Francaisdefrance's Blog

14/03/2012

Assises de la Nationalité du 10 mars 2012; il s’est passé quoi ???

Samedi 10 mars se sont tenues les Assises de la Nationalité. Voici le compte-rendu de Riposte Laïque.

Bonne lecture.

FDF

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Compte-rendu des Assises de la Nationalité du 10 mars 2012

Une douceur toute printanière nous attendait à l’Espace Charenton ce matin où nous nous sommes retrouvés, telle une chaleureuse famille que l’on se réjouit de revoir lors des grands évènements et qui s’agrandit avec bonheur.

Ce qui était frappant d’emblée c’était ces vitres recouvertes de planches de bois tandis que d’autres offraient à notre sidération la nudité des impacts de pierres, une lapidation en règle contre la liberté d’expression témoignant de l’intolérance contre laquelle il nous fallait plus que jamais être là. Le Figaro nous apprendra à ce sujet l’interpellation d’individus du NPA s’étant trouvés par une totale inadvertance devant l’Espace Charenton jeudi soir et précisera « que l’affaire dépasserait le cadre du simple collage d’affiches ». Lesquels militants allant même jusqu’à se réunir samedi soir devant le quai des Orfèvres pour exiger la libération de leurs camarades.

Vraiment, la tolérance, la liberté et la démocratie sont des valeurs qu’il est urgent de remettre entre les mains de gens bien éduqués, intelligents, respectueux des lois et antitotalitaires.

Nous devisions aimablement à l’extérieur en attendant l’ouverture quand quelqu’un a raconté avoir reçu un mail l’informant qu’une école primaire publique de Grigny, territoire perdu de la République, donnait ses cours (français, maths…) en langue arabe durant les heures de classe normales et qu’incrédule il s’était renseigné auprès de la directrice de l’école qui lui avait confirmé, lui proposant même de rencontrer l’enseignante.

Nous sommes entrés dans la salle, avons aperçu quelques images des éructations haineuses de Mohammed Achamlane juste avant l’arrivée des premiers intervenants, des historiens qui nous ont rappelé les origines anciennes de la démocratie, évoquant le remplacement de la population originelle de l’Egypte dans l’hyper violente conquête islamique et le sort des Balkans et la Grèce « stérilisées » lors de l’occupation turque, rappelant aussi le Pacte de Quincy (1) passé en 1945 entre les EU et l’Arabie Saoudite afin de sceller à nos dépens des liens intimes très particuliers entre les deux pays.

Yvan Blot de Démocratie Directe a notamment fait part d’un projet en Allemagne consistant à modifier la langue allemande parce que les immigrés turcs se plaignent de la difficulté à l’apprendre.

Est intervenu ensuite Javier Pontella de El Manifiesto appelant à la nécessaire préservation du sens de la patrie car sans patrie pas d’Histoire, pas de racines, pas de lien entre les hommes d’hier et ceux d’aujourd’hui, pas de lien avec les hommes de demain et donc pas de construction possible des individus ni à titre personnel ni à titre collectif.

Les sentiments régionalistes des Identitaires ont ensuite été un peu chatouillés par Christine désireuse de se recentrer sur l’union nationale plutôt que sur la tentation de diviser la République en territoires spécifiques qui ferait le jeu de la mondialisation, des propos provoquant quelques sifflets appuyés dans le fond de la salle heureusement suivis de l’intervention de Pierre prenant son relais pour « recoller les morceaux » et se remémorant l’anecdote entre Philippe de Villiers et Sarkozy, ce dernier confiant sa totale froideur devant les paysages de notre pays et devant l’Histoire passée puisque seul l’intéresse l’avenir. Quand on relie cette anecdote aux propos de Javier Pontella ci-dessus on en mesure tout le cynisme et l’aberration.

Nous avons ensuite été emmenés en Flandre avec Filip Dewinter du Vlaams Belang se réjouissant du danger que connait la Belgique actuellement puisque pressé de sa séparation, se lamentant aussi de ce que le prénom Mohamed soit le plus donné à Bruxelles et Anvers.  Son intervention sera émaillée de nombreux applaudissements.

Des murmures de satisfaction se sont élevés quand Oskar Freysinger nous est apparu assis à côté de son ficus pour nous enjoindre à ne pas être des feuilles mortes face à la menace qui nous pend au nez.

