Francaisdefrance's Blog

16/03/2012

Kadhafi a bien financé la campagne de Sarkozy en 2007 !

Saïf al-Islam Kadhafi avait, après son arrestation, promis de faire des révélations fracassantes si la France continuait son « action » en Libye…  Il a tenu parole.

FDF

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Mouammar Kadhafi a-t-il financé Nicolas Sarkozy ? La question, soulevée peu avant la guerre en Libye, vient d’apparaître en toutes lettres dans l’affaire Takieddine. Selon un document consulté par Mediapart, le marchand d’armes Ziad Takieddine, organisateur en 2005 des visites du ministre de l’intérieur et de ses proches en Libye, puis en 2007 du président élu, aurait mis en place les « modalités de financement » de sa campagne présidentielle par le régime de Kadhafi, en lien avec Brice Hortefeux, alors ministre des collectivités locales.

Le 18 octobre 2011, les policiers ont versé au dossier d’instruction une note de synthèse sur laquelle figure une référence « GEN/ NS V. MEMO DG », qui contient sans les expliciter les initiales du président de la République. Cette note a été rédigée et remise aux enquêteurs par un témoin du dossier, Jean-Charles Brisard, ancien membre de l’équipe de campagne d’Edouard Balladur, en 1995, aujourd’hui dirigeant d’une société de renseignements privée. Le document contient aussi les références du compte suisse de la sœur de Jean-François Copé, le patron de l’UMP, dont M. Brisard est un proche.

 

Mediapart s’est procuré l’intégralité de la note « GEN/ NS V. MEMO DG », qui n’a pas été communiquée aux enquêteurs par M. Brisard. Son contenu est explosif. Il s’agit des confessions de Didier Grosskopf, « DG », l’ancien médecin personnel de Ziad Takieddine, qui l’a accompagné à plusieurs reprises en Libye, pour y soigner des membres de la famille Kadhafi. Ces confessions ont été recueillies le 20 décembre 2006, à Lausanne, en Suisse, par M. Brisard.
 

Le premier volet du document est intitulé « CAMP07 » et concerne la campagne présidentielle de 2007. D’après la note, les« modalités de financement de la campagne » de « NS» ont été « réglées lors de la visite Libye NS + BH » le 6 octobre 2005. Cette visite officielle avait été activement préparée par Ziad Takieddine, comme en attestent ses notes à Claude Guéant, qui figurent au dossier d’instruction.

Contacté lundi 12 mars, M. Hortefeux, actuel vice-président de l’UMP chargé de la cellule « riposte » du parti, a confirmé à Mediapart sa présence en Libye lors de la visite de Nicolas Sarkozy du 6 octobre 2005. Mais il a souligné qu’« il n’a jamais été question de financement politique, ni de près de loin ».  

La note « CAMP07 » évoque « plusieurs entretiens préalables » entre « ZT et Saïf Al Islam », l’un des fils du colonel Kadhafi. « ZT » apparaît comme étant « chargé du montage », en marge de ses « interventions » sur des contrats de sécurisation des communications des armées et de fabrication de cartes d’identité à puces. Comme Mediapart l’a déjà souligné, ce premier marché, confié à la société Amesys, a effectivement été signé grâce aux bons offices rémunérés de M. Takieddine.

Selon la note, le financement libyen prévu s’élevait au total à 50 millions d’euros. Et les opérations financières faisaient intervenir personnellement Brice Hortefeux. Le « montage » inclut ainsi une société « BH » au Panama, plus une banque suisse non déterminée. Ce passage se clôt par une phrase sans ambiguïté : « Financement campagne totalement réglé ». Questionné par Mediapart sur cette mystérieuse société panaméenne, M. Hortefeux a déclaré : « Je ne sais même pas ce que c’est. »

« Plus à l’aise pour évoquer l’autre sujet important »
Les soupçons soulevés par cette note sont aujourd’hui confortés par les notes personnelles de Ziad Takieddine, remises par son ex-épouse à la justice, et qui ne sont pas contestées par leur auteur. « Les notes que j’ai établies sur mon ordinateur sur les différents pays, la Syrie, l’Arabie saoudite, la Libye et le Liban, sont réelles et ont été remises par moi-même à M. Guéant, qui en avait besoin pour les remettre au ministre (ndlr, Nicolas Sarkozy), qu’il appelait le patron », a témoigné M. Takieddine, le 12 octobre 2011, devant le juge Renaud Van Ruymbeke.

Le relevé des voyages du marchand d’armes fait apparaître qu’il a effectué onze voyages à Tripoli pour la seule année 2005. Au même moment, il a rédigé une dizaine de notes consacrées à la Libye pour le cabinet de M. Sarkozy, au ministère de l’intérieur. M. Takieddine a notamment préparé la visite officielle du ministre le 6 octobre 2005, celle qui est précisément au cœur de la note « GEN/ NS V. MEMO DG ». Et, selon nos documents, il était présent à Tripoli pour les visites de MM. Guéant, Hortefeux et Sarkozy.  

 

Dans une première note, datée du 6 septembre 2005, et consacrée à un rendez-vous préparatoire de Claude Guéant, l’exposé de M. Takieddine est lourd de sous-entendus : « La visite préparatoire est inhabituelle, écrit-il. Elle doit revêtir un caractère secret. Il sera préférable que CG se déplace seul et que le déplacement s’effectue sans fanfare. L’autre avantage : plus à l’aise pour évoquer l’autre sujet important, de la manière la plus directe…»   

Une autre note du 22 septembre 2005, évoque un « tête-à-tête » de Nicolas Sarkozy « avec le Leader », la remise des « CV de NS et BH » à Kadhafi et la négociation de plusieurs marchés de sécurité et d’armement. Ce document contient lui aussi une phrase énigmatique : « Avec le ministre de l’intérieur : jusqu’où ? »

Les policiers ont aussi trouvé parmi les documents de M.Takieddine des lettres de MM. Sarkozy (10 septembre 2005), Guéant (23 septembre 2005), Hortefeux (15 novembre 2005) adressées aux autorités libyennes.

L’homme à l’origine des révélations du mémo « GEN/ NS V. MEMO DG », le neurochirurgien Didier Grosskopf, est un proche de Jean-François Copé. C’est d’ailleurs ce qui l’a conduit au chevet de Ziad Takieddine, grièvement blessé à la tête lors d’un séjour sur l’île Moustique, en avril 2004.

« J’ai reçu un appel sur mon téléphone portable du porte-parole du gouvernement qui était M. Jean-François Copé, a déclaré aux policiers le Dr Grosskopf, en octobre dernier. C’est au titre de médecin et d’ami que M. Copé m’a demandé de m’occuper d’un personnage important, qui avait un problème de santé, à savoir Ziad Takieddine. J’ai accepté cette mission par amitié pour M. Copé. Un personnel de la préfecture m’a conduit à l’aéroport. »

Didier Grosskopf : « Je veux protéger mes intérêts »
Arrivé après l’intervention chirurgicale, M. Grosskopf a organisé « le rapatriement de M. Takieddine » à l’hôpital de la Salpêtrière, puis il s’est chargé de sa convalescence. Par la suite, le neurochirurgien affirme avoir été « sollicité par M. Takieddine pour soigner d’autres malades que lui dans ses relations personnelles ». Il confirme « être allé en Libye pour donner des conseils à des malades », « à la demande de M. Takieddine ».

C’est à l’occasion de ses multiples déplacements à Tripoli, que M. Grosskopf aurait été mis dans la confidence de ce qu’il n’aurait pas dû apprendre.

Questionné le 29 février par Mediapart, M. Grosskopf n’a pas contesté la substance des informations contenues dans le mémo rédigé par M. Brisard. « M. Brisard est un ami, je me suis entretenu plusieurs fois avec lui de ce sujet, il m’a aidé, a-t-il indiqué. Mais ce qu’il dit n’engage que lui. Je ne veux pas être un acteur de cette affaire. Je veux protéger mes intérêts, c’est-à-dire ma femme et mes enfants. A un moment donné, j’ai été suivi. J’ai eu très peur.»

A l’automne 2006, M. Takieddine a brutalement coupé les ponts avec son médecin et a engagé une procédure à son encontre devant le conseil de l’Ordre, pour obtenir un remboursement des honoraires qu’il lui avait versés. C’est au milieu de ce conflit que M. Brisard recueille les confessions du médecin, le 20 décembre 2006. Il l’a revu plusieurs fois. Au moins un autre mémo aurait été rédigé.

« C’est une affaire qui dépasse l’imagination la plus féconde, poursuit le Dr Grosskopf. Je suis désolé comme citoyen par cette affaire. Mais je ne pouvais pas imaginer, en organisant le rapatriement sanitaire de ce monsieur, qu’il s’agissait du plus grand corrupteur de la République. » Le docteur dit en vouloir « au pouvoir » qui l’a entraîné là, mais pas à Jean-François Copé « qui reste un ami ».

Alors qu’il vient de publier un livre, L’Ami encombrant (Editions du Moment),  dans lequel il conteste l’existence d’une corruption, M. Takieddine avait déclaré le 11 octobre, à l’émission Complément d’enquête, qui l’enregistrait en caméra cachée : « Je les tiens tous dans ma main ! Je peux tous les faire tomber !». Et à la question de savoir « qui ? », le marchand d’armes avait murmuré « tous ! ».

