Francaisdefrance's Blog

16/03/2012

Kadhafi a bien financé la campagne de Sarkozy en 2007 !

Saïf al-Islam Kadhafi avait, après son arrestation, promis de faire des révélations fracassantes si la France continuait son « action » en Libye…  Il a tenu parole.

FDF

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Mouammar Kadhafi a-t-il financé Nicolas Sarkozy ? La question, soulevée peu avant la guerre en Libye, vient d’apparaître en toutes lettres dans l’affaire Takieddine. Selon un document consulté par Mediapart, le marchand d’armes Ziad Takieddine, organisateur en 2005 des visites du ministre de l’intérieur et de ses proches en Libye, puis en 2007 du président élu, aurait mis en place les « modalités de financement » de sa campagne présidentielle par le régime de Kadhafi, en lien avec Brice Hortefeux, alors ministre des collectivités locales.

Le 18 octobre 2011, les policiers ont versé au dossier d’instruction une note de synthèse sur laquelle figure une référence « GEN/ NS V. MEMO DG », qui contient sans les expliciter les initiales du président de la République. Cette note a été rédigée et remise aux enquêteurs par un témoin du dossier, Jean-Charles Brisard, ancien membre de l’équipe de campagne d’Edouard Balladur, en 1995, aujourd’hui dirigeant d’une société de renseignements privée. Le document contient aussi les références du compte suisse de la sœur de Jean-François Copé, le patron de l’UMP, dont M. Brisard est un proche.

 

Mediapart s’est procuré l’intégralité de la note « GEN/ NS V. MEMO DG », qui n’a pas été communiquée aux enquêteurs par M. Brisard. Son contenu est explosif. Il s’agit des confessions de Didier Grosskopf, « DG », l’ancien médecin personnel de Ziad Takieddine, qui l’a accompagné à plusieurs reprises en Libye, pour y soigner des membres de la famille Kadhafi. Ces confessions ont été recueillies le 20 décembre 2006, à Lausanne, en Suisse, par M. Brisard.
 

Le premier volet du document est intitulé « CAMP07 » et concerne la campagne présidentielle de 2007. D’après la note, les« modalités de financement de la campagne » de « NS» ont été « réglées lors de la visite Libye NS + BH » le 6 octobre 2005. Cette visite officielle avait été activement préparée par Ziad Takieddine, comme en attestent ses notes à Claude Guéant, qui figurent au dossier d’instruction.

Contacté lundi 12 mars, M. Hortefeux, actuel vice-président de l’UMP chargé de la cellule « riposte » du parti, a confirmé à Mediapart sa présence en Libye lors de la visite de Nicolas Sarkozy du 6 octobre 2005. Mais il a souligné qu’« il n’a jamais été question de financement politique, ni de près de loin ».  

La note « CAMP07 » évoque « plusieurs entretiens préalables » entre « ZT et Saïf Al Islam », l’un des fils du colonel Kadhafi. « ZT » apparaît comme étant « chargé du montage », en marge de ses « interventions » sur des contrats de sécurisation des communications des armées et de fabrication de cartes d’identité à puces. Comme Mediapart l’a déjà souligné, ce premier marché, confié à la société Amesys, a effectivement été signé grâce aux bons offices rémunérés de M. Takieddine.

Selon la note, le financement libyen prévu s’élevait au total à 50 millions d’euros. Et les opérations financières faisaient intervenir personnellement Brice Hortefeux. Le « montage » inclut ainsi une société « BH » au Panama, plus une banque suisse non déterminée. Ce passage se clôt par une phrase sans ambiguïté : « Financement campagne totalement réglé ». Questionné par Mediapart sur cette mystérieuse société panaméenne, M. Hortefeux a déclaré : « Je ne sais même pas ce que c’est. »

« Plus à l’aise pour évoquer l’autre sujet important »
Les soupçons soulevés par cette note sont aujourd’hui confortés par les notes personnelles de Ziad Takieddine, remises par son ex-épouse à la justice, et qui ne sont pas contestées par leur auteur. « Les notes que j’ai établies sur mon ordinateur sur les différents pays, la Syrie, l’Arabie saoudite, la Libye et le Liban, sont réelles et ont été remises par moi-même à M. Guéant, qui en avait besoin pour les remettre au ministre (ndlr, Nicolas Sarkozy), qu’il appelait le patron », a témoigné M. Takieddine, le 12 octobre 2011, devant le juge Renaud Van Ruymbeke.

Le relevé des voyages du marchand d’armes fait apparaître qu’il a effectué onze voyages à Tripoli pour la seule année 2005. Au même moment, il a rédigé une dizaine de notes consacrées à la Libye pour le cabinet de M. Sarkozy, au ministère de l’intérieur. M. Takieddine a notamment préparé la visite officielle du ministre le 6 octobre 2005, celle qui est précisément au cœur de la note « GEN/ NS V. MEMO DG ». Et, selon nos documents, il était présent à Tripoli pour les visites de MM. Guéant, Hortefeux et Sarkozy.  

 

Dans une première note, datée du 6 septembre 2005, et consacrée à un rendez-vous préparatoire de Claude Guéant, l’exposé de M. Takieddine est lourd de sous-entendus : « La visite préparatoire est inhabituelle, écrit-il. Elle doit revêtir un caractère secret. Il sera préférable que CG se déplace seul et que le déplacement s’effectue sans fanfare. L’autre avantage : plus à l’aise pour évoquer l’autre sujet important, de la manière la plus directe…»   

Une autre note du 22 septembre 2005, évoque un « tête-à-tête » de Nicolas Sarkozy « avec le Leader », la remise des « CV de NS et BH » à Kadhafi et la négociation de plusieurs marchés de sécurité et d’armement. Ce document contient lui aussi une phrase énigmatique : « Avec le ministre de l’intérieur : jusqu’où ? »

Les policiers ont aussi trouvé parmi les documents de M.Takieddine des lettres de MM. Sarkozy (10 septembre 2005), Guéant (23 septembre 2005), Hortefeux (15 novembre 2005) adressées aux autorités libyennes.

L’homme à l’origine des révélations du mémo « GEN/ NS V. MEMO DG », le neurochirurgien Didier Grosskopf, est un proche de Jean-François Copé. C’est d’ailleurs ce qui l’a conduit au chevet de Ziad Takieddine, grièvement blessé à la tête lors d’un séjour sur l’île Moustique, en avril 2004.

« J’ai reçu un appel sur mon téléphone portable du porte-parole du gouvernement qui était M. Jean-François Copé, a déclaré aux policiers le Dr Grosskopf, en octobre dernier. C’est au titre de médecin et d’ami que M. Copé m’a demandé de m’occuper d’un personnage important, qui avait un problème de santé, à savoir Ziad Takieddine. J’ai accepté cette mission par amitié pour M. Copé. Un personnel de la préfecture m’a conduit à l’aéroport. »

Didier Grosskopf : « Je veux protéger mes intérêts »
Arrivé après l’intervention chirurgicale, M. Grosskopf a organisé « le rapatriement de M. Takieddine » à l’hôpital de la Salpêtrière, puis il s’est chargé de sa convalescence. Par la suite, le neurochirurgien affirme avoir été « sollicité par M. Takieddine pour soigner d’autres malades que lui dans ses relations personnelles ». Il confirme « être allé en Libye pour donner des conseils à des malades », « à la demande de M. Takieddine ».

C’est à l’occasion de ses multiples déplacements à Tripoli, que M. Grosskopf aurait été mis dans la confidence de ce qu’il n’aurait pas dû apprendre.

Questionné le 29 février par Mediapart, M. Grosskopf n’a pas contesté la substance des informations contenues dans le mémo rédigé par M. Brisard. « M. Brisard est un ami, je me suis entretenu plusieurs fois avec lui de ce sujet, il m’a aidé, a-t-il indiqué. Mais ce qu’il dit n’engage que lui. Je ne veux pas être un acteur de cette affaire. Je veux protéger mes intérêts, c’est-à-dire ma femme et mes enfants. A un moment donné, j’ai été suivi. J’ai eu très peur.»

A l’automne 2006, M. Takieddine a brutalement coupé les ponts avec son médecin et a engagé une procédure à son encontre devant le conseil de l’Ordre, pour obtenir un remboursement des honoraires qu’il lui avait versés. C’est au milieu de ce conflit que M. Brisard recueille les confessions du médecin, le 20 décembre 2006. Il l’a revu plusieurs fois. Au moins un autre mémo aurait été rédigé.

« C’est une affaire qui dépasse l’imagination la plus féconde, poursuit le Dr Grosskopf. Je suis désolé comme citoyen par cette affaire. Mais je ne pouvais pas imaginer, en organisant le rapatriement sanitaire de ce monsieur, qu’il s’agissait du plus grand corrupteur de la République. » Le docteur dit en vouloir « au pouvoir » qui l’a entraîné là, mais pas à Jean-François Copé « qui reste un ami ».

Alors qu’il vient de publier un livre, L’Ami encombrant (Editions du Moment),  dans lequel il conteste l’existence d’une corruption, M. Takieddine avait déclaré le 11 octobre, à l’émission Complément d’enquête, qui l’enregistrait en caméra cachée : « Je les tiens tous dans ma main ! Je peux tous les faire tomber !». Et à la question de savoir « qui ? », le marchand d’armes avait murmuré « tous ! ».

 

Le soupçon d’une participation libyenne au financement de Nicolas Sarkozy avait été alimenté par les autorités de Tripoli elles-mêmes il y a un an par les déclarations spectaculaires de Kadhafi et de son fils, Saïf al-Islam. Dès le mois de mars 2011, deux jours avant l’intervention militaire occidentale, ce dernier avait accusé le pouvoir français dans un entretien donné à la chaîne Euronews : « Il faut que Sarkozy rende l’argent qu’il a accepté de la Libye pour financer sa campagne électorale. C’est nous qui avons financé sa campagne, et nous en avons la preuve. Nous sommes prêts à tout révéler. »

Ah… Z’êtiez prévenus…

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« La première chose que l’on demande à ce clown, c’est de rendre l’argent au peuple libyen, avait-il ajouté. Nous lui avons accordé une aide afin qu’il œuvre pour le peuple libyen, mais il nous a déçus. Nous avons tous les détails, les comptes bancaires, les documents, et les opérations de transfert. Nous révélerons tout prochainement. »

Les espèces de Takieddine
Ces déclarations, dans le contexte d’unité nationale d’avant guerre, n’avaient pas provoqué d’interpellations politiques. Pourtant, à elles seules, elles auraient déjà mérité l’ouverture d’une enquête, parlementaire ou judiciaire. L’enquête des juges sur Ziad Takieddine alimente, elle aussi, les mêmes soupçons. L’examen du fonctionnement des sociétés offshore du marchand d’armes faisant apparaître l’existence de commissions occultes d’origine libyenne.

