Francaisdefrance's Blog

20/12/2011

Egypte: après la révolution, la révolution…

Il fallait s’y attendre. Ce n’est pas la prise du pouvoir par les islamistes qui allait arranger les choses. Faut pas rêver…

FDF

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Les affrontements très violents se poursuivent au Caire

En Egypte, une personne a été tuée lundi matin dans le centre du Caire. Les forces de l’ordre ont, elles, barré avec un mur en béton la rue où s’étaient concentrés la veille les affrontements avec les manifestants anti-armée.

«Le nombre de tués depuis le début des heurts est monté à 11, dont un ce jour», a affirmé Adel Adaoui, adjoint du ministre de la Santé, cité par l’agence officielle Mena, faisant état de 201 blessés pour la journée de dimanche. Le dernier bilan officiel, dimanche soir, s’élevait à 10 tués et près de 500 blessés en trois jours.

Des heurts ont à nouveau eu lieu lundi à l’aube lorsque les forces de sécurité ont tenté d’évacuer les manifestants de la place Tahrir, haut lieu de la contestation, mais le calme était revenu dans la matinée. Des manifestants ont montré une chemise blanche ensanglantée, la présentant comme celle du manifestant tué lundi.

Sur la place Tahrir, quelques dizaines de personnes observaient toujours un sit-in. Elles brandissaient des banderoles hostiles au pouvoir militaire et des photos qui ont indigné les protestataires d’une manifestante voilée, dont les soldats avaient découvert le soutien-gorge et le ventre en la frappant et en la traînant sur la chaussée.

Un mur de béton a été dressé dans la rue où s’étaient déroulés à coups de pierres et autres projectiles les heurts de dimanche, une voie perpendiculaire à la grande avenue conduisant de la place Tahrir au siège du gouvernement, selon la même source.

Ban ki-Moon et Clinton

L’avenue est barrée depuis samedi par un mur en béton afin d’empêcher les manifestants d’approcher du siège du gouvernement, où la confrontation avait débuté vendredi matin. Plus de 180 personnes ont été arrêtées par les forces armées dont des femmes et des mineurs, pour implication présumée dans les heurts et pour incendie de bâtiments, selon le Parquet.

Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a accusé les forces de sécurité égyptiennes d’usage «excessif» de la violence à l’encontre des manifestants. La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a appelé dimanche les Egyptiens à s’abstenir de toute violence et demandé «instamment aux forces de sécurité égyptiennes de respecter et de protéger les droits universels de tous les Egyptiens, y compris les droits d’expression et de réunion».

Ces violences sont les plus graves depuis des affrontements similaires qui avaient fait au moins 42 morts, principalement au Caire, quelques jours avant le début le 28 novembre des premières législatives depuis la chute du président Hosni Moubarak en février.

Source: http://www.tdg.ch/

14/12/2011

Egypte: on y favorise le tourisme… façon momo.

Ahhhhhhhhhhhhh, ces superbes naïades…

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Personnellement, je ne suis pas près d’y mettre les pieds, dans ce pays de malades! Les voilà qui inventent le « tourisme halal« …

Je souhaite que leurs devises issues du tourisme deviennent de plus en plus rares. Et c’est ce qui va arriver. Ils vont en crever, de leurs croyances débiles et d’un autre âge…

A quand des pyramides « halal » ???

Ben nous, en France, on va inventer le tourisme anti-momo. S’adresser dans les bonnes agences…

FDF

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Egypte : les salafistes veulent imposer le foulard islamique aux touristes et des plages non mixtes

Pour celles qui ont encore envie d’y aller… 
 
Après leur succès lors de la première phase des législatives prévues jusqu’en mars en Egypte, les islamistes rivalisaient dimanche d’initiatives pour rassurer dans un pays où leur conservatisme religieux pourrait mettre en danger le secteur vital du tourisme.
Le parti de la Liberté et de la Justice (PJL), issu de la confrérie des Frères musulmans, a organisé dimanche une conférence intitulée “Encourageons le tourisme” au Caire.[…]
Dans le même temps, les ultra ultraconservateurs du parti salafiste Al-Nour, qui ont remporté près de 25% des voix lors de la première phase des législatives, tenaient dimanche une conférence à Assouan (sud) pour rassurer employés de l’industrie touristique et investisseurs.
Nader Bakkar, le porte-parole d’Al-Nour, a affirmé que cette conférence réunissait des professionnels du tourisme “pour soutenir l’industrie touristique” en Egypte,[…]
“Nous ne voulons pas interdire le tourisme, au contraire, nous voulons multiplier les revenus du tourisme”, avait-il assuré samedi sur la chaîne satellitaire CBC.
“Al-Nour ne veut pas interdire le tourisme balnéaire. Mais nous voulons un tourisme “halal” (…) avec des plages non-mixtes”, a-t-il ajouté.
La poussée islamiste aux législatives a provoqué l’inquiétude en Egypte, notamment après les déclarations des salafistes appelant à imposer le foulard aux touristes étrangères, leur interdire d’aller à la plage en maillot de bain, ou encore bannir l’alcool dans les stations touristiques. […]



