Francaisdefrance's Blog

14/03/2012

« Je n’ai pas une goutte de sang français mais la France coule dans mes veines…» Romain Gary

Cherchez les vrais racistes… Ce ne sont pas ceux à qui ont pense en premier.

Ci-dessous, une belle tranche de vie vécue par José Castano.

FDF

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La douche sénégalaise…

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Dimanche AM je me trouvais à Toulouse dans le cadre de l’organisation de la manifestation de protestation contre l’initiative scandaleuse de la municipalité locale de débaptiser un pont qui porte le nom prestigieux de BAYARD, qui représente pour les Français la gloire nationale, pour le rebaptiser « 19 mars 1962 » synonyme de défaite, de lâcheté et de collusion avec l’ennemi FLN.

En soirée, me susurrant –non sans malice- « qu’une surprise m’attendait », je fus convié par le Président du collectif à dîner chez quatre sœurs Sénégalaises (qui nous attendaient) dont l’ainée a 34 ans et la dernière 14 ans.

L’ainée est aide-soignante et reçoit un salaire de 1.100 euros mensuels. La maman reçoit une pension de veuve de 300 euros mensuels. C’est avec ce total de 1.400 euros que ces 5 personnes s’hébergent, s’alimentent, se transportent, travaillent. Vivent, en un mot !

Elles sont francophones et francophiles et j’indique, pour les citoyens français de souche qu’un francophile n’est pas quelqu’un qui « nique la France » mais que c’est quelqu’un qui l’aime.

Je donne cette indication puisque les analphabètes et les mélanchonisés à la sauce Gayssot-Fabius qui façonnent nos consciences et nos réflexes ont déterminé qu’un pédophile est un Monsieur qui viole de petits garçons. Messieurs Emmanuelli et Mélanchon ont montré, eux, avec quel dédain ils considèrent les femmes : Ils devraient être désignés comme des gynécophobes. Eh bien, non ! Le correcteur internet (archi nul) ignore lui-même le mot en le traitant en néologisme. Ils sont communément considérés, même par les leurs, comme des machistes. Face à Marine Le Pen, la haine ruisselante de Mélanchon en devenait mélanchichonne, éblouissante de rage vociférante.

Elles sont francophiles, disais-je, et les années passées dans la capitale confite (d’oie) du socialisme à la française et du radical-socialisme cassoulet leur ont donné l’occasion d’observer les « toulousains » de près et de se faire une assez large opinion du Français local qui s’échelonne, de  l’électeur de Marine Le Pen au régional de l’étape, le sieur Poutou, un nom souchien qui ne s’invente pas !

Etranger moi-même à cette ville de Toulouse, je n’eus pas besoin de m’escrimer à vérifier longtemps la réputation que Voltaire en fit, la définissant comme « la capitale de l’ingratitude » suite à l’Affaire Calas. Mais Victor Hugo ne fut pas tendre non plus pour elle. Quant à Sacha Guitry, il raconte que « croyant quitter Toulouse, il découvrit qu’il l’a fuyait ».

Seuls d’obscurs narbonneux chafouins, bouffis de bonne conscience rose, persistent à penser que Toulouse ne s’écrit pas à l’anglaise: To lose …. Enlevez l’avion de Toulouse et que reste-t-il ? Il reste « LE journal de la démocratie », cette dictatoriale « Dépêche du Midi » qui n’a cessé, depuis sa naissance, d’interdire toute autre naissance journalistique. Le très estimable Monsieur Bayrou a beau s’essayer avec talent à la langue occitane et rappeler le souvenir du chanteur Nougaro en évoquant son « Moun pays », la vérité est qu’un peuple qui ne se retrouve plus dans sa langue maternelle est un enfant perdu, amnésique, sans ADN et sans avenir. « Le plus grand crime , c’est de tuer la langue d’une Nation avec tout ce qu’elle renferme d’espérance et de génie », écrivait Charles Nodier.

Baylet, l’Assad de la presse toulousaine ! Journal que l’odieux Bousquet dirigea pendant plus de dix ans ! Sans vergogne et silence dans les rangs ! Ici,  ce n’est plus un peuple, c’est un troupeau ! Une gauche-pléonasme étalée dans la vanité des formules toutes faites et qui psalmodie les mots de république et de démocratie comme, dans un chai, un employé classe des bouteilles vides.

En passant, bien entendu, par les gros régiments locaux de ceux qui vont se ruer sur le nom du Pays-Bas, sur le nom de l’écolo à Duflot à culot sans Hulot, sur le nom du paléo gaulliste aux serments toujours prêtés, toujours repris, sur le nom du « communiste » du Grand Orient à 30.000 euros mensuels, sur dame Arthaud la révolutionnaire en peau de lapin, la première à avoir recueilli ses 500 signatures… (No comment!).

Ces « étrangères » -pour en revenir à elles- de nationalité française, ne sont pas seulement francophones et francophiles. Elles sont aussi chrétiennes. Plus exactement catholiques. Elles ont vu leur terre natale envahie par la marée musulmane née dans la démographie et l’ouverture aux pays musulmans voisins, ruinés. Elles ont vécu la persécution et l’intolérance et elles assistent, en France, au spectacle qu’elles ont vu de près chez elles, au Sénégal. Au point de vouloir quitter leur pays natal, voué à l’effondrement.

Cela se produit pareillement en Egypte où les 10 millions de Coptes choisissent peu à peu la fuite. Cela se produit au Nigéria où, comme au Soudan, les Chrétiens sont purement et simplement brûlés vifs. Cela se produit en Turquie où il reste très officiellement une centaine de chrétiens, le dernier religieux ayant été, comme les derniers le furent en Algérie entre 1991 et 2000, assassiné. Assassiné en pleine rue à la manière de Théo Van Gogh ou Pim Fortuyn, chez eux, en pleine Europe !  Cela se produit pareillement au Liban où les Chrétiens qui avaient fait de ce pays la Suisse du Moyen Orient, se comptent désormais au détail. Cela s’est produit ignoblement dans l’ancienne Yougoslavie où le Fric International et le principe One Man One Vote ont remplacé la population orthodoxe par la population musulmane dans d’immenses territoires de la Serbie, de la Bosnie et de la Macédoine. Les Chrétiens sont devenus des Tibétains qui n’intéressent personne pour cette raison principale, il faut le dire, qu’à voir la gueule des Chrétiens qui seraient sensés leur prêter main forte, les naufragés risquent d’attendre longtemps les chaloupes de secours, et plus longtemps encore le 7ème Régiment de Cavalerie !

J’en arrive à la fin de mon petit discours. J’ai beaucoup parlé avec mes hôtes. Pas la peine de me prier longtemps pour me faire parler. Ni pour me faire écouter. Et je n’aurais qu’une seule honte à avaler ici-bas, face au débat partagé avec des consciences honnêtes et intègres qui recherchent l’exactitude, c’est de répondre par le silence, par l’indignation hautaine, par le mépris, par ce « Pfffff » qui est le discours résumé de la péronnelle insane acculée à s’ôter le masque tout en voulant garder le dernier mot, fut-ce celui du borborygme.

Ces Sénégalaises m’ont expliqué simplement, avec force et conviction que les seuls vrais racistes qu’elles ont rencontrés, découverts, démasqués, ce sont les nauséeux pros de l’antiracisme militant, les endimanchés de la cause humaniste aux portes fermées et que les seuls qui leur ont toujours fait bon accueil étaient ceux qui leur avaient été montrés comme des monstres et des caricatures par les sycophantes de la Bien Pensance … et le vote des deux aînées, comme celui de la maman se portera sur Marine, c’est un fait acquis.

José CASTANO

29/02/2012

1 Mars 1962… Mers El-Kébir. L’assassinat de la famille Ortéga.

Photo d’illustration…

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Personnellement, je n’arrive pas à comprendre pourquoi certains ont prévu de faire défiler l’armée algérienne le 14 juillet 2012 sur les Champs Elysées. Devoir de repentance? Même pas. Se repentir de quoi? Soumission, plutôt…

En contrepartie, notre armée devrait aller défiler le jour de la fête nationale algérienne chez Bouteflika. Ben quoi? Echange de bons procédés, non?

Bon; il est certain que nos soldats pourraient bien se produire sous une avalanche de crachats… Mais, en France, on a déjà l’habitude…

Lisez ce qui suit.

FDF

« Aucune cause ne justifie la mort de l’innocent. Si je peux comprendre le combattant d’une libération, je n’ai que dégoût devant le tueur d’enfants » (Albert CAMUS)

Le printemps était revenu, avec ses éveils de sève, les gouttelettes vertes et les blanches éclosions des fleurs au bout des branches. C’était le retour des papillons, des oiseaux, de la vie. Tout reverdissait comme par enchantement ; les mimosas, fleuris à profusion, ressemblaient à d’énormes bouquets dans lesquels les colibris chantaient de leur toute petite voix douce, pareille à la voix des hirondelles qui jaseraient en sourdine. Et la nature s’était tant hâtée d’enfanter tout cela, qu’en huit jours elle avait tout donné…

Pourquoi tant de hâte ? Savait-elle alors que c’était là son dernier printemps ?… Voulait-elle offrir une ultime vision de Paradis à ceux pour qui le glas allait sonner ?

Le 1er mars 1962, tombait un jeudi. Il faisait le temps même de la vie, le temps qu’on imagine pour le Paradis. Un air doux et léger, un ciel aux profondeurs bleues à qui le soleil réservait sa plus fastueuse débauche de lumière, une senteur subtile de jardin laissait supposer une journée radieuse…

Il était environ 11h, un groupe de Musulmans fit irruption dans la conciergerie du stade de La Marsa, à Mers El-Kébir, tout près de la base militaire. Dans une véritable crise de folie meurtrière collective, ces hommes s’emparèrent de la gardienne, une européenne de trente ans, Mme Josette Ortéga et, sans la moindre raison, à coups de hache, la massacrèrent. Couverte de plaies affreuses, dans un ultime effort, elle tenta de s’interposer entre les bourreaux déchaînés et son petit garçon, mais en vain. Les tortionnaires déments frappèrent encore sous les yeux horrifiés du petit André, quatre ans, puis quand il ne resta plus qu’une loque sanguinolente, ils se saisirent de l’enfant et lui broyèrent le crâne contre le mur.

Alors que, leur forfait accompli, ils s’apprêtaient à partir, ils aperçurent la fillette, Sylvette, cinq ans, qui venait du jardin, les bras chargés de fleurs. Aussitôt l’un des hommes se jeta sur elle, la roua de coups puis, la saisissant par les pieds, lui fracassa la tête contre la muraille.

Quand M. Jean Ortéga, employé à la direction des constructions navales, franchit la grille du stade, le silence qui régnait le fit frissonner. D’ordinaire, ses enfants accouraient, les bras tendus dans un geste d’amour. Une angoisse indéfinissable le submergea. Il approcha lentement, regarda autour de lui… puis, là, dans la cour, un petit corps désarticulé tenant encore dans ses mains crispées des géraniums, la tête réduite en bouillie, une large flaque de sang noirâtre tout autour.

L’univers qui tourne comme une toupie : rouge, noir, blanc ; parler… crier… non… rien : l’effondrement enfin, salutaire, libérateur, mort et vie à la fois : le hurlement. Il se précipita, se figea devant le corps de son enfant, les yeux fixes, la bouche ouverte, semblant avoir été atteint par une soudaine paralysie. Puis son regard se porta à l’entrée de la maison… une mare de sang, un corps gisant, disloqué, mutilé par d’horribles blessures et près de lui, une petite forme qui n’avait plus de visage humain. Ce fut l’écroulement, la folie, la fin du monde…

… Ce sont là des mots qui pleurent et des larmes qui parlent…

Comme on pouvait s’y attendre, la funeste nouvelle se répandit comme un éclair. Le nom des victimes courut sur toutes les bouches ; les commentaires, les controverses violentes, les supplications lamentables, les récits décousus, les vociférations se fondèrent en une rumeur profonde d’ouragan prêt à se déchaîner.

Les Kébiriens étaient anéantis. La famille Ortéga était connue et aimée de tous. Les supporters du club de football « La Marsa » la côtoyait chaque dimanche.  Après le choc, ce fut la révolte… Comment demeurer impassible après une telle monstruosité ? Comment prêcher la modération à un père qui découvre pareille horreur ? Quelles paroles de consolation pourrait-on lui apporter ? La lutte pour l’indépendance de son pays justifie-t-elle de semblables abominations ?

Et la rumeur s’amplifia… et le tonnerre gronda…

–          Ils sont morts ? Comment sont-ils morts ? Qui a fait cela…

Il y avait dans ces questions un frémissement de colères, un foisonnement de fureurs, une tempête encore contenue de vengeances. L’amour patiemment cultivé depuis des générations s’était subitement transformé en une haine qui bouillonnait dans toutes les âmes.

Les opinions s’échauffaient, s’exaspéraient, s’entrechoquaient et l’esprit de vengeance se réveilla en cette population assommée et exacerbée par tant d’années de terrorisme sordide. Sous les rougeurs tragiques du crépuscule, la cohue houleuse prit l’apparence d’une horde de sauvages mutinés. L’unique pensée qui talonnait tous ces gens, la pensée soudaine qui avait traversé tous les esprits comme un éclair, c’était d’empoigner le premier arabe venu pour frapper.

Sur la grande clarté fauve du soleil déclinant, une sorte de fatalité pesait sur toutes les consciences… et le tragique enchaînement de la violence se perpétua aux confins de la folie.

Si l’on ne pouvait excuser tout à fait ce talion, on pouvait, tout au moins, essayer de le comprendre. Voilà sept années que l’on massacrait en Algérie, que l’on mutilait, que l’on violait et que l’on pillait. Aujourd’hui, les Européens répliquaient et versaient dans le désespoir. Voilà les causes des « ratonnades » et de la vengeance ! Voilà la raison de la création de l’OAS !

Si la France avait été vraiment à la hauteur de sa justice, elle n’aurait pas permis qu’un condamné à mort comme M. Chadli, avec cent-treize attentats sur la conscience, soit jugé le mardi et « évadé » le vendredi… Comment dans ce cas ne pas faire justice soit-même ?

Comme de coutume, la presse métropolitaine –hormis le journal « L’Aurore »- se garda bien d’évoquer dans le détail l’assassinat de la famille Ortéga. A l’inverse, elle se déchaîna contre cette « nouvelle  ratonnade » en indiquant que « les tueurs nazis de l’OAS se livraient au racket et au massacre sur les Musulmans et les « patriotes » gaullistes ! »

Ainsi ces vertueux journalistes au « coeur sur la main » oubliaient la terreur qu’imposait quotidiennement le FLN ; ils ne se souvenaient plus des charniers de Melouza et d’El-Halia, des soldats français torturés et dépecés encore vivants dans les gorges de Palestro, des bombes du stade d’El-Biar et du casino de la Corniche ; ils ne prêtaient aucune attention aux grenades qui explosaient chaque jour dans les écoles, les cafés, les arrêts d’autobus et qui déchiquetaient les jeunes enfants ; ils feignaient d’ignorer les enlèvements, les égorgements et les viols qui se multipliaient, mais ils stigmatisaient le « drame des ratonnades » qu’un journaliste, Yves Lavoquer, avait, sans gêne aucune, comparé aux « pogroms de la Russie tsariste et aux massacres nazis ». « Ce n’est pas de tuer l’innocent comme innocent qui perd la société, c’est de le tuer comme coupable » écrivait Chateaubriand.

Ces atrocités ne révoltaient donc pas les consciences contre les criminels… mais contre les victimes. Ces milliers d’innocents versés dans la mort servaient à apitoyer le monde sur le sort des bourreaux. Le réflexe n’était pas l’indignation devant la sauvagerie du crime… mais la compassion envers les assassins à qui l’on trouvait toujours une excuse  à « leur acte désespéré ». Et si les survivants excédés ou terrorisés prenaient les armes pour sauver leur vie, dans un geste de défense aussi vieux que les âges, ils soulevaient contre eux l’unanimité des censeurs.

Un poète persan a écrit : « Si la douleur, comme le feu, produisait de la fumée, le monde entier en serait obscurci ».

Il y avait tellement de fumée en Algérie, en ce terrible mois de mars 1962, qu’on ne voyait plus clair et qu’on étouffait…

José CASTANO

« Prends garde de ne point oublier ce que tes yeux ont vu et tu les enseigneras à tes enfants et petits enfants » (ancien testament, deutéronome 4,9)

Le poids des mots… le choc des photos (cliquez)

http://pagesperso-orange.fr/guerredalgerie/photos.htm

Pour obtenir des photos relatifs à chaque lien présenté, cliquez sur le lien puis sur l’onglet en haut à gauche : « page de garde », puis sur « photos » et retournez sur le lien choisi : Les photos apparaîtront

Les photos de la famille Ortéga se trouvent sur la ligne « barbarie ordinaire en 1962 »

– Ils ont osé subventionner une manifestation à la gloire du FLN, à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie !
http://www.marinelepen2012.fr/2012/02/14/ils-ont-ose-subventionner-une-manifestation-a-la-gloire-du-fln-a-loccasion-du-cinquantenaire-de-lindependance-de-lalgerie/

ORDRE DE MOBILISATION

DE TOUS LES FRANÇAIS

Suite au colloque de la désinformation organisé par la fédération de France du FLN et ses souteneurs, pour apologie de crime, d’assassinats, de terrorisme en Algérie durant la période de 1954 à 1962, il est maintenant nécessaire d’arrêter, en ce cinquantenaire de notre exode, toutes ces manifestations qui portent atteinte à notre mémoire.

La mobilisation générale est décrétée pour le samedi 10 mars 2012, à neuf heures, devant le Conseil Général, rue Guillemette à Nîmes.

En mémoire des :

30 000 soldats français sacrifiés pour rien,

150 000 harkis massacrés dans d’atroces souffrances,

Milliers d’Européens enlevés et assassinés

Nous appelons tous nos concitoyens en une manifestation fraternelle, digne et pacifique à venir témoigner aux uns, leur solidarité, et aux autres leur désapprobation et leur indignation.

NON au colloque de la désinformation – Renseignements : USDIFRA : 04.94.33.68.38 – RNFAA : 06 10 27 87 64

Compte tenu des travaux et de la difficulté de circulation, il est conseillé de se garer au parking de l’Esplanade, avenue Feuchères (face à l’entrée de la gare, direction des Arènes)

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– Contre-colloque organisé par le Collectif pour la réflexion sur les Mémoires Modernes présidé par Maître Gilbert COLLARD, Samedi 10 mars 2012 à 15 heures, Chez Bill, 35 rue du Cirque Romain – 30900 NIMES

Ce collectif a pour but, dans un effort d’objectivité, d’organiser une confrontation méthodique entre les mémoires modernes, nourrie des contradictions de l’histoire et se propose de lutter contre les préjugés historiques et le langage de bois. Venez nombreux !

Renseignements au 06.82.74.74.29

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– Samedi 24 Mars, « grand oral » des présidentiables à Nîmes, face à la communauté des Français d’AFN
Programme de la réunion à l’intention des candidats à l’élection Présidentielle
Voir en ligne : http://www.pied-noir.eu/
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Sur la terre imprégnée du sang des légionnaires, le soleil ne se couche jamais

Dans le cadre du « cinquantenaire » de la fin de la guerre d’Algérie, hommage aux « Seigneurs de la guerre » des unités dissoutes : 1er Régiment Etranger de Parachutistes, 14ème et 18ème Régiment de Chasseurs Parachutistes, Commandos de l’Air et Groupement des Commandos Parachutistes. Conférences données par Joseph CASTANO :

« LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

– De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

– L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

1) Samedi 14 Avril, 10h, Hôtel restaurant « Le Campanile », 30 rue Ratacas – ZI de Plaisance – 11100 NARBONNE (Tel. 04.68.33.24.40). Un déjeuner suivra. Inscriptions au 04.68.32.70.07 (le matin) (Cercle algérianiste)

2) Mercredi 18 Avril, 18h, Maison pour tous Mélina Mercoury – 842, rue de la Vieille Poste, (Zone du Millénaire, face à IBM) – 34000 MONTPELLIER (Asso « Mémoire de l’Armée d’Afrique »)

3) Samedi 28 avril, 16h, Centre culturel, Place du 1er Octobre 1974 (près de la Mairie) – 34280 LA GRANDE MOTTE (Mémoire de l’Armée d’Afrique et Amicale des PN de la GM)

4) Samedi 19 Mai, 16h, Espace Vauban, salle Vauban – 207, av gen de Gaulle (1ère impasse après la gendarmerie) – 34400 LUNEL (Mémoire de l’Armée d’Afrique et ANFANOMA)

5) Samedi 26 Mai, 16h, Salle polyvalente – Bd de la démocratie (près de la Police Municipale) – 34130 MAUGUIO (Mémoire de l’Armée d’Afrique)

Toutes ces entrées sont gratuites – Renseignements au 04.67.17.15.58 et 06.84.66.80.07

« De l’Indochine à l’Algérie, le conférencier évoque le vécu, l’héroïsme et les sacrifices de ces légionnaires, Fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé. Ces soldats-loups à la démarche souple de félins, accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, acceptaient le défi de la guerre dans  les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil, dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants. Ces hommes, « soldats pour mourir », constituaient le plus beau régiment du mode ; jalousés, admirés et vénérés parce qu’ils étaient capables de mourir avec panache en criant : « Vive la Légion ! »

… Puis il y eut le 22 avril 1961 et le soulèvement des meilleures unités combattantes dont le 1er REP était le « fer de lance »… sa dissolution et celle des plus belles unités parachutistes… l’émouvant adieu de la population de Zéralda à « ses » légionnaires… le « cessez-le-feu » et la fin tragique de l’Algérie française… Le génocide des harkis commençait.

– Cliquer sur : LE BOUDIN puis sur le logo de la fenêtre qui s’affiche en bas à gauche.

… Et aussi :

6) Jeudi 12 Avril, 18h30 – Restaurant « LE FLAMAN AND CO » – 4, Centre commercial Les Boutiques du Couchant II – 34280 LA GRANDE MOTTE – Grand débat sur « le droit de vote des étrangers » avec l’association « Nous les Francs » et intervention sur le thème « L’Islam et la conquête de l’Occident » – Dîner obligatoire – Renseignements et inscriptions au 06.77.51.66.08 et 06.68.60.20.37

7) Lundi 14 Mai, 19h30, Hôtel Mercure – 34280 LA GRANDE MOTTE (Cercle Européen) – Thème : « Islam… Religion conquérante » – Dîner obligatoire – Inscriptions au 04.67.69.06.38 et 06.26.06.86.62

8) Samedi 7 Juin, 16h, Centre de vacances AZUREVA, 4, av de la Butte – 34300 CAP D’AGDE – Thème : « Il y a 50 ans… L’Exode »  (Amicale des Anciens Koubéens) Tel. 05.67.00.32.78

9) Samedi 23 Juin, 15h, Auditorium hôtel Novotel ATRIA (à proximité des arènes) – 5, bd de Prague – 30000 NIMES – Thème : « Il y a 50 ans… L’Exode » – Conférence donnée dans le cadre du cinquantenaire organisé par la ville de Nîmes – Entrée gratuite – Renseignements : 04.66.27.76.80

Source: José Castano.

10/02/2012

Invasion islamique. Et dire que nous êtions prévenus…

Et un p’tit coup de « José Castano », un !

Ca ravive les mémoires défaillantes…

FDF

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Image pillée chez http://webresistant.over-blog.com/

L’ISLAM…  D’HIER  A  AUJOURD’HUI

« Le temps des mille ans s’achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de ka terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des saints et la ville bien-aimée » (XXe chant de l’Apocalypse)

Dans un tract du F.L.N. rédigé en Algérie en 1956, on pouvait lire en substance :

Rappelez-vous que, quand nous serons indépendants et dans un minimum de temps, nous combattrons les trois cents kilomètres que nos ancêtres ont envahis en France. Voici les limites, Poitiers, Saint-Etienne, Lyon, les environs des Alpes et les Pyrénées. Toutes ces terres et ces villes sont celles de nos ancêtres. Après la guerre d’Afrique du Nord, nous allons envahir les trois cents kilomètres qui nous appartiennent et les ports de Toulon, Marseille, Bordeaux. Nous sommes les fils de Mohamed, fils de l’Islam.

            Cinquante six ans après la diffusion de ce tract, la prophétie est en voie de se réaliser…

            Aujourd’hui, le monde arabe, sous l’emprise des faux prophètes que sont les religieux, est obsédé par les souvenirs de grandeur, le tumulte des épopées oubliées, les magnificences des siècles révolus. A leurs fidèles, contemplatifs, crédules et soumis, ils annoncent l’arrivée du Madhi, de l’Envoyé, qui plierait les infidèles sous la loi du cimeterre, comme aux siècles de gloire… Ils font de cette effrayante prédiction leur principal thème de combat dénombrant au passage les millions d’hommes entassés dans les deltas des fleuves d’Asie, les fourmilières humaines qui grouillent aux confins du Gange, celles qui piétinent aux marches des déserts d’Arabie. Ils y ajoutent les peuples du Caucase et de l’Oural, ceux du Moyen-Orient et du Maghreb, ceux du Soudan, du Sénégal et du Niger. Et serrant l’Afrique et l’Asie dans leurs doigts, ils expliquent que rien désormais ne pourrait plus résister à l’avalanche, que c’est le nombre –c’est-à-dire eux- qui fera désormais la loi, que l’Histoire est en marche, que nul ne saurait plus jamais l’arrêter, que les signes qui annoncent la victoire sont évidents et que la fin de l’Occident est déjà écrite quelque part sur les livres de l’Eternel. Le monde arabe est ainsi devenu une gigantesque bouilloire où surgissent de toute part les faux prophètes comme des silhouettes d’apocalypse. Ils ne poussent plus leurs « fidèles » à la bataille… ils les convient à la curée.