En mars 2011, Ziad Takieddine avait également été interpellé de retour de Tripoli à l’aéroport du Bourget, avec 1,5 million d’euros en espèces sur lui. « J’y étais allé porteur d’un message de Claude Guéant et je l’ai d’ailleurs appelé de là-bas, a-t-il expliqué le 9 novembre au juge Van Ruymbeke. Croyant bien faire, je suis revenu porteur d’une réponse de Kadhafi que, compte tenu des circonstances de mon “accueil” à l’arrivée, je n’ai pas pu livrer. » Lors de son interpellation le 5 mars, il a déclaré sur procès-verbal aux agents des douanes que « c’est le gouvernement libyen » qui lui a « remis les billets de banque». Il avait précisé que cet argent couvrait ses propres honoraires.

 

 

L’apparition de Brice Hortefeux dans la note « GEN/ NS V. MEMO DG » renvoie aux missions officieuses qu’il a effectuées avant 2007 pour le ministre de l’intérieur. Il a en particulier assuré le contact avec l’intermédiaire Ziad Takieddine, qui se faisait fort d’ouvrir les portes de plusieurs pays arabes au ministre de l’intérieur. Le marchand d’armes avait d’ailleurs conduit, fin 2003, Brice Hortefeux en Arabie saoudite pour y négocier un important contrat de surveillance des frontières (nom de code : Miksa).

A l’été 2007, Ziad Takieddine a également été l’un des acteurs principaux de la libération des infirmières bulgares par le régime libyen, ouvrant une « nouvelle page » – c’est son expression – des relations franco-libyennes. Mais permettant surtout à la France de dérouler le tapis rouge sous les pas du dictateur, dont on a monté la tente, en décembre 2007, dans les jardins de l’hôtel Marigny, résidence officielle des hôtes de l’Etat.

Plusieurs photos publiées par Mediapart attestent par ailleurs des relations amicales nouées avec M. Takieddine et des visites mutuelles qu’ils se rendaient dans le sud de la France. Des relations favorisées par Thierry Gaubert, un autre ami de Nicolas Sarkozy, impliqué dans la campagne Balladur de 1995. Les policiers avaient intercepté, en septembre dernier, des conversations téléphoniques entre MM. Gaubert et Hortefeux, s’inquiétant de la progression de l’enquête sur M. Takieddine.

De fait, en décembre 2011, Nicola Johnson, l’ex-épouse de M. Takieddine, mettra aussi en cause Brice Hortefeux. Selon son témoignage, l’ancien ministre était venu chercher en 2005 une somme en espèces du marchand d’armes lors d’une visite à son domicile avenue Georges-Mandel, à Paris, en compagnie de Thierry Gaubert. Un témoignage vivement contesté par M. Hortefeux, qui n’a toutefois pas déposé plainte, contrairement à ce qu’il avait annoncé.  

Contactés par Mediapart, l’Elysée et Ziad Takieddine n’ont pas donné suite à nos sollicitations.  

 
Cet article est la poursuite d’une enquête de plusieurs mois de Mediapart sur Ziad Takieddine. Partie des interrogations sur le financement de la campagne d’Edouard Balladur en 1995, en marge de l’affaire Karachi, notre enquête a débouché sur les étonnantes connexions politiques du marchand d’armes, qui, dès 2002, a repris son rôle d’intermédiaire officieux du gouvernement. Et tout particulièrement du ministre de l’intérieur, Nicolas Sarkozy.

Sous le titre “Les Documents Takieddine”, Mediapart a publié, de juillet à septembre, des notes et des mémos remis par M. Takieddine au cabinet de Nicolas Sarkozy, de 2003 à 2008. « Les notes que j’ai établies sur mon ordinateur sur les différents pays, la Syrie, l’Arabie saoudite, la Libye et le Liban, sont réelles et ont été remises par moi-même à M. Guéant, qui en avait besoin pour les remettre au ministre (ndlr, Nicolas Sarkozy), qu’il appelait le patron », a d’ailleurs assuré M. Takieddine, le 12 octobre 2011, devant le juge Renaud Van Ruymbeke.

Dans cet ensemble, la Libye tient une place centrale, initialement liée aux contacts du marchand d’armes avec, d’une part, Abdallah Senoussi, l’ancien chef des services secrets libyens, et, d’autre part, avec Saïf al-Islam Kadhafi, l’un des fils du dictateur déchu, aujourd’hui emprisonné en Libye.

Du point de vue judiciaire, les juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire ont été saisis en décembre 2010 d’une enquête sur les marchés d’armement en Arabie saoudite et au Pakistan, qui a provoqué la mise en examen, outre de Ziad Takieddine, de plusieurs proches du chef de l’Etat : Thierry Gaubert, son ancien collaborateur au ministère du budget, Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet d’Edouard Balladur et actuel n°2 du groupe LVMH, et Renaud Donnedieu de Vabres, ancien conseiller spécial du ministre de la défense, Francçois Léotard.

L’enquête a, depuis, fait apparaître des mouvements de fonds suspects liés à d’autres marchés d’armement, mais aussi pétroliers, en particulier avec la Libye. Voir nos précédents articles “Sarkozy-Guéant : le grand soupçon libyen” et “L’émissaire du clan Sarkozy en Libye rétribué secrètement par Total”.

Source: Mediapart

SOURCE /  http://www.wikistrike.com/m/article-101424795.html

15/03/2012

L’impensable arrive… On les a trop laissé faire.

L’islamisation devient violente. Trop violente. Les islamistes deviennent hargneux et se dévoilent. Un bon point pour nous, ceux de la Résistance », c’est qu’à force de les provoquer, ils finissent par nous montrer leur vrai visage… Et ce n’est pas beau à voir.

Il va falloir réagir. Regardons notre gouvernement faire. Et si rien ne se fait…

FDF

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http://tinyurl.com/6wupc72

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Qu’attend le gouvernement pour dissoudre ce collectif subversif  immédiatement avant qu’ils soient 1000 à défiler et défier les forces  del’ordre?

Merci à T…

10/03/2012

Les momos se rebiffent…

Attention!!! Alerte rouge!!!

J’ai reçu ce commentaire qui en dit encore une fois bien long sur les intentions pacifiques de nos amis musulmans… Islamistes, pardon.

Et bien nous aussi, nous allons « chasser » aux quatre coins de la France…

Monsieur, Guéant, on vous laisse continuer le « travail »…

Débarrassez nous de ces êtres abjects. Merci.

FDF

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New comment waiting approval on Francaisdefrance’s Blog  
  Abu Saif ALLAH commented on Au revoir, Forsane Alizza !!! Les « cavaliers de la haine » sont bientôt hors circuit !!!

Patientez Patientez Nous ne faiblissons pas bien au contraire !

Qu’ALLAH vous détruisent Forsane Alizza n’est qu’un groupe et qu’un nom Maintenant nous sommes repartis au 4 coin de la france et ……Patientez un jour vous regrétterez mes ceux sera trop tard…

 
 
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29/02/2012

Merci pour la France, monsieur Guéant !!! Forsane Alizza atomisé !!!

Mille fois merci, monsieur le ministre, de ce geste républicain que beaucoup de Français patriotes attendaient.

FDF

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Fin de l’aventure pour les cavaliers de la fierté !

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Claude Guéant dissout un groupe islamiste radical: les fameux « cavaliers de la fierté » !

Le ministre de l’intérieur Claude Guéant avait prévenu : sa lutte contre l’islam radical passerait par la dissolution d’un groupe islamiste et l’expulsion d’un imam extrémiste. Le décret de dissolution du groupe Forsane Alizza (« cavaliers de la fierté ») devait être signé lors du conseil des ministres, mercredi 29 février. L’expulsion de l’imam, en revanche, est repoussée sine die.

Cette décision de dissolution est la première à l’encontre d’un mouvement islamique. L’association visée, « une centaine de personnes », selon le ministère de l’intérieur, est notamment accusée de « former à la lutte armée et d’attenter à la forme républicaine du gouvernement ». « Forsane Alizza présente le caractère d’un groupe de combat », précise le ministère, qui ajoute : « Par son appel à l’instauration d’un califat et à l’application de la charia (loi islamique) en France, l’association remet en cause le régime démocratique. » Forsane Alizza, qui, selon des déclarations de son principal responsable, Mohamed Achamlane, « refuse la laïcité », s’est illustrée par des manifestations contre la loi interdisant le port du voile intégral ou, plus récemment, en soutien aux intégristes catholiques protestant contre des pièces de théâtre jugées blasphématoires. Le 10 février, M. Achamlane, a été condamné en appel à 4 mois de prison avec sursis pour provocation à la discrimination raciale ; il était poursuivi pour avoir appelé à boycotter un restaurant McDonald’s, accusant la marque d’être au service d’Israël, et pour avoir détruit et appelé à brûler un code pénal, dans lequel, estime-t-il, « pas une ligne ne protège les musulmans ».

L’association, qui se met en scène sur son site Internet à travers des vidéos, reconnaît que le passage « à la lutte armée est possible si l’islamophobie s’intensifie ». Dans cette hypothèse, elle tente de recruter « des soldats » : « Si vous appréciez les sports de combat, alors votre profil nous correspond inchaalah » (sic). La dissolution du groupe amènera « les musulmans à se communautariser », assure son responsable sur le site de l’association.

« HOMME ÂGÉ »

En ce qui concerne l’imam Mohammed Hammami, la commission d’expulsion qui devait statuer le 7 février sur le sort de ce Tunisien de 76 ans ne se réunira que le 15 mai. Un délai dû à sa demande d’aide juridictionnelle. L’éventuel renvoi en Tunisie de ce religieux accusé par les pouvoirs publics d’avoir appelé à « fouetter à mort » les femmes adultères et d’avoir tenu des « propos violemment antisémites et discriminatoires » ne pourra donc pas intervenir durant la campagne présidentielle, ainsi que l’avait espéré le ministre.

M. Hammami est l’un des principaux responsables de l’association Foi et pratique, branche du mouvement ultra-orthodoxe du Tabligh. A ce titre, il a participé à la création du Conseil français du culte musulman (CFCM), en 2003. L’un de ses fils occupe des responsabilités au sein du CFCM. Le CFCM a pris acte de la demande d’expulsion, soulignant que les propos prêtés à cet imam « sont en totale contradiction avec les engagements de la fédération Foi et pratique ». Certains responsables musulmans s’étonnent que l’on s’en prenne aujourd’hui à cet « homme âgé », connu depuis longtemps pour son approche ultra-orthodoxe de l’islam.

Le ministère de l’intérieur a, semble-t-il, voulu faire un exemple alors que la place Beauvau observe, « depuis la victoire des islamistes aux élections en Tunisie », des prises de parole plus radicales de la part de certains imams. Les spécialistes de l’islam notent généralement une prudence dans l’expression publique des religieux radicaux et soulignent que nombre d’entre eux sont français et non expulsables. Pour ceux-là, « c’est le code pénal qui s’applique » rappelait le ministre dans Le Monde du 3 janvier. En dix ans, 34 imams ont été expulsés.

Source:  http://www.lemonde.fr/

25/02/2012

Forsane Alizza toujours présents… Et ils continuent de nous baver dessus…

Forsane Alizza: les cavaliers de la liberté…

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1 -ILS NE DEVAIENT PAS ÊTRE DISSOUS    CEUX Là ,  pas décret Présidentiel  ????????   donc ils continuent  leur néfaste commerce…….
     malgré l’annonce de GUEANT de les dissoudre……..