Le secteur, qui plonge depuis la révolte du début d’année ayant chassé le président Hosni Moubarak, peine à se relever et prive l’Egypte d’une part de ses rentrées en devises.

Source: http://therese-zrihen-dvir.over-blog.com/

08/11/2011

Une manifestation de Coptes dégénére au Caire…

Encore une preuve de christianophobie… On en parle de plus en plus. Maintenant, il serait bon de réagir…

FDF

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Voir: http://youtu.be/ohp8Pxyc5nI

Une manifestation de Coptes a dégénéré au Caire, dimanche 9 octobre, provoquant la mort de trois policiers selon la télévision publique, et d’au moins seize manifestants selon l’AFP. Les Coptes, qui représentent 10 % de la population égyptienne, accusent des islamistes radicaux d’avoir partiellement démoli une église dans la province d’Assouan la semaine dernière. Ils ont manifesté pour demander le renvoi du gouverneur à qui ils reprochent de n’avoir pas su protéger leur lieu de culte.

Le cortège a bloqué une rue devant le siège de la télévision officielle égyptienne et mis le feu à plusieurs véhicules militaires, selon des images de la chaîne Al-Arabiya. L’escalade a eu lieu en marge de la manifestation, quand des échanges de tirs ont eu lieu. « Un martyr et 20 blessés parmi les soldats, après avoir été visés par des tirs de manifestants coptes devant le bâtiment à Maspero », a indiqué la chaîne dans un bandeau.

Les Coptes affirment avoir été attaqués par la police militaire. « Nous défilions pacifiquement, a dit à Reuters Talaat Youssef, un chrétien de 23 ans. Quand nous sommes arrivés devant le siège de la télévision officielle, l’armée a ouvert le feu à balles réelles ». « Un véhicule de l’armée a roulé sur cinq manifestants« , a assuré le père Daoud, un prêtre copte. Les tensions entre chrétiens et musulmans sont en augmentation depuis la chute d’Hosni Moubarak en février. Mardi dernier, une manifestation similaire avait été violemment dispersée. Les premières élections de l’après-Moubarak, des législatives, débuteront le 28 novembre.

Source: http://www.lemonde.fr/

12/02/2011

Appel au jihad en Egypte!

On peut dire que ça n’a pas traîné et confirme bien des soupçons…

FDF

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La branche irakienne d’al-Qaïda, l’Etat islamique d’Irak (ISI), a appelé les manifestants égyptiens à mener le Jihad (guerre sainte) et à instaurer un gouvernement basé sur la loi coranique (charia), a révélé mardi le Centre américain de surveillance de sites islamistes (SITE). 

L’ISI a lancé son appel via un communiqué posté sur des forums jihadistes, selon le SITE.

Dans son communiqué, l’ISI indique que « le marché du jihad a ouvert en Egypte » et que chaque homme valide doit y participer.

La branche d’al-Qaïda a également prodigué sept conseils aux manifestants, chacun d’entre eux invitant à la violence physique et à l’action individuelle pour destituer le président Hosni Moubarak et empêcher ses proches de lui succéder.

Le groupe terroriste est demeuré plutôt silencieux au cours des manifestations en Egypte, un pays pourtant considéré comme étant le « foyer intellectuel du mouvement moderne jihadiste », a déclaré Daniel Byman, expert au centre de réflexion Brookings.

Le mouvement de contestation populaire est entré dans sa troisième semaine en Egypte. De son côté, le gouvernement a établi un comité chargé d’amender la Constitution égyptienne, en vue d’assurer la liberté et l’équité des prochaines élections en septembre.

