Pourquoi l’image est tronquée? Y avait-il des choses à cacher? Manifestation pour soutenir les terroristes du Hamas?
La communauté musulmane française ( la république française ne reconnait pas les communautés mais uniquement des citoyens égaux en droit et devoirs) n’en finit pas d’être renvoyée, par les médias et la classe politique, à un dualisme simpliste : d’un côté la figure du « musulman modéré(définition?)« , de l’autre « l’islamiste(définition?)« , prétexte à toutes les peurs et replis identitaires. Marc Cheb Sun et Ousmane Ndiaye, auteurs de l’appel « L’islam bafoué par les terroristes » (comment un titre peut-il être aussi mensonger? Otez-moi d’un doute, l’islam est bien calé sur les injonctions du coran qui demandent de convertir la terre entière par la persuasion, l’intimidation et si cela ne suffit pas par la coercition? Force est alors de reconnaitre que les terroristes appliquent ces préceptes et sont donc les vrais musulmans comme le film FITNA de Geert Wilders le montre si bien; Chaque violence terroriste étant signalée comme l’application d’un verset du coran. Quant au musulman « modéré » vous vous gardez bien d’en donner une définition car on s’apercevrait que le soit-disant musulman « modéré » en fait est celui qui ne respecte pas tous les préceptes coraniques et donc n’est plus musulman), lancé par Respect Magazine et relayé par Terra Nova en janvier dernier, plaident dans cette note en faveur d’une citoyenneté musulmane (parler de citoyenneté musulmane c’est de la propagande, de l’intox; voir les explications en fin de paragraphe) . Une parole citoyenne portée par les Français d’origine musulmane peut combattre efficacement la vision du monde binaire opposant Occident contre islam ( dont acte, il y a bien une opposition entre Occident et islam) ; elle peut accompagner les mutations de notre identité nationale( pourquoi l’identité française devrait-elle muter? Elle est très bien comme elle est depuis des siècles. Et pourquoi cela ne serait pas à l’islam de muter pour s’adapter à nos lois laïques en s’émancipant de la charia par exemple?),qui n’est pas figée mais en mouvement, et qui s’enrichit de leurs apports.
Les auteurs de cet article se sont bien gardés de parler de la loi islamique ou charia qui rend impossible l’accès à la citoyenneté française pour un pieux musulman et qui rend donc caduc le concept de citoyenneté musulmane invoqué dans le titre de cet article dans sa première version. En effet le pieux musulman se doit de suivre les préceptes de la charia= ensemble de normes comportementales qu’il se doit de pratiquer s’il veut échapper à l’enfer. Le hic c’est que « la charia est incompatible avec une démocratie » comme le stipule l’arrêt du 31 juillet 2001 de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) que l’on peut lire à cette page:
http://blogdesamialdeeb.blog.tdg.ch/archive/2011/01/18/charia-incompatible-avec-les-droits-de-l-homme.html
Le dilemme du musulman en France est simple: En tant que musulman il doit suivre la loi de l’islam, la charia et en tant que citoyen il devrait suivre les lois de la démocratie française clairement incompatibles avec la charia. Dilemme cornélien.
Ou il suit la loi divine, la loi d’allah, la charia et alors il s’exposera à être dans l’illégalité par rapport à nos lois démocratiques. C’est pourquoi il ne pourra être citoyen français.
ou bien il suit la loi des hommes, la loi de la démocratie française et alors il ne pourra plus suivre la charia et donc être musulman.
Une personne vivant en France ne peut faire allégeance simultanément à 2 lois incompatibles donc il faut qu’elle choisisse.
Parler de citoyenneté musulmane est donc une ineptie qu’il faut combattre.