2 – VOICI ENCORE L’HISTOIRE ABRACADABRANTESQUE D’UNE  BÂCHÉE,   AU TRIBUNAL DE LORIENT (56 –  FRANCE –  chez nous-)

VOUS NOTEREZ QUE CES PERSONNES SE TRIMBALLENT   TOUJOURS PRÊTES A FILMER LA MOINDRE PECCADILLE,   au cas où…….

CE QUI FUT LE CAS,  POUR LE POLICIER EN QUESTION,  ET POUR LEQUEL ELLE N’HÉSITE PAS A DIFFUSER (malgré lui)  SON IMAGE

MOI J’AI VOLONTAIREMENT ENLEVÉ  LA PHOTO DU POLICIER MAIS TOUT UN CHACUN PEUT LA VOIR   SUR LE LIEN CI-DESSOUS

http://www.forsane-alizza.com/breves/islamophobie-expulsee-dun-tribunal-mecreant-malgre-son-niqab-releve-24979

AVEC AUSSI,  LA VIDÉO   DE L’ÉVÉNEMENT « MONDIAL  ET COMPLÉTEMENT ISLAMOPHOBE »

RAPPEL  :  c’est elle qui est hors la loi puisqu’elle se promène dans la rue avec sa bâche    et qu’en plus elle filme  et diffuse à tous vents, et sur la toile,  l’image d’une personne  fonctionnaire de police, de surcroît.

VOUS NOTEREZ AUSSI   QUE CES GENS Là    SE PERMETTENBT DE DIRE   et ECRIRE   :  « QUE NOS TRIBUNAUX  SONT MÉCRÉANTS »

je vous invite à prendre aussi connaissance  des  COMMENTAIRES    et des menaces que subit ce policier  juste pour avoir accompli son travail

CES GENS Là N’ONT PLUS PEUR DE RIEN  NI DE PERSONNE,  et ils se croient tout permis,   mais demeurent dans leur éternelle victimisation  « désormais   elle a très peur de sortir avec ses enfants dans ce pays  fasciste »    
MOI JE CONNAIS DES PAYS  OU ELLE POURRAIT  ALLER ET VENIR  SANS SOUCI AUCUN,   sauf  qu’ils n’ont pas nos aides sociales.

JC JC

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 Voici ce que Forsane Alizza fait circuler comme infos sur leur site merdique et haineux qui devait être fermé (Monsieur le ministre, où en sommes nous à ce sujet?)…

Dans cette affaire, notez bien que la « heurtée » se rend au tribunal avec une caméra; comme tout le monde… Provoc, provoc.

Allez, « subbhanallah » et dormez bien…

FDF

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Islamophobie: Expulsée d’un tribunal mécréant malgré son niqab relevé !


Témoignage de la soeur qui souhaitait simplement un renseignement au tribunal mécréant

“Je me suis rendue en Bretagne pour les vacances scolaire, afin de rendre visite à ma maman, dans la ville où je vivais auparavant. J’en ai profité pour régler mes papiers, entre autre l’autorité parentale aux affaires familiales, donc au tribunal de Lorient.
L’après midi, le père de mes enfants, une brebis égarée astarfulillah, devait venir les voir et je lui ai demandé s’il pouvait venir avec moi au tribunal pour l’autorité parentale. J’ai eu droit à un jolie jargon subbhanallah de sa part, en clair “débrouille toi” …
Donc il s’énerve et s’en va subbhanallah en me donnant la dextro d’Ilyès, mon fils malade et l’ordonnance de circoncision pour mon tout dernier qui depuis deux ans doit être circoncis, il m’a fait toujours retarder dû à des problèmes futiles. Je me rends donc seule avec mes deux fils au tribunal de Lorient. Dès que mon pied franchis le seuil du tribunal, je me suis pliée à leur loi qui m’a fait désobéir à mon Créateur astarfulillah, j’ai souris, dis “bonjour”, posé mon sac à main sur la table pour qu’il regarde, ainsi de suite et j’ai voulu passer sous le détecteur de métaux pour aller aux affaires familiales.

On m’a bloquée l’entrée subbhanallah en me stipulant que je n’avais pas à avoir cette tenue, qu’il fallait que je l’enlève. Je lui ai dit à mainte et mainte reprise que javais levé mon niqab, c’est comme si j’avais un simple hijeb.

Il m’a dévisagé et il m’a dit “non vous n’entrez pas comme ça”

J’ai commencé à filmer tellement  j’étais choquée, et là lui subbhanallah était méchant, dans le sens où j’ai ressenti sa haine, il voulait appeler la police. J’ai un enfant diabétique et depuis peu on a décelé un autre problème cardiaque. Je n’ai pas cherché à comprendre, j’ai fait en sorte de partir, la vidéo parle d’elle même.

Dans l’après-midi,  une amie m’appelle, on discute et je lui parle de mon affaire, elle me rétorque “oh tu n’as pas vu mon mari ? Car il passe au tribunal” etc..,  plus tard dans la soirée elle me rappelle, très mal en me disant “j’ai fais une gaffe, j’en ai parlé à mon mari, ils se connaissent et ce n’est pas un arabe mais un turc le gars de la sécurité” Donc son mari apparemment l’a pris à part et lui a confié qu’il me connaissait etc, le type de la sécurité a dit qu’il voulait porter plainte car Lorient est une petite ville et il a peur des représailles de la communauté musulmane. Alors le mari de mon amie lui a demandé “mais pourquoi tu ne l’a pas laissé rentrer pour ses renseignements?” Il a rétorqué subbhanallah lisez bien, qu’il avait peur et pensait que j’avais peut-être caché un sabre! Je me voit mal faire la ninja accompagnée de mes deux fils subbhanallah…

Désormais j’ai très peur maintenant de sortir avec mes fils me promener, ils sont en vacances et non en prison, nous reste-il des droits dans ce pays de fasciste?”

Voyez-vous même:

Les traitres de la communauté sont les pires qui soient. On demande à Sa majesté ALLAH de nous épargner de leur présence et qu’Il détruise leur stratagème. Que la honte submerge l’auteur de cette acte islamophobe et on espère qu’il sera un jour victime de ce qu’il a lui même fait subir aux autres bi-idniLah. Voyez comme il est parfaitement inutile de se plier aux lois mécréantes, rien n’y fait ils ne seront jamais satisfait de nous quoi que l’on fasse sobhanaLah, alors à quoi bon renier ce pourquoi ALLAH nous a destinés? Voulons-nous le Paradis éternel ou l’Enfer?

Certains osent nous dire que riposter contre des attaques c’est risquer d’apporter la fitna, à ceux-là nous leur répondons ceci:

Soulayman ‘ibn Sahman, rahimahoullah, après avoir cité le verset dans lequel Allah a dit : « La Fitna est pire que le meurtre » (Sourate 2 – verset 191) – dit :

« Or, la Fitna ici, c’est la mécréance. De ce fait, si tous les bédouins et les villageois s’entretuaient jusqu’à disparaître, cela serait moins grave que si on nommait un seul Tâghût qui juge à l’encontre de la Loi de l’Islam, qu’Allah a envoyé avec Son Messager, sallallahou ‘alayhi wa sallam »
(Source : Ad-Dourar As-Saniyyah, 10/502-510)

Serrez les rangs bon sang!

L’équipe Forsane Alizza

28/01/2012

Forsane Alizza: les menaces s’intensifient. Ils nous promettent une lutte armée !

Cavaliers de la fierté…

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Ce sont vraiment des maboules, ces abrutis!

Vous allez nous em…… encore longtemps avec ces provocations incessantes? Vous méprisez notre justice? Vous menacez le peuple de France? Et en plus, vous n’êtes pas chez vous? Remontez sur vos ânes et retour au bled avant que nous nous énervions pour de bon.

Vous savez, un ancien dictateur Africain disait: « on ne courre jamais aussi vite qu’une balle de fusil« . Je pense qu’il avait raison.

Vous êtes allés trop loin, cette fois. Guéant fait ce qu’il peut. Mais si on lui lâche un peu les rènes… Et nous serons derrière pour terminer le travail.

Alors, pendant qu’il est temps, planquez-vous et barrez vous. L’islam de France ne doit pas être fier de vous. Vous leur faites une sacré publicité… Je ne pense pas qu’ils vous cautionnent encore longtemps. Même qu’ils pourraient faire le ménage eux-même…

Une lutte armée… Pfffffffffffffffffffff. Et quoi encore, des attentats? On vous attend. Et dire que c’est nous, les racistes. Et dire que c’est nous que l’on puni pour incitation à la haine. Mais nous sommes des rigolos par rapport à ces idiots là.

FDF

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Le groupuscule islamiste, dont Claude Guéant a récemment annoncé la dissolution, dénonce la stigmatisation de l’islam en France et n’exclut pas d’y répondre.


Mohammed Achamlane (torchon blanc sur la tête), porte-parole de Forsane Alizza.

Le groupuscule Forsane Alizza, dont Claude Guéant a annoncé la dissolution, n’exclut pas d’appeler à la lutte armée si «l’islamophobie s’intensifie», a déclaré vendredi son «porte-parole», Mohammed Achamlane.
Alors qu’on lui demandait lors d’une rencontre avec des journalistes s’il pouvait appeler à la lutte armée, il a répondu: «C’est possible, si l’islamophobie s’intensifie de jour en jour».

Mohammed Achamlane qui s’exprimait près de la mosquée Omar Rue Jean-Pierre Timbaud à Paris, a évoqué des mosquées brûlées, des tags, des agressions et des stigmatisations dans les films, dans les chroniques et dans les journaux.

«Il se pourrait qu’un jour ça arrive. A force de stimuler la haine contre les musulmans c’est automatique», a-t-il insisté, entouré d’une vingtaine de ses partisans qui avaient le front ceint d’un bandeau portant la profession de foi islamique, le visage parfois dissimulé sous un keffieh.

«On va se communautariser»
«Si les gens ne comprennent pas que notre révolte va se traduire par des actes, il faut être complètement insensé», a encore dit Mohamed Achamlane qui se fait appeler Abou Hamza du nom de l’oncle paternel du prophète Mohammed.

Interrogé sur la réaction de Forsane Alizza (Cavaliers de la fierté) si sa dissolution était confirmée, il a répondu: «Nous allons intensifier l’alliance avec les musulmans et le désaveu des mécréants qui nous sont hostiles de plus en plus. Donc on va se communautariser clairement.» Le groupuscule a encore récusé les propos de Claude Guéant qui l’accuse de former des personnes à «la lutte armée».
«Je réfute ces accusations. Je dis à ce ministre « Comment se fait-il que des terroristes soient en liberté? ». Soit il est incompétent ainsi que ses services, ou bien il laisse délibérément des individus dangereux dans la nature», a répondu M. Achamlane qui a reconnu néanmoins que le groupuscule «se prépare physiquement pour d’éventuelles agressions».
«On est clair là dessus, nous ne le cachons pas, nous ne le dissimulons pas puisque plusieurs femmes se sont fait agresser par des islamophobes.» Levant haut les bras pour exhiber ses gants de combat, il a précisé être arrivé «équipé» pour une éventuelle agression par des «islamophobes».