Source: xinhua

11/02/2011

L’obscur voile islamique qui recouvre notre 21e siècle…

Pas mal… A lire et re-lire.

FDF

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1- Le Pasteur Jones va juger le Coran. Nos médias vont donc dire qu’il est un « évangélique américain fondamentaliste ».

2- Deux églises incendiées en Indonésie. Tout le monde s’en tape. Le régime islamiste turc est lié au terrorisme. Le sujet est tabou.

3- Massimo Introvigne prend position sur les musulmans ‘modérés’ et ‘pas modérés’.

4- La chronique de Ulf Laessing, correspondant en Arabie saoudite de l’agence de presse britannique Reuters.

1- Je tombe aujourd’hui sur une information qui va faire grimper aux murs nos islamophiles de service. Le Pasteur Jones va juger le Coran, peut-on lire sur Nouvelles de France (extraits adaptés) : « Nous allons organiser le 20 mars prochain le ‘Jour de jugement du Coran’ (site). Cela s’effectuera de la même manière qu’un procès organisé aux Etats-Unis. Nous allons poursuivre le Coran qui est accusé d’inciter au meurtre, au viol, aux activités terroristes ainsi que d’être responsable de la mort de millions de personnes. Il y aura un juge, nous ne savons pas encore qui, il y aura également un jury composé de personnes ayant un bagage chrétien mais d’autres ayant également un passé musulman ».

Le Pasteur Jones : « Nous avons également un procureur, Monsieur Abaza, converti de l’islam au christianisme à un jeune âge et qui a été torturé (brûlé, battu et électrocuté) par son père et son frère à cause de sa conversion et emprisonné parce qu’il avait refusé de dénoncer sa foi chrétienne. Le Coran aura-t-il quelqu’un qui assurera sa défense ? Oui, il y aura un avocat de la défense. Nous essayerons tant que possible d’agir selon les formes régulières des tribunaux américains. Nous avons lancé un défi à la communauté musulmane, ils peuvent nous envoyer leur meilleur expert qui pourra assumer cette charge. Beaucoup de gens aux Etats-Unis disent que le Coran est un livre de paix, nous ne le pensons pas, nous pensons au contraire qu’il conduit à la violence ».

2- Un groupe de musulmans en Indonésie (pays mahométan le plus peuplé de la planète avec 200 millions de musulmans) a incendié deux églises et pillé une troisième lors d’affrontements avec la police, en réclamant la peine de mort pour un chrétien condamné pour blasphème de l’islam. Ce n’est qu’un fait divers comme il s’en produit tous les jours en terre d’islam. Et puis, de toute manière, le seul problème, c’est le Pasteur Jones. L’IHH turque, habituée à soutenir des groupes terroristes, entretient des liens étroits avec le gouvernement de l’AKP de Turquie. Le régime turc lui a ainsi fourni un soutien gouvernemental, y compris logistique et politique, pour la flottille du Mavi Marmara, vous savez, la satanée flottille pseudo-humanitaire pour Gaza, alias Hamastan (http://www.terrorism-info.org.il/malam_multimedia/fr_n/pdf/ipc_f161.pdf).

3- Béatrice Bohly, sur Benoît-et-moi a traduit un article de l’excellent Massimo Introvigne, article concernant les musulmans ‘modérés’ et ‘pas modérés’ (extraits adaptés) : « A proprement parler, il n’y pas de musulmans modérés. Parcourant en long et en large des pays à majorité musulmane, du Maroc à la Malaisie, je n’en ai jamais rencontré un. À l’inverse, en Italie, j’ai eu beaucoup de difficultés à rencontrer un musulman qui n’ait pas la prétention d’être ‘modéré’, au point que, quand j’en rencontre un qui nie ouvertement l’être, j’en arrive à le prendre en sympathie. Les musulmans vivant en Italie ont compris que pour vivre en paix chez nous et se faire inviter à des talk-shows à la télévision, ils doivent se présenter comme modérés. Par exemple, un membre des Frères musulmans se présentera comme ‘modéré’ à la télévision en Italie, mais n’utiliserait jamais ce mot en Egypte ou en Jordanie ».

