Francaisdefrance's Blog

06/03/2012

Les banlieues: le problème absent dans la campagne électorale… Et pourtant.

Oui; et pourtant… Que de problèmes partent de là… On préfère ignorer ce qui s’y passe? Mais tout le monde le sait. Mais c’est un sujet « hypersensible » qui ferait ressurgir la relation entre la racaille, la délinquance et l’islamisation… Donc, on évite. Quel courage…

FDF

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Que c’est étrange : le problème des banlieues pourtant significatif est le grand absent de la campagne des présidentielle 2012.

Tout se passe comme si les candidats ou présumés tels avaient la crainte de parler du brasier, de peur qu’il ne s’allume tout seul. Parler des banlieues c’est, à l’évidence, évoquer seulement celles qui ont des problèmes et non les plus paisibles.

Huit millions de personnes vivent dans cinq cent villes ou quartiers échappant à l’autorité de l’État. Cela signifie que, dans le pire des cas, la police ne peut jamais y pénétrer sauf avec des effectifs considérables, médecins et pompiers idem, pharmacies fermées, boutiques en déshérence. Évidemment ce terrifiant tableau varie selon les lieux et dans chaque lieu selon les moments ou les périodes. Il y a la banlieue dont les trafiquants sont les propriétaires et qui se gère totalement comme un territoire indépendant, en passant, au besoin, des « traités » pour le partage de zones avec d’autres territoires ; à côté peuvent exister des quartiers simplement tristounets…. .

Vivre dans la paix, n’importe où, reste l’un des services majeurs que les habitants d’un pays doivent exiger et obtenir de l’État; or dans ces banlieues les habitants vivent baignés dans une sorte de guerre larvée, ceci hormis le groupe des trafiquants qui se réjouissent du désordre et prolifèrent avec lui. Comme existent d’autres zones de non-droit telles que les lignes de RER des environs de Paris ; la vie de milliers de personnes y est gâchée par l’impossibilité de monter tranquillement dans un train bien ! Mais attardons nous dans le sujet des banlieues.

L’HISTORIQUE
L’histoire est compliquée et très ancienne. En 2005, les banlieues s’étaient enflammées ; quelques années avant, la place de la Bastille avait été détruite par une armée de mille malandrins parfaitement entraînés et dirigés.

Tous les gouvernements, qu’ils soient de la vraie gauche ou de la fausse droite, ont allumé ou attisé le feu, comme des pyromanes, tout en jouant les pompiers avec de l’argent dilapidé sans contrôle. L’appel lancé jusqu’au fond de l’Afrique pour attirer toute la misère du monde fut puissant et n’est pas près de s’éteindre. La folie du logement social en croissance permanente et jamais suffisante y aide. Le manque d’argent d’un État toujours impécunieux interdit toute solution comme, par exemple, l’accroissement de la présence policière. La calamité grandit et s’enroule sur elle-même : en témoigne l’échec des politiques de la ville successives qui engloutissent en pure perte de l’argent qui n’existe pas et aggrave à son tour le manque dramatique de moyens financiers. Le prétexte de l’anti-racisme empêche de tenir des statistiques et de prendre ainsi les solutions adéquates. Concernant l’immigration, les politiques se sont enfermés dans le politiquement correct qu’ils ont eux-mêmes créée.

Malgré cette omerta officielle, la police commence timidement à avouer que l’islamisation rapide de la société aggrave les problèmes en créant des territoires ne cherchant pas à s’intégrer ; elle se garde, au nom du politiquement correct, de dire que le refus des traditions chrétiennes historiques de la France, toujours valables même si tout le monde n’en n’a pas conscience, forme un obstacle insurmontable. S’y ajoute le problème des bandes qui, au nombre de 300 recensées par la police, manipulent des armes de guerre : elles sont comme des armées étrangères campant au milieu du territoire national, images lointaines des grandes compagnies ravageant naguère le territoire !

Dans ces banlieues, le chômage, déjà dramatique ailleurs, est pratiquement doublé. Bien sûr la drogue règne ; A quoi peut rêver un jeune désœuvré et inadapté à l’école, qui gagne facilement sa vie à faire le guet ? Tout simplement à devenir lui-même dealer et à rouler à son tour dans des voitures de luxe. Droit de vote ? Pourquoi l’exercer dès lors qu’une sorte de zone d’exclusion existe. Le résultat est que le nombre de non inscrits sur les listes électorales est le double de ce qu’il est ailleurs et qu’il y a davantage d’abstentions dans ces territoires.

QUE FAIRE ?
Certes, l’urgence absolue serait de résoudre les grands problèmes de la société française comme le chômage, la paupérisation, l’illettrisme, le désordre de la justice. Ces problèmes bouchent l’horizon ; ils expliquent le quasi silence de la campagne présidentielle sur le sujet, personne ne sachant vraiment comment faire et les candidats principaux craignant à juste titre de se trouver confrontés à leurs propres turpitudes.

En espérant cette urgence en forme de rêve qu’y aurait-il à imaginer ?

La situation, compte tenu de l’historique, n’est pas facile à appréhender car elle est extrêmement variable. Le trait dominant est la véritable « sécession » de ces territoires, d’où la nécessité d’une « reconquista ». Ce terme est justifié car à des siècles de distance il y a des ressemblances significatives.

Faire des opérations « coups de poing » ? Les dirigeants de la police sont sceptiques. Une opération de ce type ne déstabilise la fourmilière que pendant une demi-journée et les dealers reviennent à nouveau. Ne pas oublier également que, quand la police fait son travail, la justice ne suit pas ; en France, chaque année 90 000 décisions de justice ne sont pas exécutées !

Frapper les dealers au portefeuille ? Ce serait la voie royale ; les moyens et les renseignements existent selon les syndicats de policiers eux-mêmes : ces dealers iraient tout simplement exercer leurs activités dans d’autres pays. Il est surprenant que, sauf quelques timides tentatives, cette méthode n’ait pas eu lieu à grande échelle et cela conduit à imaginer d’étranges complicités éventuelles !

Quelle que soit la stratégie imaginée, il y aurait une règle absolue : pas de « coups de poing », mais reconquête morceau par morceau ; un territoire reconquis ne devant plus jamais être abandonné.

MICHEL DE PONCINS.

Source: Tocqueville Magazine

28/02/2012

Les « usines à gaz »…

Alors là, chapeau bas, Michel. Excellente réflexion sur la manipulation des peuples.

A retenir en priorité, ça: « Les Hommes de l’État par leur activisme coupable et incessant créent sans s’arrêter de nouvelles calamités. Dès lors qu’une calamité devient trop gênante ou apparente, ils adoptent de nouveaux dispositifs pour prétendument la corriger. Ce sont de nouvelles calamités qui comme une chaîne d’avalanches s’abat sur le pays »

FDF

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Les usines à gaz sont fort compliquées avec leurs entrelacs de tuyaux. Nous allons traiter ici des usines à gaz politico-administratives.

Les vraies usines à gaz créent du gaz et le gèrent. L’espoir fou des manipulateurs du sommet est que compteurs, dispositifs, robinets, tuyauteries créeraient de la richesse là où il n’y en a pas.

A mesure que l’élection se simplifie autour de deux grands candidats, l’on se trouve devant une sorte de programme commun. Certes, il est des différences, mais elles sont surtout dues à des tactiques électorales provisoires, chacun marquant l’autre à la culotte. Dépenses et taxation, avec ruine en conséquence sont les maîtres mots.

Sarkozy veut augmenter certains bas salaires par l’équivalent d’un treizième mois. Pour payer, il faudra alléger les cotisations salariales et supprimer la prime pour l’emploi (PPE). Les ordinateurs ont tourné et il paraît que tout s’équilibre dans les tuyaux. Les textes seront évidemment bourrés de complications. Bien entendu, l’adversaire Hollande conteste les chiffres et chacun s’efforce de calculer les gagnants et les perdants, sur la base de statistiques tronquées. En tous cas, l’intérêt économique est nul car aucun accroissement de richesse ne se pointe à l’horizon.

Voici quelques éléments du programme de Hollande : création d’une banque publique d’investissement pour favoriser le développement des PME ; possibilité pour les régions de prendre des participations dans les entreprises stratégiques au niveau local, une partie des financements sera orientée vers l’économie sociale et solidaire, livret d’épargne industrie dont le produit sera entièrement dédié au financement des PME et des entreprises innovantes ; mise en place de 3 taux d’impositions sur les sociétés : 35% pour les grandes, 30% pour les PME, 15% pour TPE, modulation de la fiscalité locale en fonction des bénéfices réinvestis.

Rappelons aussi l’usine à gaz fabriquée par Borloo, à la suite de deux parlottes dénommées « Grenelle de l’environnement ». Ayant obtenu au nom de l’idéologie mensongère de l’écologie une sorte pouvoir absolu et illimité, il démolit l’économie et la société. Le mot fétiche est « développement durable », expression dont personne ne connaît la signification exacte.

LES EXPLICATIONS
A quoi attribuer cette multiplicité d’usines à gaz s’abattant aussi pestilentielle qu’un nuage de Tchernobyl ? Il est des causes multiples qui se surajoutent en se renforçant. Voici une liste non exhaustive : jeu démocratique quotidien, avidité du personnel politique et des compagnons de route, lobbies, corruption, bureaux immenses, administrations pléthoriques, pyramide insensée des collectivités locales ; les cent codes qui écrabouillent les Français et dont le raccordement est une tâche impossible, les idéologies régnantes et mensongères comme, parmi d’autres, la fausse « religion » de l’éolien, etc.

Le facteur commun mérite d’être énoncé ; C’est le principe des calamités, qui est une des bases de la « République Fromagère (RF) » et s’écrit comme suit : « Les Hommes de l’État par leur activisme coupable et incessant créent sans s’arrêter de nouvelles calamités. Dès lors qu’une calamité devient trop gênante ou apparente, ils adoptent de nouveaux dispositifs pour prétendument la corriger. Ce sont de nouvelles calamités qui comme une chaîne d’avalanches s’abat sur le pays » ; les explications listées ci-dessus trouvent un aliment permanent dans le principe des calamités.

LES CONSEQUENCES
Personne ne s’étonnera du champ de ruines qui résulte de la galaxie d’usines à gaz.

Cela commence par les coûts insupportables de leur construction avec les lois, les décrets d’application et les circulaires. S’y ajoute tout le temps des fonctionnaires et des privés consacré à la compréhension et à la traduction des hiéroglyphes administratifs.

Puis s’enchaînent les contentieux tellement nombreux que personne n’est jamais sûr de la loi. L’exemple parfait est celui du logement. Le principe des calamités fait qu’aucun dispositif ne marche ; les dispositifs s’entassent donc et les candidats à la présidentielle en promettent une couche supplémentaire.

En arrière fond se trouve le principe totalitaire de l’abus de droit : celui qui connait si bien l’usine à gaz qu’il en tire profit peut être frappé à tout moment.

Pour créer de la richesse, il est nécessaire de connaître un environnement juridique stable, sûr et clair. C’est, dans le domaine économique, la seule tâche du gouvernement que de créer cet environnement.

Sous Henri IV, la richesse générale s’accrut fortement et quelqu’un remarqua que le Roi ne tracassait pas les particuliers.

Le problème d’aujourd’hui est que pour gagner leur butin, les politiques tracassent les particuliers.

Bon courage à tous dans l’enchevêtrement des tuyauteries de l’usine à gaz universelle !

Michel de Poncins

Source: http://www.libeco.net/

24/01/2012

L’hydre à 27 têtes n’est pas seule…

On n’ a pas tenu compte de l’avis des peuples (quand on a bien voulu lui gentiment demander…, par référendum démocratique). ON n’a pas tenu compte des urnes. Et maintenant, voilà le travail… Les dictatures ne sont pas l’apanage des pays dits « sous-développés » « en voie d’industrialisation »…).

FDF

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La CEE ressemble fort à une dictature à 27 têtes, ce qui est le contraire d’une démocratie. Quel que soit le jugement de valeur diversifié que l’on porte sur la démocratie en général, les eurocrates en se prétendant démocrates ne sont pas dans la vérité. Les 27 commissaires, une fois nommés, exercent leur pouvoir pratiquement sans contrôle aucun. Le parlement est, d’ailleurs, lui-même élu d’une façon extrêmement douteuse. Les votes ont lieu à mains levées ; leur sens étant laissé au « jugement » du président de séance. Les gouvernements exercent, théoriquement, une surveillance par l’intermédiaire de fonctionnaires non élus mais ce n’est qu’une gentille parodie de contrôle.

Plusieurs pays, par référendum, avaient rejeté l’idée d’une constitution européenne. Cela n’a pas gêné le moins du monde la dictature européenne. Par de vrais coups d’État, cette volonté affirmée de peuples fut contournée pour aboutir au traité de Lisbonne. L’arme financière fût parfois utilisée pour ramener à la raison les peuples récalcitrants. Dans le rêve délirant de « plus  d’Europe », le couple franco-allemand évoque une nouvelle révision des traités ; cette révision pourrait prévoir le droit pour la commission d’approuver les budgets nationaux : personne ne peut imaginer le niveau de désordre d’une telle mesure si elle voyait le jour.

LA RICHESSE DES DICTATEURS
Un des caractères habituels des pouvoirs totalitaires est la richesse des dictateurs. Dans ce domaine les commissaires et tous leurs compagnons de route se surpassent. La richesse s’étend jusqu’aux employés subalternes. La richesse des commissaires eux-mêmes est impossible à mesurer ; elle dépasse largement leurs émoluments par une foule d’avantages annexes. Un commissaire quittant ses fonctions touche son salaire pendant trois ans pour avoir le temps de se reclasser ! Le poste de député européen est un « fromage » dont les multiples saveurs se lisent dans tous les journaux. La richesse des eurocrates est un des moteurs de l’accroissement de la dictature européenne ; c’est un principe absolu que plus les unités publiques s’agrandissent, plus la richesse des acteurs s’accroît et moins il existe de contrôle !

Comme toute dictature, l’hydre à 27 têtes n’est pas seule. Une grande foule d’organismes gravitent autour d’elle ; leur recensement est impossible à faire.

Intéressons nous au sommet et à ses trois présidents : Herman Van Rompuy président de l’ensemble, un président tournant tous les six mois pour représenter les États, et Barroso, le président inoxydable de la commission. Indépendamment des problèmes plutôt réjouissants de protocole, chacun de ces personnages a ses frais et ses bureaux ; il s’occupe de marquer son territoire en se livrant à des actions diversement ruineuses. Il faut ajouter une multitude de fonctionnaires dans les pays membres. La plupart ont des ministres consacrés à l’Europe avec tout le train correspondant. Il existe à Bruxelles trois mille cabinets de lobbying ce qui avec le personnel fait une population de peut-être 15 000 personnes attachées à cette forme polie de la corruption qu’est le lobbying.

LA RUINE ET SES EXPLICATIONS
La ruine est une conséquence inévitable de cette situation délétère. Celle-ci se traduit par la panne de croissance. La dégradation ou le début de la dégradation de certaines notes des agences en est un autre signe ainsi que la fragilité des dettes souveraines. Le chômage atteint des taux inadmissibles. La Chine, pourtant pays communiste, est appelée au secours.

Au premier chef des explications, se trouve la gigantesque ponction fiscale nécessaire pour alimenter la fabuleuse machinerie. Une autre cause de ruine est le flot ininterrompu de directives et autres règlementations déversées par la CEE ; un commissaire ne saurait exister sans créer des directives ; la dictature européenne s’occupe de tous les détails de la vie d’un immense continent : cela va de la pêche au thon rouge, aux ascenseurs, et jusqu’au choix des ampoules. Par cette vision socialiste de la politique, elle met le désordre dans une foule d’industries et de consommations.

