Et oui; en Grande Bretagne…
FDF
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Le gouvernement britannique a annoncé l’interdiction à compter d’aujourd’hui du groupuscule islamiste « Musulmans contre les croisades« , accusé d’avoir « glorifié le terrorisme » et qui s’était fait remarquer le 11 septembre dernier en brûlant l’image d’un drapeau américain.
« Musulmans contre les croisades » est « simplement un autre nom pour une organisation déjà interdite sous d’autres noms » comme Al Ghurabaa, The Saved Sect, Al Muhajiroun et Islam4UK, a expliqué la ministre britannique de l’Intérieur, Theresa May. « L’organisation avait été proscrite en 2006 parce qu’elle glorifiait le terrorisme, et il est évident qu’elle ne devrait pas être autorisée à poursuivre ses activités en changeant simplement de nom », a-t-elle ajouté. « Musulmans contre les croisades » est interdit depuis minuit. « Cela signifie qu’être membre (de cette organisation) ou la soutenir est un délit« , a ajouté la ministre.
Le groupuscule a estimé que son « interdiction voulue par la ministre de l’Intérieur Theresa May » était « une immense victoire pour l’islam et les musulmans ». La décision du gouvernement montre « la haine du gouvernement britannique contre des musulmans sincères qui souhaitent dénoncer pacifiquement les politiques qui sont anti-islam et anti-musulmanes », a-t-il estimé. Le mouvement a cependant annoncé l’annulation de sa manifestation prévue à Londres ce vendredi, à l’occasion du jour de l’armistice de 1918. Il prévoyait de brûler des coquelicots, symbole des soldats morts au combat depuis la Première Guerre mondiale. Le coquelicot est traditionnellement porté à la boutonnière dans de nombreux pays du Commonwealth au mois de novembre, pour commémorer ce conflit et les suivants.
« Musulmans contre les croisades » avait notamment fait parler de lui le 11 septembre 2011, le jour du 10e anniversaire des attentats du 11 septembre aux Etats-Unis, où une cinquantaine de ses militants avaient brûlé l’image d’un drapeau américain devant l’ambassade des Etats-Unis à Londres.
Source: http://www.lefigaro.fr/