Source: http://www.liberation.fr

21/01/2012

Délinquance: un procureur de Marseille discrédite Guéant…

Oh, ce n’était pas la peine de le faire. Les Français avaient compris. Mais venant d’un homme de loi, c’est plus « porteur »…

Merci, monsieur le procureur d’apporter de l’eau à notre moulin. Les chiffres « officiels » de la délinquance, il y a bien longtemps que l’on n’y fait plus attention… Les faits parlent d’eux-même.

Pourquoi nous ment on sans cesse? Dans quel but? Electoraliste? Il y a bien longtemps que le quinquénat Sarközy a déposé le bilan…

FDF

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MARSEILLE : »Le  Procureur Emmanuel Merlin qui évoque les 11 000 vols avec violences enregistrés, en 2011, dans les rues de Marseille. « Un record national« , tonne-t-il. Trois fois plus qu’il y a dix ans. »

OUI VOUS AVEZ BIEN LU    11000  VOLS  AVEC VIOLENCES    SOIT  UNE MOYENNE DE 30  par jour  (avec violences) .
MARSEILLE  est dans les statistiques  de Guéant ou pas?

JC JC…

Marseille : poursuivi en dépit de son irresponsabilité pénale

Medhi, un trisomique âgé de 21 ans a été déclaré apte à être placé en garde à vue

Placé en garde à vue trois fois en douze mois. Le médecin l’avait chaque fois déclaré « apte » à subir cette mesure.

Le président du tribunal Mohamed Mahouachi est visiblement embarrassé : « On ne va pas faire durer longtemps ce procès » . Face à lui, Medhi, trisomique de 21 ans, ne comprend pas ce qui lui arrive. Sa mère lui traduit les questions : « Tu as frappé ou pas ? » Medhi dépasse à peine de la barre. Vingt et un ans, mais l’âge mental d’un enfant de six ans. Des gamines qui avaient volé un collier au métro Rond-point du Prado l’avaient accusé à leur place. Facile……

Mais les policiers sont allés l’interpeller à l’heure du laitier. Il sera placé 48 h en garde à vue. Un médecin qui ne trouve rien à redire, un procureur qui juge normal de renvoyer ce jeune homme devant un tribunal. Parfois la justice s’égare, trop soucieuse d’apporter une réponse pénale à tout acte de délinquance. Alors Me Erick Avenard s’emporte : « Personne n’accepterait de voir un enfant de six ans en garde à vue et traduit devant un tribunal correctionnel ! » En un an, cela fait trois fois que Medhi est interpellé, gardé à vue, parfois déféré en comparution immédiate. Deux experts psychiatres ont pourtant clairement conclu à son irresponsabilité pénale totale, vu « la gravité de ses troubles du jugement et du raisonnement, son manque d’autonomie psychique » .

Medhi invalide à 80% sous tutelle

À 6 heures du matin, sa mère a eu beau dire que son fils était invalide à 80 %, sous tutelle, rien n’y avait fait. Aveugle police, sourde justice, tant l’irresponsabilité de Medhi se lit sur son visage. « Comment on peut penser qu’il serait le cerveau d’une bande de voleurs de colliers ? Un enfant de six ans, ça ment 5 minutes, et puis il est coincé. » Me Avenard peste contre la fiche pénale de Medhi qui, à la ligne « Signes particuliers », indique « Lèvres épaisses », alors que son invalidité n’est pas mentionnée.

Le procureur requiert la relaxe. Le tribunal la prononce sur-le-champ. Medhi a dû prendre des médicaments pour venir au tribunal. Cet enfant de niveau CP était tout retourné, parlant d’aller en prison. Comme si en France, en 2012, on mettait des enfants de six ans en prison. Là, on était à deux doigts…

11 000 vols avec violences enregistrés en 2011

Autre coup de gueule dans cette audience de la délinquance du quotidien. Steven, dix-huit ans, accompagné de deux mineurs, avait violemment dérobé, le 24 décembre à 1 h du matin du côté du boulevard Rodocanachi (8e), la sacoche, le portable et les 50 euros d’Antoine, quinze ans. L’adolescent allait acheter un kebab pour son frère qui travaillait. À l’audience, il n’y a que la mère d’Antoine. Un vol banal, comme il s’en est commis tant l’an dernier à Marseille.

À la barre, cette femme est pourtant gagnée par l’émotion. Ce vol a déstabilisé sa famille. « Mon mari, gendarme, s’est suicidé un 25 décembre. Antoine était venu de l’École des pupilles de l’Air. Je peux vous dire qu’on a passé un Noël merveilleux à cause de ces trois jeunes. Un préjudice, ça ne s’arrête pas à un portable et à 50 euros. » À l’effondrement de cette femme répond le troisième coup de gueule de cette audience. Celui du procureur Emmanuel Merlin qui évoque les 11 000 vols avec violences enregistrés, en 2011, dans les rues de Marseille. « Un record national », tonne-t-il. Trois fois plus qu’il y a dix ans. Les réquisitions et le jugement sont « impitoyables » : un an de prison ferme pour Steven.

Source:  http://www.laprovence.com/

19/01/2012

« La délinquance est en baisse depuis neuf années consécutives » (Claude Guéant)…

On doit lui cacher des choses, à Claude Guéant…

FDF

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A l’issue d’une course poursuite entre Toulouse et Cugnaux, deux policiers ont été blessés lors de deux interpellations musclées. L’un d’eux a été hospitalisé.

Une course-poursuite a failli virer au drame, vers 3 heures, dans la nuit de mardi à mercredi, à Cugnaux. Deux fonctionnaires de police ont été blessés dont un a dû être hospitalisé pour des blessures importantes.

L’équipée a débuté quelques minutes avant, dans le centre ville de Toulouse. Une voiture de police en patrouille repère, boulevard Lascrosses, au niveau de l’avenue Honoré-Serres, un véhicule Renault clio, avec trois personnes à son bord, qui roule à très vive allure. Le conducteur grille les feux rouges.

Les policiers le prennent en chasse. Bien que la voiture de police soit clairement identifiée, le chauffard n’obtempère pas et continue de filer à vive allure dans les rues de Toulouse. Les policiers le poursuivent jusqu’à la route de Saint-Simon puis en direction de Cugnaux, route de Tournefeuille, dans le secteur de La Ramée.

Le conducteur, qui semble bien connaître les lieux enchaîne les petites rues jusqu’au chemin de La Parisette à Cugnaux. Une arme est jetée dans le fossé. Là, la voiture s’arrête puis redémarre soudainement en marche arrière avant de percuter de plein fouet le véhicule de police. Les trois sortent alors et tentent de s’échapper. Les policiers parviennent à en interpeller deux, dont le conducteur, mais ils ne se laissent pas faire. Entre-temps, une quinzaine de gens du voyage habitant de cette rue est arrivée sur les lieux et cherche à empêcher les interpellations. Un fonctionnaire de police tente de plaquer l’un des fuyards qui résiste et essaie de dérober l’arme de service. Le policier est roué de coups de poings, de coups de pieds. Il est blessé à l’arcade et à la tempe. Il souffre d’une lésion de la hanche. Son collègue, lui aussi agressé, est plus légèrement blessé. Les deux jeunes, âgés de 25 ans, sont finalement interpellés, grâce à l’arrivée de renforts et notamment d’équipages de la brigade anticriminalité.

Cette nouvelle agression fait bondir le syndicat de police Alliance. « Malheureusement, on déplore de plus en plus de violences et de moins en moins de respect des forces de l’ordre. Le moindre petit fait tourne à la rébellion et à l’outrage », s’indigne Gilles Rouziès, secrétaire zonal adjoint Midi-Pyrénées. Hier soir, le policier était sorti de l’hôpital. Les deux personnes arrêtées étaient toujours en garde à vue.


Une policière blessée

Une semaine tout juste avant ces faits, le mardi 10 janvier, deux policiers avaient été blessés à Toulouse, par un automobiliste en fuite qui avait délibérément percuté leur véhicule pour échapper à une interpellation entre le boulevard des Crêtes et la route de Castres. Une fonctionnaire, passagère avant, blessée à un bras et au dos, souffrait d’un trauma facial. Elle avait été transportée à l’hôpital Rangueil après une longue désincarcération. Elle avait dû être opérée et est restée une semaine hospitalisée. L’un de ses collègues avait également été blessé. Le chauffard âgé de 22 ans a été jugé en comparution immédiate. Il a écopé de 6 mois de prison ferme.

Source: http://www.ladepeche.fr/

Merci à Henri…

17/01/2012

Dernier bilan sur la délinquance avant les présidentielles…

Et bien évidemment, il est………………………………………………………… BON !

3.521.256 « faits de délinquance » en 2010, c’est BON ! Je veux bien. Nous vivons dans pays hautement sécurisé. Ca fait plaisir. Ben oui, ça pourrait être pire; si si. Je me pose tout de même une question: sur 3.521.256 « faits de délinquance », combien sont punis? Hein?

Il ne doit avoir les bonnes sources, notre ministre. Un jour peut-être, « on » arrêtera de nous prendre pour des cons. Peut-être…

FDF

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Et ça, c’est compté ?

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Guéant annonce une délinquance « en baisse pour la neuvième année consécutive en France »

Le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, a annoncé mardi sur RTL que la délinquance, en 2011 en France, était « en baisse pour la neuvième année consécutive« , représentant « 12.000 faits en moins » (-0,34% sur 2010).

Les atteintes aux personnes « sont stables, elles sont en augmentation de 0,1%, les atteintes aux biens et les infractions économiques et financières baissent », a-t-il ajouté, précisant que les cambriolages de résidences principales et secondaires grimpaient de 16%.

Selon lui, cette explosion des cambriolages de résidences est le fait d’un « phénomène nouveau qu’il est très difficile de combattre qui est celui des raids menés par des personnes originaires d’Europe centrale et orientale, parce que ce sont des gens qui passent d’un pays à l’autre très rapidement ».

Les « 12.000 faits en moins » de crimes et délits constatés en France en 2011 représentent une baisse de la délinquance générale de 0,34%, par rapport aux 3.521.256 faits comptabilisés officiellement en 2010.

Le ministre, qui présente mardi à 09H30 le bilan statistique 2011 de la délinquance, a insisté sur le fait qu’il utilisait la même « présentation qui est faite depuis 1972.

« La statistique générale est tout à fait exacte », a affirmé le ministre, et si je faisais une présentation différente, on dirait que je veux truquer les choses », s’est-il défendu.

L’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) présentera en parallèle des « analyses fines, sur les atteintes aux biens, les atteintes aux personnes, les infractions économiques et financières », a souligné le ministre.

M. Guéant a enfin précisé: « la façon dont je présente les choses aujourd’hui sera sans doute la dernière parce qu’on peut aller vers un système plus moderne, mais il n’empêche que ce que je présente est rigoureusement exact« .