La Cour de justice aggrave l’effet du déluge : de son fait personne n’est vraiment sûr du droit et cette incertitude est meurtrière pour la richesse générale. La fraude généralisée s’ajoute : la très coûteuse Cour des comptes européenne refuse depuis plusieurs exercices de certifier les comptes de la CEE ; les dictateurs vivent sur des comptes pourris.

L’égalitarisme mène également à la ruine. Pour mettre soi-disant à niveau les nouveaux membres, de l’argent est volé aux anciens pour investir chez ces nouveaux et il y a beaucoup de fuites… A cette fausse idéologie peuvent se rattacher des idées folles comme la convergence fiscale franco-allemande ; messieurs les eurocrates il faut supprimer les impôts au lieu de chercher des convergences impossibles.

DES POLITIQUES MEURTRIERES
Enfin les politiques imposées par les États membres sont à la source de la ruine des populations. Les politiques de relance à base d’actions publiques ont montré leur nocivité. Nous connaissons la tentative inutile du sauvetage de la Grèce ; les tonnes d’argent déversées sur ce pays sans arriver à le sauver l’ont été par pure idéologie européiste ; la monnaie unique était une mauvaise idée que nous avons dénoncée en son temps ; les gouvernements ont voulu la préserver en s’imaginant à tort qu’elle était nécessaire à l’Europe.

Ne pas oublier la distribution sans contrôle de subventions dans le monde entier et ceci par des fonds spécialement créés à cet effet. Notons aussi, au titre des politiques suivies promptement par les eurocrates, toutes les mauvaises causes des idéologies ambiantes : réchauffement climatique, immigration sauvage, parité homme-femme, culture de mort avec la destruction des familles, biodiversité, etc. Chacune de ces idéologies mensongères est porteuse de ruine.

Actuellement la seule prétendue riposte imaginée à la crise est de demander plus de gouvernance européenne c’est-à-dire d’accroissement de la dictature ! Pour leur défense, les européistes prétendent que la construction européenne était nécessaire au marché commun : c’est une erreur. La libération des échanges, chemin nécessaire à l’accroissement de la richesse générale, pouvait se faire sans la création de la formidable et ruineuse bureaucratie européenne.

L’euro va-t-il éclater et l’Europe aussi ? L’avenir nous le dira.

Michel de Poncins

Source: Tocqueville Magazine LE FLASH

18/01/2012

Présidentielles 2012: la triple ruine annoncée.

A défaut de triple A…

A moins de 100 jours des présidentielles, le texte suivant ne peut faire que du bien.

FDF

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2012 : LA DEMOCRATIE BAFOUEE

Les gouvernements de maint pays dépensent de l’argent pour explorer la planète Mars, dans le vain espoir d’y trouver les traces d’une vie ancienne aujourd’hui disparue. Si le martien de la légende observait l’élection présidentielle de 2012, il constaterait que la cérémonie est sans importance réelle pour l’avenir de la France et, ceci, malgré des affirmations contraires.

Les vœux publics inutiles et ruineux servent aux concurrents principaux à prendre des postures électoralistes et, parfois, à s’injurier publiquement. La perte du triple A en offre le spectacle, alors que la classe politique tout entière en est solidairement responsable.

Le facteur brouillant les cartes est la monarchie républicaine qui s’est installée en France ainsi que dans la plupart des pays, donnant à l’élection présidentielle une sorte de sacre laïque. C’est un événement nouveau de l’histoire des hommes. Les rois d’Israël étaient sacrés par l’onction divine. Jeanne d’Arc avait fait sacrer le Dauphin à Reims, comme simple « Lieutenant du Roi des cieux ».

Les urnes, désormais, tiennent lieu de Sainte Ampoule sous couleur de démocratie. Dans le monde entier le bourrage de ces urnes se pratique avec entrain, ce qui est la première façon de bafouer la démocratie. Les USA sont tellement prétentieux concernant la démocratie qu’ils envoient des bombes sur les peuples récalcitrants à leur idée sur le sujet ; pourtant, ils sont loin d’être innocents dans le bourrage des urnes. En France, si le phénomène est moins fréquent, il est aussi plus discret. La république « sondagère » a pour effet que les élections se jouent souvent à la marge : il faut alors avouer, que la tentation est terrible.

LA SIMILITUDE DES PROGRAMMES
La future élection est faussée au départ par la similitude des programmes. Afin d’attirer le chaland, chaque candidat s’efforce de se démarquer des autres, ce qui est particulièrement visible pour les deux candidats principaux. Dès que l’un lance un projet, l’autre lance un contre projet. Une giclée de chiffres nous est lancée, sans que personne ne puisse les vérifier.

Une triple ruine nous est annoncée. La première viendra de la persistance plus que probable des déficits publics ; aucune mesure crédible n’étant prévue pour les éviter vraiment et les remplacer par un excédent budgétaire. La deuxième ruine proviendra de la poursuite de la folie taxative, car aucune des équipes n’envisage la forte et possible décrue fiscale, moyen connu de laisser se créer de la richesse pour tous. La troisième résultera de la poursuite du déluge de lois qui démantibulent la France depuis bien longtemps. Pour créer de la richesse, il faut, en plus de la décrue fiscale, supprimer des lois et non en créer de nouvelles. A cet égard aucun des candidats n’indique qu’il va réduire d’une façon marquante le nombre des 38 ministres ou quasi ministres et certains promettent des ministères nouveaux ; or, il existe probablement une quinzaine de ministres inutiles qui nous assassinent par leur activité législative.

Une autre offense grave à la démocratie est le barrage opposé soit aux nouveaux candidats, soit aux petits candidats, soit encore à ceux qui sont soupçonnés de ne pas être « républicains » : ce qualificatif meurtrier leur est asséné par les détenteurs provisoires du pouvoir et selon leur propre « bon plaisir » inspiré de leur intérêt électoral. Les instruments utilisés pour ce barrage sont nombreux. Le financement public des partis est le premier ; la force fiscale vole de l’argent aux citoyens pour le distribuer largement aux anciens partis. Citons, aussi, la condition abusive des 500 signatures, véritable digue contre les nouveaux ou les petits.

DES COUTS FABULEUX
Une autre caractéristique de cette comédie électorale, avant même son ouverture officielle, est son coût fabuleux. Ce coût repose sur une chaîne de détournements que voici.

En premier le détournement de fonds. Les personnages présentés abusivement comme des « candidats de gouvernement », utilisent pour faire leur campagne des sommes immenses arrachées aux contribuables. Le président, lui-même circule dans son magnifique tapis volant. Les moindres seigneurs en font autant avec moins de moyens.

S’ajoute le détournement du temps. Le candidat socialiste confie détester les riches ; il doit se détester lui-même compte tenu des avantages formels et informels offerts par ses diverses fonctions. Or, si l’on a la générosité de penser que, malgré leur action souvent négative, il arrive que ces gens rendent de temps en temps des services véritables, comment s’expliquer qu’ils consacrent plusieurs mois de leur vie et depuis déjà longtemps à la campagne électorale ? La moindre honnêteté voudrait qu’ils renoncent pendant cette période à leurs émoluments.

Enfin, intervient aussi le détournement de l’information .Toute la presse et les médias sont vent debout pour informer des faits et gestes des candidats. Bien entendu, les « petits » candidats et ceux qui n’ont pas été adoubés par le pouvoir sont relégués à la portion congrue. Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA), certes, est censé améliorer l’équilibre. Mais il n’intervient vraiment qu’à partir de l’ouverture officielle de la campagne et pour les candidats alors déclarés. Il n’est, lui-même, qu’une coûteuse bureaucratie pour une tâche humainement impossible, à savoir découper artificiellement des temps de parole dans des médias classiques ; quand le collaborateur d’un candidat est dépêché à grands frais sur le lieu d’une catastrophe, il n’est pas décompté, alors que c’est de la compassion électoraliste pure ! En outre, les réseaux sociaux lui échappent par nature.

Le résultat de tout le micmac électoral est que le vote final ne peut pas avoir de signification intelligible. Les candidats visent successivement tous les problèmes et l’on arrive forcément à des moyennes de moyennes.

Où est l’explication ultime de cette déroute de la démocratie ? L’on trouve inévitablement le « Tout-Etat » ou le socialisme ce qui revient au même. Dans « La  République Fromagère », je montre que le socialisme offre aux politiques et à leurs courtisans un butin immense. La campagne déjà ouverte n’est qu’une course éperdue et collective pour saisir le butin. Parallèlement et sans attendre les futures législatives, les parachutages dans tous les camps illustrent cette course au butin.

Le peuple, à qui l’on fait croire qu’il est souverain, jugera-t-il sur la couleur d’une cravate ? A lire les commentateurs de la presse, ce n’est pas loin de la vérité.

Michel de PONCINS

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Source: Tocqueville Magazine
LE FLASH

10/01/2012

Une nouvelle folie taxative: la TVA « sociale »…

Encore un cadeau empoisonné. A quatre mois des présidentielles…

FDF

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La TVA sociale est une de ces idées folles qui ressortent régulièrement comme un serpent de mer ; elle donne alors, le spectacle de beaux coups de mentons à couleurs électoralistes. Une analyse à son sujet doit tenir compte des deux aspects de la religion du « tout-état » : la folie dépensière qui conduit à la folie taxative.

Cette double folie mène à plusieurs calamités qui ont toutes leurs solutions; mais celles-ci ne conviennent pas aux dévots de la religion du tout-état. Elles offrent, en outre, aux bureaux l’occasion d’imaginer des « dispositifs » que les politiques s’empressent de saisir pour satisfaire leurs besoins électoraux. Ces dispositifs sont censés remédier aux calamités qu’ils ont eux-mêmes créés avec l’aide de ces bureaux.

Le projet de TVA sociale veut terrasser d’un seul coup plusieurs calamités : manque de compétitivité, délocalisations, chômage, déficit de la balance commerciale et déficit de la sécurité sociale. Si elle est mise en œuvre, elle créera à son tour une gerbe de nouvelles calamités.

En résumé, dans sa configuration présente, le projet est de majorer la TVA, ce qui frapperait financièrement les importations en particulier des pays à bas salaires ; ainsi la pression sur le travail pourrait être allégée et les importations amoindries, à condition évidemment qu’il n’y ait pas de mesures de rétorsion. L’argent récolté permettrait de baisser les charges sociales pesant sur ce travail, rendant ainsi nos industries plus compétitives. Elles seraient aidées à supporter notre modèle social que, paraît-il, « le monde entier nous envie »! Cette idée, en clair, signifie de mieux financer ce que l’on dénomme le « trou se la sécu ».

AGGRAVATION FISCALE

Tout reposerait, en fait, sur une aggravation des impôts. Selon les annonces, la TVA de 19,6 % serait augmentée pour tous les produits et services, qu’ils soient fabriqués en France ou à l’étranger. Nul ne peut dire aujourd’hui de combien elle serait augmentée ; des hypothèses multiples sont avancées : de 1 % à 2% au début et davantage après. Cette hypothèse d’une première période de rodage, suivie d’un niveau définitif, ouvrirait une période d’incertitudes pour les entreprises ; pour situer les chiffres, un point de plus « rapporterait» 7 milliards. La folie taxative étant omniprésente, il est même question de manipuler la CSG ce qui donnerait encore plus d’argent à la voracité étatique.

Les commentateurs avancent une contre-vérité évidente : les ordinateurs calculeraient la hausse, de telle façon qu’elle correspondrait aux allègements de charges sociales prévus. Ce n’est qu’une plaisanterie. Humainement parlant le calcul est absolument impossible à faire. A cette impossibilité majeure, s’ajoute l’impécuniosité permanente des gouvernements de toutes sortes ; tous les programmes sont les mêmes à cet égard. Une fois la boîte de Pandore ouverte, il n’est pas possible que le pouvoir, quel qu’il soit au sortir des urnes, ne cède pas à la tentation de ramasser le maximum de sous à la faveur du grand chambardement.

Ce grand chambardement s’attaquerait donc directement au pouvoir d’achat, ce qui frapperait comme d’habitude sévèrement les plus modestes. L’amélioration toute hypothétique imaginée grâce à l’allègement envisagé des charges sociales est pour plus tard. On reconnaît les « lendemains qui chantent » refrain du marxisme, idéologie sous-jacente de la manœuvre.

Pour justifier cette attaque directe, il nous est proposé une chaîne de raisonnements fallacieux. La compétitivité en berne proviendrait exclusivement du coût excessif du travail dû notamment aux charges sociales ; il en résulte le projet d’alléger ces charges sociales. Certes le niveau excessif de celles-ci est un problème ; ce n’est pas le seul ; Les entreprises affrontent la concurrence internationale dans le cadre de la mondialisation en traînant derrière elles un véritable boulet : c’est l’action étatique dans son ensemble qui est dirigée directement contre les entreprises et les chassent hors de France. Il s’ajoute la culture de la grève qui assassine littéralement l’économie au détriment d’ailleurs des grévistes eux-mêmes.

La taxation étant par hypothèse décidée, il s’agirait de choisir les charges sociales à supprimer. Les charges patronales seraient les premières à alléger pour donner de la souplesse aux entreprises. Beaucoup prêchent aussi pour l’allégement des charges salariales en vue de panser partiellement la plaie du pouvoir d’achat. Nous nous dirigeons, certainement, vers des empoignades aboutissant à une nouvelle usine à gaz dont les effets sur la richesse générale seront comme d’habitude négatifs.

ET LA SECURITE SOCIALE ?

L’objectif énoncé officiellement est de sauver « notre » protection sociale sans nuire à la compétitivité : en clair il faut faire face au problème récurrent du « trou de la sécu »

Le gouvernement veut faire croire que par cette mesure magique, la compétitivité accrue relancera la croissance et l’emploi ; ce vrai bonheur permettrait de supporter sans douleur le « modèle social ». En fait, cette perspective est si lointaine qu’elle s’apparenterait à des « surlendemains » qui chantent !

Le fameux trou de la sécu revient chaque année à la fin de l’été. Le déficit devrait être ramené à 13,9 milliards d’euros en 2012, contre 18,2 milliards en 2011 et 23,9 milliards en 2010. Il y a donc des promesses. Même en cas de réalisation, il s’agira toujours de déficit. La dérive financière est permanente et croissante : en 2002 le déficit était « seulement » de 3,50 milliards d’euros et, déjà, il inquiétait.

La Cour des Comptes, théoriquement chargée de surveiller, a écrit publiquement naguère qu’elle ne pouvait rien contrôler car il n’y avait pas de gestion. Dans les gènes de l’organisation et dès le début, le déficit était inscrit. En effet, c’était et c’est toujours comme un gigantesque baquet où l’argent arrive de toutes parts et sans beaucoup d’efforts puisque la force publique y veille ; cet argent sort au hasard de l’humeur des politiciens et syndicalistes momentanément aux affaires, c’est-à-dire sans une véritable gestion. Nous avons indiqué ailleurs le moyen de sortir de ce vrai guêpier, une des causes majeures de la paupérisation du pays et de la panne de croissance.

Ce n’est pas la TVA sociale qui la sauvera. Le grand chambardement prévu reste ce qu’il est depuis qu’on en parle : une posture médiatique dans le jeu perpétuel d’une démocratie frelatée.

Michel de PONCINS

Source:http://www.libeco.net

28/12/2011

Du coté de chez Michel de Poncins…

Repentez vous: le réchauffement climatique, c’est de votre faute. Et vous allez le payer (avec ce qu’on vous laisse comme argent…).