Nous ont été passés des tableaux de chiffres catastrophiques sur l’immigration par le pétulant démographe Yves-Marie Laulan qui a saupoudré ses explications d’une bonne dose  d’humour. Chiffres officiels à l’appui, l’immigration nous coûte 73,3 milliards par an alors que la France est endettée jusqu’au cou et de ce fait s’appauvrit encore plus gravement. Il affirme avoir les preuves que les chiffres de l’Insee sont bidonnés et que le nombre d’entrants n’est jamais descendu en-dessous de 250 000 par an, comprenant les clandestins et les populations d’outremer malgré les différentes lois de 2003, 2006 et 2007 instaurant la fermeture des frontières.

Les tableaux ont défilé sous nos yeux ébahis faisant pleuvoir les infos : la nationalité française accordée par mariage durablement installée par Chirac en 74 ; sur 810 000 naissances en métropole 165 000 sont de populations immigrées hors naissances en outremer ; les Africaines font plus d’enfants en France que dans leur pays d’origine grâce aux allocations que nous leur offrons ; plus de 12% de la population française est d’origine étrangère, dans 20 ans ce sera 20% et dans 40 ans nous deviendrons minoritaires ; on nous tait ces chiffres sidérants pour nous mettre devant le fait accompli ; la gauche prépare l’avènement du métissage qui lui permettra à terme (du moins le pense-t-elle) de régner indéfiniment…

Il nous a enjoint à consulter le rapport du CICI (Comité Interministériel de Contrôle de l’Immigration) (2) pour tout savoir sur les vrais chiffres de l’immigration, les conditions de délivrance de visas et titres de séjour, les fraudes à l’identité, les conditions d’asile, l’intégration, etc.

Jean-Paul Gourévitch a fait sourire l’assistance en confondant par deux fois les millions et les milliards au sujet des étrangers dont il a affirmé qu’il coûtait six fois plus cher de les garder en France que de les renvoyer dans leur pays, que la fraude à la RATP coûtait plus d’un milliard par an au contribuable. Il a fait bondir la salle et s’est même fait huer lorsqu’il a dit que pour lui l’islamisme était un problème mais pas l’islam puisque les deux seraient très différents selon lui, ce qui sera relevé par Henry de Lesquen qui rappellera par ailleurs les différentes lois comme celle sur le droit du sang en 1803 ou celle sur le droit du sol qui par contre n’existe pas en France.

Jean-Yves Le Gallou de la Fondation Polémia a pris ensuite le micro pour là encore nous ruiner encore plus le moral : le Syndicat Intercommunal de la Restauration Collective (Siresco) a banni le mot « porc » de son vocabulaire et de ses attributions ; à la Courneuve cohabitent 100 nationalités différentes alors qu’on nous embrouille en parlant de 75% de Français sans toutefois préciser qu’ils ne sont français que par la détention d’un petit bout de carton plastifié n’ayant d’autre valeur que celle d’un passe-droit permettant d’accéder à la caisse fiduciaire des Français d’origine ; à Pantin règnent désormais six boucheries, toutes halal, info relayée par Le Monde évoquant ironiquement une « passation en douceur » du commerce traditionnel au halal.

Il faut vraiment être aveugle pour ne pas voir que le grand remplacement est déjà bien avancé, ainsi entre 2006 et 2010 il y a eu 700 000 acquisitions de la nationalité française.

L’essayiste et chef d’entreprise Marc Rousset a suivi, évoquant lui l’identité à géométrie variable chez les bien pensants toujours prompts à défendre l’identité tibétaine, amérindienne et autres et condamnant systématiquement toute velléité de revendication identitaire pour les pays européens. Un deux poids deux mesure malhonnête auquel on est habitués de leur part mais qui reste toujours aussi difficile à digérer.

Le moment qui est resté le plus fort pour moi de cette journée a été l’intervention de l’Américain Jared Taylor (American Renaissance) nous gratifiant d’anecdotes concrètes, se moquant du culte de la diversité aux EU poussé à l’excès jusqu’au ridicule « la diversité est notre force ! » me faisant penser au slogan répété jusqu’à complète intégration dans la Ferme des Animaux d’Orwell « quatre pattes oui, deux pattes non ! ». Il nous a raconté ces églises peuplées chacune de populations spécifiques et jamais mélangées, ces citoyens condamnés à faire faire des trajets invraisemblables à leurs enfants ou à les mettre dans le privé très coûteux alors qu’ils ont des écoles à proximité, pour la seule raison des incompatibilités de chacun à vivre ensemble et des affrontements inter-ethniques quotidiens. Ainsi les Porto-ricains se frittent avec les blancs, les asiatiques avec les noirs, les noirs avec blancs.