Massimo Introvigne : « La faute n’en revient pas seulement aux musulmans. Une grande partie de la presse divise les partisans de l’islam en deux catégories : ‘terroristes’ et ‘modérés’. Non sans une certaine logique, de nombreux musulmans en concluent que s’ils ne s’auto-définissent pas ‘modérés’, ils seront étiquetés comme ‘terroristes’, avec toutes les conséquences que cela implique. Ainsi, si on décode son discours, un membre des Frères musulmans peut simplement tenter de tromper l’interlocuteur italien en se présentant comme ‘modéré’. Mais si cela signifie ne pas être un terroriste et n’avoir aucune sympathie pour Ben Laden – même s’il en a pour le Hamas – ce n’est pas, à proprement parler, un mensonge. Le phénomène potentiellement le plus trompeur est la présentation comme ‘musulmans modérés’ d’intellectuels qui sont modérés, mais ne sont pas musulmans ».

Massimo Introvigne : « Certains de ces intellectuels pourront être de très intelligents observateurs de la réalité musulmane, nationale et internationale, de bons journalistes, des consultants précieux : mais ce ne sont pas des ‘musulmans modérés’ parce qu’ils n’atteignent pas le niveau d’orthodoxie et l’orthopraxie minimum pour les définir comme ‘musulmans’. Ainsi – même si l’islam n’a pas de pape pour le certifier, mais pas non plus pour certifier le contraire – ne sont pas musulmans ceux qui ne croient pas dans le caractère divin du Coran et ne pratiquent pas les droits fondamentaux de la foi, qui, dans une religion sans hiérarchie et sans une théologie partagée sont plus réglementés que dans le catholicisme : alors qu’il y a des ‘catholiques non-pratiquants’, il est difficile de concevoir des ‘musulmans non-pratiquants’ dans le sens où ils ne prient ni ne pratiquent le jeûne ».

4- Ulf Laessing, correspondant en Arabie saoudite pour l’agence de presse britannique Reuters, écrit (extraits adaptés) : « Si l’Arabie saoudite craint une possible contagion des soulèvements populaires en Tunisie et en Egypte, elle redoute plus encore que l’effacement du président Hosni Moubarak lui fasse perdre un allié clé dans ses efforts pour contenir l’influence croissante de l’Iran au Moyen-Orient. Disposant de caisses débordant de devises, le premier exportateur mondial d’or noir est en mesure de distribuer à l’envi ses pétrodollars pour apaiser d’éventuelles tensions sociales et désamorcer ainsi toute révolte sociale. Mais la monarchie wahhabite assiste avec inquiétude à ce qui apparaît comme un « lâchage » dans les formes par les Etats-Unis du chef de l’Etat égyptien qui, tout comme les souverains qui se sont succédé sur le trône, a été depuis trois décennies leur allié fidèle dans la région ».

Ulf Laessing : « « Les Saoudiens sont préoccupés par ce qu’ils considèrent comme la faute diplomatique des Etats-Unis consistant à paraître lâcher trop facilement Moubarak », comme ils l’avaient fait, il y a plus de 30 ans, avec le Shah d’Iran, note Simon Henderson, observateur des affaires saoudiennes basé à Washington. Ryad, qui partage la crainte de Washington de voir Téhéran se doter de l’arme atomique, a dû se résigner à être privé d’un allié de poids contre l’influence croissante de l’Iran chiite dans la région, maintenant que Moubarak a accepté sous la pression de la rue de ne pas briguer un nouveau mandat. « Coupez la tête du serpent », avait déclaré au général David Petraeus, chef des forces américaines dans la région, le roi Abdallah d’Arabie saoudite au sujet de l’Iran, selon Adel al Djoubeïr, ambassadeur d’Arabie à Washington. La monarchie wahhabite, gardienne des lieux saints musulmans de La Mecque et Médine, se présente comme le bastion du sunnisme face à l’influence croissante de la branche religieuse rivale chiite ».

Ulf Laessing : « Elle craint que l’effacement imminent ou dans les huit mois qui viennent de Hosni Moubarak ne conduise à une période d’incertitude et d’instabilité durable en Egypte, qui lui ferait supporter l’essentiel des efforts de résistance à l’influence iranienne, souligne le politologue saoudien Tourad al Amri. Ryad s’inquiète de voir maintenant des pays comme la Turquie et l’émirat du Qatar, qui entretiennent de bonnes relations avec Téhéran et sont en quête d’un plus grand rôle régional, combler le vide diplomatique laissé par le pays arabe le plus peuplé (ndmg – l’Egypte, 80 millions d’habitants, musulmans à une écrasante majorité), explique un diplomate en poste dans le Golfe. Ryad devra alors rechercher d’autres alliés pour remplacer l’Egypte au sein de l’axe anti-iranien qu’elle anime. Ne pouvant compter sur la Syrie et le nouvel Irak, qui entretiennent des liens solides avec l’Iran, elle pourrait jeter son dévolu sur la Jordanie ».