D’ailleurs, vous avez déjà commencé à payer; sans vous en rendre compte. Car le réchauffement climatique est source de revenus, mais pas pour vous…

FDF

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DURBAN: ECHEC ET MAT !

Autour de l’imposture du changement climatique, dû à des causes humaines et à ses prétendus dangers, les réunions se succèdent : Copenhague, Kyoto, Cancun et, tout récemment, Durban en Afrique du sud : l’échec est patent après les négociations entre 194 pays. Un non accord a repoussé en 2015 l’espoir d’un autre accord. En attendant ce fût de belles vacances pour les milliers de participants et, ceci, aux frais des contribuables du monde entier.

L’objectif était d’arracher une prolongation du protocole de Kyoto après 2012, afin d’ouvrir la voie à un accord global juridiquement contraignant. Il s’agit depuis le début de ces parlottes internationales de lutter contre le climat en vue de limiter la hausse de la température de la planète ; on pourchasse les émissions de gaz à effet de serre ; le CO2, est promu au statut d’ennemi public numéro un. Accessoirement, il était prévu de dépenser cent milliards d’euros par an pour aider les pays pauvres à s’adapter au climat futur.

En fait, aucun pays n’est vraiment enthousiaste. Les pays émergents comme la Chine, l’Inde et le Brésil sont aujourd’hui très réticents à s’engager dans un accord international et mettent en accusation les pays développés. Les États-Unis ne font pas partie du protocole de Kyoto, puisqu’ils sont les seuls à ne pas l’avoir ratifié : ils veulent seulement s’engager dans un accord global si tous les pays du monde s’y engagent de la même façon, ce qui évidemment est impossible. Le Canada et le Japon, qui sont très liés aux États-Unis, sont influencés par ceux-ci et ne veulent pas s’en différencier. A la clôture de la conférence de Durban, le Canada s’est retiré spectaculairement du protocole de Kyoto.

UNE FAUSSE IDEOLOGIE RESSEMBLANT AU SYSTEME MADOFF

La fausse idéologie du réchauffement climatique est très ressemblante au système Madoff. A la base, il s’agit déjà de deux chimères.

La chimère du réchauffement climatique revient à affirmer qu’il y a effectivement un réchauffement et que ce réchauffement est dû aux activités humaines et non au soleil ou autres manifestations de la nature. Or, cette double affirmation semble contraire aux faits. Des milliers de savants américains ont envoyé une pétition à Obama pour le mettre en garde contre les erreurs ainsi formulées et les conséquences dévastatrices qu’elles pourraient avoir pour l’économie américaine. Vaclav Klaus, président tchèque, qui fut président de l’Europe pendant six mois, est un savant et a examiné en détail les études concernant le prétendu réchauffement et son rattachement au CO2 ; il a montré dans plusieurs livres que c’était pure fantaisie. En fait les cavaliers du réchauffement veulent, par des discours, lutter contre le soleil : n’est pas Josué qui veut !

Du côté de Madoff, nous sommes aussi en pleine chimère : c’était l’idée folle que l’on pouvait obtenir, par une prétendue bonne gestion, un rendement financier très supérieur à la norme des rendements dans des placements similaires à un moment donné ; et que ce succès pouvait être durable, voire indéfini.

La respectabilité apparente des acteurs intervient aussi dans la comparaison. Un grand nombre de savants fort honorables se sont engagés à lutter contre le réchauffement. Madoff avait pour lui sa célébrité, due à ses hautes fonctions antérieures, et personne ne pouvait imaginer, qu’il se tromperait et tromperait tout le monde jusqu’à ses meilleurs amis.

Nous avons déjà remarqué ailleurs comment et pourquoi, une chimère reposant sur un pur mensonge au départ, peut se consolider au fur et à mesure du temps jusqu’à devenir du béton ; personne, alors, ne se soucie plus d’aller aux sources pour vérifier les fondations ; des Danois s’étaient vantés, lors de la réunion de Copenhague, de prendre des douches très brèves pour sauver la planète (sic) : comme la douche était brève, ils n’avaient pas le temps de réfléchir à l’ineptie de leur propre comportement ! Les idiots utiles ont de l’avenir.

Les deux chimères du réchauffement et de Madoff sont ou furent mondiales et cette extension universelle est favorisée par les moyens de communication ultra rapides que nous connaissons. La mondialisation joue ainsi sa partie dans la consolidation.

Le jeu des intérêts est aussi là. Derrière Madoff se groupaient des intermédiaires naïfs ou à moitié consentants pour avoir le bonheur de profiter de l’aubaine. Les personnes qui tirent avantage de la chimère du prétendu réchauffement sont extrêmement nombreuses. La chimère est, en effet, tellement bien organisée qu’il n’est pas possible de faire une carrière raisonnable et paisible dans un domaine scientifique, quel qu’il soit, si l’on marque du scepticisme vis-à-vis du réchauffement climatique et de ses causes humaines : les éditeurs se dérobent et les postes intéressants vous échappent. Mais, en plus, un grand nombre de firmes importantes se sont engouffrées dans l’occasion. Des sociétés de renom international ont un directeur du « développement durable ». Elles investissent de grandes sommes dans la promotion de leur action dans ce domaine et prétendent faire des produits « durables », personne ne s’avisant de l’absence de signification précise de ce terme dans la langue française. Il serait inimaginable que ces sociétés et leurs collaborateurs se mettent brusquement à semer le doute sur la solidité de l’édifice. La presse est invitée au festin : nous sommes inondés de publicité proposant des produits « durables » ou soi-disant respectueux de l’environnement.

LA CROISSANCE EN PANNE

Pour le réchauffement, la ruine vient évidemment des coûts gigantesques engagés dans la chimère et qui dépassent l’imagination. Il s’ajoute les dégâts occasionnés par l’intervention étatique. Les gouvernements de tous pays, malgré leurs réticences à s’engager, prêtent l’oreille au catastrophisme et manipulent l’économie en conséquence. Ils s’appuient pour cela sur leur prétendu monopole de l’intérêt général, ce qui leur permet de réglementer notre vie dans tous les détails. Les nombreux coups de boutoir assénés à l’économie française par les deux Grenelle de l’environnement sont connus.

La richesse est le seul moyen de s’adapter à toutes les situations et de lutter contre les changements climatiques s’ils existent et là où ils se produisent. La croissance de la richesse ne peut venir que de l’économie libre. L’Europe est en pointe dans l’idéologie du réchauffement et c’est, entre autres, une des explications de la panne de croissance dans tout le continent.

Les forces travaillant à l’extension de la chimère sont considérables. Il existe une Conférence des Nations unies sur les changements climatiques qui est au centre de l’édifice. Le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est un poids lourd bourré d’argent ; il s’est fait prendre il y a deux ans dans un trafic de données. La France compte un Ambassadeur en charge des négociations sur le changement climatique (sic) ; il serait étonnant qu’il n’ait pas des collègues dans d’autres pays.

Pour ses dévots la chimère est une véritable religion, avec ses dogmes. Dans cet aspect religieux se glisse l’adoration de la « terre-mère » qui est le contraire du culte dû au vrai Dieu. Il conduit les manipulateurs du réchauffement à penser que les hommes sont de trop dans la nature ; leurs prétentieux calculs aboutissent par exemple à chiffrer le CO2 dont les nourrissons seraient responsables (sic).

Réjouissons nous néanmoins car, malgré l’intensité de ces forces, l’échec de Dubal, suite aux conférences qui l’ont précédé, est dans une certaine mesure une victoire de la liberté.

Michel de PONCINS

Source:

14/12/2011

Triple A, mon amour…

Intéressant billet pillé à Michel de Poncin…

FDF

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Ce fameux triple A est devenu l’idole absolue devant laquelle chacun est obligé de s’incliner. Les nouvelles se bousculent à vive allure et ressemblent à un étrange ballet : un pas en avant, puis un pas en arrière. La prétendument vertueuse Allemagne est elle-même menacée ainsi que d’autres pays européens dont la vertu est indiscutable. Standard and Poor’s a craché du venin de son magnifique gratte-ciel à New-York. Loin de nous, l’idée de nous réjouir des perspectives plus ou moins nettes de perte ou de dégradation de la note de la France. Nous remarquerons seulement que certains pays et non des moindres ont perdu leur mascotte sans dommages apparents.

Le pouvoir, en France, affiche une crainte panique en invoquant un intérêt général dont il prétend être le seul juge. La vraie raison est sa fureur dépensière. Ne voulant absolument pas décider des mesures bien connues pour libérer la croissance, il souhaite continuer à dépenser sans mesure : la perte ou la dégradation augmenterait le coût de ses emprunts. Une analyse plus fine conduit à s’interroger sur la franchise de ses cris d’alarme : est-il sincère ? Répondre est impossible tant les campagnes électorales se déroulent dans des ténèbres complexes et malodorantes.

Beaucoup en profitent pour accuser les marchés que l’on assimile aux agences de notation : la confusion est totale. Il y a trois entités distinctes : la réalité économique, les agences de notation et les marchés. Les agences sont des business comme d’autres. Malgré leurs prétentions, elles se trompent souvent ; elles se sont trompées sur la Grèce entraînant dans l’erreur beaucoup d’acteurs. Leur personnel est-il vérolé par l’idéologie mondialiste en vogue ? C’est probable. Elles saluent favorablement des pas pourtant très mesurés vers plus d’Europe, alors que la CEE est largement à la source de la panne de croissance dont elle se plaint amèrement.

Les marchés représentent le juge final contre lequel il est impossible de lutter dans le long terme. Dans le court terme il arrive qu’ils réagissent favorablement sur des apparences. Comme les agences ils saluent par des hausses les légères avancées vers l’Europe.

LES FAUSSES IDEES

Le comportement des acteurs est à la croisée de plusieurs idées erronées.

L’idée que la sainte croissance résoudrait tous les problèmes , permettant, en particulier, d’arrêter les déficits, lesquels durent depuis 37 ans. Pour atteindre les critères de Maastricht, il faudrait plus de 7% de croissance ; le taux de 7% n’est pas impossible en soi, mais il y a aussi l’immensité des dettes à rembourser. L’action sur le déficit budgétaire est un peu l’arbre qui cache la forêt. Le seul objectif raisonnable serait de créer un surplus budgétaire à l’image de certains pays.

Le point essentiel est l’importance de l’endettement public global. A supposer que le déficit budgétaire soit réduit, les conséquences seraient minimes si par ailleurs l’endettement global des pouvoirs publics et de toutes les succursales para publiques augmentent par la création de nouvelles dettes. En plus; l’action sur les déficits se traduit par le déluge d’impôts ce qui est contraire à l’objectif prétendu de la croissance

Quels sont les moyens pour stimuler la croissance ? Nous nous heurtons ici à l’idéologie du « tout-Etat » qui pénètre partout les esprits. Stimuler la croissance par l’intervention de l’État est se condamner à l’échec. La croissance ne peut venir que des acteurs privés et, notamment, des entreprises qu’il faut libérer de tous les obstacles qui les freinent.

Un autre objectif énoncé officiellement est de sauver l’Euro. L’Euro est une très mauvaise idée en soi et cela n’empêche pas de le sanctifier. En plus, il cache un objectif plus ambitieux qui est de sauver l’Europe. L’Europe est un conglomérat à 27, bientôt à 28. Il est ingouvernable et livré à de richissimes Commissaires agissant pratiquement sans contrôle véritable. La richesse incomparable de l’Europe et ses multiples entraves, avec l’inondation des directives et des recours juridiques, expliquent la panne de croissance dont elle est le théâtre. Au « tout État » qui détruit l’économie française se superpose le « tout Super État ». L’idéologie européenne est tellement présente que la seule perspective de voir les budgets des États membres examinés par les gnomes de Bruxelles rempli d’aise les médias. On va jusqu’à évoquer des sanctions quasi automatiques pour les États qui ne respecteraient pas les consignes de Bruxelles : quel beau « bazar » en perspective. Le véritable objectif est une gouvernance économique de l’Europe ce qui est le contraire de la liberté.

LA REGLE D’OR

Tout ce remue-méninges est proche d’accoucher d’une souris. On présente comme un remède miracle, un accord éventuel, faute de mieux, pour l’inscription dans les constituions d’une règle d’or. Ce système est supposé supprimer les déficits publics dont les politiques sont seuls responsables. Incapables de modérer leurs furies dépensières, ils se ficelleraient eux-mêmes les mains. N’importe quel économiste ou juriste sérieux observera que cette règle ne serait qu’une simple barrière de papier sans aucun effet pratique. D’autre part, l’objectif de cette règle d’or serait limité uniquement aux déficits annuels qui sont, certes, l’une des causes principales de l’endettement croissant, mais pas du tout la seule. Nulle part, il n’est question d’interdire purement et simplement toute création de nouvelles dettes.

Pour terminer, rassurons-nous. Nicolas Sarkozy et Angela Merkel se sont embrassés publiquement et l’idée de la nécessité du couple franco-allemand est ainsi sacralisée. La question est : qui donne le baiser de Judas ?

Michel de PONCINS

Source: http://www.libeco.net/

29/11/2011

Nous vivons sous la domination des « rois Incas »…

Les rois Incas obligeaient leurs administrés à toujours laisser leurs portes ouvertes; afin de pouvoir surveiller ce qu’ils faisaient. Cette époque n’est pas révolue. Autres temps mais moeurs semblables…

FDF

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L’ECONOMIE ADMINISTREE ET LE BON PLAISIR…

Nos lecteurs réguliers sont habitués à souffrir de la formidable usine à gaz législative que leur infligent les membres de la « Caste » depuis longtemps au pouvoir, lesquels se rattachent à divers partis. Cet ouragan de lois participe à la paupérisation de la France et des Français, ceci dans une croissance ridiculement plate.

Ils ne saisissent pas toujours l’existence d’une autre tornade dévastatrice,

à savoir l’économie administrée, instrument favori de la même Caste. Elle utilise des termes précis comme « boîte à outils », « dispositifs », « volontarisme étatique », « coups de pouce », « mesurettes », ou autres, qui manifestent le désir violent de tout soumettre dans la vie nationale à une sorte de dictature diffuse.

L’industrie automobile est actuellement sur la sellette. Sa situation est délicate, car le marché européen décline au profit des marchés émergents. La France a la chance d’avoir deux grands groupes qui ont su croître malgré les coups de butoir contre toute forme d’industrie des gouvernements successifs. Les dirigeants de ces groupes veulent satisfaire leur clientèle et, avec beaucoup de précautions, doivent réduire les effectifs en France.

Le Président de la République ne l’entend pas ainsi. Il vient donc de convoquer (sic) à l’Elysée Monsieur Philippe Varin, Président de PSA, pour lui enseigner à mieux gérer son entreprise ; le Président endosse ainsi le rôle de DRH. C’est un abus de pouvoir caractérisé. Le Président de PSA a, semble-t-il, accepté. Personne ne peut imaginer qu’il ait obtempéré sans contrepartie et nul ne saura laquelle, tant l’économie administrée réserve de possibilités.

Le pouvoir ne veut absolument pas prendre la « route de la liberté » et poursuit sans relâche la « route de la servitude » pour prétendument résoudre la crise dont il est largement complice. La route de la servitude est bien celle de l’économie administrée. De ce fait, il court en tout sens pour chercher des sous et attaque les niches fiscales. Le total atteindrait 100 milliards : 30 milliards d’entre elles seraient « injustifiées » : nous sommes en plein délire. Chacune de ces niches correspondait à une volonté momentanée du pouvoir de favoriser telle activité utile à une époque donnée. Aujourd’hui, il faut trouver au plus vite des ressources. La presse aux ordres va jusqu’à fustiger les bénéficiaires des 30 milliards car ils échappent à l’impôt ; certains comparent leur prétendu privilège aux fraudes sociales ! Le « tout impôt » impliquerait que, faute d’être taxé pour une activité quelconque, le bénéficiaire serait un fautif !