 

Le soupçon d’une participation libyenne au financement de Nicolas Sarkozy avait été alimenté par les autorités de Tripoli elles-mêmes il y a un an par les déclarations spectaculaires de Kadhafi et de son fils, Saïf al-Islam. Dès le mois de mars 2011, deux jours avant l’intervention militaire occidentale, ce dernier avait accusé le pouvoir français dans un entretien donné à la chaîne Euronews : « Il faut que Sarkozy rende l’argent qu’il a accepté de la Libye pour financer sa campagne électorale. C’est nous qui avons financé sa campagne, et nous en avons la preuve. Nous sommes prêts à tout révéler. »

Ah… Z’êtiez prévenus…

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« La première chose que l’on demande à ce clown, c’est de rendre l’argent au peuple libyen, avait-il ajouté. Nous lui avons accordé une aide afin qu’il œuvre pour le peuple libyen, mais il nous a déçus. Nous avons tous les détails, les comptes bancaires, les documents, et les opérations de transfert. Nous révélerons tout prochainement. »

Les espèces de Takieddine
Ces déclarations, dans le contexte d’unité nationale d’avant guerre, n’avaient pas provoqué d’interpellations politiques. Pourtant, à elles seules, elles auraient déjà mérité l’ouverture d’une enquête, parlementaire ou judiciaire. L’enquête des juges sur Ziad Takieddine alimente, elle aussi, les mêmes soupçons. L’examen du fonctionnement des sociétés offshore du marchand d’armes faisant apparaître l’existence de commissions occultes d’origine libyenne.

En mars 2011, Ziad Takieddine avait également été interpellé de retour de Tripoli à l’aéroport du Bourget, avec 1,5 million d’euros en espèces sur lui. « J’y étais allé porteur d’un message de Claude Guéant et je l’ai d’ailleurs appelé de là-bas, a-t-il expliqué le 9 novembre au juge Van Ruymbeke. Croyant bien faire, je suis revenu porteur d’une réponse de Kadhafi que, compte tenu des circonstances de mon “accueil” à l’arrivée, je n’ai pas pu livrer. » Lors de son interpellation le 5 mars, il a déclaré sur procès-verbal aux agents des douanes que « c’est le gouvernement libyen » qui lui a « remis les billets de banque». Il avait précisé que cet argent couvrait ses propres honoraires.

 

 

L’apparition de Brice Hortefeux dans la note « GEN/ NS V. MEMO DG » renvoie aux missions officieuses qu’il a effectuées avant 2007 pour le ministre de l’intérieur. Il a en particulier assuré le contact avec l’intermédiaire Ziad Takieddine, qui se faisait fort d’ouvrir les portes de plusieurs pays arabes au ministre de l’intérieur. Le marchand d’armes avait d’ailleurs conduit, fin 2003, Brice Hortefeux en Arabie saoudite pour y négocier un important contrat de surveillance des frontières (nom de code : Miksa).

A l’été 2007, Ziad Takieddine a également été l’un des acteurs principaux de la libération des infirmières bulgares par le régime libyen, ouvrant une « nouvelle page » – c’est son expression – des relations franco-libyennes. Mais permettant surtout à la France de dérouler le tapis rouge sous les pas du dictateur, dont on a monté la tente, en décembre 2007, dans les jardins de l’hôtel Marigny, résidence officielle des hôtes de l’Etat.

Plusieurs photos publiées par Mediapart attestent par ailleurs des relations amicales nouées avec M. Takieddine et des visites mutuelles qu’ils se rendaient dans le sud de la France. Des relations favorisées par Thierry Gaubert, un autre ami de Nicolas Sarkozy, impliqué dans la campagne Balladur de 1995. Les policiers avaient intercepté, en septembre dernier, des conversations téléphoniques entre MM. Gaubert et Hortefeux, s’inquiétant de la progression de l’enquête sur M. Takieddine.

De fait, en décembre 2011, Nicola Johnson, l’ex-épouse de M. Takieddine, mettra aussi en cause Brice Hortefeux. Selon son témoignage, l’ancien ministre était venu chercher en 2005 une somme en espèces du marchand d’armes lors d’une visite à son domicile avenue Georges-Mandel, à Paris, en compagnie de Thierry Gaubert. Un témoignage vivement contesté par M. Hortefeux, qui n’a toutefois pas déposé plainte, contrairement à ce qu’il avait annoncé.  

Contactés par Mediapart, l’Elysée et Ziad Takieddine n’ont pas donné suite à nos sollicitations.  

 
Cet article est la poursuite d’une enquête de plusieurs mois de Mediapart sur Ziad Takieddine. Partie des interrogations sur le financement de la campagne d’Edouard Balladur en 1995, en marge de l’affaire Karachi, notre enquête a débouché sur les étonnantes connexions politiques du marchand d’armes, qui, dès 2002, a repris son rôle d’intermédiaire officieux du gouvernement. Et tout particulièrement du ministre de l’intérieur, Nicolas Sarkozy.

Sous le titre “Les Documents Takieddine”, Mediapart a publié, de juillet à septembre, des notes et des mémos remis par M. Takieddine au cabinet de Nicolas Sarkozy, de 2003 à 2008. « Les notes que j’ai établies sur mon ordinateur sur les différents pays, la Syrie, l’Arabie saoudite, la Libye et le Liban, sont réelles et ont été remises par moi-même à M. Guéant, qui en avait besoin pour les remettre au ministre (ndlr, Nicolas Sarkozy), qu’il appelait le patron », a d’ailleurs assuré M. Takieddine, le 12 octobre 2011, devant le juge Renaud Van Ruymbeke.

Dans cet ensemble, la Libye tient une place centrale, initialement liée aux contacts du marchand d’armes avec, d’une part, Abdallah Senoussi, l’ancien chef des services secrets libyens, et, d’autre part, avec Saïf al-Islam Kadhafi, l’un des fils du dictateur déchu, aujourd’hui emprisonné en Libye.

Du point de vue judiciaire, les juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire ont été saisis en décembre 2010 d’une enquête sur les marchés d’armement en Arabie saoudite et au Pakistan, qui a provoqué la mise en examen, outre de Ziad Takieddine, de plusieurs proches du chef de l’Etat : Thierry Gaubert, son ancien collaborateur au ministère du budget, Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet d’Edouard Balladur et actuel n°2 du groupe LVMH, et Renaud Donnedieu de Vabres, ancien conseiller spécial du ministre de la défense, Francçois Léotard.

L’enquête a, depuis, fait apparaître des mouvements de fonds suspects liés à d’autres marchés d’armement, mais aussi pétroliers, en particulier avec la Libye. Voir nos précédents articles “Sarkozy-Guéant : le grand soupçon libyen” et “L’émissaire du clan Sarkozy en Libye rétribué secrètement par Total”.

Source: Mediapart

SOURCE /  http://www.wikistrike.com/m/article-101424795.html

04/11/2011

L’armée française a installé les islamistes les plus violents au pouvoir en Lybie.

La logique voudrait que l’on renvoie chez eux tous les réfugiés politiques clandestins débarqués de Libye sur nos terres. La logique voudrait aussi que nous laissions la Libye se débrouiller avec cette nouvelle « démocratie ». Mais la logique voudra que nous continuions à nous mêler des affaires des autres; comme s’il n’y avait rien à améliorer en France…

FDF

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Le drapeau d’Al Qaeda flotte sur le Palais de justice de Benghazi !


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Voici la traduction d’un article d’un journaliste égyptien, Sherif Elhelwa, paru dans la version en anglais du site mondial d’information Vice. Ce n’est ni une blague ni un montage. Sherif Elhelwa a également mis en ligne une vidéo où l’on voit clairement que le drapeau d’Al Qaïda flotte au-dessus du palais de justice de Benghazi : 
« C’est ici, au palais de justice de Benghazi que s’est produite la première étincelle de la révolution libyenne. C’est le siège symbolique de la révolution, l’équivalent, pour la Libye post-Kadhafi, de la place Tharir du Caire pour l’Egypte. Et c’est ici que pendant les mois tumultueux de la guerre civile les forces rebelles hétéroclites ont établi leur gouvernement provisoire et leur centre médiatique primitif, mais déjà efficace, à partir duquel ils parlaient aux journalistes étrangers de leur « lutte pour la liberté».