C’est ainsi que ces hommes ont imaginé de mobiliser au profit de leurs calculs, la force de bélier de ces masses en mouvement et, couvrant d’un faux sens les mots qui les fascinent, ils leur ont donné des étendards sur lesquels sont peints les symboles éblouissants, mais qui ne dissimulent, en réalité, que de sauvages appétits de conquête, et un goût du meurtre et du sang hérité des âges barbares.

On peut se demander comment ces faux prophètes que sont les Oulémas et les Imans –des religieux !- peuvent allier les commandements de Dieu et les crimes atroces que perpétuent en son nom de par le monde les terroristes islamiques. Eux s’étonnent que l’on ose compromettre ou ralentir la résurrection de l’Islam avec des scrupules de ce genre. La guerre révolutionnaire que ces fanatiques ont entreprise a des exigences… et la terreur qu’ils font peser sur le monde en a d’autres plus cruelles encore. Et pour mieux inculquer à leurs troupes fanatisées cette nécessaire terreur, ils ont recours au miracle du verbe, sacrifiant des foules, offrant des hommes au moloch dans le creux de leurs paumes ouvertes, brassant des vivants inutiles, balayant des millions de morts du revers de leurs mains, et reconstruisant dans les transes de l’extase, un avenir qui n’a plus de sens puisque ne se levant que sur des charniers et des déserts.

            En 1968, Abdallah Ghochach, juge suprême du Royaume hachémite de Jordanie s’exprimait en ces termes : « Le Djihad a été légiféré afin de devenir un moyen de propagation de l’Islam. En conséquence, les non-musulmans doivent venir à l’Islam soit de leur plein gré, soit de force par la lutte et le Djihad… La guerre est la base des relations entre les musulmans et leurs adversaires. »

Et voilà qu’aujourd’hui, la haine de l’Occident ramène les arabes vers l’Islam, un Islam farouche, fanatique comme aux premiers âges… Tous les pays arabes ont lancé en leur temps la guerre au nom de la « démocratie » et de la « liberté »… Nous avons connu cela en Algérie. Ils la prolongent dans cette croisade qui s’appelle la guerre sainte et que l’Occident aveuglé par l’obstination chrétienne, la conscience humaine et la morale ne perçoit même pas. Mais on ne la livre plus au nom des Evangiles ou des Philosophies, on se bat pour de chimériques recettes de bonheur, des fictions dangereuses, des illusions puériles. On bourre la cartouchière des terroristes de munitions mais on leur donne aussi une musette gonflée de mensonges qui entretiennent leur colère. On incite les peuples à la haine en indiquant aux uns qu’ils se battent toujours pour les mêmes misères et aux autres que les temps sont venus de recommencer l’épopée. Et du Gange à l’Atlantique, l’Islam renoue des forces irrésistibles… Il faut préparer la grande fête de la guerre pour chasser les infidèles et, fusil au poing et bombes dans les valises, bâtir de nouveaux empires plus étonnants encore que ceux de la légende. Reviendront ainsi les terribles images, celles que nous avons connues en Algérie : Les hommes égorgés, émasculés, pendus aux arbres des bois, les enfants cloués aux portes des masures et les femmes attachées à la queue des chevaux emballés. Enfin, des stratèges diaboliques ont compris le parti que l’on pouvait tirer des colères allumées par les mensonges dans le cœur des naïfs et des crédules. Ils ont cessé de faire la guerre eux-mêmes. Ils y ont poussé les peuples abusés. Ils payent ces mercenaires d’un nouveau genre avec des mots et pour exciter leur ardeur au suicide, ils leur ont insufflé le pire des poisons : La haine.

Partout montent les clameurs de ces peuples qui rêvent de revivre enfin la prodigieuse épopée scandée par le choc des cimeterres et dont les fastes illuminent encore la nuit des temps… Partout ces cris qui menacent l’Occident, l’invectivent et le vouent à la mort. La vieille prédiction de Kipling devient une réalité redoutable : « Voici que montent les multitudes à l’assaut de la passe de Khaybar… » Et pendant ce temps, pendant que s’accélère cette frénésie des peuples acharnés à assassiner l’Occident comme pour se venger d’avoir reçu de lui la vérité qui prête une force gigantesque à leur faiblesse millénaire, l’Occident se bat contre lui-même pour une définition puérile de la liberté.

José CASTANO

24/01/2012

Islam et insécurité: c’est étroitement lié. Celui qui me prouve le contraire sera le bienvenu…

Merci à  José CASTANO de cette superbe démonstration.

FDF

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« Le droit du sol c’est cette aberration qui équivaut à prétendre qu’un cheval né dans une étable serait une vache… » (Alain Sanders, journal « PRESENT »)

« Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire » (Albert Einstein)

Parmi toutes les décisions gouvernementales qui ne cessent d’affaiblir notre pays, il en est une qui mérite l’oscar de l’incompétence et de la sottise… Le 29 avril 1976, l’un de nos illustres Présidents, Giscard d’Estaing, flanqué de son inénarrable Premier Ministre, son « ennemi intime » Jacques Chirac, s’étaient érigés en « sauveur de la France » en imposant par décret l’une de leurs idées géniales qui firent leur notoriété : Le « regroupement familial des immigrés », prélude à « l’invasion » qui allait, très vite, permettre de dépasser le seuil de 7% de la population –préjudiciable, selon Giscard- à l’Unité nationale. Le fait de permettre aux immigrés non-européens installés en France de faire venir leurs familles transformait une immigration de travail en immigration de peuplement, ouvrant ainsi grandes les portes à cette invasion qui allait très vite devenir une catastrophe pour la France.

Ainsi, pour avoir voulu faire de ce regroupement un moyen d’intégration basé sur la conviction irénique que des communautés raciales diverses pouvaient cohabiter harmonieusement sur un même territoire, on en a favorisé une cohabitation d’origines diverses, de mœurs différents, de cultures, de croyances qui ont immanquablement entraîné des frictions, des conflits, et il faut bien le dire, un sentiment de frustration de la part des populations autochtones. Ce multiculturalisme s’est traduit par un échec retentissant, tant en France que dans le reste de l’Europe, échec reconnu par ailleurs, tant par le Premier Ministre britannique David Cameron, que par la chancelière allemande Angela Merckel.

A cela s’est ajouté un afflux de naturalisations qui ont permis à bon nombre de ces « Français de papier » –considérant la France comme une vache à lait– de bénéficier amplement de notre Sécurité Sociale, des Allocations familiales, des Allocations logement et naturellement des indemnités de chômage. Ces naturalisations anarchiques ont également eu pour conséquence de contourner l’opposition des Français au droit de vote des immigrés et d’altérer, ainsi, la sincérité des scrutins au détriment des mouvements nationaux. Et le pire reste à venir quand on pense qu’Eric Besson s’est prononcé, le 10 janvier 2010, dans le cadre du débat sur l’identité nationale, en faveur de l’octroi du droit de vote aux étrangers « dans les dix ans à venir »…

Par ailleurs, usant et abusant des largesses de l’Administration française, les familles polygames –sous couvert de coutumes ineptes- se multiplient et aggravent les déficits. Il y en aurait plus de trente mille actuellement en France… « Quel bon pays est la France, à tous les escrocs, les aventuriers et les fripons ! » s’était déjà exclamé en son temps le duc de Saint-Simon.

Aujourd’hui, le « regroupement familial » a contribué à travestir bon nombre de villes françaises ou tout au moins de quartiers, en colonies africaines et maghrébines : Montreuil est, désormais, la deuxième ville du Mali au bord de la Seine ; Vénissieux le deuxième centre du Maghreb… Et aussi : rue Très Cloître et le quartier de la Villeneuve à Grenoble ; le quartier des « explorateurs » du Val-Fourré situé à Mantes-la-Jolie ; le XIe arrondissement, l’ilôt de Châlon, Barbès et Clichy à Paris ; la cité des 4000 à La Courneuve ; celle des Merisiers à Tremblay et celle de la cité de Sevran (Seine-Saint-Denis) ; la cité des Bosquets à Montfermeil et celle des Moulins à Nice ; le quartier des Tarterêts à Corbeil-Essonnes ; Les Mureaux (Yvelines) ;  les Minguettes à Lyon-Vénissieux ; la cité des Bleuets, celle du Clos de la Rose, La Cayolle et Bassins à Marseille… en attendant la célèbre Cannebière qui se « maghrébise » inexorablement… sont les plus célèbres, mais non les seuls ; elles prolifèrent désormais… Ce sont de véritables enclaves, des ghettos d’immigration, où non seulement les Français n’ont plus le droit de pénétrer, mais où les autorités étatiques : police, pompiers, médecins, services publics ne peuvent exercer normalement leur mission et où les bus sont régulièrement caillassés… quand ils ne sont pas incendiés. « En France, la frontière passe désormais au milieu de certaines banlieues ! » écrivait Salomé Zourabichvili, femme politique et diplomate ayant la double nationalité française et géorgienne. De cela, tout le monde est convaincu. Tout le monde… sauf Martine Aubry qui, le 16 juin 2011, au JT de 20h sur TF1, répondait sans vergogne à Laurence Ferrari « qu’il n’existait pas, en France, de zones de non-droit ». Pour une candidate présidentiable briguant à cette époque la magistrature suprême, il y avait vraiment de quoi s’inquiéter quant au devenir de la France…

Ce ne sont désormais plus des manifestations revendicatrices qui ont lieu… mais de véritables scènes de guérilla urbaine, préludes à une inévitable guerre civile que les plus avertis prophétisent déjà et qui se généralisent dans toute la France, sous l’œil désabusé des forces de l’ordre… dont l’action est le plus souvent neutralisée par celle de la magistrature qui devrait s’inspirer de cet avertissement de Léon Trotski : « Celui qui s’incline devant des règles établies par l’ennemi ne vaincra jamais ».

Ainsi, régulièrement, des jeunes gens cagoulés se livrent au pillage, aux incendies et aux destructions et quand, enfin, l’ordre est donné aux forces de l’ordre d’intervenir après moult saccages, elles sont accueillies avec des jets de pierre, des barres de fer, des battes de base-ball, des cocktails Molotov et, désormais, avec des armes à feu à balles réelles, ce qui constitue un degré supplémentaire dans la transgression sociale et pénale. Voilà où nous a conduit l’immigration-invasion dont sont responsables nos politiques de tous bords ainsi que toutes ces associations adeptes de la tartufferie des droits de l’homme et de l’antiracisme. Et si le citoyen français, las de ces insubordinations, de ces dégradations et de ces violences quotidiennes, dénonce et clame son aversion envers les auteurs et les complices de tant de méfaits, il est aussitôt traité de raciste et de fasciste. C’est ainsi que quand un Sénégalais tue un Mauritanien ; quand un Algérien tue un Ivoirien ou vice-versa, les médias  parlent de « luttes interethniques » ; quand un Européen tue un Maghrébin, les médias nous parlent de « crime raciste » mais quand un Maghrébin tue un Européen, les médias ne nous en parlent pas ou le font en taisant l’origine ethnique du meurtrier. « En France on punit ceux qui sonnent le tocsin et on laisse en liberté ceux qui allument l’incendie » aimait à dire ce grand Français qu’était le Bachaga Boualam…

Par opposition, le nombre des immigrés asiatiques est assez important en France, notamment à Paris… mais on ne les entend pas. Ils travaillent, ne représentent aucune charge pour la société et appliquent les règles élémentaires de la bienséance, de l’honorabilité et de la respectabilité.

Le couloir de l’insécurité, aujourd’hui, du Havre à Marseille, en passant par Paris et Lyon est aussi celui de l’immigration ; les statistiques pénales et pénitentiaires montrent d’ailleurs, de manière incontestable, l’existence d’une très forte sur-délinquance maghrébine et africaine, qui joue un rôle moteur dans le développement de l’insécurité. Car lorsqu’ils apparaissent, le vandalisme et la délinquance créent les conditions de leur propre développement par la contagion de l’exemple.

Dans un dossier spécial consacré à la délinquance étrangère, le journal Marianne, que l’on ne peut soupçonner de complaisance envers le FN, indique dans son édition du 9 janvier 2012, que d’après les statistiques officielles, les étrangers sont sur-représentés dans la délinquance. C’est ainsi qu’en 2010, 12,64% des condamnés pour crimes (punissables de plus de 10 ans de prison) étaient des étrangers, cette proportion étant de 12,58% pour les délits. Pour indication, en 2008, on comptait 5,8% d’étrangers dans la population active totale. Il est important de préciser toutefois qu’il s’agit là, essentiellement d’étrangers et non de bi-nationaux, ce qui porterait dans ce cas à plus de 50% le chiffre des statistiques…

Désormais, dans bon nombre de cités, forts de leur impunité et de la terreur qu’ils font régner, les caïds font la loi considérant appartenir à un autre territoire que celui de la République : Le leur !  C’est ainsi que selon le journal « Le Monde » du 6 mai 2010, le crime et la délinquance ont coûté 115 milliards d’euros de juillet 2008 à juin 2009, soit 5,6% du PIB de la France, autant que l’éducation nationale ou le système hospitalier et que, selon « Le Cri du Contribuable » du 1 juin 2010, le coût annuel pour les finances publiques de la politique migratoire (immigration/émigration) de l’Etat est de 38,3 milliards d’euros, dont 30,4 milliards pour la seule immigration. Que de réalisations pourrions-nous accomplir avec cet argent !… Que d’avancées dans les domaines de la science et de la médecine pourrions-nous obtenir !… Que de misère pourrions-nous soulager !… «Les personnes issues de l’immigration renvoient une image épouvantable au reste de la population. Les Français ont une mémoire. Ils ont accueilli de nombreux flux migratoires. Ils n’ont jamais assisté à un tel déchaînement de violence, une telle haine…» a déclaré à ce sujet Malika Sorel, écrivain-journaliste d’origine algérienne.

Et l’ultime Crédo du général Marcel Bigeard  nous incite à la réflexion quand il déclare en guise d’adieu : « Adieu ma France… Tu n’es plus celle que j’ai connue, le pays du respect des valeurs, de l’hymne et du drapeau, le pays de la fierté d’être français. Adieu ma France des trafics en tous genres, du chômage, de l’islamisme, de la polygamie, du laxisme, de la permissivité, de la famille décomposée… Adieu ma France réduite à l’état d’urgence, ma France déconstruite, en guerre avec elle-même. Je veux, néanmoins, demeurer optimiste et croire en ton sursaut. Mais qui te sauvera ? »

Oui, mon général, qui sauvera la France ?

José CASTANO

« A force de tout voir on finit par tout supporter…
A force de tout supporter on finit par tout tolérer…
A force de tout tolérer on finit par tout accepter…
A force de tout accepter on finit par tout approuver »

(Saint Augustin)

Et ces vers prémonitoires qui datent du XVIème siècle…

« France de ton malheur tu es cause en partie,
Je t’en ai, par mes vers, mille fois avertie.
Tu es marâtre aux tiens, et mère aux étrangers
Qui se moquent de toi quand tu es en danger,
Car la plus grande part des étrangers obtiennent
Les biens, qui à tes fils, justement appartiennent »
(Pierre de Ronsard – 1524 -1585)

13/12/2011

« La France est devenue la colonie de ses colonies ! » a déclaré Vladimir Poutine…

Et il est loin d’avoir tort, Poutine…

Immigration: le plus grave reste à venir… Je ne voudrais pas vous faire peur, mais lisez cet article de José Castano… Il n’y a pas que des chiffres.

FDF

Photo d’illustration…

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ISLAM ET IMMIGRATION

 

 « C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs ; des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu’on ne se raconte pas d’histoire ! Les musulmans, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leurs djellabas ? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français. Ceux qui prônent l’intégration ont une cervelle de colibri, même s’ils sont très savants. Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront vingt millions et après-demain quarante ? Si nous faisions l’intégration, si tous les Arabes et les Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcheriez-vous de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Eglises, mais Colombey-les-deux-Mosquées » (Charles de Gaulle, 5 mars 1959 – Propos rapportés par Alain Peyrefitte)

 

            Contrairement aux affirmations fantaisistes de de Gaulle évoquant le nombre croissant d’Algériens qui viendraient s’installer en Métropole si l’Algérie demeurait française transformant ainsi Colombey-Les-Deux-Eglises en « Colombey les deux mosquées », c’est, précisément, l’indépendance de l’Algérie qui a entraîné la situation actuelle de l’immigration des Nord-Africains en France…

            Si l’enfantement de la nouvelle République algérienne entraîna l’hystérie collective, amalgame de réjouissances, de meurtres et de pillages tels le génocide dont furent victimes les Musulmans fidèles à la France et les assassinats d’Européens du 5 juillet 1962 à Oran, les Algériens ivres d’indépendance allaient, très vite, danser une tout autre danse en tournant en rond devant un buffet vide… C’est ainsi qu’après la mise à sac du pays en 1962, après la frénésie sanguinaire et destructrice des premiers mois de l’indépendance, après l’incurie des chefs du FLN désormais aux commandes de l’Etat, après les premières années de chaos forcené, il ne restait plus rien de l’équipement technique du pays. Les immeubles tombaient en ruine, l’agriculture était moribonde, les rouages précieux mis en place par la France rouillaient au soleil de midi et les ingénieurs venus de l’Est dès la proclamation de l’indépendance levaient les bras au ciel en contemplant d’un œil désespéré l’ampleur des dégâts. C’est alors que craignant la colère du peuple que l’on avait savamment gavé durant huit ans de promesses démagogiques et fallacieuses, le gouvernement algérien, incapable de fournir du travail à sa population, exigea « la libre circulation des personnes » avec la France et « leur libre résidence de Dunkerque à Marseille » en menaçant de Gaulle d’une rupture qui eût contrarié sa « grande politique » arabe. Aussitôt, sur l’injonction formelle du « Guide », satisfaction sera donnée aux nouveaux maîtres de l’Algérie et la décision d’ouvrir, pratiquement sans contrôle, nos frontières à l’immigration algérienne fut appliquée.

            Dans son ouvrage « Les immigrés maghrébins entre le passé et l’avenir », M. Mohamed Harbi, l’un des dirigeants du FLN de cette époque en apporte la confirmation : « Une discussion collective sur l’émigration a eu lieu dans le cadre de la commission de préparation du congrès du FLN. Je dois dire que nombre de dirigeants avaient sur cette question une « attitude de type magique ». Faute de solution crédible à proposer, ils avaient tendance à considérer que l’exportation de main-d’œuvre était une sorte de dédommagement pour les préjudices causés à l’Algérie par la colonisation, un droit qui les confortait dans leur nationalisme et en même temps leur « permettait d’échapper au spectre de la question sociale ».

Il ajoute plus loin : « les préoccupations de la gauche du FLN ont été prises en compte dans les programmes du FLN d’avril 1964. La charte d’Alger stipulait donc : « Les causes de l’émigration sont étroitement liées au niveau de développement du pays. (Elle) peut être atténuée ou freinée mais « ne cessera qu’avec la disparition de ses causes principales ».

            Les inquiétudes que les plus avisés avaient alors émises sur ce rapport quand on connaissait, déjà à cette époque, les problèmes d’ordre économique et social que rencontrait l’Algérie, ne furent pas prises en compte et pourtant, il était illusoire de croire que le gouvernement algérien encouragerait ses ressortissants à « demeurer au pays ». A cet effet, il est bon de citer un extrait du rapport rédigé en 1966 par l’Amicale des Algériens en France (qui, ne l’oublions pas, incarnait le FLN durant le conflit), concernant l’émigration : « L’émigration, cette solution imposée par la pression démographique est, à notre sens, la solution complémentaire au développement agricole et industriel. Car l’émigration a toujours des conséquences démographiques, même lorsqu’elle consiste en une migration temporaire de travailleurs ; elle sépare alors les couples mariés, retarde le mariage des célibataires et réduit la natalité. La dimension finale moyenne d’une famille algérienne est de 7 à 8 enfants nés vivants ; celle d’un émigré marié, périodiquement séparé de son épouse pour des durées plus ou moins longues, est 2 à 3 fois plus petite (2 à 4 enfants) ».

            Ainsi, lorsqu’en 1966 un accord officiel autorisait l’entrée de 8 000 travailleurs algériens entre le 1er janvier et le 1er septembre, ce furent en réalité, d’après les statistiques officielles, 15 732 « travailleurs », plus 23 228 « touristes », plus 25 000 « parents », soit au total plus de 60 000 immigrés réels (pour 8 000 autorisés) qui vinrent s’installer en France en huit mois… et il ne s’agissait là que d’Algériens !… Cette situation était d’autant plus grave que, grâce à l’immigration clandestine, le nombre des Algériens résidant en France s’élevait déjà à un million en 1968. Bien que nombre de journaux –dits « nationalistes »- poussèrent un cri d’alarme, ils ne furent pas entendus et l’hebdomadaire « Minute », dans son édition du 7 novembre 1968, résuma alors avec lucidité et clairvoyance -et de façon prémonitoire- l’état des lieux : « De véritables villes arabes surgiront peu à peu dans nos grandes cités comme Harlem à New-York. Or, ces villes arabes deviendront les fiefs d’une communauté étrangère inaccessible car… l’indépendance algérienne a sonné le glas de toute assimilation d’ensemble de la communauté nord africaine de France. A quelques heureuses exceptions près, les arabes forment sur notre sol un monde clos et non perméable… « L’inadaptation, la misère, la réaction instinctive d’autodéfense de la population française ne feront qu’exacerber le particularisme de la minorité algérienne de France et transformer ses médinas en places fortes révolutionnaires… »

« Le Back Power menace aujourd’hui l’existence même de l’Amérique. Nous risquons de voir dans vingt ans quatre millions d’Algériens revendiquer chez nous le pouvoir arabe ».

Cela fut écrit il y a 43 ans ; qui eut la bienveillance de l’entendre ? Aujourd’hui la prophétie se réalise rendant vivants ces vers de Théophile de Viau dans « Elégie » :

            « Dans ce climat barbare où le destin me range,

              Me rendant mon pays comme un pays étrange. »

            De nos jours, compte tenu des milliers de naturalisations effectuées depuis 1962, du nombre important de Maghrébins séjournant en France et de l’importance des clandestins, nul n’est en mesure de chiffrer avec exactitude leur nombre. Néanmoins, selon Yves-Marie Laulun, directeur de l’Institut de géopolitique des populations (Monde et Vie du 16 juillet 2011), la population immigrée née sur le sol français (donc « française de papier ») représente 7 à 8 millions de personnes, soit plus du dixième de la population française. Ces personnes sont originaires, pour l’essentiel, de l’Afrique noire, du Maghreb et un peu de Turquie et représentent politiquement un vivier électoral très intéressant, ce qui explique l’attitude du parti socialiste, par exemple, qui souhaiterait capter ces suffrages pour s’emparer du pouvoir (dixit, Y- Laulun)… d’où la proposition de loi en faveur du vote des étrangers lors des élections municipales, déposée et votée par la Gauche, le 8 décembre 2011, dans un Sénat désormais à sa solde…

Le vote musulman aura également un impact majeur sur les prochaines élections présidentielles et législatives. Plus de 10% de l’électorat français est en effet musulman. Et c’est la part la plus jeune de la population, représentant presque un quart des moins de 20 ans. Leur impact politique ira croissant. Dans certaines villes, la moitié de la population est musulmane et il va devenir impossible pour la droite de gagner ces circonscriptions, à moins que les français de souche votent unanimement à droite… plus spécialement pour le FN. Beaucoup de Français semblent, enfin, réaliser que ces élections sont l’une des dernières chances pour eux de préserver quelque chose de l’ancienne France.

Et les statistiques les plus optimistes s’accordent à dire qu’en 2030, sur une population française de 68 millions, il y aura 20 millions d’Afro-maghrébins, soit 30% de la population française… ce qui laisse augurer un changement radical dans la gestion de bon nombre de collectivités locales et territoriales…

En janvier 2011, les chiffres de la natalité française furent annoncés avec faste : L’INSEE venait de publier un claironnant bilan démographique que nos journalistes, tout sourire, répercutaient : La France comptait désormais plus de 65 millions d’habitants. Soit 10 de plus que lors de l’élection de François Mitterrand en 1981. Quel exploit ! Cette augmentation du nombre d’habitants s’expliquerait, selon l’INSEE, par l’allongement de la durée de vie en hausse depuis 2000, mais aussi (et surtout) par un taux de fécondité de 2,01% qui ferait de la femme française la championne d’Europe. Et il ne s’est trouvé aucun journaliste, aucun politique, aucun adepte des « droits de l’homme » pour s’interroger sur ce bilan flatteur…

En réalité, sur 830 000 naissances recensées en France en 2006, 165 000 venaient de cette population issue de l’immigration. Le taux de fécondité de la population française « de souche » est de 1,6%, celui des Maghrébines en France est de 2,7% et celui des Noires d’origine africaine, 4,2% (source, idem que précédente). Donc, sur 65 millions d’habitants en France, il y a combien de Français réels ? Qui pourrait le dire avec courage et lucidité ?

Concernant l’immigration en général, selon Eric Besson, l’opportuniste transfuge du PS (alors Ministre de l’immigration du premier gouvernement Sarkozyste), pour la seule année 2009, 6 000 personnes ont été régularisées ; 29 288 étrangers en situation irrégulière ont été expulsés, tandis que 173 991 titres de séjour ont été délivrés et 108 275 étrangers ont acquis la nationalité française (en 2008, ils avaient été, déjà, 107 000), ce qui place la France en tête des pays européens  pour l’acquisition de la nationalité. Sur les huit premiers mois de l’année 2010, comme l’attestent les chiffres officiels des services de l’immigration, non seulement l’immigration n’est pas stoppée, ni même ralentie mais la situation continue à s’aggraver : 122 246 autorisations de long séjour ont été accordées, soit 9 % de plus que sur la même période de 2009, année déjà catastrophique et 6 597 statuts de réfugié ont été accordés pour ce laps de temps, contre 6 786 personnes pour toute l’année 2009. Selon l’OFPRA, Il a été déposé en 2010, 52 762 demandes d’asile, faisant de la France la première destination européenne.