Un autre exemple est celui de la Caisse des Dépôts, gigantesque dinosaure étatique, qui oriente ses investissements au hasard des préoccupations des gouvernements successifs.

Le problème de l’emploi est crucial, le chômage venant précisément du bouillonnement activiste de l’Etat : si par miracle le chômage des jeunes s’améliore, il faut courir favoriser les seniors !

Ne pas oublier non plus les deux Grenelles de l’Environnement qui, pour le bon plaisir de Jean-Louis Borloo, conduisent à des dépenses aberrantes et ruineuses ; Les lois correspondantes furent votées après de nombreuses parlottes et comprennent un grand nombre de dispositifs ruineux pour la population. Parmi ces mesures se trouve le choix des énergies renouvelables ou du développement durable, tous termes sans signification précise dans la langue française.

LES DONS AUX OEUVRES

La réglementation des dons aux oeuvres atteint un sommet dans l’absurde. Jusqu’en mars 2009, il existait 12 catégories d’associations bénéficiaires, chaque catégorie ayant son régime particulier ; le reçu à envoyer comportait une demi-page ; depuis lors, il comporte une grande page 21×24. A la lire attentivement, la raison en est que les 12 catégories d’associations sont devenues 24. Elles portent souvent des noms absolument obscurs : « entreprises adaptées », « entreprises d’insertion ou entreprises de travail temporaire d’insertion ». Le chef d’oeuvre de la « bourreaucratie » se lit dans une petite notice d’une demi-page : « Cette disposition fiscale concerne uniquement les organismes qui satisfont aux critères définis par les articles 200, 238 bis et 885, etc. du code général des impôts.» Pour que les victimes comprennent bien, il leur est conseillé de s’assurer qu’ils répondent aux critères visés ; ces derniers se réfèrent à un nombre d’articles considérable du livre des procédures fiscales. Et si les victimes ont des insomnies ils peuvent consulter le bulletin officiel des impôts dont la lecture doit être particulièrement attrayante. Nous gardons pour la fin le coup de fouet suivant : « Si les organismes bénéficiaires de dons délivrent à tort des reçus fiscaux, ils s’exposent au paiement d’une amende fiscale égale à 25 % des sommes indûment mentionnées sur ces documents (article 1740 à du C.G.I.). »

«  TOUT ETAT » ET INTERETS

Comment expliquer ce déferlement de l’économie administrée ?

L’idéologie du « tout Etat » est inscrite dans les gènes de la Caste au pouvoir. Comme rien ne fonctionne parfaitement, son champ d’action est illimité. Il faut donc « être à la manoeuvre » tous les jours : si les étudiants n’arrivent pas à se loger dans tel endroit, un « dispositif » sera monté à la hâte et ainsi de suite dans tous les domaines… .

J’ai dénoncé dans un livre aujourd’hui épuisé la « République Fromagère ». S’ajoute en parallèle la « République Sondagère » : les membres de la Caste dont, en particulier ceux du sommet, naviguent à vue sur la mer des sondages ; de ce fait, ils lancent, sans lassitude aucune, des gerbes d’actions diverses et variées voulant tout contrôler et, bien sûr, n’y parvenant jamais. Les actions sont d’autant plus nombreuses et désordonnées que 40 ministres ou quasi ministres, dont beaucoup d’inutiles, s’activent en permanence pour tenir le haut du pavé et montrer qu’ils existent.

Les intérêts se donnent libre cours, les membres de la Caste trouvant dans cette action incessante les moyens de leur confort, de leur richesse, voire de leur joie : c’est le « bon plaisir ». Les intérêts d’autres parties prenantes les rejoignent : les bénéficiaires de subventions ou de « coups de pouce » salvateurs sont nombreux.

Les effets sont inévitablement catastrophiques. Le premier est l’effet de ruine amplifié par les impôts nécessaires.

Des dommages idéologiques se produisent aussi par la soumission stérile aux chimères à la mode comme les éoliennes ou d’autres folies semblables.

Les rois Incas obligeaient, par la force des fonctionnaires, les citoyens de la base à laisser leurs portes grandes ouvertes pour que personne n’échappe à leur curiosité ; ils tenaient des statistiques grâce à un systèmes de cordelettes à noeuds. L’objectif était de tout diriger dans l’intérêt d’une Caste réduite.

Les techniques ont changé, le « bon plaisir » est toujours là !

Michel de PONCINS

Source: Tocqueville Magazine

18/11/2011

La route de la liberté…

Et si on parlait « gros sous », pour changer…

FDF

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Les grands bénéficiaires de note chute…

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Le nouveau plan de rigueur de Sarkozy-Fillon est clairement un plan de ruine, car il poursuit la route vers la servitude envers l’État jugé abusivement comme le maître du jeu alors qu’il est la cause de la catastrophe. Le plan tire à vue sur tous les créatifs du pays. Le prétexte est de garder le précieux AAA des agences de notation présenté comme une sorte d’objectif national ; l’explication officielle est que le pouvoir, en cas de dégradation, paierait plus cher les emprunts : c’est donc l’aveu que l’objectif fondamental de ce pouvoir est de continuer à emprunter pour dépenser sans compter. François Baroin a dit sans rire : « L’équilibre en 2016, c’est notre détermination ». Comment espérer calmer les spéculateurs avec une telle énormité ? La détermination devrait être, au contraire, de créer dès maintenant un surplus public, ce qui fut le cas en France et comme d’autres pays le font.

Au même moment, le talisman du AAA vacille avec, en plus, une erreur de manœuvre plus qu’étrange. Les richissimes eurocrates en Europe s’en mêlent à leur tour en sermonnant la France par la contestation de son pauvre 1%. Ils feraient mieux de balayer devant leur porte, alors qu’ils parlent ouvertement d’une croissance de 0,5 % dans la zone euro en 2012, calamité dont ils sont largement responsables.

En même temps, le chômage s’accroît cruellement de nouveau : ce n’est pas un hasard mais le fruit de l’action gouvernementale, son plan de ruine va inévitablement l’aggraver. Le Secours catholique fait savoir que ses soupes populaires ont de plus en plus de clients et reçoivent même des salariés ne pouvant plus s’alimenter chez eux : les plans successifs, en ruinant les grandes et petites entreprises, ne peuvent que leur apporter des clients nouveaux !

DE NOUVEAU DES IMPOTS

Pour rétablir très insuffisamment les comptes publics, le plan prévoit de taxer partout et tout le monde. Montent les clameurs de toutes les professions : restaurateurs, artisans, promoteurs, hôteliers, travailleurs du bâtiment. La bougeotte fiscale est à son comble, cette bougeotte semant elle-même le chômage. Les représentants de chaque profession se réjouissent bruyamment s’ils obtiennent un succès, comme l’ont fait les hôteliers récemment. Ces gens ne savent pas, ou feignent de ne pas savoir que tout impôt détruit la richesse de tous et que le plan lui-même, quel que soit leur succès provisoire, conduit leurs affiliés à la ruine.

Une faille fondamentale du plan, comme des précédents et de ceux qui suivront inévitablement, est l’absence de réduction massive des dépenses publiques.

Une autre caractéristique du plan est d’épargner les camarades. Le terme affreux de « tour de vis » s’applique aux « gens d’en bas ». Nous avons eu droit à une gaminerie d’un goût plutôt douteux ; les quarante ministres ou quasi ministres ont annoncé, tout sourire que, pour prendre leur part du fardeau, ils gèleraient leurs salaires pendant deux ans (sic). Un député a eu l’audace incroyable de proposer de baisser très modérément les salaires des élus : il s’est fait rabrouer vertement.

LIBERER LES ENTREPRISES

La route opposée, la seule pour sortir de la situation terrifiante du pays est celle de la liberté. Nous avons montré antérieurement que la marge de manœuvre à cet égard est immense compte tenu de la socialisation du pays.

La route de la liberté est le chemin contraire de celle de la servitude : recul massif et sans délai de l’État et libération des entreprises, seules aptes à faire décoller la croissance en créant de la richesse et des emplois. Indépendamment des mesures pratiques décrites ci-dessous, la simple proclamation du retournement serait en elle-même un bol d’oxygène puissant pour tous les créatifs et un encouragement majeur pour les marchés.

Cela revient à renoncer à la cascade sans fin des impôts nouveaux qui, d’ailleurs, en annoncent toujours d’autres. Pour encourager les entreprises, il est même nécessaire de supprimer un ou deux impôts parmi les plus meurtriers pour elles.

Il faudrait aussi se préoccuper du code du travail qui compte plus de 2 600 pages, pèse 1 kilo et demi et est réparti en plusieurs tomes, en croissance perpétuelle. Une foule d’organismes et de personnages parasitent à son abri et sont embusqués avec pour seul effet de détruire les entreprises. Or la vraie garantie des salariés est l’existence de nombreuses et prospères entreprises. Faire disparaître deux ou trois des dispositifs qui empêchent les entreprises d’embaucher redonnerait confiance aux marchés et déclencherait un cercle vertueux.

FINANCER PAR LES ECONOMIES

Le financement de ces mesures est simple à tracer dans ses grandes lignes. A cette fin, la suppression de pans entiers de l’action étatique est une nécessité urgente. Le pouvoir lui-même ayant proclamé l’état pratique de faillite et les agences de notation se manifestant bruyamment, il ne devrait pas se produire d’oppositions majeures.

Il y a au moins quinze ministères inutiles. En supprimer trois dont tout le monde peut se passer n’est pas un problème. Les deux grenelles de l’environnement assassinent l’économie française, dans un mélange de fausse idéologie et d’intérêts électoraux. Il faut arrêter le programme incroyable d’éoliennes qui vont détruire le paysage à force de subventions pour fabriquer de l’électricité hors de prix.

Les subventions dans tous les domaines à supprimer sans retour absorbent des sommes inimaginables. Le nombre d’administrations inutiles est conséquent et leur suppression totale donnera beaucoup d’argent. La vraie folie des investissements, baptisés mensongèrement « d’avenir » et accrochés au mythique grand emprunt, doit être stoppée. Interrompre la pompe aspirante de l’immigration paraît urgente pour donner confiance aux marchés. L’économie peut aller de 30 à 70 milliards par an.

Il existe un point clé : l’appropriation privée par les grands élus d’une part majeure que certains évaluent à 5% du PIB. Le prélèvement abusif se passe en argent comptant et pour une plus grande proportion en avantages informels. Il n’est pas possible d’ouvrir un journal sans voir les multiples manifestations de cette véritable rapine. Ce sont de vraies écuries d’Augias malodorantes à souhait ; il faudra les nettoyer mais cela prendra du temps et les marchés sont pressés.

Une mesure permettrait, dans cette optique, de gagner de l’argent sans délai. Il existe des échelles de traitement dans la fonction publique. Les salaires des ministres et élus sont dépendants des échelles des hauts fonctionnaires. Le rabotage dégressif de ces échelles en commençant par les plus élevées serait possible : 30% de moins au sommet, puis 25 %, 20%, etc. Cela permettra de ne pas toucher aux moyens et bas salaires. Les ressources seraient immédiates. Dans la situation de faillite menaçante on ne voit pas qui pourrait s’opposer à une telle mesure.

LE PATRIMOINE PUBLIC

Mettre en vente une grande partie des biens de l’État s’impose. Nous savons que le résultat en trésorerie ne sera pas immédiat à cause des délais et précautions nécessaires. Sur un plan psychologique le signal sera important. Quel que soit l’endettement monstrueux créé par la légèreté et la cupidité des gouvernements de tous partis il est urgent que les marchés sachent que la France peut tout rembourser. Nous l’avons montré dans un flash précédent. La vente de grandes quantités de biens patrimoniaux doit compléter le retour nécessaire au surplus budgétaire.

La conclusion est que la route de la liberté est grande ouverte avec la richesse pour tous. Si elle n’est pas adoptée franchement à temps utile, elle risque de s’imposer dans la confusion générale et sans que les véritables fruits profitent à la population.

Michel de PONCINS

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TOCQUEEVILLE MAGAZINE a un site mis à jour tous les mardis: http://www.libeco.net

11/10/2011

Le « foutage de gueule » du jour: DEXIA victime de la crise…

Pleurez, chers contribuables… La crise a encore fait une victime. Enfin, des victimes: nous…

FDF

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Il n’est pas possible actuellement d’ouvrir un journal sans lire de gros titres sur Dexia. C’est l’heure des mensonges. Un grand quotidien énonce : « Dexia, la première banque victime de la crise ». Ce n’est pas vrai, car cette banque est victime de l’incompétence de ses dirigeants et sans doute de beaucoup de compromissions. Malheureusement, de nombreuses banques souffrent du fait de la médiocrité de leurs dirigeants : voir tous ces établissements qui, avec une légèreté coupable, ont prêté à l’État grec et, ceci, depuis longtemps alors que les dangers étaient connus des bons analystes.


Un peu d’historique sur Dexia est nécessaire.


En 1987, il s’agissait d’une obscure petite division de la Caisse des Dépôts et Consignations, finançant les collectivités locales. Elle s’en émancipa pour devenir le crédit local de France, coté en Bourse et privatisé. En 1996, eût lieu un mariage avec le voisin belge du même métier, l’ union recevant un nouveau nom : DEXIA. L’objectif était de devenir un leader mondial dans le financement des collectivités locales. L’inconvénient de ce métier est la faiblesse des marges. Au lieu de chercher à améliorer le coeur du métier, les dirigeants partirent à l’aventure.


Ce fut, tout d’abord, la « transformation ». Ils empruntèrent à court terme pour pas très cher et prêtèrent à long terme pour plus cher ; une mécanique infernale était lancée. Comme cela faisait de l’argent, les mêmes mauvais banquiers se lancèrent dans une boulimie d’acquisition d’entreprises, d’activités, ou même de portefeuilles : Espagne, Italie, Japon, États-Unis étaient leurs terrains de chasse. Tout baignait, mais ce n’était qu’une apparence. En 2008, brusquement Dexia eût besoin de 260 milliards d’euros, la banque n’ayant que quatre jours de liquidités devant elle. Les États belges, français et luxembourgeois furent appelés au secours. Chemin faisant, l’action a perdu 94 % de sa valeur…

UN SAUVETAGE EN URGENCE

Nous en arrivons à la situation actuelle où le sauvetage est organisé en urgence. Sous réserve d’autres évolutions, car cela bouge tous les jours, il semble que l’on s’oriente vers la seule solution logique : vendre tout ce qui est vendable et cantonner le reste dans une « bad bank », ou banque pourrie, que le contribuable sera appelé à supporter, bien sûr sans que son avis lui soit demandé. Cela rappelle de tristes souvenirs des années 1990 : le Crédit Lyonnais, le Crédit Foncier, la compagnie d’assurances GAN, autres victimes de scandales d’Etat.


Les enseignements à tirer de cette triste histoire sont nombreux.


Il y eût certainement des multiples compromissions. Dans ce monde, où les uns et les autres se tiennent par la barbichette, les dirigeants principaux n’étaient certainement pas les seuls à fauter. Avant la découverte soudaine du scandale, il est évident que des signaux devaient exister : pourquoi le silence ?