Mais, selon de multiples témoins oculaires – dont moi – on peut voir maintenant le drapeau rebelle libyen et le drapeau d’Al Qaïda flottant ensemble au dessus du palais de justice de Benghazi. Selon un habitant de Benghazi, des islamistes conduisant des 4×4 flambant neufs et agitant le drapeau noir d’Al Qaïda parcourent les rues de la ville, la nuit, criant « Islamiya, Islamiya! Ni est, ni ouest ! », faisant référence à l’inquiétude qui s’était fait jour que le pays se divise entre les opposants à Kadhafi à l’est
du pays, et les éléments pro-Kadhafi à l’ouest.
Plus tôt cette semaine, je suis allé au palais de justice de Benghazi et j’ai eu confirmation des rumeurs : un drapeau d’Al Qaïda était clairement visible : il y était écrit en arabe qu’il n’ya pas de dieu en dehors d’Allah, avec une pleine lune en dessous. Quand j’ai voulu prendre des photos, un garde d’allure salafiste, portant une tenue de camouflage verte, s’est précipité sur moi et a exigé de savoir ce que je faisais. Ma réponse fut simple et directe : je prenais une photo du drapeau. Il me lança un regard  intimidant et me dit dans un sifflement : « Quiconque parle mal de ce drapeau, nous lui couperons la langue. Je vous recommande de ne pas publier cela. Vous vous exposez à des problèmes…»
Il me suivit à l’intérieur du palais de justice, mais heureusement mon chauffeur Khaled était à proximité et a intercédé en ma faveur. Selon Khaled, le garde était en colère et avait menacé de me faire du mal. Quand je pus de nouveau nouveau engager la conversation, il me dit :
« Ce drapeau est le vrai drapeau de l’islam », et il ne répondit pas quand je lui fis remarquer que,  historiquement, l’islam n’a jamais été représenté par un seul drapeau. Le garde m’affirma à plusieurs reprises qu’il n’y avait pas Al Qaïda en Libye, et que le drapeau qui flotte au-dessus du palais de justice est « noir foncé », alors que le drapeau d’Al Qaïda est « noir charbon »…

Pour beaucoup d’habitants, c’est une distinction qui ne fait aucune différence. Un homme s’est approché de moi et m’a amicalement averti: « Je vous recommande de partir maintenant ; [les combattants islamistes] pourraient vous remarquer. »
Mais rien de cela ne peut être surprenant. A Tripoli, Abdelhakim Belhaj, un combattant bien connu d’Al Qaïda, et fondateur du célèbre Groupe islamique combattant en Libye (GICL), dirige aujourd’hui le « conseil militaire » de Tripoli. Il y a quelques semaines, Belhaj a ordonné à ses combattants de prendre le contrôle de l’aéroport de Tripoli, qui était alors aux mains d’un groupe de combattants de Zintan, une brigade de Libyens berbères qui ont aidé à libérer la capitale des loyalistes de Kadhafi. Quelques jours plus tard, Belhaj a prononcé un discours en soulignant que son action avait la bénédiction du Conseil national de transition (CNT), qui l’avait nommé à la direction du commandement militaire de Tripoli.
Selon un Libyen qui veut rester anonyme, un groupe militaire spécial, au sein du CNT, appelle les combattants salafistes qui ont des compétences militaires à se joindre aux forces spéciales de la  rébellion. « Vous aurez des prestations spéciales si vous les rejoignez rejoignez, que vous mouriez au combat ou que vous retourniez chez vous », y compris des salaires mensuels. (Une source du CNT m’a dit que les combattants de Belhaj sont les seuls combattants rebelles qui reçoivent un salaire mensuel.)

Dans un récent discours, annonçant le début de la Libye post-Kadhafi, Moustafa Abdeljalil, le chef du CNT, a déclaré que le pays « est un Etat islamique, et que la charia est la source de toutes nos lois ». C’était de fait une déclaration étrange de la part d’un chef célébrant la libération de son pays, ce qui a conduit beaucoup à se demander: « Qui est-ce que Abdeljalil et le CNT cherchent à apaiser? »
Il n’est pas rare de découvrir des rebelles avec un bagage radical. Dans un entretien hors micro, un membre du CNT parlait nonchalamment de son passé, expliquant que le régime de Kadhafi l’avait mis sur liste noire et banni du pays pour ses liens avec le GICL. Il me parla de ses liens étroits avec le cheikh Omar Abdel-Rahman, l’infâme « religieux aveugle » emprisonné pour son implication dans l’attentat de 1993 au World Trade Center, qu’il avait aidé à traverser la frontière du Pakistan et de l’Afghanistan pendant la guerre des moujahdine contre l’Union soviétique. La guerre pour débarrasser le pays de la dictature de Kadhafi est peut-être terminée, mais la bataille pour le contrôle de la Libye post-révolutionnaire a seulement commencé. Et cela va surprendre quelques-uns que les radicaux, les jihadistes, les salafistes, et les vétérans du GICL tentent de combler le vide du pouvoir et remplacer la dictature par une autre. « 

Traduction : Yves Daoudal.

Source: http://www.islamisation.fr/

27/10/2011

Va-t-on désormais couper les mains des voleurs en Libye?

Plus que probable; mais pas tout de suite. Laissons le temps à l’islam « modéré » de Moustapha Abdeljalil de montrer son vrai visage…

FDF

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VOILA à QUOI VOUS RESSEMBLEREZ  MESDAMES   SI LA CHARIA   NOUS EST IMPOSÉE UN JOUR DANS NOTRE PAYS  COMME  CELA FIGURE DANS LES ORDRES DIVINS QU’ONT RECU LES ISLAMO / MUSULMANS   QUI DOIVENT NOUS ENVAHIR.

A TITRE D’EXEMPLE  SOUS LA SHARIA  LA FEMME EST UNE CITOYENNE  DE 2EME CATÉGORIE  QUI DOIT ACCEPTER LA ¨POLYGAMIE ET QUI HÉRITE DE LA MOITIé DE CE QU’HÉRITE UN HOMME.

JE VOUS LAISSE DÉCOUVRIR CI-DESSOUS LES AUTRES RÉJOUISSANCES QUE NOUS IMPOSERA L’ISLAM  SI NOUS LE LAISSONS S’IMPLANTER DANS NOS PAYS…



Au nom de la loi islamique on peut régir les transactions financières, le code de la famille, l’héritage, et un certain nombre d’interdits concernant la tenue vestimentaire, les règles alimentaires, mais aussi les infractions pénales et les affaires judiciaires.

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Le chef du Conseil national de transition libyen Moustapha Abdeljalil a suscité l’émoi en annonçant l’adoption de la charia en Libye.


Les déclarations de Moustapha Abdeljalil, chef du Conseil national de transition (CNT) libyen, sur l’adoption de la charia comme base de la législation en Libye, dimanche, ont suscité des inquiétudes de l’autre côté de la Méditerranée. Il est toutefois revenu en arrière, en assurant « qu’en tant que Libyens nous sommes musulmans, mais musulmans modérés ». Que représente exactement ce concept?

Qu’est-ce que la charia?


Littéralement, c’est la « voie d’accès à la loi divine ». « C’est à l’origine une notion plus religieuse que juridique », souligne le juriste Baudouin Dupret, directeur du centre de recherches Jacques Berque, à Rabat, au Maroc, interrogé par LEXPRESS.fr.

« Ce n’est que progressivement que l’on a eu tendance à vouloir incorporer des préceptes moraux dans la loi moderne ». « La charia c’est à la fois des principes très généraux comme la justice, la tolérance, et des notions plus précises comme le droit de la famille où le droit pénal », explique Saïd Haddad, chercheur à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman.

 

La charia codifie tant les aspects publics que privés de la vie d’un musulman. Au nom de la loi islamique, on peut régir les transactions financières, le code de la famille -qui par exemple autorise la polygamie-, l’héritage -les hommes héritent du double de leurs soeurs-, et un certain nombre d’interdits concernant la tenue vestimentaire, les règles alimentaires, mais aussi les infractions pénales et les affaires judiciaires.

 

A quoi s’applique-t-elle?


« La charia n’est pas un corpus de règles détaillées », explique Baudouin Dupret. Dans les pays où la Constitution fait référence à la charia, « rien n’établit concrètement ce qu’il faut entendre par ce mot. Tout est affaire d’interprétation », précise le chercheur. En Egypte, par exemple, il existe l’équivalent d’une Cour constitutionnelle chargée d’interpréter les applications de cette loi. « Le droit des pays musulmans a été influencé par des règles d’inspiration coraniques, mais il est chapeauté par une législation bâtie sur le modèle juridique européen », souligne Baudouin Dupret.


« Affichage symbolique »


« Il s’agit la plupart du temps d’un affichage symbolique destiné à marquer l’ancrage dans le monde musulman » analyse Beaudoin Dupret. « C’est parfois aussi un slogan, utilisé par exemple par les Frères musulmans, pour contester la légitimité des régimes en place », ajoute-t’il. 

Les applications de la charia dans le droit pénal sont celles qui sont les plus controversées: flagellation, lapidation, amputation. Mais elles sont assez rarement appliquées: « La grande majorité des 50 pays membres de la Conférence islamique ont des systèmes de loi civile très éloignés des châtiments traditionnels », explique Ali Mazrui de l’Institute of Global Cultural Studies.


« L’image caricaturale des peines corporelles pratiquées au nom de la charia n’est que rarement mise en application », confirme Baudouin Dupret. Contrairement aux idées reçues, « dans la plupart des pays musulmans, l’héritage islamique est peu appliqué au droit pénal. La consommation d’alcool par exemple, n’est pas punie par des peines corporelles;

 Et toute une batterie de mesures permet de réduire les peines qui pourraient être prononcées au nom de la charia.

 

Où est-elle en vigueur?