SYNTHÈSE
Le débat sur l’identité nationale, relancé par une nouvelle polémique sur la place de l’islam dans la République, est un débat sain, en théorie. Il aide à prendre la mesure d’un enjeu majeur pour la France, la mutation profonde et rapide de son identité ( c’est une obsession de vouloir à tout prix la mutation de l’identité française; que l’islam mute d’abord pour s’adapter à l’identité française et on verra ensuite!) la communauté nationale, hier blanche et d’origine judéo-chrétienne, s’enrichit- que de l’enrichissement, pas d’inconvénients? dans quel monde bisounours vivent donc les auteurs? – ( aujourd’hui des apports des Français issus de l’immigration d’après-guerre, aux couleurs de la diversité et d’origine musulmane pour l’essentiel. A l’épicentre de cette mutation, il y a la question de l’islam, religion quasi-inexistante en France il y un siècle et référence (référence encore un mot vague qui mériterait d’être précisé)(aujourd’hui pour plus de 10% des Français.(dire que 10% des Français, soit plus de 6 millions de personne d’origine immigrée, sont musulmans est un gros mensonge car pour être rigoureux il faudrait dire qu’ils sont de culture musulmane au lieu de musulmans et parmi eux, comme pour les gens de culture chrétienne ou juive, 15% environ sont pratiquants ce qui donne 1million de musulmans pratiquants au lieu de plus de 6 millions. On comprend tout l’intérêt pour l’islam de grossir ses effectifs mais ce n’est que de la propagande. Il n’y a pas 6 millions de musulmans en France)
Ce débat est malheureusement instrumentalisé ad nauseam à des fins politiciennes, jouant sur les peurs (bien légitimes au contraire, envers une idéologie totalitaire maquillée en religion qui vise à soumettre l’humanité à Allah et cela par tous les moyens y compris les plus violents comme le terrorisme) et les conservatismes. L’objectif y est inverse à l’intérêt général de notre pays( on attend des preuves) et : rejeter cette mutation, creuser le fossé entre « eux (c’est qui?)» et « nous(c’est qui?) », dresser la France contre la France (encore une ineptie grandiloquente, il fallait dire dresser des Français contre des Français mais la France contre la France ça n’a pas de sens). Le débat sur l’identité nationale a ainsi été transformé en panel islamophobe, et nul doute que celui sur la place de l’islam atteindra de nouveaux sommets dans la stigmatisation du « péril intérieur ». Le moyen mis en oeuvre pour y parvenir est l’amalgame. Amalgame entre islam conservateur et islamisme(L’islamisme c’est l’islam dans toute sa logique, dans toute sa rigueur. L’islamisme est présent dans l’islam comme le poussin dans l’oeuf, comme le fruit dans la fleur, comme l’arbre dans la graine. R.P Henri Boulad, Jésuite. Il n’y a pas d’amalgame le coran de Ben laden est le même que celui du musulman lamda. Islam et islamisme c’est du pareil au même ) , entre pratique religieuse et fondamentalisme : en dehors des « musulmans modérés » , catégorie dans laquelle on ne classe que l’aile la plus progressiste et laïque, le reste de la communauté musulmane est assimilé aux « islamistes ». On renvoie dès lors l’essentiel de la communauté musulmane à ses courants ultraminoritaires et à leurs dérives marginales (voile intégral, polygamie(plusieurs dizaines de milliers foyers quand même)..). On nourrit ainsi les peurs des uns et le repli identitaire des autres.
Le rôle du politique est au contraire d’accompagner au mieux cette mutation en cours (Comment? L’islam ferait-il sa mutation pour devenir compatible avec les lois laïques? Quelle bonne nouvelle!) d’en éviter les soubresauts racistes (toujours ce vieux cliché éculé: celui qui critique l’islam serait raciste. Absurdité sémantique absolue mais ça ne prend plus, je dirais que cette argutie insupporte de plus en plus de gens) et d’en définir les nouveaux équilibres culturels. C’est aux Français « de souche » de porter cette mutation (aucunement c’est aux allochtones à s’adapter aux autochtones. Quand je suis invité à déjeuner par des amis ce n’est pas moi qui décide du menu ) , mais aussi aux Français musulmans : meilleure participation électorale, investissement dans le débat public, avènement plus rapide d’une classe politique d’origine musulmane – l’émergence d’une puissante citoyenneté musulmane (la persistance à employer cette terminologie inepte de citoyenneté musulmane montre combien vous sentez que les Français de souche n’accepteront pas des musulmans comme citoyens tant que ceux-ci feront allégeance à la loi d’Allah, la charia) permettrait de transformer les musulmans, par trop assignés à être « l’objet du problème », en acteurs du changement.