Il y a également toujours plus de Français de papier puisque, durant cette période, ce sont 67 300 personnes qui ont été naturalisées françaises par décret. Par ailleurs, le délai moyen pour une naturalisation est passé de douze à cinq mois. Il y a eu enfin 19 042 renvois d’étrangers en situation irrégulière au cours des huit premiers mois, contre 19 456 pour la même période de 2009, donc quasi pas d’augmentation. Mais il y a plus grave ! En septembre 2010, selon « Valeurs actuelles » du 9 décembre 2010, Eric Besson a reconnu que « 75% des reconduites à la frontière n’ont pas été exécutées »… ce qui rendrait, dès lors, peu crédible le chiffre des expulsions annoncées… Pour conclure : En janvier 2011, il a été délivré 23 504 titres de séjour (+ 42,1% en un an). Le nombre de demandeurs d’asile a également grimpé de 17,4% (à 3 899) et celui des naturalisations de 19,4% (à 13 337).

Dans une étude parue dans le National Zeitung du 11/08/2006, Herbert Vonach, Professeur d’université autrichien écrivait : « Ce n’est pas parce que l’on décidera de naturaliser tous les étrangers que les problèmes y afférents disparaîtront »… « Quand j’ai mené cette étude, je me suis d’abord posé la question de savoir si mon petit-fils appartiendrait dans son propre pays à une majorité ou à une minorité. Je n’ose penser à cette dernière éventualité ».

Et quand on pense que le Ministre Besson, lors de sa visite dans la Cité des 4000 à la Courneuve (là même où un certain Ministre de l’Intérieur, aujourd’hui Président de la République, avait promis de nettoyer ces zones de non droit au « kärcher »… mais qui a, en réalité, seulement « kärchérisé » les forces de l’ordre en supprimant 9 500 postes de gendarmes et de policiers) avait déclaré sans le moindre scrupule : « La France n’est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion ; c’est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n’y a pas de Français de souche, il n’y a qu’une France de métissage »… comment voulez-vous que ce « conglomérat de peuples », encouragé comme il l’est, accepte la moindre assimilation ? Car, l’assimilation c’est devenir comme autrui, chez autrui alors que l’insertion, c’est vivre comme chez soi, chez autrui. La plupart de ces immigrés, essentiellement africains et maghrébins, veulent bien bénéficier des lois sociales françaises, mais ils en refusent les devoirs. La majorité d’entre eux, ne veut pas adopter notre langue -hormis celle de la « zone »- (Pour éviter les mots un peu élégants, on ramasse ceux du ruisseau, disait Maurice Druon), notre culture, notre genre de vie, en un mot s’intégrer dans notre société… c’est-à-dire s’adapter ou se conformer aux modes d’existence du pays d’accueil. Par conséquent, ils veulent vivre selon leurs traditions et la loi coranique intégriste, en formant des îlots étrangers aux abords des villes. « Quand un peuple n’ose plus défendre sa langue, il est mûr pour l’esclavage », soutenait Rémy de Gourmont.

            Parmi les communautés étrangères établies sur le sol national, la communauté islamique est la plus marginalisée. En effet, tout les distingue des autres immigrés, leur culture, leur religion, leur histoire et leur aspect physique. L’immigré européen devra apprendre la langue française –ce sera sa seule difficulté- car les fondements intellectuels et moraux de son univers et de celui où il va vivre ne connaissent que des différences de degré. L’immigré musulman, au contraire, connaîtra une désidentification totale. Il deviendra, qu’il appartienne à la première ou à la seconde génération, un complet étranger pour les siens.

            En 1969 – déjà !- dans son n° 704 du 8 mars, le journal « Entreprise » alertait l’opinion publique : « On ne peut pas ne pas se poser la question de leur assimilation. Le langage, les mœurs, l’apparence physique, les habitudes familiales, sociales, religieuses creusent dans leur cas un fossé, sans comparaison avec les barrières relativement faibles qu’on dû franchir les immigrants européens ». A priori, ce cri d’alarme n’a pas été entendu…

      Concernant les « Français » d’origine algérienne, cette attitude peut se comprendre aisément dans la mesure où ces « Français de papier » restent sentimentalement algériens, s’estimant les héritiers des vainqueurs de la guerre d’indépendance. Et il en est de même pour leurs coreligionnaires tunisiens et marocains. A cet effet, il n’est qu’à se remémorer les incidents survenus au Stade de France lors des rencontres de football opposant la France à l’Algérie et à la Tunisie pour en être convaincu… « La France est devenue la colonie de ses colonies ! » a déclaré sur ce point Vladimir Poutine.

« Les français qui n’ont pas voulu de l’Algérie Française auront un jour la France algérienne » a écrit dans son livre « D’une Résistance à l’autre », Georges Bidault, l’ancien chef du Conseil National de la Résistance. Il reprenait là, en quelque sorte, cette déclaration du redoutable chef terroriste du FLN qu’était Larbi ben M’Hidi, lancée à la face des parachutistes français venus l’arrêter en 1957 lors de la « bataille d’Alger » : « Vous voulez la France de Dunkerque à Tamanrasset, je vous prédis, moi, que vous aurez l’Algérie de Tamanrasset à Dunkerque ».

Nos hommes politiques devraient méditer sur cette déclaration prémonitoire…

Le 17 mars 2011, le Ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, déclarait sur « Europe 1 » : « Les Français, à force d’immigration incontrôlée, ont parfois le sentiment de ne plus être chez eux, ou bien ils ont le sentiment de voir des pratiques qui s’imposent à eux et qui ne correspondent pas aux règles de notre vie sociale. » Ainsi, tandis qu’à gaucheon se réjouit de cet apport d’électeurs potentiels ; à droite, on se contente d’en établir l’amer constat sans pour autant apporter de solutions…

Et le plus grave reste à venir dans la mesure où nos élites « bien pensantes » -entre autres celles du Haut Conseil à l’Intégration– ne cessent de nous rabâcher, dans un grand concerto libéral, que la France va devoir impérativement accueillir dans les prochaines décennies plusieurs millions (sic) de nouveaux immigrés pour à la fois assurer son renouvellement démographique, pérenniser son système de retraites et relancer son développement économique, ce qui rend actuelle cette déclaration de Malika Sorel, écrivain, journaliste d’origine algérienne, parue dans le magazine « Le spectacle du Monde – Octobre 2000 » : « La France s’autodétruit sans rendre service aux immigrés ». Mortifiant sujet de réflexion…

 

José CASTANO (petit fils d’immigrés espagnols)

12/11/2011

12 novembre 1960: 11 hommes du 1er REP tombent sous les balles des « fells » !

Excellent récit historique de José Castano…

FDF

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LA RÉVOLTE DU 1er REGIMENT ETRANGER DE PARACHUTISTES

 

« Mère, voici vos fils qui se sont tant battus

                                                           …

Mère, voici vos fils et leur immense armée,

Qu’ils ne soient pas jugés sur leur seule misère,

Que Dieu mette avec eux un peu de cette terre

Qui les a tant perdus et qu’ils ont tant aimée. »

                        (Charles Péguy)

 

Extrait de la conférence de José CASTANO :

 « Les Seigneurs de la Guerre »

 

… 12 Novembre 1960

 

Une nouvelle consternante parvient dans les unités parachutistes. Dans les Aurès, les fells ont surpris un groupe de combat du 1er REP à sa descente d’hélicoptères, faisant 11 morts et 6 blessés graves.

 

15 Novembre 1960

 

Dans la chapelle de l’hôpital Maillot à Alger, eut lieu la cérémonie militaire et religieuse en l’honneur des légionnaires tombés le 12. Ils allaient maintenant reposer comme tant d’autres dans cette terre d’Algérie qu’ils avaient défendue jusqu’à l’ultime sacrifice et qui était la leur désormais.

Au cimetière de Zéralda –qui gardera à jamais, dans son « carré légionnaire » les dépouilles mortelles de ces soldats morts pour la France- l’aumônier de la 10ème Division Parachutiste, le Père Delarue, bien qu’habitué à conduire des légionnaires à leur dernière demeure, se sentait, devant tous ces cercueils, bouleversé. Ce qui le mettait en rage, lui, prêtre, c’était l’absurdité de cette mort si elle ne correspondait plus à un sacrifice exigé par la Nation. Onze cadavres inutiles et scandaleux… Onze cadavres de plus dans cette longue liste… Et sa détresse, sa lassitude étaient immenses, de cette guerre où des hommes valeureux payaient de ce qu’ils avaient de plus cher pour racheter l’incompétence, la veulerie, les fautes et les palinodies de leurs gouvernants.

Tous écoutaient, muets et bouleversés, les dernières prières douloureuses de l’aumônier. Des paroles simples lui venaient aux lèvres. Il disait :

 « Vous étiez venus de tous les pays d’Europe où l’on aime encore la liberté pour donner la liberté à ce pays… La mort vous a frappés en pleine poitrine, en pleine face, comme des hommes, au moment où vous vous réjouissiez d’avoir enfin découvert un ennemi insaisissable jusque-là… »

Et, d’une voix forte, il ponctua en criant presque :

« Vous êtes tombés au moment où, s’il faut en croire les discours, nous ne savons plus, ici, pourquoi nous mourons ! »

Puis le clairon, gonflant ses joues et les veines de son cou, lança vers les airs cette courte sonnerie saccadée : la sonnerie aux morts.

« Notre Père, qui êtes aux Cieux… » commença le prêtre, de sa voix qui tremblait et qui n’avait pas son impassibilité habituelle. Et tandis que se continuait le Pater, chez ces grands enfants qui écoutaient, recueillis, se reflétait un immense chagrin au souvenir de leurs camarades de combat. Chez certains, les yeux devenaient troubles comme sous un voile et, à la gorge, quelque chose s’étranglait. Sur toutes ces têtes alignées, flottait pour la dernière fois, l’ombre de ceux qui étaient morts, parce que la France, une dernière fois, le leur avait demandé. Et quand le prêtre, après un arrêt, et la voix plus grave encore, prononça les derniers mots de l’Ave Maria, d’une simplicité sublime : « Sainte Marie mère de Dieu… priez pour nous, pauvres pécheurs… maintenant… et à l’heure de notre mort », tout à coup, sur les joues de ces hommes rudes que l’on qualifiait « d’inhumains », de brusques larmes coulèrent, qui jaillissaient rapides et pressées comme une pluie…

L’émotion avait atteint un degré douloureux. La foule pleurait en silence communiant dans la douleur avec « ses soldats », « ses légionnaires ». Puis le nouveau chef du 1er REP, le Colonel Dufour,  s’avança à son tour pour dire adieu à ses hommes. Il énuméra les noms de ceux qui ne feraient plus le chemin, tant rêvé, du retour dans leur foyer. Ces noms qui, bientôt ne vivraient plus que dans le cœur des mères, émurent le silence, cognèrent aux poitrines, bâillonnèrent les gorges et mouillèrent de nouveau les yeux. Puis il termina par ces mots :

« Il n’est pas possible que votre sacrifice demeure vain. Il n’est pas possible que nos compatriotes de la Métropole n’entendent pas nos cris d’angoisse ».

Il salua ; les clairons sonnèrent : « Au drapeau ». Les détachements présentèrent les armes et défilèrent, les yeux tournés vers les tombes. Les visages graves, bronzés et maigres, recelaient toutes les tristesses cachées, toutes les tares et tous les deuils qui les avaient amenés là.

« Nous ne savons plus ici pourquoi nous mourrons… » Ces paroles du père Delarue allaient avoir un écho immédiat : il allait, sur le champ, être banni d’Algérie et exclu des unités parachutistes.

« Si quelqu’un veut savoir pourquoi nous sommes morts, dites-leur : « Parce que nos pères ont menti ! » s’était écrié Rudyard KIPLING, après que son fils fut tué à la bataille de LOOS en 1915.

Trois semaines plus tard, le Colonel Dufour fut relevé de son commandement pour avoir exprimé en public ses sentiments « Algérie française » et fut prié de quitter le sol algérien avant le 9 décembre 1960, date d’arrivée de de Gaulle à Oran. Ecarté de la Légion, affecté en Métropole, le Colonel Dufour choisit la clandestinité et rejoindra cinq mois plus tard, en Algérie, les rangs de l’OAS.

 

      8 Janvier 1961

 

            Un événement tout à fait extraordinaire venait de se dérouler au 1er REP. Pour la première fois depuis le début des guerres d’Indochine et d’Algérie, des officiers de cette prestigieuse unité refusaient de partir en opération. Ils se mettaient en grève ! Unanimement hostiles à la politique algérienne du général de Gaulle, ils n’acceptaient plus de voir mourir leurs légionnaires alors que l’indépendance de l’Algérie semblait inéluctable. A quoi pouvaient désormais rimer ces opérations incessantes et meurtrières à l’heure où le chef de l’état clamait qu’il voulait en finir à n’importe quel prix avec le « boulet algérien ». L’absurdité dépassait les bornes. Ils avaient donc décidé de faire la « grève de la mort ».

            Un vent de panique souffla à tous les échelons de la hiérarchie. Quoi ! La « grève de la mort » ? Impensable pour des hommes qui étaient « soldats pour mourir »! (1)

Une pluie de sanctions s’abattit sur les révoltés qui furent mis aux arrêts et mutés immédiatement en Métropole. L’un d’eux, le Lieutenant Roger Degueldre fut affecté au 4ème Régiment Etranger d’Infanterie mais il refusa de rejoindre son nouveau corps. Le 25 janvier 1961, il entra dans la clandestinité. Les dés de son destin étaient jetés. Une légende naissait…

            A Zéralda, fief du 1er REP, le cœur n’y était plus et les questions que posaient les cadres rescapés de la purge n’obtenaient aucune réponse de la hiérarchie : le drapeau du FLN va-t-il flotter sur Alger ? Après avoir été vaincu sur le terrain, le FLN y sortira-t-il vainqueur ? Que vont devenir les Européens ? Et les Musulmans ralliés au drapeau français, eux qui ont cru aux promesses de l’armée ? Après l’Indochine, l’Algérie… L’armée sera-t-elle donc éternellement vaincue, éternellement parjure ?

Et de mains en mains l’on se passait une lettre. C’était une missive vieille de 2000 ans. Le texte, rapporté par Suétone, était de Marcus Flavinius, centurion à la 2ème cohorte de la légion Augusta. Destiné à son cousin Tertullus, il avait été écrit en Numidie, ainsi que s’appelait l’Algérie à l’époque romaine : « Si nous devions laisser nos os blanchis en vain sur les pistes du désert, alors que l’on prenne garde à la colère des légions ! »

La colère des légions ! Elle se concrétisera le 22 avril 1961 avec le soulèvement des plus belles unités de légion et de parachutistes… et se termina par la dissolution du 1er REP. (2) + (3)

 

José CASTANO


 

(1) – En janvier 1885, lors des préparatifs de l’attaque de Bac Ninh, au Tonkin, le général de Négrier s’était adressé aux légionnaires des 1er et 2ème Bataillon en cestermes :« Vous, légionnaires, vous êtes soldats pour mourir et je vous envoie où l’on meurt ! »

 

(2) – Avril 1961 -Il y a 50 ans, disparaissait, en Algérie, la plus prestigieuse unité de Légion étrangère…

Lire la suite

 

 (3) – Cliquez sur : Les Régiments dissous

26/10/2011

L’avenir et l’espoir pour des millions de Français…

Les « gars de la Marine » sont clairs pour 2012. Certains candidats le sont beaucoup moins…

FDF

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A L’ERE DU GRAND NETTOYAGE…

 

« La France, la patrie dont je ne saurais déraciner mon cœur. J’y suis né, j’ai bu aux sources de sa culture. J’ai fait mien son passé, je ne respire bien que sous son ciel, et je me suis efforcé, à mon tour, de la défendre de mon mieux ». Marc Bloch, « l’Étrange défaite », septembre 1940.

 

L’élection présidentielle de 2012 se dessine mieux dès aujourd’hui

 

Les candidats socialistes se sont éliminés de la manière la plus démocratique qui soit. Ils ont, pour cela, appelé les français à voter en adhérant à la charte de fidélité aux idées de la gauche. Ils ont totalisé fièrement 2.100.000 de votants, dimanche, sur les 43 350 204 inscrits en France, ça ne fait pas lourd compte tenu des seuls 232 511 adhérents que ce parti revendique. Mais puisqu’ils s’en contentent, tant mieux pour eux.

 

– Les communistes n’ont plus qu’un guignol à chapeau qui braille dans ses meetings  pour rameuter moins de 3% des Français qui restent fidèles à leur couleur, leur utopie et leur chimère…

 

– Les Verts. Ah ! Les verts. Ils se sont étripés avant, même, les socialistes. Ils ont copié leurs primaires en les réduisant au strict minimum. Ne venez pas trop nombreux, on sait qui on veut. En choisissant une immigrée européenne qui n’a pas réussi à percer dans son pays et qui a un contentieux avec la magistrature française (qui ne l’a pas épargnée quelques années plus tôt), ils ont délibérément exclu les vrais Français de leur parti. Les Verts ont, donc, décidé qu’il n’y avait, chez-eux, aucun Français digne de ce nom pour les représenter… Dans le fond et dans la forme, ils font moins bien que l’islamiste en burqa qui s’est déclarée candidate à la présidentielle. Au moins, elle, affiche la couleur de « la France de ses rêves ».

 

– La droite  de « l’Union pour la Majorité Présidentielle» n’a pas, non plus,  lésiné sur les coups bas pour écarter les prétendants au trône. Elle a même balayé au « Centre » pour faire un boulevard au président sortant. Exit les Villepin, Borloo, Morin, Bayrou… circulez, y a rien à voir. Nous avons un Napoléon-bis, nous voulons le garder, avec ou sans valises.

 

– Le Bloc identitaire d’Arnaud Gouillon a jeté l’éponge, faute de moyens financiers pour s’engager dans cette campagne. Forcément, il est tout jeune en politique, ce petit, il n’a pas eu le temps d’amasser de fortune. C’est un « sang neuf » à qui il reste maintenant à acquérir la sagesse et ne pas prêter l’oreille aux sirènes de la division. La droite nationale a besoin de tous ses patriotes pour combattre l’ennemi commun. Ce qui rassemble est plus important que ce qui divise… 

 

Le Parti de la France de Karl Lang aurait tendance à se distinguer par ses attaques contre le Front National. Pour des nationalistes de droite, ça la fiche plutôt mal ! Leur problème réside dans le fait que bon nombre de leurs dirigeants ont quitté le FN, soit par mésentente, déconvenue ou éviction… et qu’ils vouent une rancune tenace à Marine Le Pen. Certains prétendent que c’est uniquement par « vengeance » qu’ils présenteraient un candidat en spéculant sur un score qui serait à même de priver Marine de second tour … Froid calcul ! Si c’était vraiment le cas, le machiavélisme en politique ne serait pas l’apanage de la seule gauche !…

En tout cas, un Parti de la France qui entrerait en lice, uniquement pour glisser une peau de banane à la seule candidate de la résistance nationale qui fédère aussi bien à droite qu’à gauche ne serait ni élégant, ni honnête, ni respectable, ni patriotique. Aux « Petits Echos », nous refusons d’accréditer cette hypothèse et gageons que Karl Lang saura choisir la voie de la raison et de l’honneur.

 

La lutte sera, sans nul doute, assez prévisible au premier tour. Le second (tour) a toutes les chances de nous présenter un remake de 2002 à l’envers… Sauf que, nombreux sont les français qui rejettent, avec force, le président sortant et sa politique assassine comme ils rejettent celui qui défendra la politique gauchiste, par trop multiculturelle, de la France et qui ne s’en cache pas.

 

Dans tout ça, que devient « le vote Pied Noir » ?

 

            Les Français d’AlgérieHarkis compris – bernés, spoliés, méprisés par les politiciens de gauche et de droite durant un demi-siècle, auront leur mot à dire, à ce moment-là… Bien sûr, il en est qui roulent, encore, pour l’UMP et leurs cousins germains gaullistes. D’autres, moins glorieux (aux relents « progressistes »), sont favorables à une repentance de la France envers l’Algérie et, en ce sens, soutiennent la gauche socialo-communiste pour une hypothétique « paix des mémoires »… Et puis, il y a ceux qui, sous couvert d’une  « reconnaissance réclamée depuis cinquante ans », œuvrent d’arrache-pied en espérant détourner les voix des Français d’Algérie en faveur de leur Mouvement.

            Pour toutes ces raisons, « Les Petits Echos », toujours à la pointe du combat patriotique, s’engagent à soutenir la seule candidate capable de redonner aux Français, l’espoir qu’ils ont perdu au fil des législatures…

… Celle qui stoppera l’islamisation programmée de la France et lui inculquera les valeurs qui ont fait, jadis, sa grandeur, sa gloire et son renom.

… Celle qui a promis d’accorder aux Réfugiés Français d’Algérie, la reconnaissance qui leur est due en réhabilitant leur mémoire, en dénonçant les crimes « contre l’humanité » que représentent les milliers de disparus, les génocides d’El-Halia, de Melouza, de la rue d’Isly à Alger, du 5 juillet 1962 à Oran et des massacres de milliers de harkis et Musulmans fidèles à la France.

… Celle qui veut empêcher –en dépit de la dictature des associations « droits de l’hommiste »- que la situation criminelle qu’ils ont vécue, « là-bas », se reproduise un jour, ici, en combattant l’insécurité et l’immigration maghrébine incontrôlée, synonyme de libanisation de la France vers laquelle nous mènent inéluctablement les protagonistes de l’UMPS.

 

NOUS SERONS « LES GARS DE LA MARINE » !

 

En prenant cette position, « Les Petits Echos » savent qu’ils risquent de perdre quelques-uns de leurs lecteurs qui, engoncés dans leur autosatisfaction béate « d’apolitisme », n’ont toujours pas compris que c’est, précisément, la politique qui les a menés là où ils sont aujourd’hui…

Mais nous n’avons plus le droit de tergiverser ni de préserver les susceptibilités de chacun. Le temps fait son œuvre et nos rangs s’amenuisent… Nos petits enfants n’auront peut-être pas la chance, demain, de vivre dans cette France que nos pères ont si vaillamment défendue, celle que nous avons aimée et chérie au-delà de la raison…

Nous expliquerons notre choix à ceux de nos compatriotes et à nos amis juifs de France et d’Israël qui, nombreux, nous lisent et nourrissent encore quelque appréhension envers Marine…

Ainsi, pressurés qu’ils sont par ces partis traditionnels qui la vouent à une diabolisation perpétuelle en n’ayant de cesse d’agiter à son endroit l’épouvantail par trop éculé du fascisme, du racisme et de l’antisémitisme, ils ignorent que c’est, en premier lieu, le propre intérêt électoral de ces derniers qu’ils défendent… dénigrant par là même 30% (baromètre politique réalisé par l’institut Opinionway pour Metro paru le 17 octobre 2011) du corps électoral. « Donnez-moi une phrase de n’importe qui, et je me charge de le faire pendre ! », prétendait Fouquier-Tinville.

            Nous leur rappelons que les antisémites français et les défenseurs de la repentance se sont déclarés, déjà, dans les partis de gauche, en choisissant définitivement leur camp en faveur de la Palestine (Martine Aubry), de la repentance envers l’Algérie (François Hollande), du FLN (Montebourg, petit fils de « djounnoun » qui combattit l’armée française). Ils le démontrent régulièrement en organisant des manifestations afro-maghrébines avec leurs associations satellites : MRAP, SOS racisme, LICRA, PIR, LDH… en se recueillant par « devoir de mémoire ( !) » sur les victimes fellouzes du 17 octobre 1961 à Paris sans la moindre pensée pour les 120 policiers parisiens assassinés par ces mêmes fellouzes, ni pour ces innombrables autres victimes françaises qui arrosaient chaque jour de leur sang la terre d’Algérie. Si Lamartine était toujours de ce monde, il aurait fustigé le sieur Hollande en lui criant : « Honte à qui peut chanter pendant que Rome brûle, s’il n’a l’âme et le cœur et la voix de Néron ! »

 

Nous soutiendrons Marine le Pen dans sa course à l’élection présidentielle, parce qu’elle représente l’Avenir et qu’elle incarne l’espoir pour des millions de Français.

Allez Marine, courage ! Le petit peuple, celui qui souffre et qui t’aime, est derrière toi !

 

                                  José CASTANO


 

 

 « Je voudrais n’être pas Français, pour pouvoir dire

   Que je te choisis, France, et que, dans ton martyre

   Je te proclame, toi que ronge le vautour,

   Ma patrie et ma gloire, et mon unique amour »

 (Victor Hugo)

02/09/2011

Au sujet des pays « amis de la France »…

Trois citations qui en disent bien long sur notre soudaine amitié avec certains pays du Maghreb… Marine Le Pen est la seule parmi les politiques à y voir clair, semble t’il…

FDF

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« Aucun nombre de bombes atomiques ne pourra endiguer le raz de marée constitué par les millions d’êtres humains qui partiront un jour de la partie méridionale et pauvre du monde, pour faire irruption dans les espaces relativement ouverts du riche hémisphère septentrional, en quête de survie. » (Président Boumediene, mars 1974).

Cette même année 1974, à la tribune de l’ONU, le président de la République Algérienne, Houari Boumediene, avait également déclaré : « Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour aller dans l’hémisphère nord. Et ils n’iront pas là-bas en tant qu’amis. Parce qu’ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront en le peuplant avec leurs fils. C’est le ventre de nos femmes qui nous donnera la victoire ».

« Sans épée, sans fusil, sans conquêtes, les 50 millions de musulmans en Europe la transformeront bientôt en continent musulman » (Mouammar Kadhafi, ex-Président Libyen dans Le Figaro du 19 décembre 2006).