Source: http://www.ladepeche.fr/

13/01/2012

Des élus UMP financent la mise en place de l’islamisme…

Pris en flagrant délit de soutien actif à l’islamisation de notre pays, les élus UMP. Les contribuables de Elancourt payent chacun 18 euros pour l’Aid el Kébir. Leur a t’on demandé si ils étaient d’accord pour financer une coutume religieuse barbare que beaucoup réprouvent, certainement.

Quelle honte.

FDF

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La mairie UMP de Elancourt prend en charge les 450 000 euros de dépenses de l’Aid el Kébir

Derrière la communication de Guéant, Copé, Hortefeux, sur le terrain, les élus UMP financent la mise en place de l’islamisme (voir mon livre). Encore un exemple dans les Yvelines :

Lu chez Riposte-Laique:

« Depuis maintenant cinq ans, Elancourt est le théâtre d’une boucherie pour la fête de l’Aïd el Kebir qui se tient sur le parking de France Miniature, un site touristique pour l’instant fermé au public. La ville s’associe pour cette opération à d’autres villes avoisinantes comme Plaisir, Trappes et La Verrière.(…)

D’après un article paru dans Les Nouvelles des Yvelines de novembre, les 25 000 Elancourtois auraient dépensé 450 000 euros pour cet évènement, soit 18 euros par habitant. Il faut savoir que l’abattoir halal de Mantes-la-Jolie situé à quelques kilomètres est agréé par la Mosquée de Paris et peut tout à fait répondre à la demande des musulmans pratiquants pour cette fête.

Le document ci-dessous est une copie de la Décision Modificative au budget principal initial et indique une rallonge du budget de 171 240 euros. La décision prise en assemblée par les membres du conseil municipal, UMP et opposition, a été adoptée à l’unanimité. »

Cliquer sur les images pour agrandir :

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Sur le site de la ville d’Elancourt on peut avoir accès à l’enregistrement vidéo du conseil municipal du 29 septembre 2011 (3) et à 58mn10s on entend M. Gérald Favier, adjoint au maire, expliquer que depuis 5 ans la commune en partenariat avec les communes environnantes met à disposition un abattoir mobile durant plusieurs jours pour la fête de l’Aïd el Kebir. …Lire la suite

Source: http://www.islamisation.fr/

11/01/2012

La saint Sylvestre se prolonge à Albi…

Vous allez voir que l’on va nous annoncer, d’ici peu, une baisse notoire électoraliste de la délinquance… routière.

FDF

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Photo d’illustration

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Un violent incendie criminel détruit un camping-car et une voiture à Albi…

Soirée mouvementée dimanche pour les riverains de la rue Marcel-Ricard et du jardin Charles d’Aragon, près du Rond-point du Maquis. « J’étais en train de regarder la télévision quand j’ai entendu une déflagration. Un gros boom. En regardant par la fenêtre, j’ai vu des flammes immenses qui atteignaient la hauteur de ce cyprès. C’était impressionnant. J’ai appelé les pompiers mais mon interlocuteur m’a dit qu’ils avaient été informés et qu’ils étaient en route », témoigne un habitant revenu hier matin, sur les lieux, se rendre compte des dégâts. C’est à 21 h 32 que l’alerte a été donnée au Codis et au commissariat. Un camping-car, en flammes, venait d’exploser, impasse Marcel Ricard, l’incendie se propageant à une Renault 19 stationnée à proximité. D’autres véhicules, garés sur ce même parking, ont pu être déplacés à temps. C’est une bouteille de gaz alimentant le camping-car qui a provoqué l’explosion. Heureusement, personne n’a été blessé parmi les riverains, témoins impuissants de ce que l’un d’eux considère comme « un acte de délinquance majeure ». De fait, l’origine criminelle de l’incendie ne fait guère de doute. Plusieurs individus, traversant à pied cette impasse, auraient pu avoir l’idée de ce geste insensé en apercevant ce camping-car.

Les policiers de la brigade de sûreté urbaine, en charge de l’enquête, ont fait réaliser des prélèvements par l’identité judiciaire : les échantillons ont été envoyés au laboratoire interrégional de la police scientifique de Toulouse.

Cette affaire survient dans un contexte de recrudescence des incendies de véhicules et de poubelles, depuis quelques semaines à Albi.

Source: http://www.ladepeche.fr/

Merci à Henri…

10/01/2012

Bientôt un rapport sur la délinquance par nationalité en France ? Ca ne devrait pas être triste…

Mais ça entre dans les « statistiques ethniques », ça? Et c’est interdit d’en parler, en Francarabia…

FDF

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Image d’illustration, bien sûr…

L’UMP a dénoncé un sondage commandé par Terra Nova montrant que 81% des Français pensent que l’insécurité a augmenté depuis dix ans. Si les résultats sont à prendre avec des pincettes, l’UMP ne devrait pas oublier les échecs de Sarkozy et Guéant.

SOURCE ET SUITE DE L’ARTICLE :http://www.marianne2.fr/Pour-81-des-Francais-l-insecurite-a-augmente-info-ou-intox_a214138.html

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Délinquance étrangère : les chiffres qui dérangent tout le monde

Des statistiques officielles existent bel et bien sur la délinquance des étrangers. Conclusion : oui, les étrangers sont sur-représentés dans la délinquance et non, la délinquance étrangère n’est pas en pleine expansion.

C’est un sujet tabou en politique. Le rapport entre immigration et délinquance est des plus explosifs. Selon la thèse défendue, on est accusé d’être soit un raciste pur et dur théorisant sur les prédispositions génétiques à la criminalité, soit un bobo bien-pensant incapable de voir la réalité des chiffres. Résultat, impossible d’avoir un débat serein. Le procès Zemmour  ou les sorties de Guéant sur la délinquance des Roumains  montrent qu’on entend tout et n’importe quoi dans ce débat, sauf des faits concrets.

 

Pourtant, des statistiques très précises existent. Elles sont tout ce qu’il y a de plus officiel et viennent du bilan annuel du ministère de la Justice. Elle sont basées sur les condamnations par la justice et non sur les infractions constatées par la police. Sans être totalement fiables, elles excluent donc a priori tous les soupçons de contrôles au faciès et d’arrestations arbitraires à l’encontre des étrangers et autres personnes issues de l’immigration. 

 

Plus encore, elles permettent de ne retenir que les condamnations relevant de la justice pénale, ce qui exclut une large part des infractions concernant les sans-papiers (qui, par définition, ne concernent que les étrangers) qui relèvent le plus souvent de la justice administrative. Et ces statistiques prennent en compte un critère objectif : la nationalité (mais aussi le sexe, l’âge…) et non l’origine ethnique, critère difficile à mesurer. 

La vérité des chiffres

Que disent ces chiffres ? D’une part, il y a bien une sur-représentation des étrangers dans la délinquance. En 2010, 12,64% des condamnés pour crimes (punissables de plus de 10 ans de prison) étaient des étrangers, cette proportion est de 12,58% pour les délits. Pour indication, en 2008, on comptait 5,8% d’étrangers dans la population active totale. 


Quand on observe les évolutions entre 2007 et 2010, la part de condamnés étrangers varie entre 12,23% et 12,64% pour les crimes et entre 11,8% et 12,58% pour les délits


Pour les deux types d’infractions, l’année 2008 est l’année minimale et 2010, l’année maximale. En deux ans, la part des étrangers condamnés a augmenté de 3,35% pour les crimes et de 6,6% pour les délits.


Il y a donc une augmentation de la délinquance et de la criminalité des étrangers. Mais au vu des proportions mesurées et de la durée évoquée (deux ans), elle incite à reconsidérer sérieusement les chiffres venus de la police qui fuitent à ce sujet. En septembre dernier, la Préfecture de police de Paris  évoquait, pour les 7 premiers mois de 2011, une hausse de 90% en un an des mis en cause (et non des condamnés) roumains dans Paris et sa banlieue. D’autres données sur la délinquance roumaine avaient également circulé pour crédibiliser la nouvelle marotte de Guéant. Quitte à aller un peu loin dans la surenchère.


Et pan pour Guéant

D’autres chiffres viennent également remettre les choses en perspective. Dans une enquête de l’Insee citant les chiffres du ministère de la Justice, on mesure l’évolution de la part des condamnés étrangers et français ayant écopé d’une peine de plus de 5 ans de prison. Il ne s’agit pas là de mesurer une hausse globale de la délinquance étrangère et sa sur-représentation mais d’étudier la dangerosité des condamnés selon leur nationalité.

En 2002, 2,9% des condamnés étrangers ont obtenu une peine de plus de 5 ans contre 3,4% des condamnés français soit un rapport de 0,85%. En 2009, cette part est montée à 1,43% soit une hausse de 60%. Conclusion : les délinquants étrangers ne sont pas, en eux-même, plus dangereux que les délinquants français vu qu’en 2002, il y avait plus de Français condamnés à plus de 5 ans de prison que d’étrangers.

(Source : Insee)


Polémiques stériles


La question n’est donc pas de savoir si les étrangers sont intégrables dans le modèle français mais d’étudier quels sont les problèmes économiques, sociaux, familiaux, urbains ou scolaires qui ont fait que le rapport entre grands délinquants français et étrangers s’est inversé en quelques années. La même question pourrait se poser pour la hausse globale de la délinquance étrangère. 

 

Mais si les statistiques du Ministère de la Justice ont encore été peu commentées, cette question de la délinquance sera peut-être relancée avec la future présentation du rapport de l’ONDRP. L’Observatoire va en effet publier pour la première fois depuis 2006 des statistiques sur la délinquance par nationalité. Il se basera cette fois sur les chiffres de la police et de la gendarmerie. Une nouvelle polémique en perspective. 

Source: http://www.marianne2.fr/

04/01/2012

Oumma.com se fout de Guéant…

Force est de reconnaitre qu’ils n’ont pas tout à fait tort, chez Oumma.com. Notre ministre de l’intérieur nous a habitué à ses retournements de veste. Sens du vent ou « la voix de son maitre »??? Ca sent fort les élections, de toutes façons…
FDF

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Photo pillé à http://cartomaton.wordpress.com/

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Guéant trouve soudainement certaines vertus à l’islam…

A l’approche des élections présidentielles qui dessineront le nouvel avenir de la France, si tant est que l’on puisse en espérer un, le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant a déclaré dans une interview publiée sur le Monde.fr que « l’Islam ne doit pas être un sujet d’empoignades en 2012 […] J’ai marqué mon souci que les problèmes se posant à propos de l’Islam, comme les prières de rue, soient réglés bien en amont des élections présidentielle et législatives[…] Notre but est que nos concitoyens de différentes origines s’entendent bien et se sentent bien en France ».

Une déclaration qui peut prêter à sourire après les nombreux débats et polémiques islamophobes suscités par les déclarations de Guéant et son parti l’UMP au cours des années précédentes. Dans ce même entretien Claude Guéant trouve soudainement certaines vertus à l’islam : « L’Islam est une religion « ouverte, tolérante, pleinement insérée dans notre société«  […], mais ne manque pas cependant de rappeler que le gouvernement se montrera ferme dès lors « qu’ un imam se laisse aller à des prêches antisémites, anti-Occidentaux ou discriminatoires, et qu’il est de nationalité étrangère, nous mettons en œuvre une procédure d’expulsion ».