On l’oublie souvent, mais la plupart des pays musulmans font déjà référence à l’islam dans leurs institutions. L’islam est religion d’Etat en Algérie, en Arabie saoudite -et tous les pays du Golfe-, en Libye, en Egypte, au Maroc et même en Tunisie (voir le tableau publié dans L’Histoire), ainsi qu’en Iran, au Pakistan, en Afghanistan, au Soudan, en Somalie et dans quelques États du nord du Nigeria.


En outre, la signification de la notion de charia varie d’un pays à l’autre. Dans la plupart des pays musulmans, l’influence de la charia concerne surtout le droit de la famille ou la finance islamique. « Il y a tant d’interprétations possibles de ce que signifie la charia qu’elle peut être incorporée assez facilement dans les systèmes politiques », juge Steven A. Cook, spécialiste du Proche-Orient au Council on Foreign Relations.


 

Depuis quand la charia inspire-t-elle les législations?

Les régimes autoritaires, qui ont usé et abusé de leur rôle de rempart contre l’islamisme dans les années passées, « n’ont pas sécularisé les sociétés », rappelait Olivier Roy dans un chronique du Monde en février dernier, « au contraire, sauf en Tunisie, ils se sont accommodés d’une réislamisation de type néofondamentaliste« . C’est parfois au moment même ou les régimes s’alignaient sur l’Occident que ces régimes ont renforcé la référence faite à l’islam et à la charia dans leur législation, comme Zia ul-Haq au Pakistan en 1978 ou Sadate en Egypte, en 1971 puis en 1980.

 

Le cas de la Libye

On l’ignore peut-être, mais Mouammar Kadhafi qui a « dissous tour à tour l’Etat, le gouvernement et l’armée » a en revanche instauré la charia en 1994. Le « Livre vert » de l’ancien despote qui lui tenait lieu de bréviaire, affichait pourtant « une volonté d’égalité entre les hommes et les femmes », indique Saïd Haddad, chercheur à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman. Et leur place dans la société libyenne y est plus affirmée qu’en Egypte par exemple. « On compte 2 femmes pour un homme inscrit à l’université », indique le chercheur. 

Mais la société libyenne est fortement conservatrice et patriarcale, explique-t-il. « Le modernisme affiché par Kadhafi n’était que du vent », estime quant à lui Baudouin Dupret qui rappelle que « le régime de Kadhafi a empêché tout débat d’idée depuis 40 ans ». Pour lui le droit familial et pénal va faire l’objet de négociations musclées entre les différentes composantes du nouveau pouvoir, dans un pays structuré par le tribalisme et le conservatisme religieux.

Source:  http://www.lexpress.fr/

Le « visionnaire »…

Après Médium, les Experts, NCIS, etc… nous avons échappé à une nouvelle série: « Le Visionnaire ».  Ouf !

FDF

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L’affiche UMP initialement prévue pour la campagne de Sarkozy en 2012 a été annulée…

Source: http://www.dreuz.info/

25/10/2011

Printemps arabe, chute des dictateurs, hiver islamiste… Un processus inévitable.

L’hirondelle n’annonce plus le printemps. Le jasmin non plus. La charia s’occupe de tout… Je plains tous ces peuples qui on cru à une démocratie à laquelle ils ne seront jamais prêts. Et à laquelle les islamistes les ont fait croire.

La Tunisie sombre dans le chaos régi par les intégristes; la Libye et l’Egypte suivent. Si ça pouvait faire réfléchir les autres… On peut toujours rêver.

Ci-dessous un excellent billet de Christophe Barbier (L’Express).

FDF

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« C’est une peur qui chemine alors que les armes se taisent et que s’élève le brouhaha des urnes. Une peur un peu honteuse, tant l’irénisme est de rigueur, et tenace aussi, le remords d’avoir si longtemps soutenu des dictateurs, avec, pour seule raison, cynique mais valable, d’être en sécurité sur nos rives. Une peur nourrie par les cris des coptes massacrés en Egypte, les premières élections en Tunisie et l’engagement du Conseil national de transition libyen à faire de la charia la « source première de la loi ». Cette peur, c’est celle de l’islamisme, celle d’un pouvoir barbu et liberticide, dont les imams psychopathes remplaceraient les militaires d’opérette et les despotes débauchés d’hier. 

Jamais cette crainte n’a abandonné les esprits occidentaux, même si le vacarme de la fête droits-de-l’hommiste l’a reléguée depuis janvier dans l’arrière-boutique de la foire-fouille sondagière. Elle ressort aujourd’hui parce que nous sommes dans un marécage idéologique, un entre-deux politique où les potentats sont déchus, mais les démocraties, pas encore installées. Balbutiantes et vacillantes, elles sont comme un enfant effrayé par ses premiers pas dans un monde vertigineux. Arabes et Occidentaux, tous épris de paix et de liberté, nous sentons que quelque chose a gagné, qui était juste, mais qu’autre chose aujourd’hui menace, qui est terrible. Et si rebelles et révoltés avaient oeuvré, à leur insu, pour préparer le règne des imams? Et si nous avions fourni, enfants béats de Danton et de Rousseau, le moteur démocratique au véhicule islamiste? S’imposer par une révolution ou une guerre civile n’est rien à côté d’élections gagnées: l’islamisme pourrait bien, demain, affirmer être légitime selon les critères mêmes de l’Occident. Que répondrons-nous?  

Craintes d’un nouveau scénario algérien

Aujourd’hui, les sirènes de l’optimisme chantent à tue-tête qu’il n’y a rien à craindre, que c’est un islam modéré, « intermédiaire », qui donne le la des nouveaux régimes, qu’il ne s’agit que d’invoquer des principes sans corseter la vie quotidienne ni bâillonner les libertés au berceau. Elles n’ont à la bouche que l’exemple de la Turquie, où islamisme et démocratie barbotent en harmonie dans le bain de miel de la prospérité économique. C’est oublier la cure de laïcité imposée jadis à son peuple par Kemal Atatürk, ce vaccin longue durée. Plutôt que le modèle turc, c’est le scénario algérien qui risque d’advenir. Il y a vingt ans, l’Algérie faillit tomber dans l’intégrisme par la fente des urnes, il fallut interrompre le processus électoral et engager la bataille armée. 

En Libye, la situation est la plus inquiétante. Le chef du CNT, Moustafa Abdeljalil s’est engagé à faire de la charia la « source première de la loi ».

C’est en Libye que la situation est la plus inquiétante, parce que l’on y touille un explosif cocktail de pétrole, de trafic d’armes et de bédouinisme, sous l’oeil avide et la griffe déjà sortie d’Aqmi la terroriste. Que feront de leur révolution réussie les héros de Misrata et de Benghazi? L’égout de Syrte a vomi un Kadhafi sanguinolent comme dernier déchet de la tyrannie: puisse le régime qui sortira des discussions tribales et des élections promises nous éviter la nostalgie de l’ordre tyrannique. »

Source: http://www.lexpress.fr/

24/10/2011

Les Libyens de de Charybde en Scylla !

Franchement, ils s’attendaient à quoi, les Libyens? Ils ont voulu atomiser « le Guide ». Ils l’ont fait (avec l’aide précieuse de l’Occident…). Maintenant que Kadhafi est mort, je pense que beaucoup vont le regretter car sournoisement, le coup était préparé depuis longtemps par les islamistes intégristes. Il fallait être aveugle pour ne pas s’en rendre compte… L’ère des ténèbres arrive en Libye. Pas qu’en Libye, d’ailleurs. Les Tunisiens viennent de voter… On leur a fait croire à la démocratie; ils se sont fait enfiler la charia.

FDF

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Libye : la législation du pays sera fondée sur la charia!

Le président du Conseil national de transition (CNT) Moustapha Abdeljalil a répété dimanche à Benghazi, où la « libération » de la Libye a été proclamée, que la législation du pays serait fondée sur la charia (loi islamique).

« En tant que pays islamique nous avons adopté la charia comme loi essentielle et toute loi qui violerait la charia est légalement nulle et non avenue« , a indiqué M. Abdeljalil devant des dizaines de milliers de personnes réunies pour une cérémonie de proclamation de la « libération » du pays. « Par exemple, la loi sur le divorce et le mariage (…) cette loi est contraire à la charia et elle n’est plus en vigueur », a indiqué M. Abdeljalil.

A la mi-septembre le chef des autorités de transition avait déjà affirmé que l’islam serait la principale source de législation dans la nouvelle Libye et rejeté toute « idéologie extrémiste ».

Il a également annoncé l’ouverture de banques islamiques en Libye qui, conformément à la loi islamique, interdisent de toucher des intérêts.

Il a par ailleurs demandé que les Libyens cessent de marquer leur joie par des tirs en l’air soulignant que « remercier Dieu ne veut pas dire tirer. C’est interdit par la charia car cela peut blesser des civils ». « Cette révolution a commencé de manière pacifique pour demander un minimum de droits, mais on lui a répondu par la violence », a-t-il lancé, appelant « chacun à extraire la haine de son cœur (…) pour reconstruire la Libye ».

« Il y a des biens qui ont été pris par la force, j’appelle tous les Libyens à observer la loi et à ne rien prendre par la force », a-t-il poursuivi. « Vous devez rejeter la sédition », a-t-il encore dit.