Les Etats sont directement responsables. Parmi les actionnaires se trouvent non seulement les Etats français et belge, mais aussi de faux nez comme la Caisse des Dépôts et Consignations, instrument tout puissant de l’économie dirigée en France.

LES MILLIARDS DES CONTRIBUABLES

L’appui des Etats pour sauver les meubles a pris de multiples formes : garanties accordées aux déposants et aux créanciers, perspective d’accroissement des pourcentages dans le capital, garanties aux futurs emprunts éventuels lors de la remise en ordre. Personne ne peut, à ce jour, mesurer le nombre de milliards que les contribuables devront supporter en définitive et tout chiffre avancé peut être dépassé le lendemain.


Les mauvais banquiers qui siègeaient avec d’autres dans les conseils d’administration de Dexia ont été parfaitement enclins à pousser aux secours étatiques, dans l’espoir que ces Etats seraient prêts de même à venir au chevet de leur banque le cas échéant. Simultanément, ils ont été encouragés dans leurs mauvaises pratiques.

Dans l’historique nous constatons une boulimie d’acquisitions. Rien de plus dangereux que de se lancer dans une telle course folle : c’est se heurter inévitablement au manque de temps et de talents pour analyser les cibles et mener à bien leur bonne gestion ultérieure, ainsi que la cohérence de l’ensemble.


Pire encore, cette voracité s’est réalisée dans un grand nombre de pays ; il est périlleux de se présenter avec un grand appétit dans un pays étranger que l’on ne connaît pas. Les nationaux ne manquent pas de vous « refiler » des patates chaudes ou même des traquenards juridiques car eux seuls connaissent à fond la loi et les us et coutumes.

LA RUINE PAR LES COLLECTIVITÉS LOCALES

Le métier d’origine, à savoir le financement des collectivités locales, était considéré comme ne comportant pas de risque : à voire ! En effet, à l’époque, ces collectivités locales n’étaient pas tellement endettées et ce sont les lois de décentralisations qui les ont conduites à s’endetter davantage. L’erreur était funeste car ces collectivités se sont engagées dans des dépenses tout à fait insensées pour des besoins artificiels parfois même avec des emprunts toxiques ; des palais ont été bâtis sur endettement public ! La richesse nationale a gravement souffert de cet emballement.


La conclusion de cet ènième scandale d’Etat est que si les déposants ou les créanciers ont pu, éventuellement, être garantis, il n’y a nul espoir pour les actionnaires. La conséquence malheureuse est de décourager une nouvelle fois les gens de placer leur argent à la bourse en achetant des actions. C’est plutôt mélancolique car, dans la déroute actuelle des marchés, c’est justement le bon moment pour acheter, avec évidemment la plus grande prudence, les plus belles affaires qui sont littéralement sous évaluées.


Cette dernière conséquence est particulièrement grave car le développement de l’actionnariat est une vraie nécessité pour l’accroissement de la richesse nationale.

Michel de Poncins.


Source: Tocqueville Magazine

05/09/2011

La rigueur? Oui, mais pour les autres…

Plan de rigueur, plan d’austérité; nous allons encore resserrer nos ceintures d’un cran… Mais pas ceux qui nous imposent ces plans… Ca va durer encore longtemps? C’est incompréhensible et contre-productif à quelques mois des présidentielles de 2012. Suicide programmé ou auto-mutilation?

En tout cas, ceux qui tirent en ce moment les ficelles (et tirent beaucoup trop sur la corde) devraient prendre une baffe monumentale aux prochaines élections. Ce serait de la logique pure, vu leurs agissements. Et ils ne passeront pas pour des martyres…

FDF

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Les faits sont clairs. Après beaucoup de va et vient, le gouvernement Sarkozy-Fillon a abattu les cartes. Cela ne se passe pas sans minauderies, le mot rigueur étant encore tabou alors qu’il s’agit bien de rigueur. En résumé, le projet se traduit par un ouragan d’impôts. Saluons, au passage, les gros mensonges : la presse qualifie d’économies ce qui n’est que des impôts comme le rabotage des niches fiscales. Autre mensonge : les mesures ne casseraient pas la croissance ; c’est faux car tout impôt quel qu’il soit nuit à la croissance.

Rappelons-en quelques-uns, bien que la presse soit inondée de l’énumération.

-Taxation des complémentaires santé ; à l’intérieur de cette pure agression vis-à-vis des malades, se trouve un piège supplémentaire : les contrats jugés « non responsables » seront frappés davantage, la définition d’un contrat responsable étant parfaitement embrouillée et ridicule.

– Hausse des prélèvements sociaux sur les revenus du capital, intégration des heures supplémentaires dans le calcul des allégements de charges, relèvement du forfait social qui frappe déjà abusivement les employeurs versant à leurs employés la participation salariale, augmentation de l’impôt sur les sociétés pour les grandes entreprises.

– Hausse des prix du tabac et taxe « obésité » sur les boissons sucrées, fin des exonérations sur les plus-values immobilières au-delà de 15 ans, taxe sur les très gros revenus.

Nous arrêtons là l’énumération qui confirme que le pouvoir depuis 2007 s’est engagé dans une fiscalité galopante se traduisant en particulier par une inventivité permanente avec la création de nouveaux impôts, car il en a déjà imaginé beaucoup avant ces plus récents.

DES EXPLICATIONS QUI NE SONT PAS DES EXCUSES

Momentanément,une apparence de rigueur peut être payante sur le plan électoral, notamment sous les gros yeux de la « sondagerie », nouvelle forme de traficotage de la prétendue démocratie. C’est une première explication.

S’ajoute la panique devant les agences de notation ; cette panique est telle qu’à Bruxelles certains ont proposé sans rire de leur imposer une réglementation. Quelle étrange idée ! Jouer les Cassandre n’est pas de tout repos avec le risque bien connu de générer le malheur que l’on veut précisément éviter. Ces agences sont d’ailleurs d’une gentillesse fort suspecte ; elles viennent de noter AAA la sécurité sociale française, sous le prétexte que l’État français la garantissait en fait ! La non gestion de ce monstre qu’est la « sécu », source inépuisable de ruine pour le peuple français, est ainsi sacralisée !

Autre erreur : pour réduire les déficits, objectif louable en soi, il faudrait se contenter de taper sur le contribuable et de prendre l’argent où il est, d’où la taxation sur les hauts revenus et les entreprises. Parallèlement et principalement, se trouve comme à l’habitude le refus de tailler vigoureusement dans les dépenses.

LES « FROMAGES » DES POLITIQUES SONT EPARGNES

Un dernier aspect parfaitement essentiel se trouve, à savoir la volonté absolue de ne pas toucher aux avantages extravagants des camarades politiciens : la rigueur, oui, mais pour les autres.

Il y a, en France, un élu pour 100 habitants ce qui nous met au tout premier rang parmi les grands États. Cette surcharge en nombre est accrue d’une façon dramatique par la voracité de ce personnel politique. Ce nombre et cette voracité réunis expliquent en grande partie la panne de croissance et la paupérisation du pays, avec tous les problèmes en découlant, comme l’écroulement des retraites, le chômage, la désindustrialisation, le désastre du logement, etc.

Cette «  République Fromagère (R.F.) » dépasse largement le problème des élus ; par exemple, il y a un certain nombre d’anciens premiers ministres en circulation ; le statut de ces personnages est absolument princier et ils ne sont pas les seuls ; que dire des innombrables camarades logés bien au chaud dans des fonctions inutiles et innombrables ? N’oublions pas une pratique courante, à savoir le droit absolu d’un ministre débarqué à obtenir sa vie durant un autre fromage de la R.F à la hauteur de ses ambitions et créé parfois ex nihilo ; ce droit s’étend aux membres des cabinets quand ils sont licenciés dans la foulée.

En préservant absolument le fromage des camarades et en tapant sur le peuple, le pouvoir a perdu définitivement le peu de crédibilité qui lui restait.

Il aurait pu, au moins, se rattraper sur ce plan de cette crédibilité non seulement en arrêtant le flot des dépenses, mais en les réduisant radicalement. Il n’en n’est rien. En témoigne l’annonce récente de 230 mesures (sic) pour adapter la France au réchauffement. L’explication officielle de ce déluge se réfère à la chimère du réchauffement climatique, nouvelle religion d’État. Ce flot impétueux de mesures déclenchera dans toute l’économie l’effet de ruine habituel.

Le flot de dépenses s’écoule également par le réveil abusif de l’Union pour la Méditerranée, autre chimère ; n’oublions pas les guerres multiples menées d’ailleurs sans les procédures normales pour une déclaration d’une guerre. Également, à signaler les efforts continus pour une gouvernance économique de l’Europe qui alourdira dramatiquement l’économie française.

Dans le rappel de tous ces faits, il ne faut jamais oublier les effets pervers du déluge des lois, qui, en lui-même, est une autre cause majeure et permanente de la paupérisation du pays. Ce que la presse baptise pudiquement du nom de détricotage en désignant l’annulation de lois antérieures, est une illustration de ce phénomène avec toutes les incertitudes en résultant.

VERS UNE NOUVELLE DEGRADATION DE L’ECONOMIE

Le résultat de toute cette rigueur parfaitement abusive qui s’abat sur le peuple français ne peut être que la poursuite de la dégradation de l’économie.

Les économistes connaissent bien la seule méthode qui pourrait sortir le pays de l’ornière. Outre la destruction de l’enrichissement personnel fantastique des prédateurs publics, il faut libérer la création de richesse par les entreprises seules capables de créer cette richesse.

Le problème est que la classe politique tout entière est renfermée dans une bulle idéologique et financière. La bulle idéologique est la croyance erronée que l’État peut créer de la richesse. La bulle financière est le formidable confort financier qui en résulte pour cette classe politique.

Si le « noyau dirigeant » du gouvernement et de la prétendue opposition comprenait tout cela, ce serait la rigueur pour les politiques et la prospérité pour tous.

Au moment même où le plan est enfin officialisé, la réalité le rattrape sans tarder. 87 % des Français toutes tendances confondues pensent qu’il faut tailler dans les dépenses. Les marchés réagissent brutalement montrant le fossé croissant entre la classe politique et les autres. Le chômage se rappelle cruellement au souvenir du pouvoir, les jeunes étant particulièrement frappés.

Le « noyau dirigeant » ferait bien de regarder ce qui se passe au sud, quand les peuples se réveillent brusquement, fatigués d’être à la fois bernés et pillés par une camarilla réduite…

Michel de Poncins

30/08/2011

La rigueur pour les autres…

Excellent billet de Michel de Poncins que je m’empresse de relayer.

FDF

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Tocqueville Magazine
LE FLASH

(A diffuser largement)

Les faits sont clairs. Après beaucoup de va et vient, le gouvernement Sarkozy-Fillon a abattu les cartes. Cela ne se passe pas sans minauderies, le mot rigueur étant encore tabou alors qu’il s’agit bien de rigueur. En résumé, le projet se traduit par un ouragan d’impôts. Saluons, au passage, les gros mensonges : la presse qualifie d’économies ce qui n’est que des impôts comme le rabotage des niches fiscales. Autre mensonge : les mesures ne casseraient pas la croissance ; c’est faux car tout impôt quel qu’il soit nuit à la croissance.

Rappelons-en quelques-uns, bien que la presse soit inondée de l’énumération.

-Taxation des complémentaires santé ; à l’intérieur de cette pure agression vis-à-vis des malades, se trouve un piège supplémentaire : les contrats jugés « non responsables » seront frappés davantage, la définition d’un contrat responsable étant parfaitement embrouillée et ridicule.

– Hausse des prélèvements sociaux sur les revenus du capital, intégration des heures supplémentaires dans le calcul des allégements de charges, relèvement du forfait social qui frappe déjà abusivement les employeurs versant à leurs employés la participation salariale, augmentation de l’impôt sur les sociétés pour les grandes entreprises.

– Hausse des prix du tabac et taxe « obésité » sur les boissons sucrées, fin des exonérations sur les plus-values immobilières au-delà de 15 ans, taxe sur les très gros revenus.

Nous arrêtons là l’énumération qui confirme que le pouvoir depuis 2007 s’est engagé dans une fiscalité galopante se traduisant en particulier par une inventivité permanente avec la création de nouveaux impôts, car il en a déjà imaginé beaucoup avant ces plus récents.

DES EXPLICATIONS QUI NE SONT PAS DES EXCUSES

Momentanément,une apparence de rigueur peut être payante sur le plan électoral, notamment sous les gros yeux de la « sondagerie », nouvelle forme de traficotage de la prétendue démocratie. C’est une première explication.

S’ajoute la panique devant les agences de notation ; cette panique est telle qu’à Bruxelles certains ont proposé sans rire de leur imposer une réglementation. Quelle étrange idée ! Jouer les Cassandre n’est pas de tout repos avec le risque bien connu de générer le malheur que l’on veut précisément éviter. Ces agences sont d’ailleurs d’une gentillesse fort suspecte ; elles viennent de noter AAA la sécurité sociale française, sous le prétexte que l’État français la garantissait en fait ! La non gestion de ce monstre qu’est la « sécu », source inépuisable de ruine pour le peuple français, est ainsi sacralisée !

Autre erreur : pour réduire les déficits, objectif louable en soi, il faudrait se contenter de taper sur le contribuable et de prendre l’argent où il est, d’où la taxation sur les hauts revenus et les entreprises. Parallèlement et principalement, se trouve comme à l’habitude le refus de tailler vigoureusement dans les dépenses.

LES « FROMAGES » DES POLITIQUES SONT EPARGNES

Un dernier aspect parfaitement essentiel se trouve, à savoir la volonté absolue de ne pas toucher aux avantages extravagants des camarades politiciens : la rigueur, oui, mais pour les autres.

Il y a, en France, un élu pour 100 habitants ce qui nous met au tout premier rang parmi les grands États. Cette surcharge en nombre est accrue d’une façon dramatique par la voracité de ce personnel politique. Ce nombre et cette voracité réunis expliquent en grande partie la panne de croissance et la paupérisation du pays, avec tous les problèmes en découlant, comme l’écroulement des retraites, le chômage, la désindustrialisation, le désastre du logement, etc.

Cette «  République Fromagère (R.F.) » dépasse largement le problème des élus ; par exemple, il y a un certain nombre d’anciens premiers ministres en circulation ; le statut de ces personnages est absolument princier et ils ne sont pas les seuls ; que dire des innombrables camarades logés bien au chaud dans des fonctions inutiles et innombrables ? N’oublions pas une pratique courante, à savoir le droit absolu d’un ministre débarqué à obtenir sa vie durant un autre fromage de la R.F à la hauteur de ses ambitions et créé parfois ex nihilo ; ce droit s’étend aux membres des cabinets quand ils sont licenciés dans la foulée.

En préservant absolument le fromage des camarades et en tapant sur le peuple, le pouvoir a perdu définitivement le peu de crédibilité qui lui restait.

Il aurait pu, au moins, se rattraper sur ce plan de cette crédibilité non seulement en arrêtant le flot des dépenses, mais en les réduisant radicalement. Il n’en n’est rien. En témoigne l’annonce récente de 230 mesures (sic) pour adapter la France au réchauffement. L’explication officielle de ce déluge se réfère à la chimère du réchauffement climatique, nouvelle religion d’État. Ce flot impétueux de mesures déclenchera dans toute l’économie l’effet de ruine habituel.

Le flot de dépenses s’écoule également par le réveil abusif de l’Union pour la Méditerranée, autre chimère ; n’oublions pas les guerres multiples menées d’ailleurs sans les procédures normales pour une déclaration d’une guerre. Également, à signaler les efforts continus pour une gouvernance économique de l’Europe qui alourdira dramatiquement l’économie française.