Ulf Laessing : « Selon l’analyste américain Barak Barfi, l’Arabie pourrait décider d’accroître son aide au royaume hachémite, autre bastion du sunnisme, lui aussi en proie à des manifestations de rue, où les islamistes jouent un rôle moteur. Les bouleversements actuels dans le monde arabe surviennent à un moment délicat pour la monarchie saoudienne. Âgé de 87 ans, le roi Abdallah est souffrant et a encore subi en décembre un traitement médical. Le prince héritier Sultan, presque aussi âgé, est également en mauvaise santé. Leur frère le prince Nayef, ministre de l’Intérieur, est un possible successeur. Le roi a mis sur pied un conseil royal pour régler les problèmes de succession. Si on ignore comment celle-ci se déroulera, il est certain que le trône va échoir in fine à une nouvelle génération princière ».

Ulf Laessing : « Abdallah a été l’un des rares dirigeants arabes à exprimer ouvertement son soutien à Moubarak. Ce soutien « instinctif » traduit à quel point la diplomatie saoudienne est dépendante de relations personnelles éprouvées par le temps. Les princes Sultan, Nayed et Saoud al Fayçal, chef de la diplomatie, ont eu, eux aussi, affaire de longue date à Moubarak. Pour ces tenants de l’ordre établi arabe, les appels des Etats-Unis à un « changement immédiat » en Egypte, sonnent comme un avertissement. « Si les Etats-Unis poussent au changement en Egypte, la famille royale saoudienne sentira très bientôt la pression sur elle », prédit Asma Alcharif, professeur de science politique à l’université américaine de Beyrouth ».

Conclusion – Primo, il faut cesser d’appréhender, d’une part, l’islam en terre d’islam ; et d’autre part, l’islam en Occident. Car il s’agit, dans les deux cas, du même islam et du même coran. Le discours islamophile ne changera rien à cette réalité. Secundo, en Occident, l’islam doit respecter l’ordre constitutionnel et laïc. Les zones de non-droit sont à remettre au pas, par la force légale et par le droit. Tertio, l’alliance de l’Occident avec tel ou tel pays musulman, cette alliance doit être considérée comme une alliance tactique à court terme, même si elle est renouvelable pendant un certain laps de temps.

Quarto, l’Occident doit admettre, une bonne fois pour toutes, que l’islam est imprévisible ; et que par conséquent, la stratégie globale à moyen et long terme de l’Occident, face à l’islam, reste, essentiellement, un ensemble de tactiques à court terme, modifiables à tout instant. Quinto, l’Occident a tout intérêt à maintenir un équilibre des forces entre islam sunnite et islam chiite. Et si les deux branches de l’islam, la branche sunnite et la branche chiite sont en guerre, l’Occident doit apprendre à en tirer profit.

Car le temps que ces deux branches consacrent à se combattre signifie un temps de répit pour l’Occident. Cette stratégie en cinq points ne poserait aucun problème à l’Occident, s’il s’agissait de l’appliquer à une forme contemporaine de fascisme ou de national-socialisme. Il n’y a donc aucune raison de ne pas appliquer cette stratégie au monde musulman, aussi longtemps que celui-ci restera un obscur voile islamique qui recouvre notre 21e siècle.

Source: Michel Garroté (source : drzz)

08/02/2011

Egypte: la chasse aux chrétiens s’organise…

Sous le couvert de médiatisations douteuses sur l’avenir du pays, l’islam à l’affût intensifie son épuration religieuse en Egypte… Moubarak a bon dos. Les chrétiens coptes en sont la cible; pour l’instant. Un conseil aux chrétiens d’Egypte: fuyez ! « Ils » ne vous feront pas de cadeaux…

FDF

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Egypte : pendant ce temps-là, la purification religieuse se poursuit


1) Le dimanche 30 janvier, de nouveaux pogroms antichrétiens ont eu lieu avec 11 coptes assassinés chez eux, dans le village de Sharona, province de Al Minya. (Pour en savoir plus…)

2) Le samedi 5 février : Une église copte dans la ville égyptienne de Rafah en bordure de la bande de Gaza était en flammes samedi, et des témoins ont déclaré avoir vu une explosion, mais un responsable local a nié qu’il y ait eu une explosion.