Le 27 août, à Port Barcarès, dans une salle comble, Marine le Pen a subjugué son auditoire – Cliquez sur : <http://www.nationspresse.info/?p=141726> .

Source: José CASTANO

19/08/2011

Et ils partirent vers la terre promise…

Reçu de José Castano. Je fais suivre…

FDF

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Photo: http://www.toutlecine.com/

 

« Quel enthousiasme enfin, mêlé de fierté, devant un bilan de réussites brillantes dans tous les domaines, culturel, scientifique, journalistique, politique, économique ! … Comment ne pas voir dans ces réussites une manifestation des traits propres aux hommes et aux femmes originaires de ces pays: une joie de vivre associée à une grande chaleur humaine, une résistance devant l’épreuve et une remarquable capacité à rebondir, une générosité naturelle, une grande ouverture aux autres cultures ? Comment ne pas y voir aussi une preuve de la qualité de l’enseignement qui a été dispensé par la France dans ces pays avant leur indépendance, l’enseignement de la République ? » (Préface du Professeur Claude Cohen-Tanoudji, Prix Nobel de Physique pour l’ouvrage de René Mayer : « Français d’Afrique du Nord, ce qu’ils sont devenus »)

« L’exploration scientifique de l’Algérie, sera l’un des titres de gloire de la France au XIXe et au XXe siècle » (Renan)


            Lorsque, en 1830, la France aborda les côtes algériennes, les autochtones en étaient à s’ignorer ou à se combattre entre eux et représentaient alors ce qu’on a appelé : « une poussière de tribus ».

L’Algérie n’était à cette époque pas un territoire indépendant mais une possession turque ; l’occupation par la France n’eut donc pour résultat que de substituer à une occupation étrangère celle d’un autre pays.

Cette Algérie là ne constituait pas un Etat, encore moins une nation. Elle fit toujours  partie d’un empire dont elle était une province ; comme elle allait devenir colonie française, elle fut province de l’empire musulman, de l’empire byzantin, de l’empire romain… Elle n’avait pas de frontières. Elle constituait une mosaïque de tribus qu’aucun lien, sauf le religieux, n’unissait entre elles, encore que d’une façon très fragmentaire.

En 1848, après les sanglantes journées de juin, le gouvernement français choisit de faire de l’Algérie un lieu de déportations et c’est pour éviter une nouvelle révolution que, le 19 septembre 1848, l’assemblée nationale vota 50 millions pour la création en Algérie de 42 « colonies de peuplement » ou « centres agricoles » pour établir 13500 « colons » français dans le but « d’occuper » ces Parisiens jeûneurs malgré eux et qu’on devinait prêts à se faire turbulents.

Les premiers déportés furent les « communalistes » qui devaient être rejoints en 1852 par ceux qui avaient osé répondre « NON » au plébiscite. Que savaient les uns et les autres de l’Afrique ? Pas grand-chose… si ce n’était que le pays était chaud, où les soldats enjuponnés de rouge qu’on appelait zouaves se battaient six jours sur sept contre les « Mahoms » dont le péché mignon était de couper la  tête aux chrétiens et que certains civils, dont on avait dit qu’ils étaient allés chercher fortune par là-bas, n’étaient plus reparu.

Ils retrouvèrent sur place ceux qui, depuis une dizaine d’années déjà, pataugeaient dans les boues des marécages infectés de miasmes, rongés par le paludisme et la malaria, la cervelle à moitié cuite sous l’aveuglant et lourd glissement du sirocco et qui étaient partis vers l’Afrique, comme on se met en marche vers la terre promise…            

On avait promis à ces malheureux des merveilles… ils découvrirent un désert, une lande hérissée de broussailles au bord d’un marais pestilentiel où pullulaient les moustiques. Mais ils ne pouvaient pas repartir ! Ils étaient pris au piège de leur propre rêve, prisonniers de l’Afrique… et déjà promis à la malédiction qui allait s’abattre sur elle…

Après un si vif et bref rêve, voici déjà la résistance des hommes et des choses, l’adversité, les premiers revers, les épreuves et l’infortune. Pourtant cette poignée d’immigrants s’entêta contre moustiques, paludisme, dysenterie, typhus, choléra, misère, canicule, froid et faim. Elle s’organisa et pendant des jours, des mois, des années, mena un combat de titan contre le défrichage et les maladies.

Dans un pays où certaines régions de colonisation étaient en majeure partie des marécages, le paludisme faisait des ravages effrayants. En 1841, dans son étude « Solution de la question d’Algérie », le général Duvivier écrivait : « Les plaines telles celles de la Mitidja, de Bône et tant d’autres ne sont que des foyers de maladies et morts. Les assainir, on n’y parviendra jamais… Les plaines pour les Européens, sont et seront toujours longtemps de vastes tombeaux. Qu’on abandonne ces fétides fosses ! »

Fosses fétides ! Vastes tombeaux ! Quel programme engageant ! Et le général Berthezène d’affirmer, menaçant : «La Mitidja n’est qu’un immense cloaque. Elle sera le tombeau de tous ceux qui oseront l’exploiter ! ». 

Tous payèrent de leur santé sinon de leur vie une implantation prématurée dans des secteurs du pays insalubres et pestilentiels dont cette description de Boufarik en 1842 résumait les inconvénients : « Boufarik était la localité la plus mortelle d’Algérie. Les visages des rares habitants échappés à la fièvre pernicieuse étaient verts et bouffis. Bien que la paroisse eût changé de prêtre trois fois en un an, l’église était fermée ; le juge de paix était mort ; tout le personnel de l’administration civile et militaire avait dû être renouvelé et le chef du district resté seul debout, avait été investi de toutes les fonctions par le décès ou la maladie de tous ses titulaires. »

Pourtant, quelques années plus tard, à force de courage, de patience, de persévérance, d’abnégation, mais aussi de privations, de souffrance, de misère et de centaines de morts usés à la tâche, Boufarik « ce marais pestilentiel », devint la perle de la Mitidja et la plus riche contrée agricole de l’Algérie : «  la première victoire de la quinine », « la plus belle réalisation du génie colonisateur de la France », « l’émeraude pêchée dans la vase », écrira le colonel Trumelet.

Typhus, choléra frappèrent inexorablement. Bugeaud, rentré en France, mourra du choléra en 1849. Dans les Centres de colonisation, où l’hygiène était rudimentaire, ce mal surtout faisait des ravages terribles. Des villages entiers furent décimés.

Forts de leur idéal, mais dénués de l’expérience qui nous arme, ces hommes s’immolèrent, imprudents héroïques, en se  riant des maux les plus cruels et de leurs implacables ennemis. De l’anarchiste au militaire, du paysan au marin, de l’ouvrier au fonctionnaire, tous s’étonnaient et s’émerveillaient d’un monde encore plein de secrets et de prodiges : ils en aimaient jusqu’à l’amertume, jusqu’à la souffrance infinie, jusqu’aux dernières cruautés. C’est que réussir à survivre, c’est choisir de souffrir !…

Chacun était désormais lié au sol, au ciel, aux périls de toujours et devait se défendre, à la fois, contre les éléments et les bandes armées qui parcouraient le pays. Elles le ravageaient au jour le jour, sans plan arrêté. L’insécurité régnait partout. Les cavaliers en burnous, les yatagans, les Hadjouths et les pillards se chargeaient de trancher les gorges et d’enlever les femmes pendant que les hommes tentaient de maîtriser les meules de fourrage en flammes, produit de leur labeur de forçat.

Des fermes qui, pierre à pierre, s’étaient exhaussées au-dessus des pestilences et avaient réussi à étendre autour d’elles un peu de fécondité, commencèrent à chanceler sous l’assaut. Le souci de la survie quotidienne l’emportait parfois sur tout autre projet et mettait un frein brutal à l’imagination de l’avenir.

En 1840, déjà, las de voir des pères égorgés, des mères violées puis éventrées et des enfants écrasés contre les murs, un chant de guerre monta du fond de la plaine. Quelques colons commencèrent à résister aux assauts des cavaliers hurlants, se faisant tuer sur place, refusant d’exécuter l’ordre officiel d’abandonner leurs cultures. Oh ! Cruel et perpétuel renouvellement de l’Histoire !…

Dans les cimetières, les rangées s’ajoutaient aux rangées où s’affirmait ainsi le commencement d’un peuple. L’Afrique devenait une « terre à sépultures »…

Rien de ce qu’ils avaient rêvé ne s’était  accompli comme ils l’avaient espéré. Tout s’était passé autrement, avec plus de dureté et de cruauté, mais à force d’énergie à travers les échecs, les souffrances, les malheurs, à force de volonté, de patience et de génie, ils avaient donné un sens à ce que le destin et l’Histoire leur avaient confié.

Alors arrivèrent pour essayer de vivre à côté de ces Français têtus, des frères latins, tout aussi miséreux : Espagnols, Italiens, Maltais, Génois, Siciliens… Un point commun les unissait : l’extrême misère ! L’Algérie –leur avait-on déclaré- c’était l’eldorado ! Et puis, ce pays était plus proche de l’Europe que la Californie…

Comme il y eut un rêve américain après la seconde guerre mondiale, il y eut à partir de 1840, un rêve algérien…

« Français de France », les fils de cette France qui les avait exilés protestèrent de l’intrusion de ces nouveaux défricheurs :

« Ne sommes-nous pas capables d’arriver nous-mêmes à nos fins ? Ne l’avons-nous pas suffisamment prouvé ? »

La mère-patrie leur répondit doucement :

« Ces étrangers sont là pour vous aider dans votre tâche. Ils auront des terres qui auraient fini par vous tuer. Ils réussiront à n’y pas mourir, habitués qu’ils sont déjà à la grande misère, à l’extrême fatigue. Ne les renvoyez pas ! Accueillez-les au contraire en associés ».

Tous, étaient des déportés de la politique et de la misère, des réfractaires, des exilés, mais ils portaient en eux ce germe qui s’appelle l’audace et que leurs parents demeurés dans les vieux pays d’Europe allaient inexorablement laisser mourir comme des semailles gelées.

Ensemble ils édifièrent cette Afrique latine qui, en bonne justice, se fondit, s’harmonisa en une seconde France. C’est ainsi que la grande famille européenne se forma et à côté d’elle, la famille musulmane commença à concevoir que ces roumis n’étaient –tout compte fait- ni des adversaires, ni des parasites, et que par conséquent nul besoin était de leur couper la tête, d’autant qu’ils étaient habités d’un formidable appétit d’exister et qu’ils semblaient avoir soif de souffrir encore. Elle se risqua, se rapprocha, écouta, puis accepta l’invitation à l’initiation. Les étrangers poussaient la charrue un peu plus loin que les Français. Les Arabes consentaient à venir à la rescousse de l’effort des uns et des autres. L’Afrique du Nord toute entière devenait un musée ethnographique où allaient commencer à se désintégrer dans le silence baignant des paysages vitrifiés, les débris de toutes les races du monde méditerranéen donnant naissance à une nouvelle race : Les Pieds-Noirs.

            Ces Européens d’Algérie –surtout ceux des classes populaires- même s’ils étaient citoyens français, étaient différents des métropolitains. Leur français, émaillé de tournures espagnoles ou italiennes, parfois arabes, avaient donné naissance à un langage nouveau : le patahouet ou sabir ; l’accent avec lequel ils le prononçaient, leurs mœurs, leur mentalité n’étaient pas ceux de la Métropole. Ils étaient Français, certes ; ils le revendiquaient… mais différents, voilà tout. En réalité ils se nommaient eux-mêmes « franco-algérien ».

La foi, l’amour, la bonne volonté, la ténacité, les sacrifices, la confiance, les chagrins n’avaient pas manqué. Et tout cela, avec les morts et avec les vivants, avec ceux qui creusaient, ceux qui labouraient, ceux qui conseillaient, tout cela, ensemble, avait contribué à écrire l’histoire de l’Afrique du Nord.

Ils fondèrent une colonie à l’image de la France, offrirent aux indigènes les premiers enseignements de notre culture, débrouillèrent à notre intention l’écheveau des connaissances locales indispensables. Puis, satisfaits de leur effort, ils demandèrent à cette terre qu’ils avaient prise de les accueillir dans son sein pour l’éternité et ils s’éteignirent, loin des doux réconforts de la mère patrie.

La France, du reste, n’avait pas attendu leur décès pour les rayer du nombre de ses enfants ; dès leur départ, souvent définitif, elle avait considéré comme perdus ceux qui allaient porter au loin son renom et son drapeau. Elle avait revu sans gratitude ceux d’entre eux qui revenaient consacrer leur vieillesse, alors que d’autres ne purent même pas atteindre le port et succombèrent en mer.

C’est ainsi que naquit, grandit puis se dissipa dans des vapeurs de sang, de larmes et de passions, un miroir épique vers quoi des millions d’hommes et de femmes ont marché en portant les douleurs et les enchantements de l’amour. Si les pierres de gloire ne gardent pas leurs noms, si leur sacrifice est demeuré anonyme, nous n’en devons que davantage apporter l’hommage de notre piété reconnaissante à ces rudes artisans de la plus splendide entreprise française qui ait jamais été tentée.

En deux siècles, sous deux Empires et quatre Républiques, ces hommes allaient servir dans les Armées françaises. Officiers ou simples soldats, la plupart du temps, volontaires, ils allaient être de tous les combats mais aussi de toutes les tâches quotidiennes même les plus modestes. Pour les morts et pour les blessures du corps et de l’âme, la France leur décerna des croix… puis elle les combattit, les chassa de cette terre ingrate qu’ils avaient arrosée de leur sueur et de leur sang et les effaça de sa mémoire.

En politique, c’est peut-être la foi qui sauve, mais ce sont les œuvres qui comptent. C’est par ses œuvres que l’Algérie, fille de la force française, a montré au monde qu’elle n’a pas démérité des magnifiques énergies qui se sont, aux temps héroïques, inclinées sur son berceau. Ce rêve de misère ensoleillé dura 132 ans et il durerait encore si les forces du mal n’avaient pas en ce monde souvent l’avantage sur les apôtres du bien.

                                              

                                                                                                                      José CASTANO


Cet article a fait l’objet d’un ouvrage intitulé« Et l’Algérie devint française… ». Cliquez sur :– Ma Biographie –

22/07/2011

Devoir de mémoire…

LA PERTE DE L’ALGERIE FRANÇAISE…

CRIME OU FATALITÉ ?

 

 « Je suis née française, en Algérie, et je croyais que je mourrais française dans mon pays. Je me sens comme dépossédée. Les Pieds-Noirs seraient moins désespérés s’ils avaient senti en Métropole une chaleur, une solidarité. Mais ils se sont sentis abandonnés, méprisés et même insultés… »(Francine Camus, épouse d’Albert Camus – 12 avril 1962, témoin à décharge au procès du Général Jouhaud)

 

« O mes amis Pieds-Noirs, ne pleurez plus la terre et le sol tant chéris qui vous ont rejetés ; laissez les vains regrets et les larmes amères ; ce pays n’a plus d’âme, vous l’avez emportée » (Camille Bender – 1962)

 

            49 ans après la fin du drame algérien, il ne reste plus aujourd’hui comme vestiges qu’un grand rêve, des souvenirs douloureux, des milliers de morts, des milliers de déracinés que l’on a, en 1962, dépossédés, humiliés, violés ; des ruines, une odeur de sang caillé, des plaintes étouffées qui se sont dissoutes au gré des ans dans le brasillement de la lumière, un reniement immense, et, sous le soleil d’Afrique, une déréliction de plaines rases rendues à l’abandon et le vent de la mer dans sa morne complainte sur les champs de blé calcinés. L’Océan démonté de l’Histoire est rentré dans ses rives ; il semble d’un coup apaisé. Quoique la surface de cet Océan paraisse désormais immobile après tant de remous, le mouvement de l’humanité continue aussi ininterrompu que celui du temps. La terre tourne, les planètes décrivent leurs orbes et les conflits continuent toujours d’occasionner leurs ravages. L’infini se meut, les Etats se surveillent hargneusement du haut de leur paix armée. A cette minute, des enfants naissent, des vieux agonisent, des hommes s’entre-tuent, des amoureux s’enlacent. La vie et la mort s’engendrent ; rien n’a changé depuis des millénaires et rien ne changera… jamais !

            Depuis des milliers d’années, les hommes à la surface du globe, ne cherchent en apparence qu’à se dominer ou à détruire et, cependant, de siècle en siècle, puis d’année en année, la force brutale a reculé devant l’idée. Le moyen âge, aveugle et sanguinaire, nous répugne ; l’holocauste dont furent victimes les Juifs et autres martyrs lors du dernier conflit mondial nous fait horreur ; le génocide des harkis et celui des disparus de la guerre d’Algérie nous révolte ; des temps naîtront pour qui notre époque apparaîtra barbare comme un autre moyen âge…

            Et cependant nous ne saurions nous retrancher derrière ce principe trop simpliste, trop commode de la fatalité ou du destin. Pour justifier les plus grandes catastrophes on invoque généralement la « fatalité »… Pour justifier les drames les plus atroces on invoque le « destin ».

            Pierre Emmanuel disait que « le génie est dans cette alchimie supérieure qui change les vices de nature en éléments d’une destinée ». Alors, à l’instar de Gustave Flaubert, on s’est écrié : « C’est la faute de la fatalité ! » Mais ce qui est paradoxal, c’est que destin et fatalité sont toujours représentés par des visages sinistres, indignes ou médiocres, comme ceux des fossoyeurs de l’Algérie française et ce sont ces visages là qui furent le destin de l’Algérie et de celui de milliers de malheureux.

Romain Rolland soutenait que « la fatalité c’est ce que nous voulons ». Celle-ci a été ce que la France par la voix de son Président d’alors et l’action de gens peu scrupuleux, a voulu qu’elle soit et elle aurait été tout autre si elle l’avait également désirée…

            Face à la barbarie de l’ennemi, il n’y avait pas lieu d’invoquer le « destin » ni le « vent de l’Histoire ». Il fallait tout simplement faire preuve de fermeté et Alexandre Soljenitsyne l’a bien traduit :

« On ne saurait accepter l’idée que le cours meurtrier de l’Histoire est irrémédiable, et que l’esprit confiant en lui-même ne peut influer sur la force la plus puissante du monde ! »

« L’expérience des dernières générations me convainc pleinement que, seule l’inflexibilité de l’esprit humain, fermement dressé sur le front mouvant des violences qui le menacent, et prêt au sacrifice et à la mort en proclamant : « Pas un pas de plus ! » Seule, cette inflexibilité de l’esprit assure la véritable défense de la paix de l’individu, la paix de tous et de toute l’humanité. »

            Et pour plus d’un million d’êtres humains, c’est le défaut de toute inflexibilité qui les a conduits à l’exode et à l’exil… Longtemps ils ont erré sur des routes en quête d’un avenir avec l’affreuse pensée du lendemain. Oui ! de quoi demain sera-t-il fait ? Le frisson de l’histoire leur traversait sans cesse les moelles… Des visions de deuil et de triomphe leur arrivaient du fond des siècles. Les cités illustres s’écroulaient au choc des catapultes. Cette clameur de rut et de bataille, cette poussière sinistre qui les environnait au quotidien, elle avait dû flotter sur Corinthe et sur Syracuse envahies… Et ils se murmuraient sans cesse le ver fatidique de l’Aède : « Un jour viendra où tombera Ilion la Sainte, et Priam, et son peuple invincible ! »

            Ils n’arrivaient pas à se détacher de leurs souvenirs… Comment donc effacer cette pellicule impalpable mêlant la cendre de tous les morts enfermés dans cette terre qu’ils avaient laissée, là bas, et cette retombée de poussière désertique ? Leur pays, celui des souvenirs, de leur enfance, des odeurs, du soleil, des couleurs avait cessé d’exister un jour de 1962 ; ils l’avaient enfoui en eux à tout jamais et aucun baume, si miraculeux fût-il, ne pouvait guérir leur regret. Et ils étaient seuls, face à l’échec, face au passé et à l’avenir, submergés par la peine et l’amertume, seuls au bord d’un gouffre, au bord du néant où finissent en fin de compte toutes les colères, les rêves et les révoltes des hommes… où se consument les noces stériles de l’amour et de la haine.

            C’était l’exode de ces enfants de pionniers qui n’en finissaient pas de parcourir l’hexagone en quête de travail et de logement et ces enfants-là, bouleversés par la guerre, ne s’arrêtaient jamais d’interroger le passé pour tenter d’entrevoir la raison de tant de malheurs immérités. Pourquoi cet acharnement du destin à leur infliger tant de détresse ? Pourtant, quand les vieux étaient venus s’installer en Algérie, dans ce désert de pierres brûlées par le soleil, il n’y avait rien, rien que la chanson du vent dans les touffes de broussailles et de palmiers nains. Et les vieux n’avaient rien pris à personne… Nul avant eux n’avait préparé leur venue sur ce sol vierge, nu, aride ou pestilentiel et où ils ne trouvèrent rien qui pût leur rappeler leur passé.

Après le grand arrachement qui les avait anéantis comme une sorte de mort, voici que peu à peu, très lentement, dans la sphère différente et inférieure où ils avaient été jetés ainsi que des épaves, ils essayaient de reprendre vie. La blessure du dépaysement demeurait cependant en eux aussi profonde, et le regret de toutes ces choses disparues aussi inapaisé. L’Algérie, maintenant, s’auréolait de plus en plus, dans leur mémoire, de couleur d’or, comme les Edens perdus et les souvenirs terribles des derniers jours écoulés remontaient de temps à autre comme de grosses bulles à la surface d’un étang.

Aujourd’hui, ils ne font que survivre loin de leurs paysages dorés qui ont émerveillé leur enfance. De cette terre douce et triste, tombeau de leurs aïeux et ni de leurs amours, un immense vide les sépare, fait de sable, de regrets, de mirages, de promesses et de serments révolus, ou s’irréalisent les oasis perdues de leurs souvenirs. Algérie qui leur a donné la vie et qui a pris leur cœur, rongée par le chagrin et la rancœur, que triste est ton sort aujourd’hui !

« Notre église, ce petit bijou, a été décapitée. Notre cimetière a été saccagé… Tous les cercueils ont été ouverts… J’aurais préféré être aveugle ! »… C’est un prêtre français qui parle…

« Si les Pieds-Noirs n’étaient pas partis en masse, l’Algérie ne serait peut-être pas dans l’état désastreux dans lequel elle se trouve… »… C’est la journaliste Malika Boussouf qui l’écrit…

            De ci, de là, les mousses recouvrant les murs joignent leur lèpre rouille à l’ombre des palmiers aux branches mutilées. Les grands arbres sous la lune, frissonnent de nostalgie et renouvellent chaque nuit leurs appels éplorés dans l’espoir que l’amour voudra bien y renaître. Et de leurs branches désolées, les lettres qu’on déchiffre avouent aux voyageurs que d’autres en ces lieux ont connu des bonheurs dont les traces ne sont point effacées. Le temps a pu faire son office, jouer au sacrificateur, il n’a pas eu le front de dévorer ces noms des heures familières. Pourtant à notre départ nous n’avons rien inscrit ; nous n’avons pas voulu que s’y fixent nos cœurs… nous n’avons pas trahi nos secrètes tendresses afin que reste bien à nous cette gerbe de fleurs qu’on respire à genoux parmi les souvenirs de toutes nos ivresses.

« Vous seuls m’enserrez, souvenirs adorés

   Vous seuls échappez aux fatigues du temps ».

 

                                                                                                                                             José CASTANO

04/07/2011

Petit coup d’éclairage sur l’affaire « Taponier-Ghesquière »…

J’avais, à ce sujet, publié il y a quelques temps un billet qui rejoignait ce qui suit. Et bien entendu, j’avais reçu en commentaires une engueulade écrite de France-Télévision…

Merci José…

FDF

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« La première de toutes les forces qui mènent le monde est le mensonge. La civilisation du XXème siècle a reposé , plus que toute autre avant elle, sur l’information (……) le public tend à considérer la mauvaise foi presque comme une seconde nature chez la plupart des individus dont la mission est d’informer, de diriger, de penser, de parler (….) Se pourrait-il que l’approche de la vérité déchaînât le ressentiment plus que la satisfaction, la sensation d’un péril plus que celui d’un pouvoir ? Comment expliquer la rareté de l’information exacte dans les sociétés libres ? (….) Pourtant ceux qui collectent l’information semblent y avoir pour souci dominant de la falsifier, et ceux qui la reçoivent de l’éluder. » (« La connaissance inutile » de Jean-François REVEL, Grasset, 1988).

            Les récentes actualités sur les prises d’otages de Français à l’étranger, au-delà des indignations et des polémiques qu’elles suscitent généralement, ont ceci de particulier qu’elles divisent les citoyens plus qu’elles ne les solidarisent… A cela, deux raisons essentielles sous forme de questions posées invariablement :

– Qu’allaient-ils faire dans cette galère ?

– Combien cela va-t-il nous coûter ?

 

La réponse à la première question est vaste, complexe et différente selon la nature des otages et leur mission. Il est évident que l’on ne peut comparer l’enlèvement d’un soldat pris sur un théâtre d’opération par l’ennemi et celui d’un citoyen français en vacances ou en voyage d’affaires dans un quelconque endroit de la planète… Si dans les deux cas le processus de rançon demandé par les ravisseurs est identique, l’impact créé dans l’opinion et le règlement apporté à l’affaire sont différents selon le cas précité. Il en va de même du journaliste/reporter en « mission commandée » par opposition à celui qui, de son propre chef, décide un « coup médiatique » en se plaçant lui-même dans une situation de danger extrême. A cet effet, la récente actualité nous apporte un éclairage particulier.

 

1) – Qu’allaient-ils faire dans cette galère ?