Dans le rappel de tous ces faits, il ne faut jamais oublier les effets pervers du déluge des lois, qui, en lui-même, est une autre cause majeure et permanente de la paupérisation du pays. Ce que la presse baptise pudiquement du nom de détricotage en désignant l’annulation de lois antérieures, est une illustration de ce phénomène avec toutes les incertitudes en résultant.

VERS UNE NOUVELLE DEGRADATION DE L’ECONOMIE

Le résultat de toute cette rigueur parfaitement abusive qui s’abat sur le peuple français ne peut être que la poursuite de la dégradation de l’économie.

Les économistes connaissent bien la seule méthode qui pourrait sortir le pays de l’ornière. Outre la destruction de l’enrichissement personnel fantastique des prédateurs publics, il faut libérer la création de richesse par les entreprises seules capables de créer cette richesse.

Le problème est que la classe politique tout entière est renfermée dans une bulle idéologique et financière. La bulle idéologique est la croyance erronée que l’État peut créer de la richesse. La bulle financière est le formidable confort financier qui en résulte pour cette classe politique.

Si le « noyau dirigeant » du gouvernement et de la prétendue opposition comprenait tout cela, ce serait la rigueur pour les politiques et la prospérité pour tous.

Au moment même où le plan est enfin officialisé, la réalité le rattrape sans tarder. 87 % des Français toutes tendances confondues pensent qu’il faut tailler dans les dépenses. Les marchés réagissent brutalement montrant le fossé croissant entre la classe politique et les autres. Le chômage se rappelle cruellement au souvenir du pouvoir, les jeunes étant particulièrement frappés.

Le « noyau dirigeant » ferait bien de regarder ce qui se passe au sud, quand les peuples se réveillent brusquement, fatigués d’être à la fois bernés et pillés par une camarilla réduite.

Michel de Poncins

15/08/2011

En France le Smic crée des chômeurs; les Suisses échappent à cette malédiction…

Mais la Suisse pratique une politique d’immigration de travail très stricte. Et une politique d’immigration tout court du même acabit. Il n’y a pas de manifestations ethniques, en Suisse… Il y a très peu de racailles « actives », en Suisse. Et pas de « pompes aspirantes » attractives pour les candidats à l’immigration, non plus. Et encore moins d’abus, donc…

FDF

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« Les Suisses forment un peuple vaillant et prospère ; nous le savons tous.

La longue pratique du référendum d’initiative populaire, non seulement au niveau national mais même au niveau cantonal et municipal, leur donnent une arme puissante pour résister à maints assauts.

L’ îlot de prospérité qu’ils connaissent montre le chemin que d’autres Européens et en particulier les Français devraient suivre.

Le pays, qui est l’un des plus riches du monde, est, néanmoins, dépourvu de ressources naturelles. La géographie impose, au contraire, des difficultés très rudes à surmonter.

Certains croient, à tort, que son économie se résume à la banque, à l’assurance et aux avocats ; ce type d’activité ne représente que 15 pour cent des emplois ; tout le reste est composé d’un tissu industriel de premier niveau et de haute technicité. De récentes nouvelles confirment cette description.

Un journal titre : « la Suisse affronte une pénurie de main-d’oeuvre ». Manpower a fait une enquête nationale ; il en résulte que près de la moitié des entreprises sont affectés par la pénurie de talents. L’économie helvète a cruellement besoin de techniciens et de cadres dans des domaines aussi divers que la santé, l’informatique ou l’horlogerie.

En fait, alors que la France se traîne lamentablement avec un taux élevé et persistant de chômage, la Suisse connaît le plein emploi avec un taux de chômage de 2,9 % qui est un des plus faibles du monde.

LA SOUPLESSE DU CONTRAT DE TRAVAIL

Les causes de de cette heureuse situation peuvent être analysées. Un avantage essentiel a trait au contrat de travail. Il n’y a pas de Smic.

Tout le monde sait en France que le Smic crée des chômeurs et l’Insee même le reconnaît ; les Suisses échappent à cette malédiction.

Parallèlement, il existe une réelle flexibilité dans les contrats de travail ce qui permet d’ajuster facilement les équipes à la marche des entre- prises, telles qu’elle se déroule compte tenu des marchés. Le résultat est que les salaires sont plus élevés que dans les pays environnants et les syndicats se plaignent de la concurrence de Français qui viennent travailler en Suisse, notamment à Genève et à Lausanne.

Depuis 70 ans, la paix du travail est totale en Suisse grâce en particulier à l’accord des partenaires sociaux. Autre fait notable : le nombre d’heures de travail annuel qui est de 1600 en France est de 1900 en Suisse. Les efforts de formation sont considérables et, dans le classement international des grandes écoles, les écoles et universités suisses sont bien mieux placées que les établissements correspondants en France.

SUPPRESSION DU STATUT DES FONCTIONNAIRES

Il y a quelques années, une initiative populaire a conduit au changement de statut des fonctionnaires.

Ceux-ci avaient depuis 1927 un statut aussi néfaste que le statut actuel en France et ce statut fut aboli. Sans être aussi libres que des employeurs privés, les employeurs publics ont, depuis lors, des moyens de se séparer des collaborateurs qui ne donnent plus satisfaction. L’avancement à l’ancienneté fut remplacé par l’avancement au mérite. La gestion souple est introduite. Jusque là, il y avait impossibilité de transférer des fonctionnaires d’une administration à l’autre : c’est devenu possible. La méthode s’étend au niveau cantonal et municipal. Le consensus fut général, lors de la réforme, y compris chez les fonctionnaires eux-mêmes qui, mieux informés qu’en France, ont compris que c’était leur intérêt.

Il faut mentionner aussi le fait que la Suisse a su résister à l’entreprise européenne en refusant à plusieurs reprises, justement par référendum, l’entrée dans l’Europe.

De ce fait, elle négocie d’égal à égal avec les autorités européennes. Ce n’est pas sans difficultés, car certains politiciens, alléchés par la richesse incomparable des commissaires européens et autres eurocrates, poussent fortement à l’adhésion de la Suisse à l’Europe !

La Suisse ne connait pas la pyramide insupportable d’élus qui écrabouillent littéralement l’économie française. Ceux qui existent montre un souci réel des fonds publics au lieu de la voracité sans limite de nos élus. Il n’y a que sept ministres qui sont appelés « conseillers fédéraux ». Chacun n’a que trois collaborateurs. La présidence change chaque année et le président est le seul à avoir une voiture de fonction. Les autres se rendent à leur travail par leurs propres moyens.

Les députés ne votent que fort peu de lois nouvelles chaque année : la pays échappe donc au déchainement législatif qui détruit les entreprises en France. Leur rémunération est si faible qu’ils sont tous obligés de continuer à exercer leur métier par ailleurs.

AVANTAGE D’UNE MONNAIE FORTE

Un des facteurs principaux du succès est l’existence d’une monnaie forte ; depuis des lustres et très régulièrement, le franc suisse se trouve réévalué dans les faits par rapport aux autres monnaies. Cela montre le caractère mensonger de ce que l’on appelle les dévaluations compétitives.

L’intérêt d’une monnaie forte est double. D’abord, dans la compétition mondiale, que la Suisse ne refuse pas bien au contraire, les entrepreneurs sont conduits à l’excellence à la fois dans les décisions et dans les investissements. Il est facile de remarquer que le pays est à l’origine de firmes tout à fait considérables dans le domaine pharmaceutique ou dans d’autres domaines. Un autre avantage est de donner aux acteurs économiques la possibilité de faire des investissements à l’étranger dans des conditions favorables étant donnée la force de la monnaie nationale. Là aussi, la compétitivité issue de la liberté joue un rôle et permet justement aux firmes suisses de devenir des géants mondiaux sans payer trop cher la place à conquérir.

Il faut ajouter ce que personne ne met en lumière.

Les dévaluations pratiquées par le pouvoir politique sont immorales. Il y a bien longtemps, Moïse reçut sur le Mont Sinaï les commandements de Dieu dont le célèbre : « Tu ne voleras pas ».

Depuis ce fait historique, toutes les législations ont imposé, à la fois aux croyants et aux incroyants, le respect des contrats privés et de la propriété.

Or, la dévaluation imposée par les pouvoirs politiques est une rupture de contrat et une atteinte à la propriété. Elle est, en plus et ce n’est pas un hasard, inopérante, comme l’exemple de la Suisse le montre.

Pour conclure, comme disait maman Laetitia : « Pourvou que cela doure ».

Michel de Poncins » .


Je souhaiterais ajouter à ce texte emprunt d’une vérité profonde que, par exemple, les certificats de travail en Suisse sont bien différents des nôtres.

Dans la mesure du respect de la politesse, sans excès et sans médisance, il est possible à l’employeur Suisse d’émettre un certificat de travail écrit conforme à la réalité … élogieux ou critique … selon le cas.

C’est ainsi qu’en Suisse on peut écrire :

 » Monsieur X est une personne consciencieuse, méthodique et exigeante sur la qualité du travail rendu.

Ses connaissances techniques lui ont permis de mener à bien toutes les tâches qui lui ont été confiées et ceci à notre entière satisfaction.

Nous avons également apprécié son contact agréable avec ses différents interlocuteurs et sa grande disponibilité. Grâce à son sens de l’écoute il a été un collaborateur très apprécié dans son environnement professionnel.

Pour des raisons personnelles Monsieur X a décidé de nous quitter au —-. Nous regrettons cette situation et ne pouvons que le recommander à tout employeur désirant faire appel à ses services. »

et oui …

< Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur > !!!

Source: http://notrejournal.info/

13/06/2011

On peut vivre sans pain; mais pas sans Internet…

C’est du moins ce que tente de nous prouver le Secrétariat d’État à la consommation… Ca donne à réfléchir. Pas sur l’Internet, mais sur l’utilité de ce Secrétariat d’Etat. J’ai essayé de manger mon clavier d’ordi: indigeste…

FDF

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Tocqueville Magazine
LE FLASH

Depuis quelques temps, le monde économique et politique bruisse d’informations sur un futur projet de loi pour soi-disant protéger les consommateurs. C’est en fait, suivant l’usage, un déluge de réglementations qui vont nous être assénées, dans une odeur sulfureuse d’usine à gaz administrative, avec des effets contraires aux buts poursuivis.

Pour comprendre l’origine de ce nouveau tsunami administratif, il faut savoir que nous avons un Secrétaire d’État à la consommation, Frédéric Lefebvre. Pourquoi un tel Secrétaire d’État ? D’abord, c’est une question de partage du butin de la république. Au sein de la « République Fromagère », les victimes-contribuables apportent sans barguigner leur tribut d’une façon permanente et immense, ceci par les prélèvements fiscaux et sociaux que nous connaissons tous. Ainsi se construit un butin annuel dépassant largement les 50 % du PIB. Cela permet donc d’arroser largement tous les camarades, ce qui explique entre autres la quarantaine environ de ministres, sous-ministres ou sous-sous ministres, dont beaucoup sont inutiles.

LA CONSOMMATION

Une raison spécifique explique qu’il y ait un Secrétaire d’État à la consommation. Le pouvoir interventionniste est largement pollué par les idées fausses venant de Keynes. L’une de ces idées est que la croissance du PIB serait dépendante de celle de la consommation ; si la consommation augmente, la production finirait par suivre et, après un assez long détour, arriverait à favoriser la croissance du PIB ; cette croissance permettrait, alors, enfin de rembourser les dettes insupportables, d’arrêter les déficits publics et de résoudre les problèmes insurmontables que nous connaissons.

Pour un économiste, ces raisonnements sont totalement faux. La vérité est tout simplement que la consommation détruit la richesse ce qui est normal mais, bien évidemment, ne crée pas de richesse, celle-ci étant nécessaire pour consommer et devant lui préexister.

En plus, l’activisme de ce Secrétaire d’État permet, en période électorale, de promouvoir l’idée que le pouvoir en place protègerait le pouvoir d’achat. Nous savons tous que, si le pouvoir d’achat se détériore, c’est très précisément à cause des interventions brouillonnes du pouvoir dans le domaine économique et des impôts et charges créés par le dit pouvoir.

C’est également pour toutes ces raisons qu’il y a un code de la consommation, lequel fait partie de la quasi centaine de codes de natures diverses qui écrabouillent littéralement la population française. Le nouveau projet de loi s’y réfère souvent.

LES DETAILS DU PROJET

Présenté au conseil des ministres, il contient 25 mesures, ce qui annonce les plus grandes catastrophes compte tenu des décrets d’application, des circulaires, des contentieux : l’expérience fait penser que l’on se dirige vers un bon millier de pages ou peut-être davantage.

Parmi les mesures présentées comme les principales, s’en trouvent certaines concernant la téléphonie mobile et l’Internet. C’est comme si la téléphonie mobile et l’Internet faisaient l’essentiel de la vie ; le projet prévoit un « tarif social » de l’Internet haut débit. Ce tarif social meilleur marché serait proposé aux 2 millions de foyers vivant avec le RSA ; sans doute a-t-on l’espoir fou en haut lieu que ce tarif donnerait du pain à ceux qui n’en n’ont guère !

Les consommateurs qui refusent les prélèvements automatiques sur leurs comptes sont souvent, aujourd’hui, pénalisés, car les opérateurs facturent des frais pour l’usage des chèques ; cela paraît bien logique, tout développement de l’automatisme étant bénéfique pour tout le monde. Cette logique n’émeut guère les énarques aux manettes ; la pratique sera donc pourchassée, au détriment précisément de tous les clients !

Il se trouve des mesures concernant l’immobilier. Les locataires pourraient obtenir une diminution proportionnelle de leur loyer, s’il apparaît que la surface réelle du logement est inférieure de 5 % à celle mentionnée dans le bail. Nos lecteurs habituels savent bien que, s’il y a des problèmes dans l’immobilier, c’est justement à cause de l’inondation de lois réglementant le domaine ; ce n’est pas une contrainte supplémentaire qui améliorera le marché du logement, seule la liberté permettant de développer le secteur et de résoudre les problèmes quand il y en a.

Une bombe est lançée ; les consommateurs pourront repérer dans les contrats une clause pas nécessairement illégale mais qu’ils jugent abusive et demander au juge de la supprimer. Les économistes et les juristes savent qu’évoquer de prétendus abus est se lancer dans l’incertitude : qui peut définir réellement ce qu’est un abus ?

LA CREATION DE RICHESSE

Nous écrivons : « Haro sur le consommateur ». En fait, toutes ces mesures se retournent contre le consommateur, ne serait-ce qu’à cause du déluge de réglementations qu’elles annoncent C’est l’occasion de rappeler que la consommation ne peut se développer que si l’on crée de la richesse et que la seule façon de créer de la richesse est de la libérer.

La liberté permet aux particuliers et aux entrepreneurs de la bâtir, compte tenu des indications du marché. Les entrepreneurs jouent un rôle amplificateur. En effet, un entrepreneur, quel que soit son niveau, rassemble des éléments épars : capitaux, locaux, personnel, fournisseurs, clients, procédés etc. En les rassemblant et en les conjuguant dans la durée, il fait surgir un gisement nouveau de richesse qui n’existerait pas sans lui.

La richesse, alors, permet aux uns et aux autres de consommer ce qu’ils veulent et quand ils veulent, en envoyant de nouveaux signes générateurs d’évolutions éventuelles : c’est le cycle vertueux.

Michel de Poncins

25/01/2011

Le « coût » des voeux…

Eh oui, mes amis; c’est la crise…

FDF

Meilleurs voeux !