Source: oumma.com

28/12/2011

Le « Conseil des Français Musulmans Libres » va voir le jour…

Et avec la bénédiction de nos gouvernants… Pourquoi ce terme « musulmans libres »? Car en France, personne ne leur met des bâtons dans les roues: on leur offre des mosquées (pardon, des « centres culturels et cultuels »), au contraire. Il est fortement déconseillé d’annoncer preuves à l’appui ce qu’ils ont ont comme projets à notre encontre, nous les sous-chiens, au risque d’être considérés comme racistes. Ils font déjà pratiquement la pluie et le beau temps en France. Ils veulent instaurer la charia et personne ne bronche du coté de notre République.  « Soeur Anne, ne vois tu rien venir ? ».

Alors pourquoi des « musulmans libres »? Ils le sont déjà…

Autre point: ca sent l’éviction prochaine de Boubakeur et du CFCM… Non?

FDF

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Le ministère de l’intérieur cherche de nouveaux intermédiaires « collabo-musulmans »

 

 

 

Le 12 décembre 2011, le Ministère de l’intérieur a convié une trentaine de représentants musulmans dans un chic restaurant pakistanais du quartier de la Madeleine à Paris.  

Cette réunion, mi- religieuse mi- politique, a validé le projet de créer une nouvelle association baptisée CFML : Conseil des Français Musulmans Libres.  

Le Préfet Moutouh a eu des mots très durs contre le CFCM, contre la Mosquée de Paris et contre les Frères Musulmans. il a accusé la Mosquée de Paris d’être aux ordres d’Alger et n’être intéressée que par l’argent du halal et du pèlerinage. Il s’est même plaint de l’agressivité des autorités algériennes contre le Ministre Guéant lors de sa dernière visite à Alger.  

Le Préfet Moutouh a accusé les représentants musulmans actuels de prêter allégeance aux gouvernements étrangers qui sont maintenant dirigés par des mouvements islamistes. Il a fait le vœu d’un printemps laïque pour libérer l’islam de France de l’ingérence étrangère et de l’emprise des islamistes de l’UOIF.  

Le CFML devrait représenter une nouvelle génération de musulmans au servie de la France, selon le Préfet qui a promis le soutien de l’Etat, des subvention du Qatar et des fondations privées comme celle de Dassault…  

Le chef d’orchestre, donc, de ce diner islamo-politique était le Préfet Hugues Moutouh, bras-droit du Ministre Claude Guéant, surnommé le Monsieur Karcher de Sarkozy. M Moutouh était épaulé par le sous-préfet Franck Philippe Georgin, responsable des affaires islamiques au Ministère de l’Intérieur.                    

 Et par Mme Dominique Lunel, conseillère du Ministre Guéant et dirigeant une officine DL Conseils.   Coté musulman, le chef de la délégation M Hassen Chalghoumi, présenté comme imam de la mosquée de Drancy et Président de la Conférence des Imams de France, qui selon Francesoir rassemble 85 imams, mais qui n’est qu’une coquille vide créée il y a 3 ans par Beauvau en présence de l’ancienne ministre Christine Boutin, Dominique Lunel et plusieurs préfets. Malgré le soutien politique, M Chalghoumi n’a réussi à réunir que de 5 imams.   En dépit que M Chalghoumi a été contesté par les fidèles de la mosquée de Drancy, par les dirigeants de l’Association Culturelle des Musulmans de Drancy, ACMD, qui ont tous démissionné pour contester des pratiques de corruption et une dérive politicienne de la gestion de M Chalghoumi,   En dépit des accusations du parti au pouvoir en Tunisie, Ennahda, qui a accusé Chalghoumi d’avoir travaillé pour la police politique de l’ex-dictateur Ben-Ali,  

Le Ministère de l’Intérieur persiste à vouloir manipuler l’islam de France et à imposer M Chalghoumi comme représentant des musulmans en France.                                                 

A notre source qui dénonce ces « collaborations « 

Source  :  http://www.islamenfrance.fr/

11/12/2011

Solidarité totale avec ces policiers qui risquent leur vie à tout moment pour tenter d’assurer notre sécurité !

Quelques jours dans la peau d’un flic de banlieue; impressionnant. Mais ça, tout le monde ne le sait pas.

Il serait bon pour les « bobos-gauchos » qui défendent les  » jeunes issus de l’immigration » de prendre connaissance de ce qui suit…

Et Monsieur Guéant, il sait tout ça ?

FDF

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Voir: http://youtu.be/g7cwOHU3Aog

Dans l’enfer du 93 : «Moi, flic de banlieue»

Le journal de Christophe D., policier à la BAC de Seine-Saint-Denis.

À l’heure où l’institution policière semble secouée par les scandales à répétition, prise en tenaille entre les affaires de corruption, à Lille comme à Lyon, et la violence de la rue, Le Figaro Magazine a souhaité rendre compte de la réalité des policiers de terrain. Car si la corruption fait tomber les têtes, la violence, elle, ne fait pas de quartier aux hommes en bleu. À Vitrolles, un policier est mort, blessé par balle à la tête à la suite d’une attaque à main armée. À Marseille, comme ailleurs dans les grandes villes de France, les policiers sont en première ligne face à la loi des gangs. Braquages, règlements de comptes et autres guerres fratricides. Pour comprendre cette réalité qui semble parfois sortie de la fiction, Christophe, brigadier-chef engagé au sein de la BAC départementale du 93 depuis sept ans, nous a ouvert les portes de son quotidien. Celui de la BAC. Trois lettres. Une unité: la Brigade anticriminalité. Une mission: la chasse au flagrant délit. Créée en Seine-Saint-Denis le 1er octobre 1971 par Claude Durand, policier et ancien résistant, la Brigade anticriminalité avait pour mission d’offrir une réponse adaptée à une délinquance croissante à la fin des Trente Glorieuses. Quarante ans plus tard, rien n’a changé. Ils sont aujourd’hui près de 3600 policiers en France – dont 80 en Seine-Saint-Denis – chargés, comme Christophe, de traquer la criminalité et les délinquants en tout genre.


Intervention dans un squat à Aubervilliers. Flash-Ball en joue, Christophe D. est là pour assister ses collègues qui viennent d’investir les lieux. (Jean-Pierre Rey)

Le brigadier-chef Christophe sait que lui et ses collègues sont souvent qualifiés de cow-boys, de chasseurs de flag’ ou de têtes brûlées… Et pourtant, il a accepté d’être suivi pas à pas, et durant cinq mois, par le photographe Jean-Pierre Rey. Ce récit extraordinaire est une immersion totale dans le quotidien d’un policier ordinaire. Christophe a accepté de se livrer, de tout nous dire sur sa vie de flic, d’homme, de mari et de père. Il nous a confié ses doutes, ses colères et ses peurs parfois. Salaire, manque de moyens, dangers, le policier pose un regard critique sur son travail. Mais il évoque aussi un métier qu’il vit d’abord comme une passion, parle de son sens du devoir, de son engagement au service de la population, et de ses victoires – certes fragiles – quand l’ordre a été rétabli. Pour des raisons de sécurité, Christophe n’a pas souhaité que son nom de famille apparaisse dans ce témoignage.

La Seine-Saint-Denis, c’est de la bombe!» Ce n’est pas moi, mais Joey Starr, le fameux rappeur du groupe NTM, qui le dit dans l’une de ses chansons. Pour le policier affecté à la brigade anticriminalité du 93 que je suis, c’est en effet de la bombe et ça peut sauter à tout moment. La Seine-Saint-Denis, c’est le département le plus criminogène de France et l’atmosphère y est explosive. Le 93, c’est le très vaste théâtre de nos opérations. Mais ici, le décor n’est pas fait de carton-pâte. La réalité est aussi dure que le bitume des cités que j’arpente sans relâche et souvent aussi grise et triste que le béton de ces barres d’immeubles que l’on finit par connaître par cœur à force de les fouiller. Et puis, il y a l’âpreté de ce quotidien aussi oppressant et écœurant que ces effluves des cages d’escaliers où se mêlent les odeurs de cannabis, d’herbe, de cigarette, d’urine, et où les crachats qui jonchent les halls collent aux semelles, comme le désespoir et la misère se sont agglutinés dans ces murs… pour longtemps, semble-t-il.


Interpellation de trafiquants de drogue présumés à Aubervilliers, en soutien à la brigade des stupéfiants de la sûreté départementale. Les policiers les suivaient depuis des mois. (Jean-Pierre Rey)

Notre routine n’est pas gaie, mais surtout, elle n’a rien de banal. Notre train-train quotidien, c’est d’abord de l’imprévu. Tout, absolument tout, peut arriver à n’importe quel moment: braquage, règlement de comptes, vol à l’arraché, trafic de drogue, agressions en tout genre. L’inattendu fait partie de nos habitudes. Comme ce soir. Je me prépare à rentrer à la maison après une journée de boulot. Notre supérieur nous annonce un changement de programme: l’équipe est maintenue en place jusqu’à nouvel ordre. Les consignes viennent d’en haut et nous devons attendre de nouvelles instructions. Aucune autre information ne filtre. Le secret est gardé jalousement pour éviter les fuites. C’est certainement une très grosse opération. Ça sent le stup ! Alors, avec les copains de la BAC départementale, on prépare notre matériel: gilets pare-balles, armes à feu, matraques. On se doit d’être prêt pour cette opération dont on ignore tout. Quand on fait ce métier, il faut s’adapter à toutes les situations et à l’imprévu. J’appelle ma femme pour lui dire que je ne serai sûrement pas à la maison ce soir, ni même peut-être demain. Elle est habituée à ce genre de «surprises», ma petite femme. Mais surtout, elle sait. Elle est aussi policier. Alors, elle s’inquiète et me couvre de recommandations. «Fais attention à toi. Mets bien ton gilet…» (pare-balles, bien sûr.) Elle a évidemment bien moins peur d’un rhume que d’une balle perdue.

Mardi 6 septembre. Il est 20 h. On attend. Des heures durant.

Chacun s’occupe comme il le peut. Entre deux cafés, on discute de tout et de rien. Et puis, à minuit, ça bouge. Une réunion est organisée avec toutes les équipes mobilisées. Les policiers des stups sont présents. Le plan est précis, détaillé et très bien pensé. Ceux de la sûreté publique ont travaillé des mois durant sur cette affaire: enquêtes, planques, surveillances, écoutes, vérifications des informations. Je retiens avec attention les explications, les positions à tenir… Pas question pour moi de commettre la moindre erreur au risque de faire capoter l’opération et de ruiner tous les efforts de mes collègues. Les officiers nous détaillent le plan d’action. Le mot est lâché: c’est un go-fast en flag. Je le pressentais. Un go-fast, c’est un procédé prisé par les gros dealers et qui consiste à acheminer des cargaisons de drogues à bord de très grosses cylindrées. La méthode employée par les trafiquants est toujours la même. Le convoi est composé de deux voitures roulant à très vive allure. La première reste en tête et sert d’ouvreuse. Il s’agit en fait de repérer tout contrôle ou barrage de policiers. Le deuxième véhicule est chargé, lui, de transporter la marchandise. Ces convois remplis à bloc peuvent faire transiter à travers les frontières des centaines de kilos de substances illicites en quelques heures seulement. Mais pas cette fois. On sera là.