 

            Le 30 décembre 2009, deux journalistes à FR3, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier se rendent sans le moindre ordre de mission et sans protection dans une zone à risque contrôlée par les talibans, pour « les assurer de la compréhension et du soutien de la presse et de la gauche française dans leur lutte ». Dans le milieu militaire, du simple soldat confronté au risque permanent, au général, c’est la levée de boucliers. « Les deux journalistes n’étaient pas en reportage quand ils ont été enlevés. Leur avion les attendait, le reportage était terminé ! » déclare avec force colère le  général  de  division  D.  Roudeillac au micro d’Europe 1. « Nous avons déjà dépensé plus de 10 millions d’euros dans cette affaire (Il s’agit du coût des recherches). Je donne le chiffre parce que j’appelle la responsabilité des uns et des autres »… « Je crois que cet incident mériterait d’être porté à la connaissance du plus grand nombre. Malheur à celui qui montre du doigt la partialité des médias ! »

Ulcérée par la censure de ces déclarations qu’opposent les médias, « la grande muette » réagit brutalement et, la solidarité aidant, le Président de l’Amicale Nationale du 22ème Bataillon de Chasseurs Alpins et des Troupes de Montagne, Gérard Liebenguth, de renchérir sans mâcher ses mots : « Les deux « touristes » farfelus irresponsables sont partis faire du militantisme politique à titre personnel dans les montagnes Afghanes, de leur propre initiative, une fois leur reportage avec l’armée terminé et non dans l’exercice de leur travail comme le déclarent abusivement leurs collègues de FR3 et des JT en toute désinformation délibérée ». Nicolas Sarkozy, lui-même, avait été scandalisé par la conduite de ces journalistes par trop zélés et ne manqua pas d’exprimer, selon Europe 1, sa colère au Conseil des ministres du mardi 5 janvier 2010, après l’exposé du ministre de la Défense, Hervé Morin, sur le sujet. « Nicolas Sarkozy (a) piqué […] une grosse colère contre linconscience des journalistes enlevés en Afghanistan ». « Cest insupportable de voir quon fait courir des risques à des militaires pour aller les chercher dans une zone dangereuse où ils avaient linterdiction de se rendre, aurait déclaré le Président. Il faut que les Français sachent le coût de cette histoire. »

 

2) –  Combien leur libération va nous coûter ?

 

            A la surprise générale, le 28 juin 2011, les deux journalistes sont libérés par les Talibans et les rituelles questions sur les conditions de cette libération se posent alors…

En contradiction avec la déclaration précédente du Chef de l’Etat, François Baroin, porte-parole du Gouvernement, dément formellement qu’il y ait eu la moindre « transaction » ou « compensation »… A la question de savoir s’il y a eu une contrepartie, si une rançon a été versée, Alain Juppé, Ministre des Affaires Etrangères, répond solennellement au JT de 20h, sur France 2,  que « la France ne verse pas de rançon»… Pourtant, quelques heures plus tôt sur BFMTV, Frédéric Helbert, journaliste et grand-reporter, assurait que plusieurs millions d’euros avaient été payés par la France via les intermédiaires afghans, argent transformé en monnaie locale et transporté dans des sacs qui ont traversé la frontière afghane parce que les patrons de la négociation, au nombre desquels se trouvait Qari Baryal activement traqué par la coalition, se trouvaient au Pakistan. L’affirmation de Juppé sera également démentie par le journaliste Michel Peyrard, envoyé spécial de Paris Match en Afghanistan qui décrit le déroulement des négociations et démontre la monnaie d’échange particulière et très lucrative que constituent les journalistes otages.

Et ce n’est pas fini car d’autres Français sont actuellement détenus dans des zones islamiques… D’après une source nigérienne proche de la médiation, rencontrée dans le nord du Mali par l’AFP, Al Qaeda au Maghreb Islamique réclame la somme de 90 millions d’euros pour libérer Daniel Larribe, Thierry Dol, Pierre Legrand et Marc Ferret enlevés le 16 septembre 2010 dans le nord du Niger… ainsi que la libération de prisonniers d’AQMI arrêtés dans plusieurs pays dont la France. Pour l’instant, celle-ci rejette ces demandes… mais les négociations vont bon train.

            Dès lors, pourquoi mentir de la sorte à l’opinion ? Où se trouve cette transparence que n’ont de cesse de prôner, en toutes occasions, nos gouvernants ? Pourquoi tous ces mensonges qui accompagnent systématiquement chaque libération d’otages ? « Bien informés, les hommes sont des citoyens ; mal informés ils deviennent des sujets » écrivait Alfred Sauvy.

En novembre 2008, déjà, interrogé par Canal+ sur l’enlèvement en Afghanistan d’un humanitaire français, Dany Egreteau, libéré en décembre 2008, Bernard Kouchner, alors Ministre des Affaires Etrangères,  avait assuré qu’il n’y avait pas de doctrine française en matière de paiement de rançon. « S’il y en avait une, je ne vous la donnerais pas, mais il n’y en a pas ! » Pourtant, ce n’est pas un secret, la France a la réputation de verser assez facilement des rançons aux ravisseurs contrairement aux Américains (entre autres) qui disent même ne pas prendre part aux négociations quand il s’agit de journalistes.

Quelques rappels de faits…

– En Irak, la France a versé 15 millions de dollars  pour la libération des journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot, survenue en décembre 2004 et 10 millions de dollars pour celle de Florence Aubenas, en juin 2005. (Source, journal « Times »).
– En avril 2009, Hervé Morin alors Ministre de la défense déclarait que la France avait « proposé une rançon » aux pirates somaliens qui retenaient le voilier Tanit.
 
– Que l’on se souvienne aussi de cette jeune étudiante française, Clotilde Reiss, emprisonnée en Iran pour « espionnage » et de l’engagement ferme de Nicolas Sarkozy, le 23 septembre 2009 concernant cette affaire. A la question du journaliste d’Antenne 2 sur l’éventuel échange de prisonniers réclamé par le Président Iranien, le chef de l’Etat avait répondu de façon ferme et sans la moindre ambigüité : « NON ! C’est du chantage ! Est-ce que vous croyez que je suis un homme à aller échanger l’assassin de Shapour Bakhtiar contre une jeune étudiante française dont le seul crime est de parler la langue de l’Iran ? » Or, le 17 Mai 2010 Clotilde Reiss rentrait en France et, pure coïncidence,  le lendemain, Ali Vakili Rad, s’envolait pour l’Iran.

            Qui aurait la naïveté de croire, qu’en dépit des affirmations du chef de l’Etat Français, il n’y eut, là, la moindre transaction ? La libération d’une jeune étudiante (qui aurait mieux fait de choisir une autre destination pour sa formation linguistique) justifiait-elle celle d’un assassin notoire ? Et pourtant Mr Sarkozy avait promis ! Mensonge que tout cela ! « Le mensonge est l’arme des forts » écrivait Michel Zevaco dans « Les Pardaillons »… Oui, mais point trop n’en faut !… Cependant, notre Président ne faisait là qu’entériner une conduite et une continuité dans la politique française de soumission face au monde islamique et particulièrement à l’Iran. En 1987, déjà, sous la présidence de Mitterrand, Wahid Gordji, impliqué dans  les attentats de la rue de Rennes, avait été autorisé à retourner en Iran et en 1990, Anis Naccache, condamné à perpétuité pour une première tentative de meurtre sur Chapour Bakhtiar, avait, également, été libéré. Libérés, tous ces assassins… mais en échange de quoi ? Et la déclaration d’Alain Juppé se fard alors d’une hypocrite indécence quand il déclare sans la moindre retenue : « la France ne verse pas de rançon ! »… Sauf, qu’avec le temps tout fini par se savoir, même si on ne le presse pas.

                                                                                              José CASTANO

15/06/2011

En mémoire des 1927 marins français morts sous le feu « allié » le 3 juilet 1940…

Allez. Un peu d’Histoire…

FDF

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3 JUILLET 1940… L’AGRESSION BRITANNIQUE SUR MERS-EL-KEBIR

 

« Le souvenir de ces morts dérange tout le monde parce que l’évènement échappe à la logique. Il est à part des tragédies de la guerre. Personne n’a intérêt à ce que l’on en parle trop » (Amiral Marcel Gensoul)

 

Mers El-Kébir… le « Grand Port », mot composé arabe, évoque la mer, que ce lieu géographique essaie d’étreindre dans la tenaille, largement ouverte de sa rade, et l’installation portuaire que la France de la seconde moitié du XX° siècle y a créée…

Tour à tour, port de pirates, centre de transit commercial et base navale, elle a offert une physionomie différente à chaque nouveau contact de populations, à travers les vicissitudes d’une histoire bimillénaire. Ce mouillage est à 200 kilomètres des ports ibériques de Carthagène et d’Alméria, du port rifain de Mélilla, à une distance à peu près double du Détroit de Gibraltar, passage obligatoire de la Méditerranée à l’Atlantique ou du Moyen Orient à l’Occident européen.

Mieux abrité que Gibraltar, le port possède une des rades les plus belles et les plus sûres de l’Algérie. Le site profite enfin de la proximité de l’agglomération urbaine d’Oran, créée au début du X° siècle.

Le but de la base navale est, non seulement de compléter la défense des côtes algériennes, de maintenir l’intégrité du territoire français, mais aussi d’assurer la liberté des communications et d’organiser notre présence dans la Méditerranée occidentale, en cas de conflit, face à une Italie hostile (en 1939) et à une Espagne d’une neutralité bienveillante envers les pays de l’Axe Berlin-Rome.

L’armistice franco-allemand du 18 juin 1940 consacre l’échec de nos armées sur terre ; notre flotte, une des plus puissantes qui n’avait pas été vaincue, est libre. Ni l’amiral Darlan, ni le général Weygand n’ont l’intention « …de livrer à l’ennemi une unité quelconque de notre flotte de guerre » et de Gaulle le dira, le 16 juin à Churchill en ces termes  « La flotte ne sera jamais livrée, d’ailleurs, c’est le fief de Darlan ; un féodal ne livre pas son fief. Pétain lui-même n’y consentirait pas ».

Les Anglais, de leur côté, désirent que notre flotte, riche en unités lourdes et légères, se rende dans leurs ports. Elle aurait pu le faire, le 16 juin 1940, mais personne ne lui en donne l’ordre et la Marine reçoit l’assurance, « qu’en aucun cas, la flotte ne sera livrée intacte », mais qu’elle se repliera probablement en Afrique ou sera coulée précise l’Amiral Darlan. Hitler ne demande pas livraison de notre flotte (le projet d’armistice ne le prévoyant d’ailleurs pas), pas plus que de nos colonies, sachant qu’il n’est pas dans nos intentions d’accepter de telles exigences.

Les 18 et 19 juin, sont sabordées ou détruites, des unités  en construction à Cherbourg, celles en réparations à Brest, Lorient, La Pallice et au Verdon. Les bâtiments capables de prendre la mer appareillent partie pour Plymouth, partie pour Casablanca, même le cuirassé Jean Bart inachevé.

Le 27 juin, Churchill, en dépit des assurances données par le gouvernement Français, décide, dans le plus grand secret, de mettre « hors d’état de nuire » la marine française. Cette opération aura pour nom Catapult.

Le 30 juin, dans un accès de colère, l’amiral North s’adresse à l’amiral Somerville :

– Qui a eu cette fichue idée (opération Catapult) ?

– Churchill ! répondit Somerville

-No Catapult but Boomerang ! Cette opération nous met en danger, répliqua North. Winnie (Churchill) est fou ! Je vois ce qu’il veut mais c’est une solution criminelle.

 Les bâtiments de la Méditerranée, le 3 juillet 1940, sont amarrés le long de la jetée de Kébir, d’Est en Ouest : le transport Commandant Teste, les cuirassés Bretagne et Provence, les croiseurs Strasbourg et Dunkerque. Leur font vis-à-vis, dans le fond ouest de la baie, six contre-torpilleurs : Mogador, Volta, Tigre, Lynx, Terrible, Kersaine…les fleurons de la flotte française. Au mât du Dunkerque, flotte la marque de l’Amiral Gensoul, commandant en chef… La démobilisation doit commencer dans quelques jours, les équipages se préparent à aller en promenade pour se distraire à terre.

Les clauses de l’armistice ont été scrupuleusement observées, et dans le délai qui avait été fixé. Sur nos bâtiments, les culasses des pièces ont été démontées ; il en a été de même dans les batteries de côtes et de D.C.A. Dans les hangars d’aviation, les mesures de démobilisation ont été prises ; on a vidé les réservoirs de leur essence, démonté les canons des chasseurs et les mitrailleuses de tous les appareils ; les munitions ont été rassemblées et mises en dépôt.

Vers 7 heures du matin, un torpilleur anglais, le Foxhound, se présente devant Mers El-Kébir. Un premier message annonce qu’il a à son bord un officier britannique, chargé d’apporter au commandant en chef de la flotte de l’Atlantique une communication de la plus haute importance. Mais une véritable force navale l’accompagne : le Hood, bâtiment de 42000 tonnes, le plus grand cuirassé du monde, armé de pièces de 380 ; le Vaillant, la Résolution, armés également de pièces de 380 ; l’Ark-Royal, le plus rapide des porte-avions anglais, tous escortés de bâtiments légers et de torpilleurs.

Sur les bâtiments français, l’arrivée inattendue de cette imposante armada provoque de l’étonnement, qui sera bientôt de la stupeur. Un officier d’état-major français est envoyé par l’amiral Gensoul à la rencontre de l’officier britannique, le commandant Holland. Celui-ci est porteur d’un document qu’on peut résumer ainsi :

« La flotte de l’Atlantique est invitée à rallier la flotte britannique, ou à défaut, un port de l’Amérique, avec équipages réduits. En cas de refus de cette offre, elle devra se saborder, sinon, par ordre du gouvernement de Sa Majesté, la flotte britannique usera de la force. »

L’amiral Gensoul réafirma au parlementaire britannique que les craintes de voir les bâtiments français tomber aux mains des Allemands et des Italiens étaient injustifiées : « La marine française n’a pas l’habitude de manquer à sa parole ! », s’exclama-t-il.

Plus tard, il affirmera qu’il ne pouvait accepter « un ultimatum se terminant par : « ou vous coulez vos bateaux ou je vous coule. C’est exactement : la bourse ou la vie… quelquefois, on donne sa bourse pour sauver sa vie. Dans la Marine, nous n’avons pas cette habitude-là ». Servitude et grandeur militaires !

Ainsi, nos bâtiments, contre la force, se défendraient par la force.

Au moment où l’officier britannique sortait de la rade, le commandant de la flotte anglaise signalait : « Si les propositions britanniques ne sont pas acceptées, il faut que je coule vos bâtiments. »

Les bateaux français, aux feux éteints, disposés pour un désarmement rapide, reçoivent l’ordre à 7h55 : « Prendre dispositions de « combat », puis à 9h10 : « Flotte anglaise étant venue nous proposer ultimatum inacceptable, soyez prêts à répondre à la force par la « force ».

En effet, le 3 juillet 1940, vers 10h, l’Amiral anglais Somerville adresse un ultimatum aux unités de la flotte française : « Coulez vos bâtiments de guerre dans un délai de 6 heures, ou nous vous y contraindrons par la force. »

Après un conseil tenu par l’Amiral Jarry, commandant la Marine à Oran, le général de Saint-Maurice et le Préfet Boujard, celui-ci informe la population, par un communiqué affiché à 13h30, « qu’une alerte réelle pourrait avoir lieu l’après-midi, l’invite à se réfugier dans les abris, tranchées, etc…, renvoie les élèves dans leur famille ». Les consulats anglais du département sont gardés et surveillés, pour parer à toute manifestation. Les services de défense passive, l’hôpital, les services sanitaires, la Croix-Rouge et la police sont alertés. La dispersion des habitants de Mers El-Kébir est décidée, seul le Maire, les conseillers municipaux, les fonctionnaires et ouvriers de la Centrale et des travaux portuaires restent à leur poste.

Dès 14h, heure approximative de l’expiration de l’ultimatum, les avions de l’Ark Royal volant sur l’eau déposent des mines magnétiques, à l’entrée du port et de la rade de Mers El-Kébir. L’escadre française est pratiquement bloquée (Churchill l’a reconnu). L’Amiral Gensoul cherche à gagner du temps pour permettre aux batteries côtières, aux avions de la Sénia (aéroport situé à la périphérie d’Oran), aux unités de la Flotte, de se réarmer pour le combat et aussi de laisser à nos alliés d’hier le temps de réfléchir à la portée de leur ultimatum. L’amiral anglais répond à une demande de cesser le feu qu’il ne l’arrêtera « que quand toute la flotte française sera coulée ».

A 16h56, la flotte anglaise commence le feu. Abritée derrière l’éperon rocheux du fort de Mers El-Kébir, elle tire à cadence accélérée sur nos bâtiments qui cherchent à sortir de la rade. Les consignes s’exécutent partout avec ordre, à Oran comme à Kébir. Après 12 ou 15 minutes de « tir au gîte », les batteries côtières du Santon et de Canastel répondent au feu des Anglais ; le Strasbourg sort des passes. Le bilan s’établit ainsi : le croiseur Bretagne, atteint, explose, coule en sept minutes et disparaît sous l’eau : 150 hommes seulement sur 1300 fuient la mort, soit à la nage, soit en chaloupes. Le croiseur Dunkerque, n’ayant pu prendre la mer, à cause d’une avarie à son gouvernail, reçoit un obus qui tue 150 marins, plus de 100 mécaniciens et chauffeurs, 2 ingénieurs… Le bâtiment est hors de combat. Le croiseur Provence, touché, peut par ses propres moyens, aller s’échouer sur la côte de Kébir : il y a 4 morts. Le contre-torpilleur Mogador X61, incendié par l’arrière, s’échoue et compte 14 morts. Le Rigaut de Genouilli est atteint, seul le Commandant Teste, non cuirassé, amarré à la jetée en construction, est intact. Le Strasbourg fonce vers la haute mer, part vers Alger, puis Toulon.

            Et partout ces mêmes visions apocalyptiques ;  parmi les carcasses d’acier éventrées, calcinées, retentissaient les cris déchirants de centaines et de centaines de marins agonisants, mutilés, brûlés ou suffoquant au milieu d’une fumée âcre et d’un mazout noirâtre qui étouffent leurs dernières plaintes.

Aussitôt les secours s’organisent. Le Maire de Mers El-Kébir, M. Boluix-Basset, les pêcheurs, gendarmes, pompiers, marins rescapés et la population aident au sauvetage des hommes des bâtiments atteints, jetés à l’eau valides ou blessés. Une chapelle ardente est installée dans la salle du cinéma de Kébir. Les obsèques des 1380 marins –assassinés- ont lieu le 5 juillet, au cimetière de Mers El-Kébir, en présence du Maire, du Préfet et de l’Amiral Gensoul qui s’adressera une dernière fois à ses hommes en ces termes : « Vous aviez promis d’obéir à vos chefs, pour tout ce qu’ils vous commanderaient pour l’Honneur du Pavillon et la grandeur des armes de la France. Si, aujourd’hui, il y a une tache sur un pavillon, ce n’est certainement pas sur le nôtre. »

Le drame n’est pas terminé pour autant. La haine ancestrale de nos « alliés » allait se concrétiser ce 6 juillet 1940. A 6h30, par trois fois en vagues successives, des avions britanniques survolent la rade, à basse altitude, déposent des mines magnétiques entre le Dunkerque et la passe, prennent le navire comme cible. Torpilles et bombes atteignent le bâtiment qui s’enfonce et échoue sur le fond, en donnant de la bande. Les trois chalutiers ou remorqueurs, coopérant à l’évacuation des morts du 3 juillet, sont coulés à leur tour. La D.C.A  côtière, les batteries du Santon, Bel Horizon et Lamoune, les mitrailleuses installées sur la côte, au stade de la Marsa et à l’usine électrique répondent. Le drame, c’est que cette attaque fera encore 205 tués et 250 blessés atteints gravement. Au total, la marine française déplore plus de 1927 morts ou disparus et plusieurs centaines de blessés dont la plupart gravement brûlés. Deux avions anglais sont abattus.

Ce qui est horrible, c’est que les marins anglais ont tué en une semaine plus de marins français que la Flotte allemande pendant toute la seconde guerre mondiale. Nous ne sommes pas loin des 2403 morts du drame de Pearl Harbor, l’un des grands événements de cette guerre puisqu’il décida de l’entrée en guerre des Etats-Unis d’Amérique. Mais les Japonais étaient leurs ennemis, les Anglais étaient nos alliés. C’est là un crime inqualifiable… impardonnable.

Le 8 juillet, De Gaulle, parlant au micro de la BBC, déclare :

« En vertu d’un engagement déshonorant, le gouvernement qui fut à Bordeaux avait consenti à livrer nos navires à la discrétion de l’ennemi… J’aime mieux savoir que le « Dunkerque » notre beau, notre cher, notre puissant « Dunkerque » échoué devant Mers El-Kébir, que de le voir un jour, monté par les Allemands, bombarder les ports anglais, ou bien Alger, Casablanca, Dakar. » … et pas le moindre mot de compassion envers les victimes de cette tragédie.

Pour la première fois se trouvait ainsi affirmée, dans la bouche même d’un général français, une contrevérité : Alger, Casablanca, Dakar, donc les clés de l’Empire, allaient être utilisées contre les alliés britanniques. Et comme il vouait une haine viscérale à « l’Empire » qu’il considérait comme « Pétainiste » et qu’il fallait absolument mettre au pas pour la réalisation future de ses desseins, il donna à la flotte britannique, le 23 septembre 1940, la consigne de bombarder Dakar. Ce fut l’échec. L’insuccès des Britanniques fit comprendre aux uns et aux autres qu’il était vain de vouloir détacher l’Empire français de la Métropole et que la poursuite des attaques servirait de prétexte à une intervention allemande.

Dans ses mémoires, Churchill n’a pas caché son embarras. Il a comparé Mers El-Kébir à une tragédie grecque : « Ce fut une décision odieuse, la plus inhumaine de toutes celles que j’ai eues à partager », écrira-t-il.

Les historiens, les politiques, les « moralistes » et les censeurs qui ont eu à juger des hommes, des gouvernants, et à écrire l’Histoire, ont dédaigné de prendre en considération le traumatisme dévastateur que cet événement tragique avait produit dans les esprits…

Mers El-Kébir explique en grande partie l’attitude de bon nombre de nos gouvernants de Vichy durant le conflit comme elle explique aussi celle des autorités civiles et militaires d’Algérie en 1942-1943 et d’une population acquise au Maréchal Pétain mais volontaire pour poursuivre la lutte avec Darlan et Giraud contre les puissances de l’Axe.

L’Afrique du Nord, malgré son traumatisme, accepta de rentrer en guerre en 1942 et sera avec son « armée d’Afrique », l’une des composantes de la victoire finale. Elle conservera, néanmoins, son hostilité à De Gaulle, que ce dernier, devenu président du Comité de la Libération devait justifier… Il se souviendra toujours de ce sentiment d’inimitié à son égard et, dès 1958, remis au Pouvoir par ceux-là mêmes qui l’avaient blâmé, leur fera supporter amèrement le poids de sa rancune…

Ces morts Français, bannis de la mémoire nationale, auraient pu reposer en paix. Or, le 5 Juillet 2005, jour anniversaire d’une autre tragédie (Le massacre de plus de trois mille Européens, le 5 Juillet 1962 à Oran), le cimetière de Mers El-Kébir fut saccagé sans qu’aucune autorité gouvernementale française, aucun média, aucune association humanitaire et « antiraciste », n’élevassent la moindre protestation, préférant s’humilier à « commémorer » la « répression » (beaucoup plus commerciale) de Sétif par l’armée française en 1945.

Aujourd’hui encore, le souvenir de cette lâche agression britannique contre une flotte au mouillage et désarmée demeure vivace dans la Marine et, paraphrasant Talleyrand, on peut affirmer que « Mers El-Kébir a été pire qu’un crime, une faute ».

Quant aux survivants de cette tragédie qui défilèrent devant les cercueils de leurs camarades, ils ont conservé depuis, ce visage dur des hommes qui n’oublient pas.

 

N.B : Le 24 mai 1941, au large de l’Islande, le cuirassé Bismarck coula le Hood. Trois  jours plus tard, le 27 mai 1941, il fut attaqué au large de Brest et sombra à son tour sous les coups d’une armada britannique.

 

                                                                                                                                                                                José CASTANO

                                                                                                                                                        

 

« Le souvenir est un honneur, oublier serait une honte » (Devise du « Souvenir Français »)

« Les affronts à l’honneur ne se réparent point » (Corneille – Le Cid)

 

 

– Pour visionner la vidéo sur cette tragédie et consulter les photos – cliquez sur : MERS EL KEBIR 3 Juillet 1940

            … et également sur :  Mers-El-Kébir

Source: José Castano

 

10/06/2011

Le 17 Juin, le FMI choisira son directeur; Mme Lagarde y postulant avec l’aval du Président de la République…

Tout le monde sait que Mme Lagarde a déjà quelques soucis avec la justice. Mais ça ne l’empêche pas de se présenter sans vergogne à la direction du FMI. Le pire est quelle est soutenue par notre cher Sarkö Ier… Dans quel monde corrompu évoluons nous? Et personne ne s’offusque; du moins pas grand-monde…

FDF

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LA MORALE PUBLIQUE

 

« Dire la vérité est utile à celui à qui on la dit, mais désavantageux à ceux qui la disent, parce qu’ils se font haïr »(Pascal)

– 1) « Quand le citoyen méprise le gouvernant, l’un et l’autre se placent déjà en situation de dictature, car la démocratie ne tient que sur le respect réciproque des gouvernés et des gouvernants

Aussi le vote ne doit-il pas chercher seulement la compétence mais aussi la probité. »

Ces quelques mots de Chantal Delsol, servaient de conclusion à mon point de vue sur la tragédie DSK.

Si je reprends ces mêmes mots pour introduire mon propos, c’est pout évoquer par des exemples récents ce que, dans une démocratie de respect réciproque, on appelle La Morale, qui est le fondement de toute réelle probité.