NOTE
Etre musulman aujourd’hui en Europe, c’est être placé au cœur des mutations identitaires du monde(et pourquoi donc? Parce qu’ils posent des problèmes dans toutes les sociétés qui les ont accueillis-d’accord avec les auteurs pour une fois). Des communautés nationales, hier blanches et d’origines judéo-chrétiennes, doivent intégrer de nouveaux citoyens issus de l’immigration récente, aux couleurs de la diversité et d’origine musulmane pour l’essentiel. Les tentatives désespérées (non pas pour empêcher la progression des métissages des pensées et des cultures installent les pays européens dans une tension identitaire, marquée par un repli qui n’offre aucune issue en termes de modèle de société.(aucune issue c’est vous qui le dites; on a déjà vu un million de Pieds Noirs traverser la méditerrannée et ceux qui refuseront de reconnaitre la prévalence des lois de notre démocratie sur toute autre fut-elle la charia auront toujours ce choix )
L’épicentre sismique de la mutation, hier l’immigration, est aujourd’hui l’islam. Mais la finalité de l’instrumentalisation reste la même : la peur comme moteur d’une idéologie ou d’une identité (on a donc pas le droit d’avoir peur, on n’a pas le droit de s’opposer à une idéologie suprêmaciste qui a pour objectif revendiqué de nous soumettre. Le « gentil » musulman modéré Erdogan n’a-t-il pas déclaré: « Nous vous conquerrons par vos valeurs démocratiques, nous vous dominerons par nos valeurs musulmanes »). Le « danger musulman » est positionné au cœur du discours politique des partis d’extrême-droite. Mais pas seulement ! La méfiance, voire la défiance, dépassent les franges traditionnellement conservatrices de notre pays. Dès 2003, le chercheur Vincent Geisser mettait en lumière et dénonçait cette « nouvelle islamophobie ».( Vincent Geisser est dépassé c’est un nazebeen. Lors de sa dernière prestation à la TV il a été minable face à Rioufol et Arnaud Gouillon acculé qu’il était devant des évidences qu’il s’obstinait à refuser de reconnaitre. )
Depuis, la situation ne cesse de se dégrader . Sous prétexte de « débat identitaire », la communauté musulmane de France, hétérogène (de ce fait difficile à appréhender mais aussi riche de cette diversité-richesse la racaille? On se passerait volontiers de cette richesse) est constamment renvoyée à ses courants ultraminoritaires, et à leurs dérives (voile intégral, polygamie, etc.). Elle est constamment rappelée à l’ordre par une succession de lois qui, tout en ciblant des pratiques marginales, place l’ensemble de la composante musulmane au centre du problème identitaire français. Le cercle vicieux des extrêmes est entretenu par des cécités médiatiques et par des stratégies indécentes de récupération électorale. Depuis une décennie, la droite ne cesse de s’attaquer au « problème musulman ». Elle applique à cette religion la notion d’intégration. Erreur, car l’écrasante majorité des musulmans de ce pays sont des citoyens français (NON, un citoyen qui respecte la loi d’Allah ne respecte pas le loi républicaine donc n’est pas un citoyen. On ne peut faire allégeance à 2 lois incompatibles). Quant à la gauche, elle renvoie, comme la droite, l’expression de cette minorité à une laïcité doctrinaire (rien n’est plus faux les maires de droite et de gauche piétinent allègrement la loi de 1905 pour construire des mosquées). Loin de faire vivre son principe qui, pourtant, crée les conditions d’un vivre ensemble. Cette approche incantatrice et figée ne permet notamment pas à la jeunesse de se réapproprier cette notion. Il est temps de penser cette question afin de proposer une alternative à la stratégie de tension orchestrée par la droite, et inspirée par l’extrême-droite.