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Depuis fin décembre 2010 et jusqu’à la fin du mois de janvier 2011, si vous avez essayé de contacter votre député ou votre maire, vous avez constaté qu’il était « in-tou-chable » parce que, justement, il était à la fête. Le calcul montre que l’ensemble des frais déclenchés représentent environ 0,2% du Pib : c’est suffisant pour conduire à des délocalisations, au chômage et à la pauvreté.


DES VOEUX ET DES BUFFETS

Notre hyper président à l’aide de son merveilleux tapis volant va partout en janvier pour « offrir » ses vœux à ce qu’on appelle les forces vives de la nation et dont beaucoup n’en sont que des branches mortes. Ce n’est que la pointe de l’iceberg des vœux publics français qui sont un véritable scandale générant l’effet de ruine dans toutes les catégories de la population avec par ricochet le chômage et la pauvreté.

Depuis fin décembre 2010 et jusqu’à la fin du mois de janvier 2011, si vous avez essayé de contacter votre député ou votre maire, vous avez constaté qu’il était « in-tou-chable » parce que, justement, il était à la fête. Vœux et ensuite « galettes des rois » se succèdent sans interruption, les galettes des rois ne gênant guère ces fameux républicains dès lors qu’elles sont gouleyantes. Un ministre, naguère, s’est vanté d’avoir invité pour recevoir « ses » vœux 10 000 personnes au total, dans « son » ministère, « sa » ville et « sa » présidence de région. Il était présenté avec gourmandise par la  presse comme un « pro », tant son adresse était grande dans la préparation et la tenue de ces multiples fêtes.

Dans les fêtes et réceptions publiques, il peut, certes, arriver que les simples contribuables soient invités. Cela fait partie de ce que l’on dénomme « la stratégie des miettes » : les prédateurs publics spéculent sur leur modeste joie pour continuer à les spolier en paix. Il s’agit, d’ailleurs, de « miettes » en bonne et due forme et parfois, on les aperçoit voleter au coin des vestons. En dehors de ces quelques contribuables invités par erreur, les Hommes de l’État se retrouvent entre eux dans ces réceptions de début d’année : le Président du Conseil Général donne la main au Député, qui la transmet au Chef Syndicaliste. Le Président d’association subventionnée la saisit au passage et la repasse au directeur de société d’économie mixte ; tiens voici le Sous-Préfet qui rend la main au Président du Conseil Général, terminant ainsi la boucle meurtrière. La balade des mains se produit entre gens qui vivent tous des impôts. On écoute les discours d’une oreille distraite en lorgnant sur le buffet.

Certains pourraient se demander si le total des frais occasionnés par ces vœux représente un chiffre assez significatif pour générer la pauvreté dans le corps social. Or le calcul montre qu’en fait les frais occasionnés par les vœux publics en France, lesquels constituent une véritable exception française, représentent à peu près 0,2 % du PIB ce qui est tout à fait considérable et suffisant pour faire partir des industries et générer le chômage et la pauvreté dans une mesure certes difficile à évaluer.

LE CALCUL

Voici les termes du calcul qui est assez compliqué.

Il y a d’abord les buffets : pas de vœux réussis sans buffets bien garnis. Pour évaluer le coût des buffets il faut d’abord savoir combien il y a de puissances invitantes suivant la terminologie prétentieuse de ces gens. Bien entendu au départ il y a les 40 ministres ; mais il faut ajouter bien d’autres puissances invitantes comme les dirigeants de l’opposition qui vivent aussi des fonds publics, les dirigeants d’un grand nombre d’assemblées et puis les dirigeants de groupes parlementaires et des Hautes Autorités Administratives. L’évaluation approximative de toute cette population nous amène à 300. il faut maintenant ajouter le millefeuille administratif qui pèse si lourdement sur toute la France. Le rapport Balladur avait évalué à 591 unités le millefeuille administratif ; nous pouvons arrondir à 600 et nous voilà à un total de 900. Que penser des 36 000 communes ? Les communes les plus importantes, les syndicats des communes, et l’intercommunalité nous conduisent probablement à 1000 puissances invitantes supplémentaires ce qui nous porte à 1900 ; arrondissons à 2000.

D’autres éléments doivent être pris en compte. Président et Ministres font la fête tous les jours mais les puissances invitantes de moindre catégorie ne font pas la fête tous les jours : il faut faire une moyenne. Soyons modestes et limitons à quatre fêtes en moyenne ce qui nous porte le total à 8000 fêtes. Combien de fêtards dans chacune des fêtes ? Certains se refusent à venir en donnant une publicité à ce refus ; ce fut le cas récent d’un chef syndicaliste très attaché à la ruine de la France et qui a fait savoir qu’il ne viendrait pas aux vœux du président. Hormis ce cas exceptionnel, l’on se précipite en général pour être invité et il est vexant dans les provinces de ne pas serrer la louche du préfet à cette occasion. Là aussi nous sommes obligés de prendre des moyennes et nous supposons 200 fêtards par séance. Nous voici avec 1 600 000 fêtards.

Dans notre évaluation à la louche, si l’on peut dire, il reste à savoir à combien nous évaluons la place. Il faut tenir compte non seulement des frais des traiteurs mais des transports pour amener les fêtards avec souvent des fonds publics et prendre en considération l’amortissement ainsi que l’entretien des fabuleux palais dans lesquelles se passent ces multiples fêtes. Nous supposons en moyenne un coût de 200 € par place et nous voici à 320 millions d’euros simplement pour le prix des buffets bien garnis.

LE TEMPS

Nous allons surprendre nos lecteurs car nous n’en sommes qu’au début du scandale et encore au sommet de l’iceberg. Un économiste honnête, doublé d’un comptable scrupuleux, doit prendre en compte le temps des fêtards. En effet, faisant preuve pour une fois de gentillesse, nous pensons que ces fêtards sont des personnes de très grand talent. Souvent appartenant aux branches morts de la nation ils exercent, certes, leurs talents d’une façon nuisible : voir les chefs syndicalistes ou les dirigeants de l’éducation nationale. Au lieu de passer la journée bouche bée devant une puissance invitante dont ils n’ont rien à faire ils pourraient créer de la richesse dans leur domaine de compétence. Nous ne prendrons pas pour l’évaluation de la valeur de ce temps le tarif d’un PDG du CAC 40, ce qui ne voudrait rien dire. Nous prenons seulement 2000 € par vacation de fêtard ; 2 000 euros multiplié par 1 600 000 nous donne 3,2 milliards d’euros

Avec le coût des buffets nous voici à 3,52 milliards d’euros.

D’AUTRES FRAIS

Nous n’avons pas encore fini car lorsque l’on détricote les causes du désastre français l’on n’est jamais au bout. Une troisième catégorie d’autres frais doit être prise en compte.

Que les lecteurs sceptiques prennent la peine de sortir de chez eux. A la campagne en début janvier ils recevront en pleine figure par voie d’affiche sur les routes les vœux du Conseil Général dont ils n’ont rien à faire et à Paris, pendant huit jours, les vœux du Maire. Il faut voir les dames du quartier remercier avec effusion le Maire pour la boite de chocolat qu’il leur a « offerte » avec l’argent qu’il a ramassé dans toutes les rues, non sans en garder précautionneusement une part pour lui.

Ajouter les cartes de vœux avec frais d’envoi à toute la population, les frais de dessinateurs et de logos, les affiches, les services de communication. Un ministre, naguère, voulant sans doute montrer son attachement aux valeurs de la République avait envoyé en France et à l’étranger des milliers de cartes de vœux avec des images obscènes mettant en jeu certaines de nos gloires nationales. Quand l’on voit, dans le journal local, la photo d’un Conseiller Général venu « offrir » les vœux du Conseil Général dans un asile de vieux, il faut bien comprendre de quoi il s’agit. Ce Conseiller Général reçoit pour cette tâche sympathique une prime plus ses frais de déplacement, le tout probablement sans impôt. Ne pas oublier le temps des attachés de cabinet chargés de préparer les discours et d’y semer les phrases idiotes habituelles.

LE TOTAL GENERAL

Personne n’a intérêt à nous informer sur cette dernière catégorie de frais qui se perdent dans le marécage nauséabond de la comptabilité publique. L’on peut imaginer que cela nous conduit à un total général de 4 milliards d’euros soit 0,2 % du PIB. Les impôts et charges nécessaires pour financer cette insupportable spécificité française mènent à due concurrence aux délocalisations, au chômage, voire à la pauvreté. Les innombrables fêtards objecteront que nous parlons de gouttes d’eau : objection classique. Mais de multiples gouttes d’eau forment le torrent de la ruine que les prédateurs publics infligent aux autres.

Un diplomate allemand rencontré par hasard il y a quelques années lors d’un mois de janvier avait dit que les vœux publics dans son pays se réduisaient à presque rien mais avait du abréger l’entretien pour courir entendre des phrases idiotes lors d’une cérémonie !

Source: Michel de Poncins (Tocqueville Magazine).

24/11/2010

La comédie du remaniement…

Vous aimiez, plus jeunes, le théâtre de Guignol? Vous aimez toujours, semble t’il..

Il est vrai qu’un bon remaniement ministériel tourne l’esprit du peuple vers d’autres satisfactions… Le têtes tombent. Ca fait plaisir à certains. Des têtes nouvelles arrivent: que du bonheur. On attendait que ça. On ne peut qu’espérer un monde (une France) meilleur. Mais le système est toujours le même; dirigé toujours par le même… On bouge les pions. Le peuple est content. Pour combien de temps??? Dites, les Français: vous ouvrirez les yeux quand?

FDF

.

« S’il est un reproche que TOCQUEVILLE MAGAZINE ne mérite guère  c’est celui
de faire preuve de pro-sarkozisme primaire.  Pourtant il est  équitable
d’avancer que lors de sa récente interview télévisée le Président et
éternel candidat a donné quelque bonnes nouvelles.

Il s’est engagé à ne pas tolérer de minarets avec muezzin  en France ;
c’était chemin faisant  un hommage discret à la sagesse des Suisses que
personne n’a d’ailleurs relevé. Nous verrons si l’engagement est tenu, car
il faudra être vigilant ; Brice Hortefeux, reconduit à l’Intérieur, montre
des signes nombreux  de dhimmitude !

Une autre  nouvelle intéressante est la réduction d’un tiers du nombre des
ministres ;  voici un bon mouvement  bien qu’ils soient encore beaucoup trop
nombreux avec en plus des attributions excessives. L’examen de la liste
proclamée du balcon de l’Élysée montre des intitulés de fonctions qui
devraient être supprimées sans dommage avec fermeture des bureaux,
suppression des statistiques et des fonctionnaires étatiques ou
décentralisés lesquels brassent abusivement de l’inutile ; voici cet
inventaire à la Prévert qui est loin d’être exhaustif :

écologie, développement durable, industrie, jeunesse, vie associative, ruralité,
aménagement du territoire, cohésion sociale, politique de la ville,
économie numérique, commerce, artisanat, petites et moyennes entreprises,
tourisme,  services, professions libérales, consommation.

Nous arrêtons cette énumération, qui montre bien la volonté ardente du pouvoir de mettre
sa lourde et coûteuse patte interventionniste sur tout aspect de la vie
nationale au lieu de  laisser les professionnels s’ajuster dans le marché.

LE REMANIEMENT

Le fait  marquant d’un été pluvieux fut  la vacance du pouvoir, lequel
était aux abonnés absents sur fond de désastre permanent.
En faisant publiquement à l’avance l’annonce d’un prochain remaniement ministériel, ce
pouvoir a déclenché les plus puissants appétits : certains  lorgnaient les
places des futurs ministres supposés disparaitre, pendant que ces futures
« victimes » ne pensaient qu’à préserver leurs arrières. Le désordre
s’est installé dans les deux gouvernements puisque, depuis 2007, la France à
deux gouvernements l’un à l’Élysée et l’autre à Matignon. Il s’est
répandu en cascades dans les effectifs des cabinets, effectifs pléthoriques
malgré quelques coups de ciseau.

Le fait vraiment nouveau est la présence d’un ministre de la Défense à
temps partagé. Pourtant, dans son intervention, le Président avait  montré
à très juste titre sa volonté, malgré l’extraordinaire complexité, de
délivrer des Français retenus en otage et  le moins que l’on pourrait
demander serait d’avoir un ministre de la Défense  à temps complet.  Il
serait divertissant d’imaginer que c’est le rétrécissement du gouvernement
qui a conduit à cette situation anormale, mais ce serait faire preuve de
myopie.

Une dame abordée dans un  micro trottoir à Bordeaux a vendu la
mèche en avouant sans se gêner qu’elle espérait bien des retombées
positives sur la ville : entendez par là franchement un détournement abusif
des ressources immenses du butin étatique, ceci pour convenances personnelles.
Elle avait  au demeurant tort de se réjouir.  Sans du tout se limiter aux
super-cumulards, la part du butin public  prélevée par les innombrables
prédateurs étatiques pour leur confort et leur richesse représente 5 à 10
% du PIB, cet argent étant prélevé sur les entrepreneurs privés et les
particuliers  seuls créateurs de richesse,  y compris à Bordeaux.

Passons sur la liste des intitulés plus classiques des ministres. Notons que
la famille a été oubliée : c’est un encouragement officiel à ceux qui
rêvent de détruire la famille traditionnelle pour transformer les hommes et
les femmes en des sortes de zombies déracinés.

Autre point important : selon l’aveu même du premier ministre nous avons  un
gouvernement de combat ;  combat pour la France? Point du tout, mais  combat
pour gagner l’élection de 2012 qui doit paraît-il  nous « sauver » !
En attendant, le pays s’écroule de toute part avec la perspective de voir les
déficits se perpétuer sur de longues années ; l’objectif officiel est de
retrouver dans un temps incertain les critères de Maastricht qui sont
eux-mêmes des critères de déroute financière et pour nous distraire le
miroir aux alouettes est agité sous nos  yeux  !

LES CHANTIERS

Nous voici avec l’annonce précise de « grands » chantiers.

Un cinquième pilier de la sécurité sociale est envisagé pour la
dépendance et s’ajouterait aux quatre autres : famille, accidents du travail,
maladie, retraite. Depuis sa création sous l’inspiration communiste, ce
monstre qu’est devenu la « Sécu »  traîne, faute d’être géré,  un
déséquilibre financier que l’on appelle maintenant couramment le « trou de
la Sécu » et qui, à lui seul,  explique une grande partie de la
paupérisation du peuple français.
Y ajouter la dépendance revient à jeter
les bases d’une future ruine additionnelle. La seule façon de résoudre le
problème de la dépendance est de libérer le capital et le travail
c’est-à-dire de rompre avec le socialisme ce qui n’a pas été fait en 2007 ;
cette rupture permettrait à  chacun grâce à l’abondant  courant de richesse
créée de  gérer sa future dépendance éventuelle dans le cadre familial
et personnel, ceci   avec l’aide de multiples professionnels eux-mêmes libres
et non asservis à un pouvoir dictatorial.

Une autre préoccupation affichée ostensiblement est celle de réformer la
fiscalité
. Saluons la disparition éventuelle de l’ISF mais, en revanche,

soyons inquiets du futur ajustement avec la fiscalité allemande. Tout le
monde envisage à cette occasion  une manière plus efficace de récolter le
butin étatique laquelle  résulterait des travaux complexes à prévoir.
Personne n’évoque la nécessaire suppression d’impôts entiers avec
disparition  des bureaux, des contentieux, des déclarations et des
fonctionnaires. Évidemment cela ne pourrait s’obtenir que par  la disparition
de tâches publiques telles que la liste ci-dessus en énumère. Les impôts
tuent l’impôt ainsi que la croissance et l’objectif devrait être non
simplement de réduire les déficits mais de créer des excédents
budgétaires au plus vite pour rembourser les vieilles dettes.