Je laisse pour le moment, et jusqu’au 6 Juin, la tragédie DSK aller son bonhomme de chemin. Le 6 Juin, à la face du monde, en répondant, « je plaide non coupable » ou bien  » je plaide coupable« , l’homme en aura fini de ses ambitions politiques. Mais notre Peuple et notre Nation, longtemps encore, devront assumer la honte d’un tel comportement.

Je laisse aussi de côté le Secrétaire d’Etat à la Fonction Publique, Georges Tron, accusé par deux employées municipales de Draveil, dont il est aussi le Maire, de faits aussi répréhensibles que ceux reprochés à DSK. Mais lui a la chance de sévir en France, accusé par deux françaises, sa « réflexologie plantaire » avec ses attouchements débordants, lui causera de moins gros soucis judiciaires, sauf s’il s’avise d’introduire le Front National dans le débat!

La Morale dans notre système Politique, je l’évoquerai en parlant de mesdames Christine Lagarde et Martine Aubry.

– Pour Mme Lagarde, trois dates, mises en perspective, permettront de jauger le degré de la Morale dans le comportement politique de Nicolas Sarkozy.

27 Mai, il annonce que Mme Lagarde sera bien la candidate de l’Europe pour le choix du directeur du FMI.

Entre ces deux dates, soit le 10 Juin, la Cour de Justice de la République aura la possibilité d’inculper Mme Lagarde de » délit d’abus d’autorité » dans le cadre de l’affaire Tapie contre Crédit Lyonnais.

La Cour aura la possibilité mais s’y refusera, sachant, depuis le 27 Mai, qu’elle inculperait la candidate déclarée de l’Europe au FMI le 17 Juin.

Sarkozy, et lui seul, par son annonce du 27 Mai a fait comprendre à la Justice en France, qu’elle devait se soumettre au pouvoir politique.

Dans cette décision, La Morale en Politique de N. Sarkozy, se situe dans les culs de basses fosses de l’Elysée.

– Pour Martine Aubry, dont tout indique qu’elle sera victorieuse des primaires du Parti Socialiste (et donc susceptible d’entrer à l’Elysée) la Morale exige que des réponses soient apportées aux questions suivantes:

Elle est la fille de Jacques Delors, elle a acquis par mariage le droit de s’appeler Aubry.

Question : Ce M. Aubry, que l’on ne voit jamais, est-il décédé? En a-t-elle divorcé ?

Les ragots de couloirs politico-journalistiques laissent entendre qu’elle vivrait maritalement avec un avocat spécialisé dans la défense des terroristes islamistes.

Question : le peuple n’est-il pas en droit d’exiger, dès le résultat des primaires connu, que cet inconnu du grand public sorte de l’ombre avant de pouvoir entrer dans le lit de la future présidente de la République?

J’ai la conviction que ces débats divers et multiples, basés sur la notion de Morale en Politique, fleuriront dans les jours à venir et perdureront jusqu’au printemps 2012.

                                                                                                                            

– 2) Rapide comme  » Guy L’Eclair de notre jeunesse  » Sarkozy (par ailleurs faux-cul comme pas un, voir plus loin) a tranché dans le vif : Exit Georges TRON, Secrétaire d’Etat à la Fonction Publique!

Entre Samedi 28 et Dimanche 29 Mai, il a été démissionné!

 Il faut dire que, le vendredi 27, interrogée aux 4 Vérités de France2, Marine Le Pen, une fois de plus, n’a pas hésité. A la question : G. Tron doit-il démissionner, elle a répondu avec son franc parler, OUI! Car, Ministre de la Fonction Publique, il est le supérieur hiérarchique des fonctionnaires qui, dans le cadre de la double plainte dont il est l’objet, auront mission de l’interroger.

Argument d’une avocate, entendu et mis en application par un autre avocat!

 Mais surtout, ne pleurons pas dans les chaumières! Nous sommes en France, pas en Amérique!

La Justice Française, laxiste et lente à souhait, lui évitera d’avoir à coucher à la prison de la Santé et de plus, locataire d’un luxueux HLM de la ville de Paris, s’il est astreint à résidence surveillée, il n’aura, comparé à Anne Sinclair / DSK, rien à payer de sa poche!

            En parlant de DSK, avez vous entendu la réponse de Sarkozy, interrogé lors de la conférence de presse du G 8, sur les conséquences de cette sordide affaire pour l’image de la France ? « Je ne savais pas que M. DSK représentait la France! Il représentait le FMI! » C’est la réponse immorale d’un Président de la République qui, après l’avoir chaudement recommandé et soutenu, l’abandonne comme il abandonnerait son chien  blessé, au lieu de le soigner!

            Encore Ministre de l’Economie, Mme Lagarde, face aux Pétroliers qui ne répercutent pas rapidement et correctement, la baisse des cours du pétrole, a eu des paroles très, très dures! « J’attends qu’ils m’expliquent les raisons de cette situation  et, après si je suis insatisfaite, je prendrai des mesures! »

 La seule question qui vaille pour l’automobiliste est : Quand ces mesures ? En effetnous sommes le 30 Mai, dix jours pour rédiger les explications des pétroliers et dix jours pour les analyser et nous voilà au 20 Juin!  ZUT alors, Mme Lagarde n’est plus ministre depuis trois jours! Nous verrons bien si je suis mauvaise langue!…

De tout cela, nous aurons l’occasion de reparler dans les mois à venir, ne serait-ce que pour confirmer ou infirmer mes analyses de la crise de moralité qui s’abat sur la France, bien plus virulente que le nuage islandais ou le concombre espagnol.

 

 Marc TERRU


« Se taire, c’est trahir » (Martin Luther King)

 

– En complément de cet article, cliquez sur : TRANPARENCE ET CORRUPTION.

 

– Un communiqué pathétique du Ministre de la Défense : Pour lire la suite cliquez ici

 

 Décryptage : pourquoi l’affaire DSK se retourne maintenant pour Marine Le Pen : Pour lire la suite cliquez ici

 

– UMP, PS : ils craignent « une opération mains propres »Pour lire la suite cliquez ici

 

– Et ça continue !… L’ancien Ministre, Luc Ferry a annoncé sur le plateau du Grand Journal de Canal + lundi soir qu’un des es ex-confrères s’était fait « poisser à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons. »

Source: José Castano

20/05/2011

MAI 1962… LA DERNIĖRE COMMUNION…


« Des mots qui pleurent et des larmes qui parlent » (Abraham Cowley)

 

            Qu’elle était radieuse l’aurore de ce dernier dimanche de Mai 1962 !… Le ciel était tout blanc, d’une blancheur de gaze, où scintillaient des gouttelettes nacrées, pluie d’atomes lumineux dont la chute emplissait l’éther d’une immense vibration qu’on aurait dit minuscule. Tel une plume blanche, un nuage solitaire se courbait au dessus de la ville, cette ville, hier si gaie, si propre, si belle qui, aujourd’hui, avait le visage gris des malades incurables, des cancéreux à quelques jours de leur mort.

            Avec le mois de Mai étaient revenus les cortèges immaculés des premiers communiants, et dans cette époque de violence et de haine, il n’y avait rien de plus émouvant que ces enfants graves et recueillis, rayonnants de foi et vêtus de la blancheur des lys.

            Parmi eux, se trouvait Sophie Dubiton, amputée d’une jambe et qu’on portait dans le cortège des communiantes. Elle avait été l’une des premières victimes du « boucher d’Oran », le général Katz, commandant le secteur autonome d’Oran qui avait donné la consigne à ses troupes essentiellement constituées de « gens sûrs », en l’occurrence de gendarmes mobiles, « de tirer à vue sur tout européen qui aurait l’audace de paraître sur une terrasse ou un balcon lors d’un bouclage ».

            Les premières victimes du « boucher d’Oran » furent deux adolescentes de 14 et 16 ans : Mlles Dominiguetti et Monique Echtiron qui étendaient du linge sur leur balcon. Elles furent tuées par les gendarmes. Les projectiles d’une mitrailleuse lourde de 12/7 traversèrent la façade et fauchèrent dans leur appartement, Mme Amoignan née Dubiton, dont le père était déjà tombé sous les balles d’un terroriste du FLN, ainsi que sa petite fille, Sophie, âgée de deux ans et demi et sa sœur, Frédérique, âgée de treize ans qui, atteinte à la jambe, eut le nerf sciatique arraché et dut être amputée.

            Pourquoi lui refuser, malgré l’atrocité de la situation, le droit à la robe blanche et à la douceur de la cérémonie ? Elle n’aurait pas compris, elle, petite victime innocente, quelle nouvelle punition on lui imposait après tant de souffrances imméritées.

            Alors, toute parée, superbe dans ces blancheurs d’étoffe qui l’entouraient comme d’un rayonnement de candeur, Frédérique, se sentait enveloppée d’amour, réchauffée par les sourires lumineux de ses voisins et amis qui lui témoignaient leur tendresse et l’astre radieux, semblait une pluie d’or qui ruisselait de ses mains fines.

            Et cette vision insolite de ces enfants encadrés de C.R.S !… parce que leur quartier étant bouclé par suite d’une perquisition générale, on n’avait pas le droit d’en sortir, sinon avec ces charmants messieurs. C’était grotesque et digne d’Ubu Roi ! Ces petites filles parées de blanc, se rendant vers l’aumônerie du lycée, ridiculisaient par leur innocence la faconde de ces matamores qui les accompagnaient d’un air soupçonneux. Pensez donc, si elles allaient emporter sous leurs voiles les tracts et les armes de l’OAS ! On massa les enfants, place de la Bastille, avec les mitrailleuses braquées sur eux. Et le chanoine, sur le devant de son église, bénit les communiants en disant :

« Aujourd’hui, pour venir ici vous avez dû franchir les armées ; vous avez franchi les armées de Satan ! Ne l’oubliez jamais ! Que cela vous reste comme le symbole, l’exemple de ce que vous devrez toujours être prêts à faire : franchir les armées du démon pour venir à la maison de Dieu. »

Après cette déclaration, le chanoine fut arrêté…

            Comme on a raison de cacher aux enfants la vue des laideurs humaines. Le triomphe de la force, la victoire de l’injustice, sont des secousses trop violentes pour eux. Ils doivent croire longtemps que Dieu intervient en faveur des belles causes, que le Mal ne peut prévaloir contre l’amour et le sacrifice. Quand l’âme a pris ce pli de foi dans l’enfance, rien après ne l’efface plus. Ces petits êtres vêtus de blanc, ont été dépouillés trop jeunes de leur tunique d’illusions. Ils ont vu que leurs prières d’enfants purs ne touchaient pas le ciel, que la tendresse de leurs parents ne pouvait pas les protéger contre les abus de la force, qu’une balle bien dirigée ou qu’un couteau trop vif valait plus que cent cœurs vaillants… et de ce jour, ils sont restés tristes de cette certitude.

 

                                                                                              José CASTANO

09/05/2011

Le préfet de Lyon a interdit « la marche aux cochons » qui devait avoir lieu le 14 mai prochain!!!

Et pendant ce temps, toujours à Lyon, les musulmans organisent un « séminaire »… La provocation continue.

Pillé à José Castano…
FDF

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Invoquant « (…) que sans prôner ouvertement de positions de natures racistes ou xénophobes, elle (la marche aux cochons) met en avant pour la dénoncer, une pratique religieuse, ce qui est contraire à la laïcité de la République » (Novopress France), le représentant de la République en Province a tranché.

Cependant et toujours à Lyon,  nous apprenons qu’à la grande mosquée, se tiendra le 28 mai, un séminaire dont le thème sera  « l’islam dans l’espace européen, sa pratique et ses limites ». Cette mosquée de Lyon, réputée pour être un centre de recrutement lié à El Qaïda selon les dernières révélations de Wikileaks.

Considérant – ce qui est une indiscutable réalité – que les musulmans n’ont de loi que celle de l’islam, nous pouvons nous inquiéter de l’innocence de ce séminaire.

Nous en déduisons qu’il y a une discrimination affichée par les autorités civiles irresponsables à Lyon puisqu’on y a le droit de prôner l’islam pur et dur et que les non musulmans n’ont pas le droit de s’exprimer sur leurs us et coutumes. Et ça, c’est contraire à la laïcité de la République.

Bien sûr, tous les séminaires relatifs à l’islam ne sont pas aussi inquiétants que celui-là. Ce sont, précisément, les conférenciers et la teneur de leurs interventions qui posent problème.

Parmi eux, nous relèverons la présence de deux représentants du Conseil européen de la fatwa et de la recherche  (!) promouvant la charia ainsi que le docteur Saïd el Boti (diplômé de l’université islamique du Caire), auteur de nombreux ouvrages prônant le djihad qui s’y exprimeront.

En reprenant un article de l’Observatoire de l’islamisation, nous apprenons que ce docteur  Al Boti, nous arrivant de Syrie, a écrit un livre,  « Fiqh As-Sira » qui est une étude scientifique de la biographie du prophète, dans lequel on peut lire :

« Le jihad désigne, dans son sens exact, la lutte pour la cause de Dieu et l’établissement d’une société islamique ; le combat constitue en lui-même un aspect de cette lutte. Il vise à fonder une nation islamique authentique ».

« La légitimité du jihad ne tient pas au droit d’attaque ou de défense en tant que tel. Elle est fondée sur la nécessité d’établir une société islamique ; donc, la façon dont procède le jihad en vue de cette fin, qu’elle soit défensive ou offensive, importe peu. »

« En résumé, nous dirons qu’il faut agir secrètement et renoncer à combattre au cas où la résistance ou l’action ouverte porterait préjudice à l’islam. Par contre, il ne faudrait jamais taire la mission s’il était possible de la rendre publique et en même temps utile. De même, il ne faudrait jamais céder aux oppresseurs de l’islam si les musulmans ont le moyen de se défendre et de résister, ni hésiter à se battre contre les blasphémateurs sur leur propre territoire. »

C’est, à n’en pas douter, le raisonnement modéré qu’on attend d’un musulman venant prêcher la bonne parole à ses coreligionnaires venus s’installer en France, n’est-ce pas ?

Donc, pour en revenir aux droits fondamentaux des citoyens de ce pays et, particulièrement ceux de Lyon, si vous êtes Français et non musulman vous fermez votre gueule et vous restez chez vous. Si vous êtes un musulman, extrémiste de préférence, vous avez les portes grandes ouvertes pour encourager les adeptes de cette religion à se soulever contre les lois du pays dans lequel ils sont immigrés.

C’est un raisonnement de plus en plus défendu, voire encouragé, par les représentants de la République contre lesquels des patriotes excédés (ils sont de plus en plus nombreux) tentent en vain de faire entendre leurs voix.

L’exemple de Lyon est d’autant plus inquiétant – pour ne pas dire effarant – que des représentants d’associations gauchistes, dont la liste figure plus bas (1), se sont mobilisés pour répondre par la violence ou le meurtre, dans la rue lyonnaise, contre les patriotes appelés cochons.

Toujours aussi pressés de « défendre la veuve et l’orphelin », ceux-là n’ont qu’un objectif : faire tomber la France.

Il leur faudrait faire un tour dans ces pays en voie de démocratisation pour qu’ils comprennent les enjeux de leur bien vivre ensemble.

Mais il est vrai, qu’à gauche, aujourd’hui, on ne brille pas par l’intelligence et surtout pas par le simple bon sens.


(1) [Plusieurs sites et organisations d’extrême-gauche lancent des appels sans détours à la violence ou au meurtre contre les « cochons » le samedi 14 mai. Dont, la LDH 8ème, LDH Caluire-Rillieux, MJS, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti de Gauche, Parti Socialiste, PIR, Planning Familial, la Rafal, Ras L’Front, Résistance Citoyenne Ouest lyonnais, ROC ML, SUD Éducation, UD CNT, UJFP, UNEF...]

08/05/2011

LE LOBBY PRO-IMMIGRATIONNISTE ET SES CONSÉQUENCES…

Excellent article pillé à José Castano…
FDF
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« Ce que je ne parviens pas à comprendre et qui me plonge dans  un abîme de perplexité navrée, c’est pourquoi et comment tant de Français avertis et tant d’hommes politiques français concourent sciemment, méthodiquement, je n’ose dire cyniquement, à l’immolation d’une certaine France sur l’autel de l’humanisme utopique exacerbé »  (Jean Raspail) 

Il ne se passe pas un jour où l’actualité (pourtant assez réservée dans ce domaine) ne dévoile son lot de violence dans les rues, les cités, les écoles, les transports publics, les manifestations syndicales… Force est de constater (les associations « antiracistes » vont s’étrangler) qu’elles ont pour principaux acteurs des « jeunes » issus de l’immigration maghrébo-africaine. Cette violence, cette haine à l’égard de la France, de son hymne, de ses couleurs, s’exprime-t-elle par souci de manifester un ressentiment face à une situation inextricable de rejet ? Bien sûr que non ! Il y a là tous les ingrédients d’un racisme violent anti-français que nos analystes ne savent pas ou ne veulent pas décrypter par incompétence, lâcheté, idiotie ou crainte d’être taxés de démagogues… voire, de racistes.

Depuis plusieurs années déjà, nous subissons les revers d’une immigration sauvage qui est à l’origine de ces troubles et qui deviennent désormais monnaie courante. Durant des années des accusations de racisme ont été portées à tort et à travers contre des hommes qui dénonçaient cette immigration sauvage, génératrice d’incompréhension, de haine, et souvent de violence meurtrière venant, la plupart du temps, d’immigrés inassimilables… qu’un certain Ministre de l’Intérieur, aujourd’hui Président de la République, avait qualifié de « racaille ».

Et ces hommes furent condamnés et jetés en pâture à la vindicte publique parce qu’ils dénonçaient courageusement, sans trêve, ceux qui voulaient de droit une nationalité, la nôtre, qu’ils méprisaient mais qui leur donnait des avantages sociaux et économiques ; ceux qui, rassemblés par SOS Racisme, le MRAP, la LICRA, la Ligue des Droits de l’homme… choisissaient soigneusement les accidents « racistes », ignoraient les attentats dont étaient victimes les citoyens à peau trop pâle et ne retenaient que les « horreurs » qui concernaient les peaux brunes ; ceux qui, ayant une place dans le monde grouillant de la politique, voulaient l’élargir en exploitant un mouvement dont ils n’ignoraient pas les artifices et même en l’accélérant ; ceux qui, bornés par une conception nationale ridiculement étriquée, n’admettaient aucune différence.

Nous avons à être ouverts et tolérants envers les immigrés, mais nous avons le devoir d’exiger la réciprocité. Notre tolérance n’est pas une raison pour que nous soyons de « bonnes poires » et nous sommes en droit d’exiger que cette tolérance soit appliquée aux nôtres ! Du reste, encouragés par le lobby pro-immigrationniste, ces jeunes « désœuvrés » ne cessent de se lamenter et de se plaindre, qualifiant leur violence coutumière « d’actes désespérés » et les justifiant par le rejet etl’exclusion dont ils se disent victimes. Et les raisons d’une telle violence ne manquent pas : Mépris, discrimination à l’embauche, chômage, manque de projet politique à l’égard de ces jeunes délaissés, racisme, xénophobie, échec de l’intégration… en bref, tout ce que nous avons coutume d’entendre depuis des décennies… mais de racisme anti-français on ne parle point!

 Cependant, on constate qu’outre les centaines de milliards d’euros engloutis en pure perte pour détruire des tours, rénover des quartiers et construire des infrastructures permettant le « mieux vivre », les centres culturels islamiques, les mosquées – qui ne cessent de s’implanter – les radios islamiques, les journaux, les revues et même les émissions de télévision qui se multiplient prouvent, à l’évidence, que nous sommes un peuple tolérant.

Chaque année, le Fonds d’Aide Social (F.A.S) distribue à près de deux mille associations, censées s’occuper d’immigration, deux cents millions d’euros, prélevés sur les Caisses d’Allocations Familiales. En revanche, la réciproque, présence d’ecclésiastiques, ouverture d’églises ou de synagogues en terre d’Islam est tout à fait impensable vu le fanatisme notoire qui sévit dans les pays musulmans.

Y a-t-il, là, justice ? Et  c’est,  précisément, cet excès de tolérance que nous affichons à l’égard de ces jeunes immigrés ou fils d’immigrés –la plupart possédant la nationalité française- qui les poussent aux pires extrémismes.

Pour la petite histoire, souvenons-nous de ce Lies Hebbadj, polygame aux quatre femmes, aux 17 enfants et aux quatre maisons vivant à Rezé (Loire-Atlantique) qui a perçu en trois ans la coquette somme de 175 000 euros de prestations sociales pour « entretenir » sa smala… Il aurait probablement pu jouir encore longtemps de cette manne providentielle si l’une de ses compagnes n’avait eu la fâcheuse idée de refuser d’ôter saburqa lors d’un contrôle routier. Ah ! « Quel bon pays est la France, à tous les escrocs, les aventuriers et les fripons ! » s’était déjà exclamé en son temps le Duc de Saint-Simon.

Par conséquent, au nom de la « lutte contre l’exclusion », ces mêmes partisans antiracistes, avec l’appui des plus hautes personnalités de l’Etat, veulent priver les citoyens français de la liberté de préférer. Le parlement n’est plus un lieu où l’on s’efforce de convaincre, mais le terrain où s’affrontent les idéologies, par parlementaires interposés.

Ainsi, s’instaure progressivement, un climat de violence idéologique de plus en plus éloigné des principes démocratiques de tempérance et d’équilibre, sans parler du respect des opinions d’autrui.

Ce qui m’attriste et m’horripile le plus dans cette situation, c’est qu’il existe une frange de la population, couverte par des lois ineptes et des magistrats bienveillants, qui voudrait nous interdire d’affirmer que notre pays, la France, doit appartenir en priorité aux citoyens français.

Pour les représentants de l’anti-France, notre fidélité à cette terre pour laquelle tant de nos pères se sont offerts en sacrifice ne serait dictée que par la haine de l’Autre, de celui qui est différent. Comment faire comprendre que cette accusation est grotesque et nous en avons assez de le répéter à tout propos.

Nous reconnaissons à tout être humain le droit le plus absolu d’être fier de sa race, de son drapeau et de lutter pour la grandeur et l’indépendance de sa Patrie. De même, nous réclamons le droit, pour nous, de pouvoir en faire tout autant, sans être soupçonnés aussitôt de fascisme, de racisme, de xénophobie ou de quelque désir inavouable de génocide !

« Tout royaume divisé contre lui-même court à la ruine » Paroles du Christ. Saint Jean 12 – 25

Les politiciens sociaux-démocrates construisent un peuple désincarné dont les jeunes déracinés de SOS Racisme et du MRAP constituent l’avant-garde. Nous, au contraire, nous jugeons plus raisonnable de décider de rester ce que nous sommes plutôt que de devenir ce que nous ne sommes pas et nous mettrons toute notre volonté à défendre notre identité en nous conformant à cette ligne de conduite : Vouloir sauvegarder l’identité de sa patrie et de la civilisation dont elle fut le creuset n’est pas du racisme… « Aimer l’autre implique que l’on reste soi même ! »

L’engeance la plus exécrable, c’est bien cette intelligentsia « progressiste » -la même qui a servi les tueurs du FLN durant la guerre d’Algérie- constituée par tous ces pseudo-intellectuels qui forment une hiérarchie malfaisante et dominatrice, prétendent monopoliser aujourd’hui la culture et hurlent au racisme quand on évoque un tant soit peu les inconvénients de l’immigration. Pour comprendre ces problèmes de cohabitation, lorsque l’on réside dans des quartiers « sélects », des hôtels de luxe, des palaces, voire des ministères, il faut venir sur les lieux mêmes, en subir toutes les nuisances. Que ces professeurs de morale viennent donc sur place affirmer leur « respect de l’autre » !…

La France, terre de liberté, est allée sans nul doute beaucoup trop loin dans l’usage de cette liberté, jusqu’au libertinage, à la perte des valeurs morales et familiales, oubliant que les droits sont peu de choses auprès des devoirs et que la liberté de l’autre est au moins aussi sacrée que la sienne propre. Mais il est possible de revenir à ces valeurs, chrétiennes souvent, en tout cas humaines qui ont fait l’unité et la grandeur de la France et son rayonnement dans le monde sans laisser notre pays se travestir en colonie de l’Iran, du Maghreb ou d’un quelconque pays d’Afrique…

Barrés écrivait : « L’intelligence, quelle petite chose à la surface de nous-mêmes ! »

La France, de génération en génération, se reconnaît à travers ces lignées. Elle n’a pas besoin pour exister d’une référence extérieure. Cette existence implique que tout pouvoir politique en charge du peuple, et qui se voudra démocratique, se devra de préserver l’identité française puisqu’elle sera l’une des sources de sa légitimité.

Il y a une loi de la vie des civilisations et elle est immuable : Lorsque les peuples s’abandonnent, ils sont conquis par une force vitale extérieure, celle qui manque à leurs cœurs amollis et à leurs intelligences perverties. La démocratie meurt de la mort des lâches.

Citations :

« Honneur aux pays qui se lèvent et honte aux pays qui se couchent »(Chateaubriand)

« Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire »(Albert Einstein)

En Indochine, nous nous sommes battus à la porte du jardin,
En Algérie, nous nous battions à la porte de la maison,
Et aujourd’hui, c’est à l’intérieur de la maison,
Où s’est introduit l’adversaire, qu’il nous faut mener le combat.
Le danger n’est plus imminent, il est là, présent !
Aussi, loin de nous abandonner à une passivité coupable,
Nous devons constituer le fer de lance de cette nouvelle résistance
Et y  appeler nos compatriotes, car dans ce combat,
Il n’y a pas de neutres et tous les hommes sont concernés.