Une grande faiblesse du traitement politique et médiatique réservé à la question de l’islam est la non prise en compte de sa diversité culturelle et cultuelle : diversité des héritages (Maghreb, Afrique sub-saharienne, Asie, Europe et désormais « franco-français ») ; diversité des interprétations et des pratiques ; diversité sociale – l’islam reste très lié à des quartiers populaires marginalisés et discriminés lorsque, dans un même temps, une classe moyenne émerge.
Les récits, médiatiques et politiques, ont construit un « islam imaginaire », fantasmé, ( lire le coran, les hadiths et la sira pour voir s’il n’ y a pas matière à fantasmer des fois) et ont largement contribué à impulser l’idée d’un « péril intérieur ».(et oui c’est la 5ième colonne islamique avec les frères musulmans dans ses bagages)
La figure du « musulman modéré »(définition ?), sorte d’exception qui confirmerait la règle, est entrée dans le langage courant. Les grilles de lecture dominantes proposées sont manichéennes… Les musulmans restent enfermés dans une assignation binaire : « modérés » (et les médias s’accordent le droit de choisir leurs représentants) ou « islamistes » (un spectre allant des mouvements violents jusqu’aux tendances conservatrices que l’on retrouve dans l’ensemble des monothéismes). La confusion (la confusion elle est dans votre tête pour nous aucune confusion tout est clair, il suffit de savoir lire, l’islam est violent dans ses textes fondateurs et comme c’est la parole d’Allah cela a de quoi inquiéter)entre la religion, ses courants conservateurs, et son instrumentalisation dans une idéologie violente est passée dans le langage courant. Et gagne l’inconscient des Français.(au contraire c’est une prise de conscience des Français de la dangerosité de l’islam )
Aujourd’hui plus que jamais, une pédagogie et une reconquête du sens des mots est nécessaire(tripatouiller le sens des mots c’est la spécialité des gauchistes. il n’est que de penser au mot racisme et voir comment il a été trituré) . Qualifier sous le même vocable « islamiste » le premier ministre turc Erdogan, les milices armées du GIA, voire l’assassin Ben Laden, est un abus insupportable. (oh le « gentil » Erdogan qui a aussi déclaré: “Les mosquées sont nos casernes, les couples nos casques, les minarets nos baïonnettes et les croyants nos soldats” on va quand même pas dire que c’est un islamiste pas plus d’ailleurs que le président turc qui dit: “On changera définitivement le système laïc. La République vit ses derniers temps”)Personne ne tolèrerait de voir la chrétienne-démocrate Angela Merkel désignée sous le même vocable (lequel?) que divers extrémistes (Opus Déi, Tea party ou brigades anti-avortement…) ! (Quel scandaleux parallèle de mettre sur le même plan les assassins de masse comme Ben Laden ou ceux du GIA qui ont massacré des milliers d’innocents avec des groupes comme l’Opus Dei, le Tea Party ou les brigades anti-avortements dont les crimes de sang se comptent sur les doigts d’une seule main. C’est de la propagande abjecte qui disqualifie leurs auteurs.)
L’exigence de différenciation va plus loin. « En France, on associe souvent le fondamentalisme au degré de pratique religieuse. Or il est impératif de découpler les deux : des personnes très croyantes peuvent, dans le même temps, tenir un discours profondément ancré dans la modernité», argumentait fort justement le spécialiste Olivier Roy[1].(on peut donc être obscurantiste et moderniste en même temps; qui peut croire de telles inepties? Bonjour la schisophrénie de telles personnes)
Ce harcèlement politique et médiatique, à force de concentrer l’attention sur des courants extrêmes, pousse les musulmans à s’afficher comme un bloc uniforme, à faire front et, de ce fait, à afficher des solidarités absurdes. Il développe, chez les jeunes notamment, une lecture paranoïaque du monde et sert de leitmotiv aux tenants des replis identitaires qui dissertent à longueur de temps sur une islamophobie, selon eux, inhérente à la société française. De toutes parts, l’idée du « nous(c’est qui?) » et « eux » (c’est qui?) gagne du terrain.