« Vous devez vous montrer confiants, patients, et prêts à accorder le pardon. L’avenir, avec l’aide de Dieu, sera prospère« , a-t-il ajouté.

Il a également adressé un message aux contestataires dans d’autres pays arabes. « J’espère que les peuples syriens et yéménites pourront obtenir ce à quoi ils aspirent et gagner », a-t-il indiqué.

Source: http://www.lorientlejour.com/

22/10/2011

Kadhafi: bienvenue au club…

…des assassins… (Pour autant qu’il ait véritablement été abattu…).

FDF

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12/10/2011

Libye: arrêtez de nous mener en bateau !

Excellent! Je pensais à peu près la même chose…

FDF

Copains d’avant ou ennemis intimes ?

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« Pendant combien de temps les medias à la botte du Nouvel Ordre Mondial vont-ils encore nous mener en bateau dans l’affaire libyenne ? Comme ces lignes sont écrites, cela fait sept mois que trois des principales aviations militaires du monde bombardent sans discontinuer un pays de 6 millions d’habitants, pris en otage par un milliard d’habitants, représentés par l’Europe, les États-Unis et une dizaine de pays arabes.

Des milliers de civils ont été tués et blessés dans ces bombardements, des villes ont été en partie rasées, une économie opulente défoncée en quelques semaines. Alors que 80 à 90 % du pays est entre les mains des troupes et des tribus fidèles à Kadhafi, les menteurs homologués, qui s’expriment sous la protection des Rafales, continuent à se proclamer maîtres du territoire.
La Libye serait donc dirigée par les guignols à la solde de ces pays, reconnus sous l’appellation de CNT (Conseil National de Transition), dont les membres se sont tranquillement auto-désignés.
En sa partie civile il serait composé d’anciens acolytes de Kadhafi qui, tous, à un moment ou à un autre, lui ont été soumis et l’ont quitté lorsque leur intérêt n’y trouva plus son compte. En sa partie militaire les seules troupes efficaces sont celles qui, sous le vocable d’Al Qaïda, combattirent les Occidentaux en Irak et en Afghanistan. Ce qui n’empêcha pas qu’elles aient été entraînées, financées et armées par la CIA, les Services Spéciaux français et le MI6 britannique, n’ayant pas renoncé, et le proclamant, à instaurer en Libye une théocratie islamique.
Depuis le 22 septembre NSNBC, le site internet du Dr Christof Lehmann, psychologue, blogger et activiste pacifiste, relate dans l’indifférence du media obèse qui continue imperturbablement à prétendre que les “rebelles” se sont emparés de la Libye, la déroute de ces derniers, en dépit de la recrudescence des bombardements de l’Otan.
La nouvelle stratégie mise en place par Mouammar Kadhafi, en effet, porterait ses fruits. Les tribus qui lui sont restées fidèles sont plus que jamais décidées à se débarrasser des mercenaires de l’Otan. De nombreux alliés se sont joints à eux, peu soucieux de voir arriver dans cette région, assoiffés de pétrole, les États- Unis, la France, la Grande-Bretagne. Parmi ceux-ci on trouve des tribus nomades venues d’Algérie, de Tunisie, du Tchad, du Niger, d’Égypte, quelques 20 000 Touaregs et un contingent du parti Ba’ath irakien emmené par le président de celui-ci, le général Izzat Ibrahim al Douri, ancien vice-président irakien et vieux compagnon de Saddam Hussein.
Dès le 22 septembre Lehmann annonçait la présence de drapeaux verts — kadhafistes— à Tripoli, Benghazi ainsi que dans de nombreuses villes de Cyrénaïque, pourtant la première région, nous avait-on annoncé, à être tombée aux mains des “révolutionnaires”. Le 26 septembre, toujours ignorées des media, les troupes loyalistes pénétraient dans Derna où les terroristes qui combattent les Américains en Irak sous la couverture d’Al Qaïda recrutaient leurs plus forts contingents étrangers. Les drapeaux verts y refaisaient leur apparition. Or les populations occidentales chloroformées par les grands medias enchaînés en étaient restées à la prise de Syrte et de Bani Whalid par les nouveaux maîtres de Tripoli.

Pourtant lorsque ces lignes sont écrites, cela fait quinze jours que les gazettes annoncent l’investissement de ces deux villes, stratégiques pour les kadhafistes, et la capture imminente de leur chef. La vérité est qu’elles sont l’objet d’un blocus féroce et de bombardements incessants par l’aviation de l’Otan qui les ont en partie détruites et ont fait des centaines de victimes civiles. (On peut voir sur Internet, une courte vidéo montrant l’explosion dans la ville de Syrte d’une bombe à fragmentation lancée par un avion de l’Otan. Avec en arrière-plan/son des hurlements d’enfants terrorisés. Bien entendu les bonnes consciences ne manqueront pas de clamer qu’il s’agit d’un montage des kadhafistes. »

Source: http://www.legaulois.info/

11/09/2011

Le Simon Bolivar de la Libye…

Sarkö se fait allumer grave; et par Oumma.com, qui plus est…

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Libye/Sarkozy : Le Libertador est un Matamore…

C’est ainsi qu’est surnommé notre brave hyper-président des Français… Pourquoi ce surnom? Décryptage…
FDF

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« Le plus anti-arabe des dirigeants français qui se rêvait le Simon Bolivar de la Libye, a été pris la main dans le sac de la magouille et de l’esbroufe. La France a bien fourni au Colonel Kadhafi du matériel de surveillance de sa population, particulièrement de son opposition, de la même manière que la France avait fourni du matériel anti-émeute à la Tunisie et à Bahreïn pour la répression de la contestation populaire dans ces deux pays.

La société qui a mis en place le système de surveillance des internautes libyens, à base de « Deep Packet Inspection », est française. Elle s’appelle Amesys, filiale de Bull.

Lisez bien : La surveillance des internautes dont les internautes contestataires, c‘est à dire l’opposition qu’il chérit tant désormais.

« Le logiciel Eagle ne fait pas l’objet d’un contrôle à l’exportation, a précisé le porte-parole du Quai d’Orsay, Bernard Valero, l’Etat n’a pas de visibilité sur son exportation ; Nous démentons donc toute implication dans des opérations d’écoute de la population libyenne. » La DGSE s’est refusée à tout commentaire mais a tenu à rappeler que l’ensemble de ses activités en Libye s’inscrivait dans la lutte antiterroriste et notamment dans la traque, après 2001, des membres d’Al-Qaida et ses alliés, dont les combattants d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI).

Pis, l’examen des archives récupérées par l’ONG Human Right Watch promet des surprises Des contacts réguliers entre la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) et le chef de l’espionnage libyen, Moussa Koussa, qui a déserté le camp Kadhafi au début du soulèvement.

 Formation d’unités spécialisées libyennes par la société de sécurité privée française Geos d’assurer la formation des forces spéciales libyennes.

 Missions « ponctuelles » d’encadrement des services de renseignement libyens ou de forces spécialisées

Autrement dit, le Libertador est un Matamore, un vantard, un contre vériteur, le terme qui vous permet d’échapper à la diffamation si vous faites usage du terme menteur.

Le premier président de « sang mêlé » de France veut passer pour l’ami des Arabes. Comme dirait le fiston : « Bonne chance Mon papa ». Le chemin est long, le résultat aléatoire et les vigiles sur pied de guerre.

Encore un mot : Le terme matamore n’a pas été choisi au hasard Matamore (de l’espagnol mata moros, tueur de maures ou en arabe « mate » c’est-à-dire mort) est un personnage de lacommedia dell’arte , un soldat fanfaron, se targuant d’exploits qu’il n’a pas réalisés et qui, au fond, n’est qu’un poltron.

Voila une histoire qui devrait déniaiser définitivement les Arabes, au delà, tous les basanés sur les bons sentiments de la France et des Occidentaux en général, à leur égard. »

Source: Oumma.com

10/09/2011

Le « faux cul » du jour…

Abdelhakim Belhaj, l’islamiste qui remercie les Occidentaux

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Et les Occidentaux d’y croire… Ca se nomme « brosser dans le sens du poil »…

FDF

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Que sait-on du chef militaire de Tripoli, Abdelhakim Belhaj, soupçonné de liens avec Al-Qaïda? Arrêté par la CIA en 2004, il remercie désormais les pays occidentaux pour leur aide dans la chute du régime de Kadhafi. 

Le chef militaire de Tripoli, Abdelhakim Belhaj, inquiète. Ancien combattant en Afghanistan, arrêté par la CIA, il rend pourtant aujourd’hui hommage à l’Otan pour son action en Libye. Mais il est toujours montré du doigt pour d’anciens liens supposés avec Al-Qaïda. Pourtant, dans les interviews qu’il accorde aux médias occidentaux, Belhaj veut rassurer. « L’Occident n’a rien à craindre des combattants libyens », assure-t-il à l’AFP le 6 septembre.  

« Nous voulons un état civil en Libye », expliquait-il au Monde trois jours plus tôt. « Je peux vous assurer que les révolutionnaires libyens n’ont aucun agenda de nature à susciter les craintes de l’Orient ou de l’Occident », déclare le chef du Conseil militaire de la capitale, dans son QG dans l’enceinte de l’aéroport de Mitiga à l’est de Tripoli. 