Des Porto-ricains ont éliminé tous les noirs de « leur » ville provoquant une émeute meurtrière sans qu’il n’en soit fait mention dans la presse. Dans certaines grandes villes des EU il y a moins de 10% de blancs. Détroit, ville des industries Ford et General Motors, a vu sa population blanche déserter, chassée par les noirs. Le taux de pauvreté de Détroit est actuellement deux fois plus élevé que dans le reste du pays, les bureaux ont été abandonnés par une population désireuse d’aller chercher de la sécurité ailleurs, les gratte-ciels sont désormais totalement vides ainsi que les rues environnantes donnant aux anciens quartiers d’affaires des allures de ville fantôme.

Les revendications de la communauté musulmane pourtant peu nombreuse consistent à imposer là-bas aussi le halal dans les cantines et le port de tenue spéciale pour les femmes dans les piscines. Les administrations avaient instauré également un jour de fermeture pour « l’Aïd machin chose » mais devant les demandes des autres communautés religieuses se sentant flouées ils ont dû arrêter faute de quoi ils auraient dû fermer tous les jours de l’année.

Jared Taylor est ovationné debout quand il conclut par une déclaration d’amour pour la France où il a fait ses études et qu’il nous supplie de la défendre de toutes nos forces. Nous serons nombreux à aller le voir pour le remercier de son intervention et lui témoigner notre gratitude.

Fabrice Robert a accaparé à son tour la tribune, brandissant sa carte d’identité en affirmant qu’à elle seule elle ne pouvait définir l’identité d’un individu. Il a lu quelques lignes du courrier que Georges Marchais avait adressé au recteur de la mosquée de Paris en 81 (3), a vilipendé les contrôles de papiers à Barbès quand on laissait grandes ouvertes les frontières. Il nous a amusés de ce jeu de mot « les bobos c’est un tiers mondain, deux tiers mondistes ».

La journée s’est conclu avec la Présidente du NCI (Nationalité Citoyenneté Identité), Catherine Blein,  dont les propos n’ont pas fait l’unanimité mais qui a appelé à réfléchir sur la pertinence à accorder la nationalité française à des personnes dont on ne sait pas contre qui elles tireraient en cas de guerre.

Elle nous avait par ailleurs confié en introduction que plus de 90% des maires sur les 30 000 interrogés par son association se sont déclarés hostiles au droit de vote et d’éligibilité des étrangers.

J’ai regretté l’absence de certains intervenants programmés comme Omar Ba, Jean Raspail ou Jean-Paul Bourre, ce dernier ayant été contraint d’annuler sa venue pour cause de… menaces. Voilà la France qui nous attend si on en confie les clés aux individus plus prompts à jeter des pierres sur la liberté d’expression qu’à condamner ceux qui jettent des pierres sur les femmes désobéissantes.

Et pour finir j’ajouterai à l’attention de Mme Michèle Blumenthal, maire PS du 12e à qui, la veille, j’avais exprimé en 1 000 caractères ce que je pensais de ses propos, que je n’ai pas vu l’ombre d’un skin head mais par contre de nombreux et joyeux quinquas (et plus) grisonnants, vrais défenseurs de la Liberté et qu’elle serait bien avisée d’en prendre de la graine.

Caroline Alamachère

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(1)  http://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_du_Quincy

(2)  http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/094000036/0000.pdf

(3) « Je vous le déclare nettement : oui, la vérité des faits me conduit à approuver, sans réserve, la riposte de mon ami Paul Mercieca. … Plus généralement, j’approuve son refus de laisser s’accroître dans sa commune le nombre, déjà élevé, de travailleurs immigrés … En raison de la présence en France de près de quatre millions et demi de travailleurs immigrés et de membres de leur familles, la poursuite de l’immigration pose aujourd’hui de graves problèmes. Il faut les regarder en face et prendre rapidement les mesures indispensables. … La cote d’alerte est atteinte. … C’est pourquoi nous disons : il faut arrêter l’immigration, sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage. … Je précise bien : il faut stopper l’immigration officielle et clandestine. … Il faut résoudre l’important problème posé dans la vie locale française par l’immigration. … Se trouvent entassés dans ce qu’il faut bien appeler des ghettos, des travailleurs et des familles aux traditions, aux langues, aux façons de vivre différentes. Cela crée des tensions, et parfois des heurts entre immigrés des divers pays. Cela rend difficiles leurs relations avec les Français. … Quand la concentration devient très importante … la crise du logement s’aggrave ; les HLM font cruellement défaut et de nombreuses familles françaises ne peuvent y accéder. Les charges d’aide sociale nécessaires pour les familles immigrés plongées dans la misère deviennent insupportables pour les budgets des communes » (Georges Marchais au Recteur de la Mosquée – L’Humanité, 6 janvier 1981)