Des témoins ont dit avoir vu des flammes s’échapper de l’église Mar Girgis à Rafah, après avoir entendu une explosion. Des hommes armés à moto ont été vus près de l’église, selon l’un d’eux. (pour en savoir plus…)

 

Source: extremecentre

07/02/2011

Egypte: les Frères Musulmans ont déjà « repris la main »…

J’en parlais dans mon précédent billet. La peste verte arrive, sournoisement…

FDF

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Les Frères musulmans montent au front !

D’abord pris de court par le soulèvement, ils se montrent aux avant-postes. Et se voient demain incontournables.

Un jean de bonne facture, des tennis et un polo à rayures. La barbe frise les trois ou quatre jours, et l’after-shave est puissant. Saad Khirat el-Shatr pourrait être un jeune homme de 21 ans comme bien d’autres, si ce n’est son patronyme et son appartenance sociale qui font de lui un être un peu à part, dans le contexte égyptien. Saad Khirat est fils et petit-fils de Frère musulman.

Les fameux Frères musulmans (AlIkhwan, en version originale), la bête noire du régime d’Hosni Moubarak, la peur des gouvernants occidentaux. Les revoilà sur le devant de la scène depuis quelques jours. Pas tout à fait depuis le début de la révolution égyptienne. Car le mouvement islamiste est comme les autorités: il n’a rien vu venir. On peut même dire qu’il s’est méfié. Encore une révolte qui ne mènera à rien, ont-ils d’abord pensé ! Et puis que veulent ces jeunes, ces révolutionnaires de salon qui surfent jour et nuit sur la Toile ? Ils appellent à la révolution, mais laquelle? Absents les premiers jours, les Frères musulmans ont commencé à se montrer ostensiblement au bout du cinquième. Aujourd’hui, ils ont repris la main.

En faisant ce qu’ils savent le mieux faire: aider et pourvoir aux besoins. En nourriture, en eau, en soins, en prières, en forces et en hommes. Les Frères sont des marathoniens, les coureurs de fond que l’on cantonne aux sales besognes: occuper la place Tahrir – épicentre cairote de la contestation–, coûte que coûte, jour et nuit, se placer en première ligne dans les combats. Et s’allier sans broncher aux protestataires de tout poil qui n’ont qu’un objectif : se débarrasser d’Hosni Moubarak. La discussion sur le partage du pouvoir sera pour plus tard.

Chez Ahmad Seif el-Islam al-Banna, le mobilier et la tapisserie sont d’époque. Bloqués sur les années 1970. On imagine aisément que les fenêtres et les volets ne sont jamais ouverts. L’homme qui s’avance, handicapé par une encombrante surcharge pondérale, est le fils du fondateur des Frères musulmans. Son père, Hassan al-Banna, a créé la confrérie en 1928. Très vite, les Frères de l’époque, avec leur tenue caractéristique, gandoura et barbichette, occupent tout l’espace social. Mais ils veulent aussi se mêler de politique. Mauvaise idée. Ils sont interdits en 1957 par Nasser. Sous Anouar el-Sadate, les Frères connaissent un répit, mais une branche dissidente assassine le président égyptien, en 1981. La répression est alors totale, même si le mouvement lui-même avait officiellement annoncé dès 1978 renoncer à toute violence. Hosni Moubarak leur accordera en 1984 une reconnaissance religieuse. Exclusivement.

« Pas question de faire un coup d’Etat »

A 78 ans, Ahmad Seif el-Islam alBanna, « Frère musulman dans la chair et dans le sang«  et membre du bureau de l’organisation, martèle que les Frères ne veulent pas gouverner mais participer. « Il n’est pas question de faire un coup d’Etat. Il n’y aura pas de président issu des Frères à la tête du pays. Mais nous tenons à participer au processus politique qui est en train de se mettre en place. » Les mots se font doux à ceux qui veulent bien entendre: démocratie, référendum, respect de la volonté du peuple. « Notre objectif a toujours été de convaincre par le dialogue et non par la force. Le problème aujourd’hui n’est pas l’idéologie ou la religion, mais l’économie et la corruption. » Première force d’opposition du pays, les Frères n’ont pourtant jamais su transformer leur islam social en islam politique.