Né en 1966 à Tripoli, ce diplômé d’une école d’ingénieur est l’un des fondateurs du Groupe islamique combattant (GIC) libyen, « une petite formation ultraradicale qui, dans les années précédant le 11 Septembre, possédait au moins deux camps d’entraînement secrets en Afghanistan », explique Libération. « En Libye, nous vivions sous un régime dictatorial (…) Il n’y avait pas d’autre choix que la lutte armée » plaide-t-il au Monde

« Nous n’avions aucun lien idéologique avec Al-Qaïda »

Pour la suite de son parcours, si l’on en croit son entretien au Monde, Abdelhakim Belhaj quitte la Libye en 1988 pour l’Arabie Saoudite. De là, il raconte qu’il rejoint l’Afghanistan, pays qu’il quitte quand les Moudjahidines prennent Kaboul en 1992. Il voyage alors, en Turquie et au Soudan notamment.  

Interrogé sur ses liens supposés avec le groupe terroriste d’Oussama Ben Laden, Abdelhakim Belhaj rejette ces allégations. « Nous n’avions aucun lien idéologique avec Al-Qaïda. La seule chose, c’est qu’on s’est trouvé en même temps que cette organisation sur le même théâtre des opérations (l’Afghanistan) et cela ne veut pas dire qu’on a les mêmes affinités idéologiques », ajoute-t-il. « Au contraire, défend-il dans son interview au Monde, quand Oussama ben Laden a fondé le Front islamique mondial de lutte contre les juifs et les croisés, à l’automne 1998, nous avons refusé d’en faire partie ».  

Arrêté par la CIA dans le cadre de la lutte contre la nébuleuse Al-Qaïda, il est livré à la Libye et emprisonné. Il est finalement libéré en mars 2010, « à la faveur de la politique de clémence de Seif al-Islam », explique le Figaro, en échange d’une promesse de renoncer à la lutte armée. Le GIC est alors dissout. « Nous avons tenu promesse, dit-il au New York Times, la révolution a commencé pacifiquement, c’est Kadhafi qui a réprimé violemment les manifestations. » 

Quand Abdelhakim Belhaj rejoint les rangs de la rébellion, il apporte l’expérience militaire qui fait défaut aux jeunes combattants. Il rallie le maquis du Djebel Nefousa, détaille Le Figaro, et participe « en première ligne aux opérations qui aboutissent à la chute de Tripoli ». Et s’il est choisi comme chef militaire de la capitale par le Conseil national de transition, c’est pour que celui-ci le garde sous son contrôle, selon le New York Times.  

Hommage à l’Otan

Belhaj rend désormais hommage à l’Otan pour avoir aidé à la libération de Tripoli en fournissant une couverture aérienne à l’opération lancée par les combattants contre la capitale et qui a débouché, le 23 août, sur la prise de la forteresse de Bab al-Aziziya, le centre du pouvoir de Mouammar Kadhafi. 

Le Libye n’est pas comparable à l’Irak

Concernant la situation à Tripoli, le chef militaire se montre rassurant. « La situation est en train de se stabiliser. Je ne pense pas que les forces de Kadhafi aient encore la capacité de réagir. Elles ne peuvent plus déstabiliser Tripoli, mais quelques opérations lâches ne sont pas à exclure ». 

Pour l’avenir, il se veut confiant: « Il n’y a aucune comparaison possible entre la Libye et l’Irak » dit-il, relevant que l’Irak, contrairement à la Libye, n’a pas connu en 2003 de soulèvement populaire contre le régime de Saddam Hussein. En outre, « il n’y a pas eu en Libye une intervention militaire directe (envoi de troupes au sol) ». Dans les pages duNew York Times , il l’affirme: lorsque la situation militaire sera stabilisée, les unités de combattants qu’il dirige seront dissoutes et fusionnées avec les forces de police ou l’armée.  

Interrogé par la CIA et le MI6

Le moindre des paradoxes est que l’homme qui remercie aujourd’hui les pays occidentaux pour leur intervention en Libye a été arrêté par la CIA avant d’être remis au régime Kadhafi en 2004. Une arrestation qui réalisée dans le cadre de la politique américaine d’extraordinary rendition: la livraison de suspects de terrorisme à des pays pratiquant la torture. Arrêté avec sa femme enceinte, à Kuala Lumpur, en Malaisie, il est remis à des agents de la CIA à Bangkok (Thaïlande) qui l’interrogent, avant de l’expédier en Libye où il a été mis en prison et torturé régulièrement – puis condamné à mort.  

Des documents découverts dans le bureau abandonné de l’ancien chef du renseignement libyen Moussa Koussa à Tripoli montrent que les services de renseignements occidentaux -MI6 britannique et CIA- ont dévoilé ses noms de guerre français et marocains. Belhaj raconte au Guardian que des membres des services secrets britanniques étaient présents lors des premiers interrogatoires à Tripoli. Selon le quotidien britannique, le chef militaire entend exiger des excuses des autorités britanniques. Et David Cameron a demandé une enquête sur les allégations de complicité dans les actes de torture du MI6 avec le régime de Kadhafi. 

Source: http://www.lexpress.fr/

09/09/2011

Au royaume des pourris…

Ce pourri a réussi à « sauver les meubles »… Comme tant d’autres. Il avait prémédité sa chute.

FDF

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Kadhafi a vendu 20 % de l’or libyen avant la chute du régime !

Alors que le régime était à cours de liquidité, environ 29 tonnes d’or sont sorties du pays.

L’ex-dirigeant libyen Muammar Kadhafi a vendu plus de 20 % des réserves en or du pays, d’une valeur de plus d’un milliard de dollars, au cours des derniers jours du régime, a annoncé jeudi le gouverneur de la banque centrale libyenne, Qassem Azzoz.

Environ 29 tonnes d’or, d’une valeur d’environ 1,7 milliard de dinars, ont été vendues à des commerçants locaux, alors que le régime était à court de liquidités, selon le gouverneur. « L’or a été liquidé pour payer les salaires et disposer de liquidités, en particulier à Tripoli », a indiqué Qassem Azzoz.

Selon des responsables de la banque centrale, l’or est vraisemblablement sorti du pays notamment vers la Tunisie voisine. Le montant total des avoirs de la banque centrale s’élève désormais à 115 milliards USD, dont 90 milliards sont à l’étranger.

Click here to find out more!
Source: http://www.lepoint.fr/

06/09/2011

Libye: sale temps pour les Africains…

Les rebelles Libyens s’en prennent aux mercenaires Africains que Kadhafi avait « embauchés » pour « nettoyer le royaume ».

(Il faut que le CRAN agisse; et vite !!! Mais non, j’déconne; restez assis à vos bureaux à continuer d’organiser le racisme anti-blanc en France…).

Un site à visiter: http://amdys.over-blog.com/article-les-manifestants-libyens-font-la-chasse-aux-mercenaires-africains-67786327.html

(Attention! Images choquantes…).

FDF

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Soupçonnés d’être d’ex-mercenaires de Kadhafi, de nombreux immigrés subsahariens sont pris pour cible.

La traque des kadhafistes tourne fréquemment à la chasse aux Noirs. Sur la soixantaine de détenus des cellules du poste de police de Furnaj, quartier de l’est de Tripoli, quarante sont des Noirs d’origine africaine. «Kadhafi a fait venir des mercenaires de toute l’Afrique noire, auxquels il donnait la nationalité libyenne», explique M. Fathi, un ingénieur en construction qui fait office de commissaire auxiliaire à titre temporaire. «Regardez, voici les cartes que nous avons trouvées sur les prisonniers !»

Il montre une série de pièces d’identité plastifiées portant la mention : «Comité africain pour la défense du roi des rois d’Afrique.» Sur les cartes figurent aussi des noms d’ethnies tchadiennes ou nigérianes, Toubou, Ibo. «Kadhafi s’était fait élire roi des rois d’Afrique, et importait ses mercenaires pour combattre le peuple libyen», explique M. Fathi. Si la présence de combattants étrangers dans les rangs des kadhafistes s’est avérée dans plusieurs cas, elle a surtout contribué à alimenter le mépris traditionnel des Libyens pour les Noirs d’Afrique, confinant dans bien des cas au racisme le plus élémentaire.

Un prisonnier est extrait de sa cellule. Yassine Bare est sénégalais, et n’en mène pas large. «Je suis carreleur. Je n’ai jamais combattu pour Kadhafi», assure-t-il. «Comment as-tu eu cette carte de résident si tu n’étais pas un de ses soldats ?», interroge M. Fathi.

«C’est vrai, les Libyens n’aiment pas les Noirs, mais c’est à cause de leurs crimes», commente un policier dans l’assistance.

Boucs émissaires 

La politique panafricaine de Kadhafi, ainsi que l’attrait de la Libye, pays pétrolier relativement prospère accessible par la route depuis l’Afrique sahélienne, attirait de nombreux immigrants d’Afrique noire. Accusés d’être responsables de la hausse de la criminalité, ils avaient été l’objet de pogroms. En 2000, ces émeutes raciales avaient fait plusieurs dizaines de victimes.