Il est 3h du matin. C’est le moment d’y aller.


Menottes aux poignets, un membre d’un gang de dealers est placé en garde à vue. La BAC a saisi 60 kg de drogue. (Jean-Pierre Rey)

Pas de place pour la fatigue, le stress ou le doute. Un seul objectif: la mission. Chacun sait ce qu’il doit faire. Le dispositif mis en place autour de cette cité d’Aubervilliers est impressionnant. Plusieurs véhicules dont trois fourgons d’interpellation. J’ai de la chance, je suis placé aux premières loges en me retrouvant dans le fourgon de tête. Mais j’ai aussi une grosse pression sur les épaules. Tout va très vite. Le trafiquant arrive, chargé de sacs volumineux et je le plaque au sol sans même lui laisser le temps de mettre un pied dans l’immeuble. C’est pour vivre des moments comme ceux-là que je me suis engagé dans la police. Maîtriser, menotter un trafiquant de drogue en plein flagrant délit.

L’individu est plaqué au sol, il a sur le dos un sac rempli de drogue. Je lis dans ses yeux le désarroi et la stupeur. Son regard semble me dire: «Waouh! Mec, je t’attendais partout, à tout moment. Mais certainement pas là.» Mener à bien une telle mission relève du défi. Car, à ce niveau-là du business, les gens à la tête de ces réseaux sont très organisés. Ils ne font rien au hasard. Méfiants et excessivement prudents, ils s’appuient sur un système de protection et de surveillance très élaboré autour de la cité. Leurs hommes font des rondes en voiture ou à moto, des guetteurs à pied donnent l’alerte au moindre mouvement suspect. Tout un stratagème qu’il nous faut déjouer avant d’arriver jusqu’à eux. L’interception de ce go-fast à Aubervilliers, c’est l’une de mes plus grandes fiertés. Une belle affaire menée de concert avec plusieurs services. Nous avons fait, en quelques minutes, plusieurs arrestations, saisi 40 kilos d’herbe, 10 kilos de résine de cannabis, de l’argent liquide et une arme à feu.

Mercredi 7 septembre. Très mauvaise journée pour ce réseau, qui a perdu en quelques minutes près de 400.000 euros et quelques années de liberté. Mais j’ai précisément choisi ce métier pour mettre des «vilains» hors d’état de nuire. Cette opération m’a valu quelques cernes. Entre les interpellations, les perquisitions, et les rapports, j’ai travaillé 24 heures sans m’arrêter. Mes collègues également. Ce soir, je suis ravi. J’aurai une belle histoire de méchants jetés derrière les barreaux à raconter à mes enfants.

Vendredi 9 septembre. La journée commence plutôt bien.


Un voleur venait d’arracher le collier en or d’une passante qui rentrait chez elle à Aubervilliers. (Jean-Pierre Rey)

On se retrouve avant la prise de service avec les collègues autour de la machine à café. On se refait le film de l’opération go-fast à Aubervilliers. On se délecte des détails et on raconte pour ceux qui n’étaient pas là. On échange nos impressions. Heureusement que nous avons parfois de belles affaires comme celle-là, qui remontent le moral de l’équipe et compensent nombre de journées faites parfois de frustrations. Notre quotidien, c’est surtout un concentré de haine. En Seine-Saint-Denis, les violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique ont augmenté de 10 % en une année. Le message est clair: nous ne sommes pas les bienvenus dans les cités. Mais ce n’est pas bien grave. À la BAC, on est sans complexe et on s’impose. On va absolument partout. La particularité de nos services, c’est le refus de ces zones dites de non-droit. C’est un concept que nous avons banni. J’ai commencé ma carrière en 1995, à l’école de police de Reims. Les autorités de l’époque considéraient certains quartiers difficiles comme impraticables pour les policiers.


Envoyée sur place en urgence, la BAC l’a rapidement identifié puis interpellé. (Jean-Pierre Rey)

Nos supérieurs nous interdisaient formellement d’y aller pour ne pas provoquer et engendrer plus de problèmes. Je n’ai jamais pu accepter cette logique. Battre en retraite face à la délinquance, c’était difficile à digérer pour le jeune policier en devenir que j’étais à l’époque. C’est une aberration pour notre métier et un choix contre-productif. À Reims, la violence s’est depuis propagée au-delà des quartiers populaires pour arriver jusque dans le centre-ville. Après l’école de police, j’ai été affecté au commissariat de Stains. C’était mon tout premier poste. Je me changeais dans des Algeco. C’est là que j’ai appris à travailler avec pas grand-chose. On avait de vieilles machines à écrire et pas assez de rubans. Mais on se débrouillait. On allait en faucher à droite, à gauche. J’étais motivé par l’idée que j’aidais la veuve et l’orphelin avec des bouts de ficelle. Et puis j’ai été plongé dans le grand bain tout de suite, le commissariat se trouvant à quelques centaines de mètres d’une cité à problèmes. Après une année à Stains, j’ai intégré la CDI (Compagnie départementale d’intervention) 93. L’équipe, le travail, l’ambiance, tout était parfait. J’ai adoré ces cinq années avant de devenir, pendant quelques mois, chauffeur dans les ministères. Mais conduire et accompagner des ministres, ce n’est pas de l’anti-crime. Ce n’est pas la raison pour laquelle je me suis engagé dans ce métier. On m’a donc affecté au commissariat d’Aulnay-sous-Bois en 2005 pour intégrer la BAC quelque temps plus tard. Là, j’ai peaufiné mon savoir et ma technique d’intervention pour devenir un vrai «BAC-man». La BAC, c’est de la vraie police ! Les principes y sont simples et clairs. Il y a des voleurs, des bandits, des dealers. On les repère, on leur saute dessus, on les arrête et on les met entre les mains de la justice.

Lundi 19 septembre. Refuser l’instauration des zones de non-droit, c’est imposer sa présence dans les quartiers les plus chauds.

Aller partout, c’est aussi s’exposer à tous les dangers. Jean-Pierre, le photographe du Figaro Magazine qui me suit comme mon ombre depuis des semaines, en a fait aujourd’hui l’amère expérience. Nous avons été appelés aux Francs-Moisins, une cité de Saint-Denis particulièrement sensible. Je n’aime pas cet endroit. C’est un véritable panier de crabes et les actes de violence y sont particulièrement fréquents et extrêmes. L’appel au secours est douteux, comme souvent. La spécialité du coin, c’est le guet-apens. Et aujourd’hui, mon instinct ne me dit rien de bon. Mais nous avons une mission et nous devons répondre à tous les appels. À peine arrivés sur les lieux, les jeunes se déchaînent. Une pluie de pavés énormes s’abat sur nous. En quelques secondes, une vingtaine d’individus, capuche sur la tête, parviennent à nous encercler. À ce moment, la maîtrise de ces sentiments de panique et de peur, qui ne demandent qu’à s’emparer de nous, est essentielle. Il faut absolument garder la tête froide pour se sortir de ce genre de situation et, surtout, savoir courir. Un bon policier doit savoir ravaler sa fierté et son orgueil et s’enfuir quand cela s’avère nécessaire. Parce qu’un bon policier, c’est d’abord un policier vivant. Nous avons détalé aussi vite que possible. Bien sûr, on s’en tire avec quelques bleus, et notre amour-propre est un peu bousculé. Mais je suis soulagé de voir les coéquipiers arriver très vite pour nous extirper de ce mauvais pas. Dans ces moments, chaque seconde dure une éternité. Jean-Pierre, le photographe, vient de vivre un peu de notre réalité. Il est blême, essoufflé (moi aussi) et il confirme: la peur, on ne la ressent qu’après. C’est le deuxième effet d’une célèbre marque de bonbons. Elle vous revient en pleine figure comme un boomerang… et c’est douloureux. J’appelle ma femme pour entendre sa voix.

Mercredi 28 septembre. Avant de prendre mon service, comme toujours, je vérifie le contenu de ma sacoche


Extraction d’un dealer dans la cité des Beaudottes à Sevran. La tension est palpable. N’importe qui peut prendre les hommes de la BAC pour cible. (Jean-Pierre Rey)

personnelle qui reste sur moi en permanence, dans la voiture. J’y mets l’essentiel pour ma journée. Un vrai kit de survie: trousse de secours, compresses, gouttes pour les yeux (absolument nécessaires quand on reçoit des gaz lacrymogènes), sans oublier ma matraque télescopique et une petite lampe de poche très puissante. C’est le minimum vital et je ne m’en sépare jamais. Pour bien faire ce job, nous devons nous tenir prêts. La BAC départementale de Seine-Saint-Denis a procédé l’an dernier à près de 2200 interpellations. Nous n’avons pas beaucoup de moments de répit. Prendre son service, c’est à chaque fois partir en guerre. Si notre mission est policière, nos instincts et nos réflexes sont quasi militaires. Arriver dans une cité c’est, pour nous, s’introduire en territoire hostile. L’ennemi guette et attend le moindre faux pas pour nous descendre. Dans le 93, c’est parfois une véritable guérilla urbaine. On fait la guerre à un ennemi caché. Au milieu, il y a des civils, une population qui essaie tant bien que mal de mener une vie normale. Nous devons gérer et évoluer avec ces deux extrêmes. Les voyous n’ont plus aucune notion de l’autorité policière. Ils nous perçoivent plutôt comme un gang rival. Nous sommes le «gang police» à qui il faut faire la guerre. Dans tous les cas, nous sommes l’ennemi à abattre. Je n’exagère rien. Je suis aussi militaire depuis 2001, capitaine de réserve au sein des forces spéciales. Mon expérience et ma formation au sein de l’armée me servent énormément sur le terrain des banlieues: savoir progresser en milieu hostile, sécuriser un périmètre à plusieurs, ne jamais laisser un des nôtres seul, ne jamais longer le mur des immeubles car le danger vient souvent d’en haut, des toits qui servent de points stratégiques aux délinquants. Ils se postent là pour nous lancer toutes sortes de projectiles. Ils sont très organisés. L’objectif premier, pour eux, c’est de protéger leur territoire et de préserver leurs points de deal. Un seul de ces points peut rapporter de 10.000 à 15.000 euros par jour. Des enjeux financiers colossaux pour ces dealers. Ils ne lésinent pas sur les moyens. Nous avons aujourd’hui en face de nous des jeunes entraînés. Ils vont à l’étranger, notamment dans les pays du Maghreb, pour apprendre à fabriquer des cocktails Molotov, organiser des guets-apens, «préparer des toits» en entreposant toutes sortes de projectiles (briques, pavés, parpaings, boules de pétanque) à des endroits stratégiques sur les hauteurs des immeubles. Tout cela ne s’improvise pas. Ils l’apprennent, l’appliquent et ce, dans un but précis. Ils sont lourdement armés. C’est devenu très facile d’acheter un Uzi, une kalachnikov, ou un 9 mm automatique. Certaines cités se sont spécialisées uniquement dans le trafic d’armes. Ils n’ont plus besoin d’aller bien loin pour s’équiper. Tout est à portée de main. En comparaison, nos équipements font parfois pâle figure. Le Kevlar de mon gilet pare-balles usé ne résisterait sûrement pas à une rafale de kalach. De toute façon, il n’est pas conçu pour ça. Eux sont prêts à tout pour continuer leurs petites affaires, parce que casser du flic, c’est nous empêcher de casser leur business.