Retour sur Saad Khirat el-Shatr. Lui pourrait représenter le nouveau Frère musulman, loin de l’image d’Epinal que l’on se fait en général des « Frérots ». Fini la gandoura, les pieds crasseux, les ongles noirs, la barbe touffue ou maigrichonne. La mue de la nouvelle génération s’est opérée à partir de 2005. A cette époque, la protestation gronde dans les rangs. Les jeunes bousculent les vieux. Le temps de l’action est venu. La jeune garde s’empare du politique et joue sur cette ambiguïté d’un mouvement toléré sans être légal. Résultat, les Frères disposent aujourd’hui –officieusement– de 88 députés. On dit qu’ils représenteraient un tiers de l’électorat, soit la première force d’opposition en Egypte. Les nouveaux cadres sont tous éduqués, issus de grandes écoles et bilingues. Comme Saad, qui sait déjà qu’il demandera à aller étudier aux Etats-Unis. Mais avec un tel patronyme – il est le fils de l’un des leaders actuels, Khairt el-Shatr–, comment peut-il imaginer cela? Grand sourire de Saad : « Les Américains nous accueillent à bras ouverts, ils veulent nous “étudier” et sont persuadés qu’ils vont nous retourner! « 

Les retourner! Mais comment? Les filles aussi ont pris en marche le train de la modernité. Comme Arwaya, la star des blogueuses chez les « Muslim Sisters« …

Suite et source: http://tinyurl.com/6b44735

27/01/2011

Egypte: la tentative de récupération de la démocratie va servir aux islamistes..

Et pendant ce temps, en Egypte comme en Tunisie et autres contrées prêtes à exploser, les islamistes attendent patiemment leur heure…

FDF

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Au moins mille personnes arrêtées en Égypte!

Un policier et un manifestant ont été tués mercredi dans des heurts au Caire, au deuxième jour de violentes manifestations contre le régime d’ Hosni Moubarak. Au moins 70 personnes ont été blessées à Suez.

Pour la deuxième journée consécutive, les Égyptiens ont défié mercredi le pouvoir dans la rue. De violents affrontements ont opposé les manifestants à la police dans le centre du Caire et dans la ville de Suez, à l’est de la capitale égyptienne. Un policier et un manifestant ont trouvé la mort dans un quartier du centre de la capitale, où les deux camps se sont lancés des pierres après des tirs de gaz lacrymogènes par la police. Ces deux décès portent à six le nombre de personnes tuées en deux jours de contestation sans précédent du régime du président Hosni Moubarak. Au moins mille personnes ont par ailleurs été arrêtées depuis le début des manifestations dans le pays. Parmi eux, environ 90 se trouvaient dans le secteur de la place Tahrir, dans le centre du Caire, et 121 à Assiout, au sud de la capitale égyptienne, sont membres de l’organisation islamiste des Frères musulmans, officiellement interdite mais tolérée dans les faits.

La tension étaient encore très vive mercredi soir au Caire. Des dizaines de manifestants ont affronté les forces de sécurité devant le ministère des Affaires étrangères. Alors qu’ils tentaient de s’introduire dans le bâtiment, ils ont forcé l’une des entrées du ministère et occupé le bureau de l’un des gardes de sécurité avant d’être contraints de se retirer par la police qui a tiré des gaz lacrymogènes.

A Suez, environ 2000 personnes se sont rassemblées, 55 d’entre elles ont été blessés, ainsi que 15 policiers. Les manifestants de cette ville portuaire ont également incendié un un bâtiment gouvernemental et tenté de mettre le feu à des locaux du parti du président Hosni Moubarak.

Les manifestants répondaient à l’appel du «Mouvement du 6 avril» – un groupe de militants pro-démocratie – à une nouvelle journée de mobilisation. Ils ont ainsi bravé l’interdiction proclamée mercredi par le gouvernement, qui a prévenu qu’«aucun acte de provocation, rassemblement de protestation, marche ou manifestation ne sera permis». Le site de micro-blogs Twitter est par ailleurs devenu mardi inaccessible dans le pays, affirme le site herdict.org. Mercredi, c’est le réseau social Facebook qui a subi le même sort.

Quatre morts mardi

Suite et source: http://tinyurl.com/5srbf6k