(ASSOCIATION DES COMBATTANTS DE L’UNION FRANÇAISE)


07/05/2011

7 Mai 1954 : La chute de DIEN BIEN PHU.


                                     

 « Le Soldat n’est pas un homme de violence. Il porte les armes et risque sa vie pour des fautes qui ne sont pas les siennes. Son mérite est d’aller sans faillir au bout de sa parole tout en sachant qu’il est voué à l’oubli »  (Antoine de SAINT EXUPERY)         

 

            Diên Biên Phu, le « grand chef lieu d’administration frontalière » est habité par les Meos, rudes montagnards qui cultivent le pavot et font commerce de l’opium et par les Thaïs qui travaillent les rizières de la vallée et font du petit élevage. Cette localité, à la frontière du Laos, est reliée au reste du pays par la route provinciale 41 qui va jusqu’à Hanoï située à 250 kms et vers la Chine. C’est une cuvette de 16kms sur 9 entourée de collines de 400 à 550 mètres de hauteur et traversée par la rivière Nam Youm.

Au début de l’été 1953, l’Indochine entre dans sa 8ème année de guerre. Le Vietminh, très mobile, se meut avec facilité sur un terrain qu’il connaît parfaitement. Son corps de bataille est de surcroît numériquement très supérieur à celui du corps expéditionnaire français et bénéficie, en outre, de l’aide sans réserve de la Chine libérée de son action en Corée depuis la signature de l’armistice, le 27 juillet 1953. C’est dans ce contexte, que le 7 mai 1953, le Général Navarre se voit confier le commandement en chef en Indochine en remplacement du Général Salan. Navarre avait un grand principe : « On ne peut vaincre qu’en attaquant » et il décidera de créer à Diên Biên Phu une base aéroterrestre pour couper au vietminh la route du Laos et protéger ainsi ce pays devenu indépendant.

            Quand les responsables français décident d’investir, la cuvette de Diën Biën Phu, ils savent pourtant que des forces régulières vietminh importantes de la division 316 du régiment 148 et du bataillon 910 occupent solidement la région depuis octobre 1952. Qu’à cela ne tienne ! L’endroit paraît idéal au commandant en chef ! Il est un point de passage obligé pour le vietminh qui ne pourra que très difficilement le contourner… De plus, il bénéficie d’un aérodrome aménagé durant la deuxième guerre mondiale par les Japonais tandis que le fond de la cuvette est une véritable plaine de plus de 100km² qui permettra l’emploi des blindés. Par ailleurs, le commandement français considérait en cet automne 1953 que le vietminh, vu l’éloignement de ses bases, à 500 kms de Diên Biên Phu, ne pourrait entretenir dans le secteur que deux divisions maximum… Il en conclut donc qu’il ne pourrait mener que de brefs combats en ne disposant, en outre, que d’une artillerie limitée qu’il sera aisé de détruire par les canons du colonel Piroth, qui s’était porté garant.

            L’occupation de la cuvette fut fixée le 20 novembre 1953. Elle fut baptisée « opération Castor ». Ce sera le plus important largage de parachutistes de toute l’histoire de la guerre d’Indochine. Vers 11 h du matin, les deux premiers bataillons sont largués : Le 6ème Bataillon de Parachutistes Coloniaux du Commandant Bigeard et le 2ème Bataillon du 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes du Commandant Brechignac. Puis arriveront : le 1er Bataillon de Parachutistes Coloniaux, deux batteries de 75 sans recul du 35ème RALP, une compagnie de mortiers de 120 et une antenne chirurgicale. Le lendemain, les légionnaires du 1er Bataillon Etranger de Parachutistes sauteront ainsi que le 8ème Bataillon de Parachutistes Coloniaux, des éléments du génie et le PC de l’opération (général Gilles, lieutenant-colonel Langlais avec 25 hommes). Le 22 novembre, le 5ème Bataillon de Parachutistes Vietnamiens est largué à son tour. Au soir du 22 novembre 1953, il y aura 4195 hommes dans la célèbre cuvette.

            Durant près de quatre mois, les soldats français vont aménager la cuvette en camp retranché. Les petites collines entourant le camp prennent le nom de Gabrielle, Béatrice, Dominique, Eliane, Anne-Marie, Huguette, Claudine, Françoise, Liliane, Junon, Epervier et enfin Isabelle.

            L’offensive vietminh débute dans la soirée du 13 mars 1954 par une intense préparation d’artillerie (près de 9000 coups) visant particulièrement Béatrice et Gabrielle. Le combat du tigre contre l’éléphant commençait : Le tigre tapi dans la jungle allait harceler l’éléphant figé qui, peu à peu, se videra de son sang et mourra d’épuisement.

            Le point d’appui Béatrice est écrasé par les obus de canons et de mortiers lourds. Pendant plusieurs heures il reçoit des milliers d’obus. Les abris, n’étant pas conçus pour résister à des projectiles de gros calibre, furent pulvérisés. La surprise est totale dans le camp français. Malgré un combat acharné et sanglant, au prix de lourdes pertes de part et d’autre, Béatrice, tenu par la 3/13ème Demi-Brigade de la Légion Etrangère, commandée par le Commandant Pégot, fut enlevée par les Viets en quelques heures. Un malheureux concours de circonstance favorisa cette rapide victoire vietminh : les quatre officiers dont le lieutenant-colonel Gaucher, responsables de la défense de Béatrice furent tués dès la première heure par deux obus qui explosèrent dans leur abri. En une nuit, c’est une unité d’élite de la Légion qui est supprimée. Nul n’a imaginé un tel déluge d’artillerie. La contre batterie française se révèle inefficace. Le Viêt-Minh utilisant une énorme capacité en bras, a pu creuser des tunnels en travers des collines, hisser ses obusiers et s’offrir plusieurs emplacements de tir sur la garnison sans être vu. Des terrasses furent aménagées et dès que les canons avaient fini de tirer, ils regagnaient leur abri. De ce fait jamais l’artillerie française ne fut en mesure de faire taire les canons Viêt-Minh, pas plus que les chasseurs-bombardier de l’aéronavale.

            Dans la soirée du 14 mars, Gabrielle, défendue par le 5/7 Régiment de Tirailleurs Algériens, subit un intense et meurtrier pilonnage d’artillerie. A 5h, le 15 mars, le vietminh submerge la position, dont les défenseurs ont été tués ou blessés. L’artillerie ennemie –que l’on disait inefficace- fait des ravages parmi les défenseurs sans que l’on puisse espérer la réduire au silence. Conscient de cet échec et de sa responsabilité, le Colonel Piroth, responsable de l’artillerie française se suicidera dans la nuit du 15 au 16 mars en dégoupillant une grenade.

            Cependant, la piste d’aviation, bien que pilonnée quotidiennement -mais aussitôt remise en état- permettait l’arrivée régulière des renforts. Ce pilonnage s’intensifiant, les atterrissages de jour devinrent impossibles et les appareils durent se poser de nuit dans les pires conditions. Bientôt il fallut renoncer complètement et les assiégés se retrouvèrent, dès lors, isolés du reste du monde. A noter que le 28 mars, l’avion devant évacuer les blessés de la cuvette, endommagé au sol, ne put décoller. L’infirmière convoyeuse de l’équipage, Geneviève de Galard, était à bord. Elle restera jusqu’à la fin parmi les combattants.

            Le général vietminh Giap, afin de s’infiltrer plus facilement dans les défenses françaises, fit alors intervenir des milliers de coolies dans le creusement d’un réseau de tranchées, véritable fromage de gruyère, menant aux divers points d’appui. Le 30 mars, après une préparation d’artillerie très intense et l’infiltration des viets par ces tranchées, Dominique 2 et Eliane1 furent prises. Cependant, les parachutages français continuaient encore dans la plus grande confusion. La superficie de la base aéroterrestre ayant été réduite et les liaisons avec les points d’appui encore tenus par les soldats français devenant impossibles, ces « volontaires du ciel » exposés aux feux directs de l’ennemi, connaissaient des fortunes diverses. Certains atterrissaient directement chez l’ennemi, d’autres étaient morts en touchant le sol, d’autres étaient perdus… tandis que le ravitaillement parachuté faisait la joie du vietminh en améliorant son quotidien.

            Du 9 au 11 avril, une nouvelle unité de légion, le 2ème Bataillon Etranger de Parachutistes, est largué dans des conditions déplorables et engage aussitôt une contre-attaque sur la face est. Il est en partie décimé. Les rescapés fusionnent alors avec les restes du 1er BEP reformant une unité sous les ordres du Commandant Guiraud. Le 4 mai, ont lieu les derniers parachutages d’hommes provenant du 1er Bataillon de Parachutistes Coloniaux tandis que les Viets intensifient encore leurs bombardements faisant intervenir les fameuses orgues de Staline, aux impacts meurtrier en rafales, provoquant d’énormes dégâts dans les abris minés par les pluies quotidiennes d’Avril. La cuvette disparaît dans des nuages de boue soulevée par les obus.

            Dans la soirée du 6 mai, c’est le déchaînement de l’artillerie viet et de toutes les armes dont elle dispose. Dans le camp agonisant, c’est l’apocalypse. Tout ce qui est inflammable prend feu ; les abris s’effondrent, les tranchées s’écroulent, la terre se soulève. La mort frappe sans interruption. A 23h, les taupes vietminh, après avoir creusé un tunnel de 47 mètres de long, déposent sous Eliane2 une charge d’une tonne de TNT puis se ruent à l’assaut. La résistance des défenseurs est héroïque ; ils refusent de se rendre et luttent jusqu’à la mort. Une poignée de survivants arriveront à se replier sur Eliane4 afin de poursuivre le combat. A l’aube du 7 mai, Dominique et Eliane sont tombées. Les tranchées sont jonchées de cadavres et de blessés des deux camps. Alors que le Colonel de Castries vient d’être promu général, à 10h du matin, les viets finissent d’investir les Eliane. Du côté Français, il n’y a plus ni munitions, ni réserve d’hommes mais les sacrifices continuent…

            Le Général Cogny adresse un dernier message au Général De Castries, souhaitant qu’il n’y ait ni drapeau blanc, ni capitulation. « Il faut laisser le feu mourir de lui-même pour ne pas abîmer ce qui a été fait » précise-t-il. L’ordre de cessez-le-feu tombe à 17h. Après destruction de tout le matériel et de tout le ravitaillement, le PC de Diên Biên Phu adresse son ultime message à Hanoi à 17h50 : « On fait tout sauter. Adieu ! » Quelques minutes plus tard, les viets font irruption dans le PC du général De Castries. Un drapeau rouge à étoile d’or est planté sur le PC français. Diên Biên Phu est tombé mais n’a pas capitulé.

            Durant cette bataille, le corps expéditionnaire Français comptera 3000 tués et un nombre très important de blessés. 10300 seront faits prisonniers mais les effroyables conditions de détention des camps Vietminh sont telles que seulement 3300 d’entre eux reviendront de captivité. Le 21 juillet 1954, les accords de Genève mettront fin à cette guerre.

« Le Courage est un embrasement de l’être qui trempe les Armées. Il est la première des vertus, quelle que soit la beauté des noms dont elles se parent.  Un soldat sans Courage est un Chrétien sans foi.  Le Courage est ce qu’il y a de plus sacré dans une Armée.  Nul n’a le droit de troubler ses sources limpides et fécondes. »

                                                                                                          José CASTANO

24/04/2011

« Je n’aime que ma patrie ; je ne crains que les dieux ; je n’espère que la vertu » (Montesquieu)

« L’union sacrée contre le Front National »… Stoppez ces recettes éculées et regardez la réalité en face. Dans un an, la France regagnera ses couleurs. C’est inéluctable…Le grand nettoyage des écuries d’Augias a débuté…  La renaissance de la Patrie France, c’est en France, qu’elle doit se passer; et pas au moyen Orient, ni au proche Orient à grands coups de bombardements. (Ca, c’est pour l’UMP). Et ce n’est en s’agenouillant devant l’islam que nous y arriverons, non plus. (Ca, c’est pour le PS et autres dhimmis).

Tous ceux qui ont mis la France en faillite et mis les Français dans la misère devraient s’éclipser discrètement. Ce serait une preuve de savoir-vivre…Mais le savoir-vivre, tout le monde n’était pas présent lors de sa distribution…

FDF

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« Grand-pitié ! Jamais personne ne secourut la France si à propos et si heureusement que cette Pucelle, et jamais mémoire de femme ne fut si déchirée » (Etienne Pasquier)

 

L’élection présidentielle approchant, nos ténors de la politique, ceux qui n’ont eu de cesse de défrayer la chronique depuis l’ère mitterrandiste ont enfourché leurs vieilles haridelles pour monter à l’assaut du bastion élyséen. Face au Seigneur des lieux, les DSK, Hollande, Aubry, Royal, Villepin, Bayrou, Borloo… les « vieilles occasions » du Pouvoir, ceux qui sont à l’origine de la faillite du pays regroupent leur force. A leur actif, une France ruinée par les gaspillages, malade de l’insécurité, convulsée, congestionnée, minée par les grèves, le chômage et la flambée des prix. Un Etat Providence aux caisses vides dont la dette extérieure ne cesse de s’aggraver atteignant 2 500 milliards d’€uros si l’on ajoute aux 1 600 milliards de la dette classique qui s’alourdit d’heure en heure, les emprunts hors bilan avec les provisions à constituer pour payer les retraites des fonctionnaires.

Face à cet échec, que voit-on ? Une gauche et une droite qui n’ont de cesse de se vilipender en termes peu flatteurs tout au long de l’année… mais qui, une élection survenant, font aussitôt « ami-ami » en scellant un pacte consacrant l’union sacrée contre le Front National. C’est inepte, grotesque, honteux et digne d’Ubu Roi !

A l’automne de ma vie, pour n’avoir connu que ces magouilles et conflits d’intérêts sans fin, je suis las, aujourd’hui, de ces hommes au pouvoir qui sont incapables de prendre une décision sans être « couverts » par une consultation ; de ces ministres qu’un mouvement de rue fait reculer et plier ; de cette « culture » soumise au pire goût du plus grand nombre, comme si la masse devait faire progresser la civilisation. Je suis fatigué par cet agenouillement devant le troupeau, par ces grèves sans fin qui paralysent systématiquement le pays, par ces syndicats qui maintiennent sans discontinuer une population amorphe en otage, par cette conspiration sournoise qui désagrège inexorablement le pays, par ces associations « au cœur sur la main » qui ont fait de « l’anti racisme » et des « droits de l’homme » leur fond de commerce en n’ayant de cesse de choisir soigneusement les accidents « racistes », ignorant les attentats dont sont victimes les citoyens à peau trop pâle et ne retenant que les « horreurs » concernant les peaux brunes ; ceux qui, ayant une place dans le monde grouillant de la politique, veulent l’élargir en exploitant un mouvement dont ils n’ignorent pas les artifices et même en l’accélérant ; ceux qui, bornés par une conception nationale ridiculement étriquée, n’admettent aucune différence. Je suis fatigué d’assister, impuissant, à la dilapidation de l’argent des Français en faveur de ces associations là, de ces millions d’euros de subventions qui leur sont régulièrement alloués alors que l’on sait pertinemment qu’elles sont des tirelires du PS, du PC et des Verts. Je suis fatigué par ces récriminations permanentes portées à l’encontre des défenseurs de l’identité nationale, comme si vouloir sauvegarder l’identité de sa Patrie et de la civilisation dont elle fut le creuset était du racisme… Je suis fatigué par ces querelles qui opposent les prétendants au trône et qui, du reste, ne quittent jamais le niveau du sol. On se demande parfois si on rêve en lisant les déclarations des hommes politiques. Plus ils sont parvenus en altitude, plus ils étonnent ; non, hélas, par la qualité de leurs propos, mais par leur inconscience, leur cynisme, leur défaut de bon sens, leur maladresse, leur outrecuidance et leur vanité. Je suis fatigué, enfin, par les mensonges et les promesses jamais tenues de nos dirigeants lors de leur campagne électorale… Sur ce point, de de Gaulle à Sarkozy, tous nos chefs d’Etat ont promis… tous ont menti. « Le mensonge est l’arme des forts » écrivait Michel Zevaco dans « Les Pardaillons »… Oui, mais point trop n’en faut !…

            Quand en entendons-nous un qui nous propose, comme Jeanne d’Arc, l’ardeur, l’action, l’honneur, l’élan, le sacrifice, la gloire, la patrie ? Mais non, il n’est question que de combinaisons, de petites alliances qui permettent de prendre les petites places et, par-dessus tout, de réchauffer sans cesse, pour en tirer son profit et y gagner sa croûte, l’opposition et presque la haine, entre Français. Depuis fort longtemps nous manquons d’hommes politiques d’envergure capables d’affronter les pires situations sans craindre d’être mis en « minorité », d’être « sanctionné » lors d’une consultation électorale, de se voir opposé une « sanction économique » ou un chantage quelconque.

            Il y a cinq siècles, la France était dans le même piteux état qu’elle se trouve aujourd’hui. Une jeune femme de 19 ans, choisie par la destinée, se porta à son secours. Quand elle intervint en 1429, la situation était des plus critiques… La guerre civile ravageait le pays et les Français (rien n’a changé depuis) étaient divisés en deux camps : Les Bourguignons et les Armagnacs.

Jeanne d’Arc ne connaissait d’adversaire que les ennemis de la France et n’avait de cesse de s’inquiéter de « la grande pitié du Royaume de France ». Ce qui lui importait, c’était que l’étendard national flottât haut et fièrement dans un ciel libre. C’était que le pouvoir suprême fût entre des mains dignes, celles d’un homme sans autre parti que celui de la patrie et jugeant de toutes choses en raison du seul intérêt du pays. Dans ce monde où Isabeau de Bavière avait signé à Troyes la mort de la France, dans ce monde où le dauphin doutait d’être dauphin, la France d’être la France, l’armée d’être une armée, elle refit l’armée, le roi, la France… « En tenant compte des circonstances de ses origines, de sa jeunesse, de son sexe, de l’analphabétisme et de la pauvreté de son environnement, des conditions hostiles dans lesquelles elle dut exercer ses fabuleux talents et remporter ses victoires, tant sur le champ de bataille que dans le prétoire face à ces juges iniques qui l’ont condamnée à mort, Jeanne d’Arc demeure, aisément, de très loin, la personnalité la plus extraordinaire jamais produite par la race humaine » a écrit Mark Twain, écrivain américain.

Jeanne d’Arc n’est donc pas une héroïne légendaire ou mythique, comme on le lit trop souvent, mais l’une des figures les mieux connues de notre histoire de France, celle que l’on surnomme souvent et à juste titre « la mère de la nation ».

            Imaginons le suffrage universel au XVème siècle et tout cela devient impossible. A l’intérieur piteux du royaume de Bourges, ce n’auraient été que zizanies, niaises querelles et jalousies stupides. Au lieu de songer à l’Anglais et à le bouter hors, on se serait battu entre factions, entre clans, entre mafias pour les lambeaux d’un pouvoir en quenouille. Aujourd’hui, on sait bien ce qui se passerait si, par extraordinaire miracle et que nous ne méritons probablement pas, Jeanne était de retour. Les laquais de télévision et les scribouillards la taxeraient de « racisme », du moment qu’elle voudrait libérer la France. On tendrait à sa sincérité tous les pièges possibles ; au lieu de l’aider et admirer, on ne s’occuperait qu’à la faire trébucher, à la déconsidérer, à l’écœurer. Hélas ! On y parviendrait sans doute, car quel cœur propre peut survivre aux ignominies de la « politicaille » ? Pauvre Jeanne ! Trahie par les siens, oubliée par la postérité, que triste fut ton sort !… même l’Histoire n’a pas été clémente…

            La Nation, aujourd’hui (les sondages la plébiscitent), a choisi Marine comme naguère elle reconnut Jeanne pour sauver la France. Quel destin sera le sien ? Que décidera l’Histoire ? Connaîtra-t-elle le sort qui fut réservé à sa glorieuse devancière ? Les Français commettront-ils les mêmes erreurs que leurs ancêtres ? Les mêmes lâchetés ? La France est en danger comme le fut le royaume de Bourges. Une jeune femme a brandi l’étendard de la reconquête face à l’invasion immigration qui frappe toutes les régences d’Europe et qui les vouent à une fin inéluctable. Les peuples découragés par l’incapacité de leurs élites à les maintenir à la hauteur de leur destin décideront bientôt de porter au pouvoir les hommes et les femmes de la Reconquête et, l’espoir retrouvé, lutteront de toutes leurs forces contre ceux qui n’ont de cesse d’abattre la puissance de la France et de l’Europe.

Alors, Français, patriotes de toutes origines et de toutes confessions, « haut les cœurs ! », regroupez-vous sous la bannière « bleu marine » ! « L’avenir est quelque chose qui se surmonte. On ne subit pas l’avenir, on le fait ! », clamait  Georges Bernanos.

            L’adversité purifie les cœurs, trempe les âmes, exalte la ferveur de ceux qui souffrent pour une noble cause et auréole leur mémoire du nimbe du martyr aux yeux de la postérité. Car s’il est deux formes de la souffrance : la douleur de la chair et celle de l’esprit, il existe aussi deux manières de courage : l’héroïsme de ceux qui, sans ambition ni préméditation, brutalement arrachés à une existence de quiétude et précipités par la fatalité dans un abîme de calamité, acceptent avec résignation et désintéressement les pires sacrifices en faveur d’une cause pure. Il y a aussi le courage prémédité des volontaires, de ceux qui, de tout temps, à l’appel des voix intérieures chères aux natures prédestinées, ont accepté de se battre et de souffrir pour la conquête de la justice, pour le triomphe d’un idéal, pour le redressement d’une erreur et qui ont encouru la haine des tyrans et l’ingratitude des foules, les tortures, la geôle et l’exil.

C’est l’héroïsme conscient des martyrs de l’idéal, dont les larmes et le sang ont lavé de tout temps le monde d’une part de ses turpitudes et préparé aux générations futures un avenir toujours meilleur. « Je n’aime que ma patrie ;  je ne crains que les dieux ;  je n’espère que la vertu » (Montesquieu)

 

José CASTANO

                                                                                                                                

« Ô Jeanne sans sépulcre et sans portrait, toi qui savais que le tombeau des héros est le cœur des vivants, peu importent tes vingt mille statues, sans compter celles des églises : à tout ce pour quoi la France fut aimée tu as donné ton visage inconnu…
Au nom de tous ceux qui sont ou qui seront ici, qu’elles te saluent sur la mer, toi qui a donné au monde la seule figure de victoire qui soit une figure de pitié ! »
(André Malraux)

 

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– Tous avec Marine Le Pen le 1er mai ! :Pour lire la suite cliquez ici

Source: http://popodoran.canalblog.com/

06/04/2011

Avril 1961 – Il y a 50 ans, disparaissait, en Algérie, la plus prestigieuse unité de Légion étrangère…

Un bien bel hommage…
FDF

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« J’ai choisi la discipline, mais choisissant la discipline, j’ai également choisi avec mes concitoyens et la nation française, la honte d’un abandon, et pour ceux qui, n’ayant pas supporté cette honte, se sont révoltés contre elle, l’Histoire dira peut-être que leur crime est moins grand que le nôtre » (Général De Pouilly)

LA FIN DU 1er REGIMENT ETRANGER DE PARACHUTISTES

« La mémoire n’est pas seulement un devoir, c’est aussi une quête » (Commandant Hélie de Saint-Marc –  » Les champs de braises « )

«L’Honneur est-il dans l’obéissance absolue au pouvoir légal, ou dans le refus d’abandonner des populations qui allaient être massacrées à cause de nous ? J’ai choisi selon ma conscience. J’ai accepté de tout perdre, et j’ai tout  perdu. (…) Je connais des réussites qui me font vomir. J’ai échoué, mais l’homme au fond de moi a été vivifié. (Commandant Hélie de Saint-Marc, Commandant en second du 1er REP – « L’aventure et l’espérance »)

Extrait de la conférence de José CASTANO :

« Les Seigneurs de la Guerre »

… 22 Avril 1961

Une agitation anormale prenait naissance. On signalait des mouvements imprévus des véhicules de groupes de transport. Il était une heure du matin et les légionnaires du 1er REP, commandés par le Commandant, Elie Denoix de Saint-Marc, fonçaient sur Alger.

Pouvait-on vivre chargés de honte? La France s’enfonçait dans les égouts, la France n’existait plus. A son secours volaient les légionnaires, prêts à verser leur sang si la légion le leur demandait, marchant de leurs pas d’éternité vers la vie, vers la mort, fidèles à eux-mêmes, aux pierres tombales qui jonchaient leur route, fidèles à l’honneur.

Au même moment, d’autres « Seigneurs de la guerre » investissaient les grandes villes d’Algérie : le 1er Régiment Etranger de Cavalerie du Colonel de la Chapelle, le 5ème Régiment Etranger d’Infanterie du Commandant Camelin, le 2ème Régiment Etranger de Parachutistes entraîné par ses capitaines et son commandant, le cdt Cabiro, dès lors que son chef, le colonel Darmuzai était « déficient », les 14ème et 18ème Régiments de Chasseurs Parachutistes des Colonels Lecomte et Masselot, le groupement des commandos de parachutistes du Commandant Robin, les commandos de l’air du Lieutenant-colonel Emery… Les fleurons de la 10ème et de la 25ème Division de Parachutistes.

Et puis d’autres unités se rallient au mouvement : le 27ème Dragons du Colonel Puga, le 7ème Régiment de Tirailleurs Algériens, le 1er Régiment d’Infanterie de Marine du Commandant Lousteau, le 8ème RPIMA du Colonel Lenoir, le 94ème RI du Colonel Parizot,  le 1er RCP du Colonel Plassard, le 9ème RCP du Colonel Brechignac… A noter aussi le ralliement immédiat des harkis du Commandant Guizien, basés à Edgar-Quinet, village situé au pied de l’Aurès. Au lendemain du cessez-le-feu, ils paieront très cher leur fidélité : un millier de ces supplétifs, avec femmes et enfants, seront massacrés dans des conditions effroyables…

J’avais 14 ans lors de ces événements et je me souviens très bien de cette vision sublime, magique, qui anesthésia alors mon esprit, celle des « Seigneurs de la guerre », ces hommes léopards aux corps sveltes, à la démarche altière, aux visages bronzés et résolus qui comptaient parmi les meilleurs du monde.