La lutte contre le chômage ? Bravo. Mais jusqu’ici le pouvoir s’est
contenté d’empiler les dispositifs bureaucratiques et une nouvelle usine à
gaz nous est promise pour les jeunes. Le seul moyen de résoudre le problème
terrifiant du chômage est de libérer le travail comme indiqué plus haut, en
donnant  en particulier aux entreprises la facilité de licencier facilement
ce qui leur permettra de recruter sans problème  alors qu’aujourd’hui elles
sont tétanisées par la règlementation

ET LA FRANCE ?

Et la France dans tout ça,  qui s’en occupe ?

L’analyse objective des faits et même si elle est menée  avec un peu de
gentillesse  conduit à répondre que les problèmes qui agitent la France
concernent  les gens d’en bas mais qu’en haut tout le monde s’en moque. »

Michel de Poncins

.

Reçu par mail et que je me fais une joie de publier…

FDF

19/11/2010

Les comités Théodule…

 

Un fait nouveau vient d’intervenir dans le fonctionnement intime de la
« République Fromagère » (R.F.). Le pouvoir vient de s’apercevoir qu’il
existe  697 « comités Théodule »  pour conseiller le premier ministre et
les autres ministres. Les étranges intitulés foisonnent :  comité de la
prévention et de la précaution (sic), comité national de l’initiative
française pour les récifs coralliens, commission nationale d’indemnisation
des dégâts du gibier. Sauf quelques suppressions, le pouvoir depuis 2007  en
a créé une vraie marée : Grenelle de l’environnement, commission pour la
libération de la croissance,  conférence sociale sur les salaires et le
pouvoir d’achat,  comité consultatif de réforme de la carte judiciaire,
commission chargée de l’élaboration d’un livre blanc sur la défense et
la sécurité nationale, commission sur les PME et les marchés publics.
Mentionner aussi la conférence sur l’emploi et le pouvoir d’achat avec
plusieurs groupes de travail sur le Smic,  les allégements de charges, et le
revenu de solidarité active. L’architecture enchevêtrée est pleine de
doubles emplois et de comités plus ou moins dormants. Les intérêts
embusqués derrière chaque organisme sont tels que le ménage est impossible
à faire sauf volonté politique qui n’existe pas.

Le  projet de loi de finances pour 2011 évalue le coût de ce cirque à 25
millions d’euros mais nous allons voir comment  cette évaluation manque
complètement de sérieux.

L’ETENDUE DU DESASTRE

C’est un désastre économique car les entreprises croulent sous les impôts
pour payer les  fonctionnaires en excédent et nul besoin de commissions pour
faire leur travail. Ce vrai maquis dépasse largement les 697 soudainement
devenus à l’ordre du jour.

A l’échelon central il existe des autorités administratives indépendantes
(AII), qui prolifèrent avec allégresse. Leur pouvoir dépasse celui des
commissions puisqu’elle ne se contentent pas d’opiner du bonnet mais exercent
de véritables pouvoirs. Voici quelques-unes d’entre elles :  la Halde ou
Haute autorité de lutte contre la discrimination et pour l’égalité, la
C.R.E.  ou commission de régulation de l’énergie, la C.N.I.L. ou commission
nationale de l’informatique et des libertés, le C.S.A. ou conseil supérieur
de l’audiovisuel. le conseil de la concurrence et bien d’autres. Tous ces
« machins » quasiment indépendants sont  dispensés de vrai contrôle
financier.

Mais il faut ajouter les innombrables commissions des conseils régionaux,
des conseils généraux et des grandes mairies. Le nombre total de ces
commissions décentralisées est absolument impossible à connaître et doit
être de l’ordre de 10000, ceci dans un meli-melo et un désordre
épouvantable avec de nombreux doublons.

Ne pas oublier les  « Hauts Conseils » dont la liste est impossible à
faire (Il n’existe pas de Bas Conseil !). Un  Haut Conseil s’occupe de
l’assurance maladie ; il réuni 53 représentants de ceux qui se  dénomment
les forces vives de la nation et qui ne sont en fait que des branches mortes
avec en particulier des syndicalistes.

LE POURQUOI ET LE  COMMENT

Plusieurs explications peuvent permettre de comprendre ce véritable tsunami.

En premier lieu se situe le principe des calamités. Les pouvoirs dirigistes,
créant  des calamités diverses par leur propre action et ne voulant surtout
pas réformer.,  déclenchent de nouvelles calamités pour prétendument
corriger les  premières : ce sera une commission ou mieux une nouvelle
structure ; le semblant d’action permet de  passer à autre chose après avoir
communiqué pour faire croire que l’on s’agitait.

Le reclassement des camarades en perdition, une habitude dans ce
« milieu » des politiques, est un des moteurs. Qui ne la respecte pas n’en
bénéficiera pas le  moment venu. Dans le foisonnement se trouvent beaucoup
de cadres syndicaux. C’est un aspect parmi d’autres de l’opacité scandaleuse
et d’ailleurs souvent illégale du financement des syndicats.

En toile de fond se situe le refus de l’économie de marché qui est la seule
façon de créer de la richesse. La plus grande partie des problèmes dont
l’État et ses succursales se saisissent abusivement  se  trouveraient
résolus si le marché les géraient dans la liberté des contrats. Voici un
exemple parmi des quantités d’autres ; beaucoup de conseils régionaux et
généraux  ont un comité  du tourisme et à l’échelon national, idem, avec
en plus un ministère du tourisme. Ce sont des organismes totalement abusifs ;
les entreprises travaillant dans le tourisme sont seules qualifiées pour
développer leur business. Les  superstructures inutiles les écrasent par les
impôts nécessaires pour les nourrir et financer leur luxe extravagant ; au
lieu de les aider elles les ralentissent. Le même schéma peut être
appliqué à toutes les calamités d’origine publique.

LES DEPENSES

Une grande majorité de ces structures ne dispose pas d’une véritable
comptabilité. Quand il en existe elles ne rendent pas compte de l’essentiel.

L’essentiel c’est principalement  le temps passé dans les parlottes le plus
souvent sans aucun résultat concret : les rapports viennent vite garnir les
étagères des fonctionnaires !.  Ces parlottes rassemblent  des personnes
supposées de qualité qui pourraient créer de la richesse dans des
activités privées  au lieu de voir leurs talents dissipés dans la marée
des structures publiques. Si par un calcul impossible à réaliser le nombre
d’heures ainsi perdues était connu et multiplié par leur valeur, ce serait
un total astronomique représentant une richesse purement détruite par la
superstructure.

Il faut ajouter dans le coût global du cirque le désordre introduit dans
tout le fonctionnement de l’économie. Les  entrepreneurs, en particulier de
moyennes et petites entreprises, qui sont les principaux créateurs de
richesse dans le pays souffrent gravement de ce désordre : temps et énergie
passé à comprendre, recherche épuisante d’aides éventuelles, attente
insupportable de la  réunion d’une commission qui se réunit tous les trois
mois !

En évoquant à nouveau les syndicats, mentionnons que, dans la mesure où ces
structures abritent bien au chaud des cadres syndicalistes, elles servent avec
les impôts versés pour les nourrir à entretenir des gens qui s’attachent
ensuite à détruire les entreprises et donc la richesse nationale par leurs
actions.

L’EXEMPLE DE L’ECOLE

En 2003 l’école était en déroute et depuis longtemps. Une grandissime
parlotte fut organisée par Raffarin dans   toute la France ; treize mille
établissements ont gaspillé des heures précieuses sur le sujet avec des
milliers de réunions. Les moulins à paroles ont brassé du vent dans le
vide. Au sommet une Commission nationale  régnait pour organiser la
parlotte. Il existait pourtant un Haut Conseil de l’évaluation de
l’école qui est peut-être encore là.  Quelle finalité donner à
l’école ? » était une  question soumise aux participants. Or les gens
raisonnables pensent que la finalité de l’école est d’enseigner, ce qui
pour des raisons idéologiques ne convient pas aux syndicats vrais patrons de
l’Éducation Nationale. Plusieurs années après l’école est toujours en
déroute.

La solution, pourtant,  est connue et porteuse d’espoir : c’est la libération
de l’enseignement  en commençant par le bon scolaire qui marche fort bien
ailleurs.

Au risque de paraître optimiste il faut affirmer que toute calamité
étatique comporte des solutions à condition qu’elles ne soient pas noyées
dans des comités Théodule avec des parlottes interminables.

Michel de Poncins

Source: www.libeco.net

14/09/2010

Depuis 2007 la France à deux gouvernements: l’un à l’Élysée et l’autre à Matignon…

Un bon billet; très bon, même…

FDF

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14 SEPTEMBRE 2010

VACANCE DU POUVOIR…

Le trait marquant d’un été pluvieux est la vacance du pouvoir, lequel est aux abonnés absents sur fond de désastre permanent. En faisant publiquement l’annonce d’un prochain remaniement ministériel, ce pouvoir a déclenché les plus puissants appétits, d’une part de ceux qui lorgnent les places des futurs ministres partants et d’autre part de ces futures « victimes » qui ne pensent qu’à réserver leurs arrières : ne jamais oublier que le droit à un reclassement fastueux sur fonds publics est une part inestimable de la richesse de ces gens. Le désordre s’installe donc dans les deux gouvernements, puisque depuis 2007 la France à deux gouvernements l’un à l’Élysée et l’autre à Matignon ; il s’étend en cascades dans les effectifs des cabinets, effectifs pléthoriques malgré quelques coups de ciseau.

Quelle peut être l’autorité du malheureux premier ministre quand il voit plusieurs de ses collaborateurs se déclarer officiellement comme « premiers ministrables » ?

LA FARCE DE L’ELECTION DE 2012

S’ajoute l’incroyable farce de la prochaine élection présidentielle en 2012. Les candidats potentiels ont pratiquement tous le même programme, à savoir continuer la ruine de la France sous des formes diverses sans que personne n’abandonne rien du formidable statut des hommes politiques qui leur permet de mener la vie à grandes guides sur le dos des contribuables. Dans ce jeu pervers, la stratégie des divers candidats potentiels est très simple : malgré l’uniformité des programmes, il faut à tout prix se distinguer des autres candidats potentiels en prenant des postures différentes. C’est particulièrement visible au parti socialiste où chacun essaie de se démarquer de ses concurrents en disant ou laissant dire le contraire de ce qu’ils disent et c’est également évident dans le parti de la majorité. Monsieur de Villepin lui-même rentre dans le jeu en affirmant, sans rire, que la politique du président concernant la sécurité est une honte pour la France (!) : or il n’y a pas de politique sécuritaire du président puisque l’insécurité a grandi d’une façon terrifiante depuis 2007 ; il y a seulement des gesticulations verbales et électoralistes.

Cette quasi-absence du gouvernement pourrait finalement réjouir les Français. Les économistes et bien d’autres, en effet, savent que l’activisme bouillon des 38 ministres ou ministrucules ainsi que des élus est largement à l’origine des calamités désastreuses qui frappent les Français.

LA DEFERLANTE DES LOIS

Le déferlement indéfini des lois est comparable aux mines antipersonnel qui éclatent sous les pas du promeneur dans certaines régions du globe. En France, il est impossible d’exercer n’importe quelle activité sans encourir le risque d’être englouti par ce véritable tsunami législatif. La déferlante n’est pas du tout due au hasard ou à la nécessité, mais simplement à la volonté ardente des politiques.

L’esclavagisme par la loi est tellement ancrée dans les esprits que les journalistes n’hésitent pas à parler de « vide juridique » quand une nouvelle activité n’est pas « encadrée ». Il y a au moins 61 codes avec 10 millions de mots En plus des lois, il y a les décrets d’application, les circulaires et les interprétations jurisprudentielles. Le désordre est si total que personne ne sait où se trouve la loi. L’incertitude juridique avec ses innombrables et puissants recours est totale et peut se prolonger sur des années.

Il y a peu le premier ministre lui-même avait inventé un système invraisemblable de notation des ministres. Sur quoi les notait-il ? Sur leur aptitude à fabriquer de nouvelles lois. Ce trait de génie s’est éteint comme la fusée retombante d’un mauvais feu d’artifice.

Malgré cette absence du gouvernement et malheureusement la déferlante des lois continue en sourdine. C’est ainsi que nous avons pour le malheur de l’activité du logement un secrétaire d’État au logement, Monsieur Benoist Apparu. Il réfléchit publiquement à une modification du dispositif Scellier. Rappelons que le logement voit se succéder depuis des années une foule de dispositifs qui, par nature, ne peuvent jamais marcher ; il en était ainsi du dispositif Robien et maintenant nous avons le dispositif Scellier qui va précisément être aménagé. Quand ces gens comprendront-ils qu’il faut libérer le logement et non pas l’asservir à des « dispositifs », annonciateurs épouvantables de galaxies d’usines à gaz administratives ?

LA PRETENDUE REFORME DES RETRAITES

Une autre activité remplit l’espace à savoir la prétendue réforme des retraites. Nous disons bien que c’est une prétendue réforme puisque que la seule réforme valable, à savoir l’introduction de la retraite par répartition est formellement exclue par le pouvoir aux ordres des syndicats qui n’en veulent absolument pas et le font savoir.

Dans cette tragi-comédie ridicule telle que les politiques en raffolent, le gouvernement soutient mordicus son représentant afin de pouvoir clamer le moment venu qu’il aura réformé les retraites ; or, s’il arrive à faire voter le recul de l’âge légal à 62 ans en 2018 (!), cela n’aura qu’un effet minime sur l’écroulement annoncé et progressif des retraites des privés.

Pour les contreparties qu’il cèdera il n’y a pas lieu d’être optimiste. Rappelons-nous la soit-disanr victoire pour les régimes spéciaux. Cette réforme n’avait aucun intérêt : malgré le scandale de ces régimes la réforme ne devait donner aucun somme d’argent au régime général, les maigres ressources éventuellement ramassées devant se perdre dans les méandres du désordre étatique. Le pouvoir a annoncé qu’il avait réformé ces régimes. Or, il a été démontré que les syndicats avaient obtenu des avantages considérables et immédiats contre une simple promesse d’alignement en 2016. A ce titre l’exemple de l’Edf est très parlant.

C’est pour cette raison qu’il faudra que les associations spécialisées détricotent attentivement pour l’information de tous les avantages que les syndicats vont arracher dans les négociations en cours que le pouvoir a la faiblesse de mener sous la pression de la rue.

En attendant tout le monde suppose que le ministre en charge après avoir obtenu une victoire à la Phyrrus fera valoir son droit acquis au reclassement, lequel devra être à la hauteur de la montagne de secrets qu’il est le seul à vraiment bien connaître.

LA DANSE DEVANT LE BUFFET

Tout rentrera alors dans l’ordre. Les multiples acteurs poursuivront jusqu’en 2012 leur danse devant les buffets biens garnis de la « République Fromagère » (R.F.), ceci grâce aux ressources sans limites des inépuisables déficits publics. Le parquet où glissent les danseurs repose sur un vrai château de cartes, car les financiers savent que n’importe quoi peut écrouler le parquet : hausse des taux d’intérêts, dégradation de la note de la France, scandale politco-financier de grandeur insupportable.

Quand et comment le parquet s’écroulera sous le poids des danseurs ? Dieu seul le sait.

Michel de Poncins

http://www.libeco.net