La révolution libyenne a durement touché ces immigrés, estimés à plus d’un million de travailleurs peu qualifiés. La décomposition de l’État en a d’abord fait des victimes toutes désignées pour des criminels. Les fuyards qui avaient réussi en mars dernier à passer en Tunisie racontaient tous comment ils avaient été rançonnés à leur départ. Ceux qui sont restés bloqués dans le pays ont subi le même sort.

La victoire des rebelles les a ensuite transformés en boucs émissaires, chacun étant soupçonné d’avoir été un mercenaire de Kadhafi à moins de pouvoir apporter la preuve formelle du contraire.

Volés et battus 

Pris au piège, ayant tout perdu, plusieurs centaines de ces malheureux se sont réfugiés dans le petit port de pêche de Sidi Bilal, à Janzour, ville côtière à environ 12 kilomètres à l’ouest de Tripoli.

Campant depuis des semaines à bord de chalutiers rouillés ou sous la coque de navires à terre, ils n’ont nulle part où aller. On leur a volé leurs économies, leurs téléphones, et souvent leurs papiers.

«Ce n’était déjà pas très marrant avant la guerre de vivre en Libye», explique le pasteur Anthony, un Nigérian de 32 ans, originaire de Benin City, ouvrier en construction en même temps que ministre pentecôtiste de la Church of God Mission. «La façon qu’avaient les gens de nous traiter n’était pas correcte. On refusait parfois de nous payer notre salaire, on nous jetait des pierres dans la rue, où bien on se faisait arrêter par la police sans raison. Avec la guerre, c’est devenu pire. Je suis prêt à aller travailler n’importe où, sauf en Libye.»

Les gardes libyens de ce camp de réfugiés improvisé affirment que Kadhafi avait fait venir ces Africains dans le petit port avec l’intention de les envoyer vers l’Europe comme immigrants clandestins. «On ne sait pas quoi faire avec eux, explique l’un des gardes. Le CNT va prendre une décision.»

Mais certains de ces immigrés affirment avoir été amenés à Sidi Bilal par les rebelles. «J’ai été arrêté par les révolutionnaires et amené ici», dit Moussa Abou Mohammed, un laveur de voitures originaire de Kano, au Nigeria, qui travaillait en Libye depuis quatre ans. «Des Libyens m’ont volé tout mon argent et ma carte SIM. Seule l’ONU peut nous sauver.»

Justice Hassan, un plâtrier ghanéen, a été attaqué dans sa chambre il y a trois mois par des hommes armés dans le quartier de Furnaj, à Tripoli. «Je leur ai dit que je n’avais pas d’argent. Ils m’ont donné un coup de couteau, dit-il en montrant une longue cicatrice sur son abdomen. J’ai été emmené à l’hôpital par le fils de mon propriétaire. Mais je n’ai plus rien, nulle part où aller.»

Source: http://www.lefigaro.fr/

03/09/2011

On fait le ménage à Tripoli…

Le nettoyage a commencé dans la nouvelle démocratie Libyenne…

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Et dire que nous cautionnons ces actes en fournissant des armes aux rebelles. On va nous dire qu’on ne savait pas ce qu’ils feraient de cette « aide humanitaire ». Personnellement, je n’en n’ai jamais douté…

Heuhhhhhhhhhhhhhhhh, juste une question: que font les Droits de l’Homme?

FDF

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Nettoyage… ethnique à Tripoli

La chasse aux Noirs, présentés systématiquement comme partisans de Kadhafi, et les règlements de compte de toutes sortes prennent une dimension toujours plus préoccupante.

Tripoli (Libye), envoyé spécial. Pas de quartier, tel semble être le mot d’ordre suivi à la lettre par le reste des kadhafistes comme par les insurgés sur le terrain dans les combats qui perdurent pour le contrôle définitif de la terre libyenne. L’heure est aux règlements de compte les plus atroces. Des survivants à une attaque des troupes loyalistes affirment avoir vu comment des prisonniers rebelles avaient été fauchés à la mitrailleuse lourde après qu’on leur a fait croire qu’ils étaient libres. À Tripoli, des kadhafistes blessés se vidant de leur sang ont été laissés pendant deux jours dans les ruines d’une caserne de pompiers transformée en hôpital de campagne sans recevoir ni nourriture, ni eau, ni le moindre soin médical.

Des traces d’exactions encore plus lourdes surgissent. Comme cette cinquantaine de corps carbonisés découverts samedi dernier dans une caserne, contrôlée par Khamis Kadhafi, le fils du dictateur que les rebelles affirment, entre-temps, avoir tué. Tout accuse a priori le camp loyaliste de ce massacre-là. « Des milliers d’hommes, y compris des civils non armés, ont disparu pendant le conflit après être passés aux mains des forces pro Kadhafi », rappelle Amnesty International. Mais il faut rester extrêmement prudent. Avant de connaître les résultats d’une indispensable enquête. Car le scénario d’une mise en scène des vainqueurs ne saurait être aussi totalement exclu. On a pu en faire l’expérience sous d’autres cieux.

Abus physiques, tortures et liquidations…

Suite et source: http://tinyurl.com/3m628hp

« La Libye est un Etat indépendant, souverain et unifié, non divisé. C’est un Etat démocratique, décentralisé, le peuple est la source du pouvoir. Sa religion est l’islam et les principes de la shariah islamique sont la source de ses lois »!

Libye: c’est ce que stipule l’Article 1 de sa Charte nationale transitoire – tenant lieu de projet de constitution… Ca fait peur…

FDF

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Voir: http://www.cf2r.org/fr/editorial-eric-denece-lst/libye-les-problemes-ne-font-que-commencer.php

Pour obtenir l’intervention étrangère, la rébellion a fait état de « milliers de morts », sous les balles de l’armée de Kadhafi…

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Merci à DG…

02/09/2011

Kaddafi m’ écrit…

Kaddafi, sans « h » et avec deux « d »… Ce n’est pas le bon, c’est sûr. Je vous soumet le commentaire que ce crétin m’a envoyé. Ce ne sont pas des prisons qu’il faut ré-ouvrir, mais des zoos…

FDF

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Savourez ce moment de bonheur:

Auteur : kaddafi (IP : 41.107.70.5 , 41.107.70.5)
E-mail   : kaddafi@yaoo.fr
Adresse :
Whois    : http://whois.arin.net/rest/ip/41.107.70.5
Commentaire :

CES DESCENDANTS DES BATARDS ET DES PUTES LES OFFENSEURS DES MORTS
AUX PREPUCES NON CIRCONCISION NES
QUI AU NOM DU PERE DU FILS ET DU SAINT ESPRIT, DEFONÇAIENT LES CULS
DES ENFANTS LIVRES AUX PLEURS AUX REMORDS
ET AUX SUICIDES QUI EXTERMINENT NOS FRERES ET SŒURS
AL-KADDAFI MOURA SANS NIQUER LES MAINTENONS

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Kadhafi: il est passé par ici; il repassera par là…

Le jeu  de cache-cache de Kadhafi devient usant. Un jour il est réfugié en Algérie, un autre jour on l’a vu à Bani Walid…

Cet enfoiré fait tourner le monde en bourrique. Et ses ennemis ne savent plus où donner du missile, par peur des dommages collatéraux, sans doute et par peur de rompre certaines relations diplomatiques fort utiles…

Bon; si il avait replanté sa tente sous les bureaux de l’Elysée, ça se saurait. Quoique…

Un malin, le « Guide »; un malin…

FDF

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Libye: Kadhafi et son fils Saïf al Islam se trouveraient à Bani Walid…

CONFLIT – C’est ce qu’affirme un membre du CNT, d’après les informations d’une «personne en qui [il a] confiance»…

Il aurait été localisé. Mouammar Kadhafi se trouverait actuellement à Bani Walid, ville de l’intérieur des terres à 150 km environ au sud-est de la capitale Tripoli, a déclaré ce jeudi le chef militaire du conseil intérimaire au pouvoir en Libye.

Abdel Madjid, coordinateur des opérations militaires au sein du Conseil national de transition (CNT), a déclaré à Reuters qu’une «personne en qui nous avons confiance» avait indiqué que Mouammar Kadhafi, son fils, Saïf al Islam, et le chef des services de renseignements, Abdallah al Senoussi, avaient gagné Bani Walid, ville d’environ 50.000 habitants, trois jours après la chute de Tripoli, la semaine dernière. Des poches de résistance demeurent et les partisans de Mouammar Kadhafi tiennent toujours des villes comme Syrte, sur la côte, Bani Walid ou encore l’oasis de Sebha, dans le centre-ouest du pays.

Bani Walid pour lancer la contre-attaque

«Ils voulaient mettre sur pied un centre de commandement là-bas (à Bani Walid) et lancer des attaques contre nous», a dit le coordinateur.« Nous avons demandé à des notables de Bani Wali de l’arrêter et de nous le livrer. Ils n’ont pas répondu. Nous sommes en train, en ce moment, d’arrêter notre position», a-t-il continué.