Le « débat » sur l’identité nationale, sous prétexte de libérer la parole, s’est transformé en panel islamophobe, lieu de tous les amalgames. Marine Le Pen en récolte aujourd’hui les fruits. Nous allons, ainsi, vers une campagne présidentielle où la question musulmane sera, une fois de trop, fortement manipulée.(ou plutôt enfin largement débattue)
Il est important que le refus de ces instrumentalisations soit notamment porté par les musulmans. Ce positionnement n’équivaut pas à l’expression d’un communautarisme fermé. Bien au contraire, il participe d’une citoyenneté active (NON encore une fois un musulman ne peut être citoyen), et donc souhaitable.
De plus, des dynamiques « communautaires » peuvent aussi bénéficier à toute la société. Au début des années 1980, face à l’épidémie du sida, c’est bien la communauté gay qui pousse les pouvoirs publics à mettre en place des dispositifs de prévention, d’information et de prise en charge. Cet activisme profitera à tous, car l’épidémie, elle, n’épargnera personne… Une cause minoritaire – en apparence – est devenue un combat transversal, avec des retombées pour toute la communauté nationale. Plus tard, le Pacs (pacte civil de solidarité) suivra la même voie. Porté par la minorité gay, il devient une réponse à de nouveaux modes de vie, homos ou hétéros. ( ce paragraphe est de l’enfumage complet. Je ne vois vraiment pas comment une dynamique « communautaire » islamique pourrait avoir des retombées positives envers les non musulmans. Les auteurs pensent-ils peut-être au halal dans les cantines, aux horaires aménagés dans les piscines, aux prières dans les rues etc.)
Une parole citoyenne portée par des musulmans (de confession, de culture ou d’héritage), de ce fait libres et affranchis des injonctions (si c’est injonctions coraniques que les auteurs veulent dire, c’est qu’ils sont d’accord avec nous pour interdire la charia ce qui aiderait grandement à résoudre les problèmes posés par l’islam), les replacent comme acteurs de leur propre destin et, dans le même temps, dynamise une République inclusive(kézako?).
Les sociétés de traditions musulmanes sont, elles-mêmes, en mutations, portées par une forte aspiration démocratique( Si seulement c’était vrai mais malheureusement en Egypte les frères musulmans, ces grands démocrates, sont aux portes du pouvoir) . Les révolutions arabes actuelles en sont la plus forte expression. Dans leur approche de l’islam, une grande partie des individus a su faire évoluer la pratique et les modes de pensée avec les aspirations nouvelles. Le besoin d’émancipation dans le monde musulman ne relève pas de « l’occidentalisation », mais d’une inscription dans le mouvement des sociétés, et d’un besoin de démocratisation. Il se heurte surtout aux résistances des pouvoirs en place, mais aussi au conservatisme de certaines franges. La peur de l’islamisation de nos sociétés a son écho : la crainte de l’occidentalisation des sociétés musulmanes, même si celle-ci est, aujourd’hui, occultée par les révoltes et les révolutions du monde arabe.
Islamisation / occidentalisation : leur grille de lecture commune est le rejet de l’évolution par le métissage des pensées(kézako?), des modes de vie, et des identités. Dans le fond, le discours fondamentaliste reste, religieusement et spirituellement, très faible. Paradoxalement, ce n’est pas l’islam qui assure la cohérence de son rassemblement, mais l’esprit anti-occident.
La culture islamique n’est pas homogène. Chaque société l’a adaptée à son temps et son histoire. Et la présence de plus en plus importante des musulmans en Europe est, elle aussi, un facteur d’évolution de sa pensée (quel charabia! « sa pensée » c’est la pensée de qui? De la culture islamique? Les cultures pensent maintenant?). De part et d’autre, l’inscription dans ces mutations identitaires est une nécessité pour nourrir une pensée évolutive. On ne peut définitivement rester sur des identités figées et apeurées.