« Nous sommes des morts en sursis, expliquaient-ils. Notre peau ne compte pas. Nous irons jusqu’au bout de nos idées » et, sur le drapeau tricolore veillé par un parachutiste, était inscrit en lettres de feu : « Tu vas où l’on meurt ! ».

Néanmoins quelque chose avait filtré du projet. Il n’est pas de secret que puissent garder tant d’hommes en marche vers leur mystérieux rendez-vous. De confuses alertes chuchotées de bouche à oreille avaient couru d’un bout à l’autre de l’Algérie, affolant par l’imminence d’un événement qu’ils pressentaient, de courageux officiers qui s’étaient ainsi rués dans l’une de ces échappatoires qui leur permettrait, plus tard, de pouvoir se disculper tant auprès des vaincus que des vainqueurs. Ils s’étaient fait mettre en permission pour éluder le choix et des quatre coins d’Algérie, des chefs étaient partis pour ne pas être présents quand se lèveraient les aurores difficiles… Pourtant, des années durant, sur les tombes des officiers tués au combat, ces mêmes chefs avaient limité leur oraison funèbre à un serment prêté sur les cercueils drapés de tricolore : « Nous n’abandonnerons jamais l’Algérie ! ». Qu’en était-il aujourd’hui ?

Fallait-il dans ce cas employer la force? C’est dans de tels moments que bascule le destin des hommes… et c’est à ce moment-là que bascula celui de l’Algérie française.

Parce que la fraction de l’armée qui s’était révoltée refusait de mener le même combat que la rébellion, la bataille allait être perdue. Parce que les généraux, notamment le général Challe, avaient eu la naïveté de croire qu’une révolution se faisait sans effusion de sang et pouvait se gagner uniquement avec le cœur et de nobles sentiments, ils allaient entraîner avec eux dans leur perte les meilleurs soldats que la France n’ait jamais eus… et tout un peuple crédule et soumis.

A l’évidence, ils négligèrent les recommandations d’un célèbre révolutionnaire : Fidel Castro, dont la doctrine était la suivante : « Pour faire une révolution, il vaut mieux un chef méchant que plusieurs chefs gentils ».

25 Avril 1961

Le général Challe prend la décision de mettre fin au soulèvement et de se livrer au bon vouloir de Paris. Ce faisant, il va consacrer la défaite des plus belles unités, livrer 20 ans de sacrifices et d’expérience. Ce qu’il remet à l’ennemi, c’est la force morale d’une armée qui retrouvait le goût de vaincre, c’est tout un capital jeune et révolutionnaire qu’elle avait amassé avec tant de souffrance pour la nation.

Dès lors, le choc psychologique provoqué par la reddition du chef va être considérable. Dans des circonstances d’une telle intensité dramatique, la fermeté du commandement est la bouée qui retient les faibles et les indécis. Qu’elle vienne à couler et c’est le sauve-qui-peut. Remontent alors en surface les résidus de l’humanité : les attentistes, les lâches et les habiles ! Ah ! Il ne leur reste pas beaucoup de temps pour sortir de leur prudence et prouver qu’ils méritent d’accéder au grade supérieur. Du coup, l’Etat retrouve pléiade de serviteurs zélés, moutons de Panurge revus et corrigés par l’Elysée, même si le grand cordon d’une légion d’honneur leur sert de collier.

C’est désormais la débandade ! Outre les officiers qui ont refusé de franchir le rubicon et qui louent désormais le Seigneur pour leur « bon choix », de nombreux officiers putschistes, sentant le vent tourner, se rallient au pouvoir. Les rats quittent le navire !…

Et ce fut la fin! Les camions défilèrent un à un avec leur chargement de généraux, de colonels, de paras et de légionnaires. Les hommes chantaient une rengaine d’Edith Piaf : « Non, rien de rien… Non, je ne regrette rien » tandis que d’autres camions arrivaient maintenant, portant des soldats du contingent métropolitain qui chantaient, indifférents à la peine des uns et des autres : « Les Pieds-Noirs sont dans la merde » sur l’air des « gaulois sont dans la plaine ».

Ainsi durant quatre jours et cinq nuits, des hommes valeureux avaient tenté de sauver l’Algérie. Son corps se vidait de son sang, tout sombrait. Leur dignité imposait de se  conduire en Seigneurs, même s’ils étaient chargés de tout le désespoir du monde. Ne rien regretter ? Si ! D’avoir perdu. Et des camions qui roulaient maintenant dans la nuit profonde, toujours ce chant qui s’élevait encore plus vibrant :

« Non, rien de rien

Non, je ne regrette rien… »

JE NE REGRETTE RIEN, ce cri allait désormais devenir l’hymne de ceux qui avaient osé et qui avaient tout sacrifié… sauf leur honneur.

C’étaient des hommes vaincus –provisoirement-, courageux et généreux qui connaissaient l’adversité. Les légionnaires se souvenaient pour la plupart de leurs combats pour la liberté en Pologne ou en Hongrie, pour d’autres, ceux des rizières du Tonkin, pour d’autres encore, ceux de That-Khé, Dong-Khé, Cao-Bang, Diên Biên Phu qui furent les tombeaux d’unités prestigieuses telles que les 2ème et 3ème Régiments Etrangers et du 1er BEP -Bataillon Etranger de Parachutistes-, celui-là même dont les légionnaires du 1er REP étaient les fiers héritiers…

Les appelés des 14ème, 18ème RCP et des commandos, trop jeunes pour avoir connu tant de gloire, demeuraient traumatisés par ces visions apocalyptiques qui les hantaient et que représentaient ces visages lacérés où les yeux manquaient, ces nez et ces lèvres tranchés, ces gorges béantes, ces corps mutilés, ces alignements de femmes et d’enfants éventrés, la tête fracassée, le sexe tailladé. Tous, à ce moment ignoraient le désespoir et savaient que demain la lumière brillerait à nouveau. C’étaient des révoltés à la conscience pure, des soldats fidèles, des Hommes… des vrais !

Quel contraste étonnant cependant entre ces Seigneurs de la guerre que l’on montrait aujourd’hui du doigt sous le sobriquet fallacieux de « mercenaires » et de « factieux », ces soldats-loups à la démarche souple de félins accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, soldats perdus dont l’uniforme collait comme une peau de bête, acceptant le défi de la guerre dans les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil, dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants… et ces hommes flasques qui entonnaient de plus belle leurs incantations à la quille !…

Au lendemain de la reddition des généraux, le général de Gaulle s’empressa d’épurer l’armée française. L’occasion était trop belle d’en finir avec les contestataires trop fidèles à leur idéal et en leur parole. C’est ainsi, qu’outre les centaines d’arrestations opérées dans les milieux militaires, policiers et civils, les régiments qui avaient constitué le « fer de lance » du putsch : 1er REP, 14ème et 18ème RCP, Groupement des commandos Parachutistes et Commandos de l’air, allaient être dissous. Le 2ème RPIMA quant à lui, allait être expulsé de ses cantonnements. Dissoutes, également la 10ème et la 25ème Division de Parachutistes. Ne pouvant  éliminer toutes les unités compromises sous peine de réduire à néant la force opérationnelle, seul leur encadrement serait sanctionné…

C’est ainsi qu’au cantonnement du 1er REP, l’ordre vint, sec et cruel. Le régiment était aux arrêts ! Tous les officiers de cette prestigieuse unité devaient sur le champ se constituer prisonniers. Beaucoup de légionnaires refusaient de s’incliner ; ils voulaient livrer un ultime baroud d’honneur. Leur « Camerone » à eux, ils le souhaitaient, ils le désiraient. Mais toute résistance devenait désormais inutile. Leur sacrifice aurait été vain, l’Etat était trop puissant, la France entière était contre eux, elle les avait reniés et l’Algérie était d’ores et déjà condamnée. Les blindés de la gendarmerie mobile cernaient le cantonnement, prêts à leur donner l’assaut. La flotte était là à quelques encablures, ses canons pointés vers eux. Allons ! Il faut céder. C’en est fini du 1er REP…

La population européenne tout entière se dirigea vers le camp de Zéralda où les légionnaires étaient cantonnés. Elle voulait dire adieu à « son » régiment, le saluer une dernière fois, lui dire encore et toujours : Merci ! Merci à « ses » légionnaires. Les commerçants baissaient leurs rideaux, les jeunes filles portaient des brassées de fleurs. A eux, les portes du camp s’ouvrirent. Les journalistes furent interdits. « Vous ne verrez pas pleurer les légionnaires ! » leur lança un officier. Même les cinéastes du service cinématographique des armées furent refoulés. Pas question de filmer la mort du REP!

Le silence se fit. Une ultime et bouleversante cérémonie aux couleurs, réunit autour du grand mât blanc, la population  et ces valeureux baroudeurs, jeunes d’Algérie et vétérans d’Indochine.

Soudain, de la foule en larmes, surgit  une petite fille. Tel un ange de blanc vêtu, elle s’avança vers les rangs des légionnaires, une feuille à la main. D’une voix douce et faible elle en fit la lecture. C’était l’ultime hommage du petit peuple de Zéralda à leurs enfants en reconnaissance de leurs sacrifices, leur courage et leur fidélité. Puis elle éleva sa petite main jusqu’à sa bouche et dans un geste empreint d’une infinie tendresse, leur adressa un baiser. A ce moment, les applaudissements crépitèrent et une pluie de pétales de rose tournoya dans les airs.

Gagnés par l’émotion et la rancœur, des légionnaires parachutistes, le visage tendu, les yeux rougis, sortirent des rangs et ôtèrent leurs décorations couvertes d’étoiles, de palmes et de gloire et les jetèrent devant eux. L’assistance  regardait avec une sorte d’effroi ces médailles qui jonchaient le sol. Des femmes les ramassaient et en les embrassant, les rendaient aux paras : « Si, si, reprenez-les ! » Des officiers pleuraient.

Puis ce fut l’embarquement dans les camions. Certains criaient : « De Gaulle au poteau ! », d’autres « Algérie française quand même! ». Sur leurs joues, des larmes coulaient. D’autres s’efforçaient de sourire à la foule venue en masse pour les saluer et qui s’époumonait à hurler sur leur passage : « Vive la légion ! », tandis qu’à la vue des képis blancs, les gendarmes mobiles s’effaçaient.

La colonne traversa la petite ville où les Européens qui n’avaient pu se rendre au camp couraient sur les trottoirs, leur lançant un ultime adieu. Des mains jetaient des fleurs sous les roues des camions.

Un à un, les lourds véhicules passèrent au milieu des cris, des larmes, des baisers envoyés à la volée. Alors, de la colonne, couvrant le grondement des moteurs, 1200 légionnaires, partagés entre la colère et le chagrin, entonnèrent un refrain aux lentes cadences, pathétique, triste, entrecoupé de sanglots :

« Non, rien de rien,

Non, je ne regrette rien… »

Le convoi du 1er REP roulait sur un tapis de roses, de  lilas et de pensées. Voie triomphale et triste. Et sous les baisers, les acclamations, les larmes et les fleurs, il disparut dans un dernier nuage de poussière, convoi de mariniers halé par une complainte grave, emportant avec lui les plus folles espérances…

Pauvre régiment ! Si glorieux ! Que triste est ton sort aujourd’hui ! Et dans son sillage se traînait déjà, lamentablement, le fantôme déguenillé de l’Algérie française…

Et tandis que les légionnaires roulaient vers leur destin, d’autres hommes, d’autres « Seigneurs de la guerre », braves et courageux, parachutistes et commandos des unités putschistes dissoutes assistaient, la rage au cœur, à l’amené du drapeau, de ce même drapeau qu’ils avaient eux aussi défendu au prix de larmes et de sang dans les rizières d’Indochine et sur les pentes des djebels. La 10ème et la 20ème Division de Parachutistes avaient fini d’exister !…

Pressentant désormais que la victoire était proche, le FLN multipliait ses attentats barbares… Les enlèvements d’Européens eux aussi se multipliaient… Partout la guerre redoublait de sauvagerie, la guerre qui n’en finissait pas de coucher les hommes égorgés au travers des pistes, de mutiler à tout jamais une jeunesse assoiffée de vie, de présenter son visage de terreur dans les villes en proie à l’insécurité et, en toile de fond, les morts qui criaient vengeance offrant au ciel, comme une gueule béante, les atroces blessures des gorges ensanglantées.

Créé au lendemain de la seconde guerre mondiale, le BEP (Bataillon Etranger de Parachutistes), appellation originelle de l’unité, avait été deux fois sacrifié en Indochine. Une première fois au Tonkin où 17 légionnaires seulement revinrent d’une mission « suicide », puis à Diên Biên Phu où durant deux mois il connut le cauchemar que l’on sait. Sur le millier d’hommes qui reconstituèrent l’unité après leur premier sacrifice, moins d’une dizaine survécurent…

Reconstitué en 1955 pour les besoins de la guerre d’Algérie sous l’appellation de REP (Régiment Etranger de Parachutistes), il mit hors de combat 8000 « fells », récupéra plus de 5000 armes mais compta également 300 tués –dont le Colonel Jeanpierre- et 500 blessés.

Pour son seul séjour en Algérie, le 1er REP avait reçu  pour ses légionnaires parachutistes, plus de trois mille citations. Son drapeau portait cinq palmes et la fourragère aux couleurs de la médaille militaire.

Il était le premier régiment de choc de l’armée française. Premier par sa bravoure, premier par son sacrifice, premier par ses héros qui le composaient, premier par ses citations, douloureusement premier par le nombre de ses morts et premier dans le cœur des Pieds-Noirs.

De toute cette gloire, il ne reste aujourd’hui que des souvenirs…

Puis le « cessez- le- feu » fut proclamé. L’ennemi d’hier devint l’interlocuteur privilégié de l’état français… et ce fut la fin.

Une nouvelle fois le drapeau tricolore fut amené. Une nouvelle fois l’armée française plia bagages poursuivie par les regards de douleur et de mépris et les cris de tous ceux qu’elle abandonnait. Le génocide des harkis commençait…

Dans le bled –comme en Indochine- les Musulmans qui avaient toujours été fidèles à la France s’accrochaient désespérément aux camions et, à bout de force, tombaient en pleurant dans la poussière de la route. Ce sont, là, des images que seuls ceux qui ont une conscience ne pourront de si tôt oublier…

Et c’est de cette façon que mourut l’Algérie française… dans la honte, les larmes et le sang… Oui, c’était bien la fin!… la fin d’un monde… la fin d’une génération de soldats… la fin d’une épopée… la fin d’un mythe… la fin d’une race d’hommes… de vrais… celle des Seigneurs de la guerre !

Et si ces hommes avaient choisi de se battre jusqu’au bout, s’ils avaient vomi le renoncement, c’était encore pour une certaine idée qu’ils se faisaient de la France, c’était pour l’Algérie française leur seul idéal, c’était pour le sacrifice de leurs camarades qu’ils ne voulaient pas vain, c’était pour ces milliers de musulmans qui avaient uni leur destin au leur, c’était pour ces « petits Français de là-bas » qui étaient les seuls à les comprendre et à les aimer et c’était aussi parce qu’ils avaient choisi de se fondre dans un grand corps aux réflexes collectifs, noués dans la somme des renoncements individuels et que par ce chemin, ils atteignaient à une hautaine dimension de la LIBERTE.

Mais le peuple d’Algérie, lui, n’exprimera jamais assez sa gratitude à ces « soldats perdus », à tous ceux qui, par sentiment profond, ont risqué leur vie, ont abandonné leurs uniformes, ont sacrifié leur carrière, ont été séparés de leurs familles –parfois durant de longues années- ont connu la prison, l’exil, le sarcasme de leurs vainqueurs et de ceux qui n’avaient pas osé, des lâches, des poltrons et des traîtres pour être restés fidèles à leurs serments et à leur idéal.

Le temps passera, l’oubli viendra, les légendes fleuriront, mais jamais assez l’histoire ne mesurera la grandeur de leur sacrifice.

José CASTANO

15/03/2011

Le lobby pro-immigrationniste est ses conséquences…

Laissez venir à nous les pauvres petits réfugiés… Le seul problème est que s’il arrivait un grave évènement en France qui obligerait les vrais français à quitter leur terre natale, PERSONNE ne les accueillerait. Nous sommes vraiment trop cons, en France. C’est notre identité nationale qui est en jeu; notre pouvoir d’achat, aussi… Contre toute cette immigration qui ne cesse de grossir, faites ce qu’il faut ce dimanche, déjà…


FDF

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« Ce que je ne parviens pas à comprendre et qui me plonge dans  un abîme de perplexité navrée, c’est pourquoi et comment tant de Français avertis et tant d’hommes politiques français concourent sciemment, méthodiquement, je n’ose dire cyniquement, à l’immolation d’une certaine France sur l’autel de l’humanisme utopique exacerbé » (Jean Raspail)

Il ne se passe pas un jour où l’actualité (pourtant assez réservée dans ce domaine) ne dévoile son lot de violence dans les rues, les cités, les écoles, les transports publics, les manifestations syndicales… Force est de constater (les associations « antiracistes » vont s’étrangler) qu’elles ont pour principaux acteurs des « jeunes » issus de l’immigration maghrébo-africaine. Cette violence, cette haine à l’égard de la France, de son hymne, de ses couleurs, s’exprime-t-elle par souci de manifester un ressentiment face à une situation inextricable de rejet ? Bien sûr que non ! Il y a là tous les ingrédients d’un racisme violent anti-français que nos analystes ne savent pas ou ne veulent pas décrypter par incompétence, lâcheté, idiotie ou crainte d’être taxés de démagogues… voire, de racistes.

Depuis plusieurs années déjà, nous subissons les revers d’une immigration sauvage qui est à l’origine de ces troubles et qui deviennent désormais monnaie courante. Durant des années des accusations de racisme ont été portées à tort et à travers contre des hommes qui dénonçaient cette immigration sauvage, génératrice d’incompréhension, de haine, et souvent de violence meurtrière venant, la plupart du temps, d’immigrés inassimilables… qu’un certain Ministre de l’Intérieur, aujourd’hui Président de la République, avait qualifié de « racaille ». Et ces hommes furent condamnés et jetés en pâture à la vindicte publique parce qu’ils dénonçaient courageusement, sans trêve, ceux qui voulaient de droit une nationalité, la nôtre, qu’ils méprisaient mais qui leur donnait des avantages sociaux et économiques ; ceux qui, rassemblés par SOS Racisme, le MRAP, la LICRA, la Ligue des Droits de l’homme… choisissaient soigneusement les accidents « racistes », ignoraient les attentats dont étaient victimes les citoyens à peau trop pâle et ne retenaient que les « horreurs » qui concernaient les peaux brunes ; ceux qui, ayant une place dans le monde grouillant de la politique, voulaient l’élargir en exploitant un mouvement dont ils n’ignoraient pas les artifices et même en l’accélérant ; ceux qui, bornés par une conception nationale ridiculement étriquée, n’admettaient aucune différence.

Nous avons à être ouverts et tolérants envers les immigrés, mais nous avons le devoir d’exiger la réciprocité. Notre tolérance n’est pas une raison pour que nous soyons de « bonnes poires » et nous sommes en droit d’exiger que cette tolérance soit appliquée aux nôtres ! Du reste, encouragés par le lobby pro-immigrationniste, ces jeunes « désœuvrés » ne cessent de se lamenter et de se plaindre, qualifiant leur violence coutumière « d’actes désespérés » et les justifiant par le rejet et l’exclusion dont ils se disent victimes. Et les raisons d’une telle violence ne manquent pas : Mépris, discrimination à l’embauche, chômage, manque de projet politique à l’égard de ces jeunes délaissés, racisme, xénophobie, échec de l’intégration… en bref, tout ce que nous avons coutume d’entendre depuis des décennies… mais de racisme anti-français on ne parle point!

Cependant, on constate qu’outre les centaines de milliards d’euros engloutis en pure perte pour détruire des tours, rénover des quartiers et construire des infrastructures permettant le « mieux vivre », les centres culturels islamiques, les mosquées –qui ne cessent de s’implanter- les radios islamiques, les journaux, les revues et même les émissions de télévision qui se multiplient prouvent, à l’évidence, que nous sommes un peuple tolérant. Chaque année, le Fonds d’Aide Social (F.A.S) distribue à près de deux mille associations, censées s’occuper d’immigration, deux cents millions d’euros, prélevés sur les Caisses d’Allocations Familiales. En revanche, la réciproque, présence d’ecclésiastiques, ouverture d’églises ou de synagogues en terre d’Islam est tout à fait impensable vu le fanatisme notoire qui sévit dans les pays musulmans. Y a-t-il là justice ? Et  c’est,  précisément, cet excès de tolérance que nous affichons à l’égard de ces jeunes immigrés ou fils d’immigrés –la plupart possédant la nationalité française- qui les poussent aux pires extrémismes. Pour la petite histoire, souvenons-nous de ce Lies Hebbadj, polygame aux quatre femmes, aux 17 enfants et aux quatre maisons vivant à Rezé (Loire-Atlantique) qui a perçu en trois ans la coquette somme de 175 000 euros de prestations sociales pour « entretenir » sa smala… Il aurait probablement pu jouir encore longtemps de cette manne providentielle si l’une de ses compagnes n’avait eu la fâcheuse idée de refuser d’ôter sa burqa lors d’un contrôle routier. Ah ! « Quel bon pays est la France, à tous les escrocs, les aventuriers et les fripons ! » s’était déjà exclamé en son temps le Duc de Saint-Simon.

Par conséquent, au nom de la « lutte contre l’exclusion », ces mêmes partisans antiracistes, avec l’appui des plus hautes personnalités de l’Etat, veulent priver les citoyens français de la liberté de préférer. Le parlement n’est plus un lieu où l’on s’efforce de convaincre, mais le terrain où s’affrontent les idéologies, par parlementaires interposés.

Ainsi s’instaure progressivement un climat de violence idéologique de plus en plus éloigné des principes démocratiques de tempérance et d’équilibre, sans parler du respect des opinions d’autrui.

Ce qui m’attriste et m’horripile le plus dans cette situation, c’est qu’il existe une frange de la population, couverte par des lois ineptes et des magistrats bienveillants, qui voudrait nous interdire d’affirmer que notre pays, la France, doit appartenir en priorité aux citoyens français. Pour les représentants de l’anti-France, notre fidélité à cette terre pour laquelle tant de nos pères se sont offerts en sacrifice ne serait dictée que par la haine de l’Autre, de celui qui est différent. Comment faire comprendre que cette accusation est grotesque et nous en avons assez de le répéter à tout propos. Nous reconnaissons à tout être humain le droit le plus absolu d’être fier de sa race, de son drapeau et de lutter pour la grandeur et l’indépendance de sa Patrie. De même nous réclamons le droit pour nous de pouvoir en faire tout autant, sans être soupçonnés aussitôt de fascisme, de racisme, de xénophobie ou de quel désir inavouable de génocide ! « Tout royaume divisé contre lui-même court à la ruine » (paroles du Christ; saint Jean, 12,25).

Les politiciens sociaux-démocrates construisent un peuple désincarné dont les jeunes déracinés de SOS Racisme et du MRAP constituent l’avant-garde. Nous, au contraire, nous jugeons plus raisonnable de décider de rester ce que nous sommes plutôt que de devenir ce que nous ne sommes pas et nous mettrons toute notre volonté à défendre notre identité en nous conformant à cette ligne de conduite : Vouloir sauvegarder l’identité de sa patrie et de la civilisation dont elle fut le creuset n’est pas du racisme… « Aimer l’autre implique que l’on reste soi même ! »

L’engeance la plus exécrable, c’est bien cette intelligentsia « progressiste » -la même qui a servi les tueurs du FLN durant la guerre d’Algérie- constituée par tous ces pseudo-intellectuels qui forment une hiérarchie malfaisante et dominatrice, prétendent monopoliser aujourd’hui la culture et hurlent au racisme quand on évoque un tant soit peu les inconvénients de l’immigration. Pour comprendre ces problèmes de cohabitation, lorsque l’on réside dans des quartiers « sélects », des hôtels de luxe, des palaces, voire des ministères, il faut venir sur les lieux mêmes, en subir toutes les nuisances. Que ces professeurs de morale viennent donc sur place affirmer leur « respect de l’autre » !…

La France, terre de liberté, est allée sans nul doute beaucoup trop loin dans l’usage de cette liberté, jusqu’au libertinage, à la perte des valeurs morales et familiales, oubliant que les droits sont peu de choses auprès des devoirs et que la liberté de l’autre est au moins aussi sacrée que la sienne propre. Mais il est possible de revenir à ces valeurs, chrétiennes souvent, en tout cas humaines qui ont fait l’unité et la grandeur de la France et son rayonnement dans le monde sans laisser notre pays se travestir en colonie de l’Iran, du Maghreb ou d’un quelconque pays d’Afrique…

Barrés écrivait : « L’intelligence, quelle petite chose à la surface de nous-mêmes ! » La France, de génération en génération, se reconnaît à travers ces lignées. Elle n’a pas besoin pour exister d’une référence extérieure. Cette existence implique que tout pouvoir politique en charge du peuple, et qui se voudra démocratique, se devra de préserver l’identité française puisqu’elle sera l’une des sources de sa légitimité.

Il y a une loi de la vie des civilisations et elle est immuable : Lorsque les peuples s’abandonnent, ils sont conquis par une force vitale extérieure, celle qui manque à leurs cœurs amollis et à leurs intelligences perverties. La démocratie meurt de la mort des lâches.

José CASTANO

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Bonus: Marine LE PEN pour une France non islamique : http://www.youtube.com/watch?v=wl2XNg_aywo&feature=related

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