Ali al Ahoual, coordinateur de Mouammar Kadhafi pour les relations avec les tribus, se trouve lui aussi à Bani Walid, bastion de la puissante tribu Warfalla, la plus importante du pays, a précisé Mlegta. «Dans quatre jours, nous aurons une solution. Nous sommes en mesure de mettre fin à la crise mais une opération militaire est exclue pour le moment», a dit Mlegta. «Nous ne pouvons pas attaquer cette tribu, parce que bon nombre de nos brigades, que ce soit à Benghazi ou à Zentane, sont composées de gens qui viennent de Bani Walid. Ce sont les fils de Bani Walid qui détiennent la clé de la solution.»

Les combattants du CNT ont fait savoir ces jours-ci qu’ils se trouvaient à une trentaine de kilomètres de Bani Walid. De son côté, la chaîne de télévision britannique Sky News, citant un garde du corps du clan Kadhafi, avait rapporté mardi que le « guide » libyen aurait quitté Tripoli vendredi dernier pour se réfugier à Sebha. La déclaration de Mlegta corrobore ainsi les informations de la chaîne concernant la fuite de Kadhafi hors de la capitale et concernant la date de ce départ.

Source: http://www.20minutes.fr/

31/08/2011

La grand messe de rentrée gouvernementale commence par l’obole…

Des nouvelles de notre ami Lucien. Et fort à propos, en outre… Je relaie.

FDF

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Mesures Fillon, obole des richissimes, Kadhafi, DSK, ou Ubu-Roi

st-trop-paques-20040045.jpgA quoi cela sert-il de toute façon cette double gesticulation sinon verser du liquide dans un tonneau troué (sans avoir besoin de se référer à un tonneau célèbre) et ce en pure perte, du moins pour le citoyen puisque cela ne correspond en rien aux problèmes structurels. Par contre les politiques UMP pensent y gagner en communication. Alain Duhamel est d’ailleurs déjà d’accord (sur RTL, 25 août) pour la taxe sur les sodas. Caricature de l’Etat Nounou pourtant qui panse pour vous. Certains « grands » (parmi 5800…0,01%…chiffres INSEE) sont aussi d’accord avec cette grande messe de rentrée (des classes…politicomédiatiques) en donnant pour le denier du culte alors qu’ils bénéficient de l’omniprésence étatique qui compensent l’énorme ponction sociale de la Protection Nounou par les fameuses « niches » laissant ainsi le gros des cotisations sur le dos de la classe moyenne et des PMI-PME qui ont moins d’entregent dans les SPVIP (Salons Parisiens des Very Important Persons), par exemple la refiscalisation des heures supplémentaires pour les entreprises…. 

Où va-t-on ? Lorsque l’on observe l’indigence des propositions, la culpabilisation du fait même de gagner de l’argent (d’apporter aussi son soutien à ses enfants: source possible d’inégalités) et la réponse étroite : taxer, taxer, et après moi le déluge…nécessairement cela jette un froid n’en déplaise aux thuriféraires en extase devant une classe politique quasiment has been, revenu deux cent ans en arrière en 1792, la chasse aux émigrés potentiels cette fois…

Quasiment has been…, elle a donc encore quelques soubresauts comme le fait d’avoir soutenu le soulèvement en Libye où pour la première fois j’ai vu le drapeau Amazigh au dos d’un rebelle. Espérons que les arabo-islamophiles genre Delanoë et Juppé ne se mêlent pas trop de ce qui se passe là-bas, peut-être que tout ne sera pas à nouveau perdu…

Mais retenons que leur ami Kadhafi en aura joué des tours, il a poussé très loin le bouchon de la caricature de dictateur qui peut se balader dans un imaginaire nabuchodonosoresque gigantesque sans lui arriver aux chevilles bien sûr. Mais il n’en reste pas moins un dieu/diable ou la liberté absolue qui gît aussi dans une chambre d’hôtel et se rue sur tout ce qui bouge parce que c’est ça l’ivresse de transformer les déesses en statues de pierre. Le pire est devant nous.

Par Lucien S.A Oulahbib Publié dans : Alliance des civilisations Communauté : Mouvement

Source: http://www.lucien-sa-oulahbib.info/

30/08/2011

En complément du billet précédent…

L’ami de la France, le « Guide »… Il s’est bien entouré, le « Guide »…

FDF

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Libye : les kadhafistes accusés de viols

Les forces loyalistes libyennes ont utilisé des civils comme boucliers humains, attaqué des ambulances et violé des adolescentes parfois âgées de 14 ans seulement lors du siège de la ville de Misrata, a affirmé mardi une ONG médicale américaine. Le rapport de Physicians for Human Rights (Médecins pour les droits de l’homme) se base sur des entretiens avec 54 personnes interrogées à Misrata en juin, après que les rebelles insurgés dans ce port situé entre Tripoli et Syrte eurent repoussé les forces de Mouammar Kadhafi de l’enclave après des mois de violents combats.

Quatre des témoins affirment que les forces loyalistes ont arrêté 107 civils qu’elles ont utilisés comme boucliers humains pour protéger des équipements militaires des raids aériens de l’OTAN, notamment deux enfants qui ont été placés sur un char.Le rapport accuse également les pro-Kadhafi d’avoir attaqué plusieurs ambulances clairement siglées du Croissant rouge, et d’avoir torturé au moins un de leur chauffeurs. Il affirme également qu’ils ont attaqué une maison de santé, enlevant 36 pensionnaires âgés ou invalides dont le sort demeure inconnu.

Source: http://www.europe1.fr/

Ami de la France…

C’est un ami de la France. La France le reçoit en grandes pompes. Du moins, l’a reçu. La France s’est agenouillée devant lui. Pour une histoire d’argent sur fond de libération d’otages. Pour une histoire de contrats, aussi. Il s’est bien foutu de nous. C’est la France lui léchant les babouches qui m’a le plus écoeuré; déjà à l’époque. Son nom? « Le Guide »… Aujourd’hui, la France tente de l’exterminer. Alors, pourquoi toutes ces simagrées ? Souvenez-vous…

FDF

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Voir: http://www.linternaute.com/actualite/monde/photo-kadhafi/kadhafi-en-france.shtml?f_id_newsletter=5515

25/07/2011

Libye: l’ambiguïté de L’Elysée…

Le temps des copains…

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A ne plus rien y comprendre…. D’un coté, la France arme les rebelles libyens; d’un autre, elle cherche à aider Kadhafi à se sortir le l’impasse dans laquelle on l’a mis… J’aimerais que l’on m’explique. Parce que là, j’ai l’impression que Paris aimerait qu’il reprenne un semblant de pouvoir, Le Guide…

FDF

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La France cherche une porte de sortie à Kadhafi en Libye.

Je t’aime; moi non plus…

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La rébellion fait mine d’accepter que le dictateur puisse, selon la proposition de Paris, rester dans son pays s’il quitte le pouvoir. 

«L’ambiguïté constructive». Cette notion, qui a sa définition dans le monde de la finance et celui des relations internationales, est aujourd’hui à l’œuvre en Libye. Il s’agit, si l’on ose une explication succincte, d’atteindre un objectif en brouillant les pistes. Drapée dans de tels atours conceptuels, la diplomatie française ainsi avance, pariant tour à tour sur la force des rebelles, la défection de l’entourage de Mouammar Kadhafi, la mort ou la retraite du dictateur.

Depuis cinq mois, l’objectif demeure : il s’agit de débarrasser la Libye de son Guide. Mais comme aucune opération militaire de l’Otan ou des rebelles n’est parvenue à imposer une solution sur le terrain, la France multiplie les propositions pour tenter de convaincre Kadhafi d’abandonner le pouvoir.

Après avoir longtemps repoussé cette idée, Alain Juppé, le ministre des Affaires étrangères, vient de déclarer sur LCI : «L’une des hypothèses envisagées, c’est qu’il (Kadhafi) séjourne en Libye à une condition : qu’il se mette à l’écart de la vie politique libyenne.» Le Guide, croit-on comprendre, irait séjourner loin de Tripoli, pourquoi pas sous une tente dans le désert. Non, comme l’avait d’abord proposé le ministre de la Défense, Gérard Longuet, «dans une autre pièce de son palais, avec un autre titre ». Et pas à l’étranger, puisqu’il est sous un mandat de la justice internationale.

«Jamais je ne quitterai la terre de mes ancêtres », répète de son côté le dictateur. Il a en outre expliqué qu’on ne pouvait le comparer à un autre chef d’État, car, selon la folle rhétorique de son livre vert, il est un Libyen parmi les Libyens qui ne fait qu’exprimer le pouvoir et l’amour de son peuple. Les diplomates occidentaux ont du mal à comprendre. Mais après 42 ans de dictature, les combattants libyens savent, eux, qu’ils gagneront ou mourront, et qu’il en sera de même pour Kadhafi. «Le plus important, vient certes d’affirmer pour la première fois le représentant de la rébellion, Mahmoud Jibril, est que Kadhafi quitte le pouvoir. Mais, a-t-il ajouté pour sortir de l’ambiguïté constructive, «ceux qui décideront finalement, ce sera le peuple libyen ». Ce peuple désormais armé, qui rêve de vengeance.

Source: http://www.lefigaro.fr/

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