L’émergence en France et en Europe d’une puissante citoyenneté musulmane( la citoyenneté musulmane ça n’existe pas! Il y a la citoyenneté française point barre) participerait, d’une part, à combattre, dans les sociétés musulmanes, les lectures d’un monde binaire : Occident contre islam. Dans un même temps, elle permettrait de refuser, ici, les assignations qui cantonnent les musulmans à être « un problème », voire « le problème », en les positionnant comme des acteurs incontournables, et non plus comme des sujets. Enfin, un rassemblement inédit de citoyens d’héritage islamique, croyants ou non, allant jusqu’aux représentants du culte, sur des positionnements communs, brise (encore une faute de français « briserait » serait plus correct) bien des barrières, conscientes et inconscientes, de celles qui bloquent les évolutions.
Cette citoyenneté musulmane( ineptie pour des raisons déjà signalées) passe par une meilleure participation électorale – et à cet égard, le tour de France des Scouts musulmans pour encourager le vote des jeunes de quartier devrait être soutenu et mieux médiatisé. Elle passe aussi par un plus grand investissement des Français musulmans dans le débat public, débat qui ne doit pas être accaparé par les seules forces réactionnaires. La formation des journalistes – sur la diversité de la réalité musulmane, les différents visages des conservatismes, des fondamentalismes et de l’islam politique – est aussi un objectif prioritaire. L’avènement rapide d’une classe politique d’origine musulmane est également indispensable, et c’est aux partis, notamment progressistes, de s’en assurer.
Ouvrir la porte d’un dialogue serait, ici comme là-bas, porteur de dynamisme et de changements. Il est temps de créer des dynamiques communes et des échanges constructifs.
Quelques propositions
Inclure dans le cursus des étudiants en journalisme, mais aussi dans les rédactions, y compris auprès des rédacteurs en chef, et également dans les partis politiques, des formations sur :
– les débats qui parcourent le monde musulman
– l’histoire, la sociologie et la diversité des musulmans de France
– les différents visages des conservatismes, des fondamentalismes et de l’islam politique
– la citoyenneté musulmane (concept inepte, un musulman fait allégeance à la loi de l’islam: la charia qui est en opposition frontale avec les lois de notre démocratie donc il ne saurait être un citoyen français)
– les nouveaux penseurs de l’islam. (aucun d’eux n’a encore demandé que l’on expurge le coran de tous ses versets violents à l’égard des mécréants, des femmes, des homosexuels, des apostats alors les nouveaux penseurs de l’islam certes ils pensent mais ils ne sont pas prêts d’égratigner le dogme islamique)
Pourquoi ? Parce que la représentation dans les médias souffre d’une pratique courante des amalgames et de l’usage des stéréotypes, notamment celui de l’islamiste et du modéré. « L’islam positif » n’y est quasiment jamais représenté. Trois exemples parmi de nombreux autres :
– Les voyages des (le mot des est impropre car tous les musulmans n’ont pas été à Auschwitz; c’est une faute de français, il fallait écrire « de » à la place de « des » ) musulmans à Auschwitz, en mémoire aux victimes de la Shoah, rassemblent depuis des années des groupes importants et ne sont pas médiatisés. (Bonne initiative qui effectivement devrait être médiatisée)
– L’initiative lancée par Respect Magazine, et largement suivie, « L’islam bafoué par les terroristes » a, certes, été très relayée par la presse écrite et les radios, mais très peu par les télévisions. (titre mensonger comme il a déjà été dit, les terroristes appliquent les injonctions du coran qui, fait accablant, ne sont pas les injonctions d’un homme mais d’Allah ce qui est grâvissime. Cela est bien un des problèmes posés par l’islam: un dieu Allah qui appelle à la soumission de tous les hommes par le glaive si nécessaire)
– Enfin, le tour de France citoyen des Scouts musulmans pour encourager le vote des jeunes des quartiers souffre d’un déficit d’information.
Soutenir et développer des initiatives remarquables d’enseignants qui, en abordant, de près ou de loin, la question du fait religieux (Des professeurs gauchistes qui enseignent le fait religieux sans la moindre formation MDR On est loin du temps où la religion était l’opium du peuple et où la gauche bataillait ferme pour interdire la religion à l’école) impulsent du vivre ensemble.(ah! Le vivre ensemble entre le loup et l’agneau on en rêve tous. Oui au vivre ensemble mais pas à n’importe quel prix)
Inscrire dans le calendrier républicain une fête qui ne soit pas strictement catholique, mais un jour des religions. Cette journée de fête commune sera, notamment, l’occasion de mieux faire connaître l’islam.
[1] In Respect Magazine, numéro 28
Précision : modification du titre de la note (14 mars 2011)
Notre contribution suscite beaucoup de réactions. Bon nombre d’entre elles sont très positives, d’autres marquent de vrais désaccords de fond. Même si, malheureusement, certains flirtent avec la xénophobie et le racisme( toujours le sempiternel credo des gauchistes: pas d’accord avec moi donc vous êtes raciste, xénophobe oui mais voilà la diabolisation ça eu payé mais ça ne paye plus; ce discours insupporte les gens), voilà qui nourrit le débat sur cette question. Pour autant, il semble que le titre que nous avions choisi, « pour une citoyenneté musulmane(c’est un voeux pieux sans jeu de mots) » , puisse donner lieu à une interprétation erronée du propos, de nature communautariste. Par « citoyenneté musulmane »(encore une fois on ne peut être musulman et citoyen; ces termes sont antinomiques) nous ne parlons pas d’une citoyenneté spécifique, à part, encore moins en contradiction avec la citoyenneté tout court. Nous voulons souligner que les Français d’origine musulmane ne sont pas encore pleinement citoyens( ils seront reconnus comme citoyens à part entière quand ils auront abjuré la charia qui est incompatible avec notre démocratie. Tout le problème est là) : ils sont très peu reconnus dans la classe politique, et participent de ce fait peu au débat citoyen. L’abstention dans les quartiers populaires est massive. Sur l’islam comme sur la question des identités, notre rôle est d’impulser des débats citoyens qui incluent chacun (et chaque composante), au lieu de faire des musulmans « l’objet » d’un débat, qui accentue un sentiment de décrochage : le sentiment d’être non pas « des citoyens à part entière », mais « des individus totalement à part »( la faute à qui? Les gens de toutes origines qui ont choisi la France pour y vivre et y travailler ont toujours été admis dans la mesure où ils ont respecté nos lois et nos us et coutumes. Ceci n’est pas le cas de beaucoup de musulmans qui veulent nous imposer leur façon de vivre ). Acteurs et non objets, voilà ce que nous entendons par « citoyenneté musulmane »(C’est une ineptie , les mots citoyen et musulman sont antinomiques ) A cet égard nous avons souhaité en changer le titre pour que le contenu de la note, et seul son contenu, soit mis en débat : « Musulmans de France : pour une citoyenneté inclusive ».(du charabia)
Les auteurs manquent totalement de rigueur dans cet article constellé de fautes ,qui est écrit dans un français approximatif et parfois à la limite de l’intelligible . Ils utilisent des mots « valises » , des mot « fourre-tout » non définis sciemment comme musulmans, musulmans modérés, islam, islamisme, fondamentalistes, islamistes en évitant soigneusement le mot charia qui évidemment met à mal leur thèse et rend inepte leur concept de citoyenneté musulmane qu’ils répètent ad nauseum pour saturer l’esprit du lecteur et lui faire croire que c’est une évidence et par conséquent qu’il est inutile de réfléchir à une hypothétique signification.
Des affirmations gratuites à la pelle sans le moindre commencement d’argumentation Du charabia de pseudo-intellectuels tout juste capables de jeter en pâture au lecteur quelques néologismes abscons comme métissage des pensées, citoyenneté musulmane, citoyenneté inclusive, islam positif. Cet article n’est qu’un vulgaire texte de propagande gauchiste bâclée. C’est pour cela que nous avons tenu d’y répondre pour tordre le cou à la fiction de la citoyenneté musulmane.
Source de la note de Terra Nova: http://www.tnova.fr/note/musulmans-de-france-pour-une-citoyennet-inclusive