Samedi 8 octobre. Le samedi est un jour comme les autres pour nous ! Le crime ne connaît pas de répit.


Pantin. Un voleur de sacs à l’arraché vient d’être mis hors circuit. Direction le commissariat. (Jean-Pierre Rey)

Notre très vieille Ford Mondeo est prête. Elle affiche déjà plus de 100.000 kilomètres au compteur et a été rafistolée plusieurs fois. Mais nous n’avons pas vraiment le choix. Nos véhicules sont fatigués, les moyens financiers manquent pour les remplacer. Nous sommes déjà tombés en panne de voiture au beau milieu d’une opération dans une cité. Et ça, pour attraper des vilains… ce n’est pas terrible. Mais aujourd’hui, tout va bien, on nous a mis à disposition des véhicules neufs. L’équipe se met en route, les sacs sont dans le coffre, le matériel d’intervention à disposition, et les radios commencent à crépiter. La journée commence par un petit tour de nos secteurs préférés, Sevran, Bondy, Bobigny… Les points de deal y sont nombreux. En arrivant, nous sommes évidemment repérés. Il y a les «choufs» (les guetteurs), toujours à leurs postes, qui communiquent notre arrivée à leurs copains vendeurs en criant: «Pue! pue!» En langage dealer, cela veut dire: «Prenez garde ! La police arrive !»

Payés entre 40 et 80 euros par jour et parfois un kebab en plus, ces gamins (souvent mineurs) n’ont aucun mal à gagner l’équivalent de mon salaire en un mois. Evidemment, à ce tarif-là, ils font du zèle. Les points de deal sont très organisés. Les «nourrices» sont souvent des habitants des immeubles chargés (ou forcés) de cacher la drogue chez eux et de la laisser à disposition des vendeurs qui, ainsi, ne se font jamais prendre avec de grosses quantités de stupéfiants sur eux. Les «portiers» ont pour mission de bloquer les passages pour gêner au maximum les interventions policières et permettre aux vendeurs de s’échapper. Le patron, lui, n’est jamais bien loin. Il est très souvent installé à la terrasse d’un café et surveille ses petites affaires à distance, quand il n’est pas occupé à trouver des solutions pour blanchir ses capitaux. Un business illégal et qui, à mon sens, doit le rester. Je suis absolument contre l’idée de la dépénalisation du cannabis ou de l’herbe. La légalisation de ces substances ne ferait qu’aggraver les problèmes dans les cités. Les jeunes iraient chercher de l’argent par d’autres moyens : braquages, vols avec violence, saucissonnages à domicile. Paradoxalement, le trafic de stupéfiants canalise un peu certaines cités. Les gros dealers «tiennent» les jeunes et les exhortent à rester tranquilles pour ne pas attirer la police et, ainsi, «bosser tranquillement». Tout ce petit monde compose avec la drogue. Certes, ce commerce permet à certaines familles vivant en situation de grande pauvreté de sortir la tête de l’eau. Elles n’ont pas vraiment d’autres choix que le trafic. Mais cela n’excuse rien, c’est illégal et puni par la loi. Pour le moment c’est calme. Rien à signaler dans nos quartiers préférés. Il est presque 13 heures. Pause déjeuner. Comme souvent, on se réchauffe une petite gamelle en vitesse. Pas le temps de s’arrêter plus de vingt minutes. La rue ne nous laisse guère de répit. Un appel radio nous informe qu’un «vol violence» vient de se dérouler à Stains. Je prends ma radio: «TN93 de BAC12, nous nous rendons sur place!» A peine arrivés sur les lieux, on tombe sur la victime, elle vient de se faire arracher son énorme collier en or et nous désigne au loin l’un des auteurs. Il n’a même pas pris la peine de se sauver. C’est en nous voyant foncer sur lui qu’il prend la fuite. Direction la cité du Clos Saint-Lazare ! Pas de chance pour lui, je connais le secteur comme ma poche ! Avec mes coéquipiers, on l’a très vite rattrapé. On charge notre individu direction le commissariat de Stains. On a attrapé le malfrat, la victime a retrouvé ses effets : voilà encore une belle affaire.

Lundi 17 octobre.Je viens de prendre conscience que cela fait près de sept ans que je travaille à la BAC.


Cité du Gros-Saule, à Aulnay-sous-Bois. La BAC et les policiers ont saisi 20 kg de drogue, 20.000 € en liquide et des armes. (Jean-Pierre Rey)

Comme le temps file ! Sept années à courir, à attraper des vilains, à esquiver les coups, à digérer les insultes et à supporter cette haine contagieuse qui suinte et se répand partout. Et me tente parfois. Mais je me refuse à basculer. Pour faire ce boulot proprement, la règle première, c’est de garder la tête froide. C’est difficile. De plus en plus difficile. Ces dix dernières années, la violence a explosé dans les quartiers, elle a aussi changé de visage. Elle se fait chaque fois plus juvénile. Nos agresseurs n’ont aujourd’hui pas plus de 13 ans, et ce sont bien eux les pires. Ils se montrent d’une férocité inouïe. Mais surtout, dans ces quartiers populaires, la population a évolué. Les jeunes d’origine maghrébine, qui tenaient le marché du deal, ont été peu à peu évincés par les Africains. Cette immigration est bien plus récente. La polygamie fait des dégâts considérables. Les enfants vivent entassés dans de petits appartements. Ils préfèrent traîner dehors et se retrouvent vite à la merci des délinquants. Ils sont bien plus pauvres et ont le sentiment de n’avoir rien à perdre, d’autant que la plupart d’entre eux viennent de pays en guerre où la violence est extrême et fait figure de règle. Sur le terrain, face à ces populations qui règlent leurs comptes à coups de machette ou avec les poings, nous nous retrouvons souvent pris en étau. Récemment, l’un de mes collègues a été mordu par une femme africaine. Son index a été sectionné et ne tenait plus que par la peau.

Mercredi 19 octobre. Toute cette violence, cette haine, cette misère humaine, c’est pesant parfois.


Avec Sylvie, sa femme, brigadier-chef au Blanc-Mesnil, Christophe D. vient de résoudre une affaire de vol. (Jean-Pierre Rey)

Il n’y a pas de rempart pour nous préserver. En fait, le rempart, c’est nous. On se prend ça en pleine figure et sans filtre. Alors, parfois, c’est plus difficile. Il faut se remotiver, se vider la tête comme ce matin. J’ai décidé de me lever de bonne heure pour aller courir. Dix petits kilomètres pour garder la forme, mais surtout pour évacuer le stress et la tension. Nos pires ennemis. Si on les laisse s’installer, ils peuvent vous ronger de l’intérieur. Beaucoup de mes collègues y ont laissé la vie. Ah, ce fameux malaise de la police ! On s’isole, s’enferme dans le silence et la solitude et, ensuite, la nouvelle tombe. On apprend qu’un collègue s’est pendu, un autre s’est tiré une balle dans la tête… Et ce n’est jamais la faute de personne. Je suis lucide quant à la difficulté de notre mission. Derrière le policier, il y a un être humain avec ses failles et ses fragilités. Alors, je prends les devants. La meilleure façon de me préserver, c’est l’esprit de groupe et la communication. Il faut parler avec les autres, évacuer ses frustrations d’une manière ou d’une autre. Pour moi, c’est le sport. Etre bien dans son corps, c’est être bien dans sa tête. La famille, c’est aussi un pilier essentiel. Je profite de chaque moment avec les enfants, avec Sylvie, ma femme. Je les couvre de bisous, de câlins. Je fais le plein de tendresse avant d’attaquer une grosse journée de boulot. Et c’est comme ça que je tiens mais, surtout, que je suis heureux.

Jeudi 27 octobre. La date d’aujourd’hui marque un triste anniversaire.

Le début des émeutes de l’automne 2005. À l’époque, je venais d’intégrer la BAC et c’est pour moi une des pires périodes de ma carrière de policier. On allait « au feu » tous les jours sans savoir si on reviendrait en vie ou entier à la fin de la journée. Ce qui m’a surtout profondément marqué, c’est qu’à ce moment-là on a vraiment ressenti une haine pure vis-à-vis des policiers. Non seulement on l’a ressentie, mais on l’a sentie dans notre chair. Nombre de mes collègues ont été blessés. Je suis passé souvent à deux doigts de la mort. J’ai vu des boules de pétanque, des casseroles, des plaques d’égout jetées depuis les toits me frôler de quelques centimètres. Mes chaussures ont littéralement fondu, brûlées par l’acide des nombreux cocktails Molotov balancés par ces « pauvres jeunes désœuvrés ». Je me souviens avoir dû évacuer en urgence un de nos collègues, un solide gaillard de 1,90 mètre en état de choc, complètement tétanisé et terrassé par la peur. Une énorme plaque d’égout en fonte venait de passer à un cheveu de son crâne… Il ne s’en est pas remis. Impossible aussi d’ôter de mes souvenirs la vision de ce jeune policier brûlé au visage sous mes yeux. Les jeunes postés au dernier étage d’un immeuble lui avaient jeté de l’essence enflammée en pleine figure. J’étais juste derrière, j’ai eu plus de chance que lui. Ces images me hantent encore.

Lundi 28 novembre. L’ambiance est pesante à la base de Bobigny.

Si je pense aujourd’hui très fort à Damien et à Jérôme, mes deux amis de la BAC morts en service il y a quelques années, c’est parce que la nouvelle est tombée tôt ce matin. Un policier de la BAC de Marseille est entre la vie et la mort, atteint d’une balle en pleine tête. Les cambrioleurs qu’il pourchassait n’ont pas hésité à tirer sur lui avec des armes de guerre. Un des nôtres va certainement mourir. Et pourquoi ? Juste pour quelques tranches de saumon et du foie gras… C’est ce qui a été retrouvé dans le véhicule. Ils avaient braqué un supermarché. Ce policier a mon âge, il a une femme, des enfants. Comme moi. Cela aurait pu m’arriver, ça pourra m’arriver peut-être. Mais pour ma femme et mes enfants, dans ce cas, j’ai tout prévu. J’ai une bonne assurance qui prend en charge mes funérailles, et mon enterrement est déjà payé. Mais la vie ne s’arrête pas à ça ! Demain, je serai à nouveau dans la rue, avec mon équipage, à courir après la délinquance. On fera peut-être une affaire ! On arrêtera un dealer, ou un jeune qui aura brisé la vitre d’une voiture pour prendre le sac à main d’une femme imprudente, qui l’avait laissé bien en vue sur le siège passager. Elle nous dira discrètement : «Merci, heureusement que vous êtes là!» Ces mots, ce sont eux qui vous aident à continuer ce métier: savoir qu’on va arrêter un voyou, qu’on va rassurer une victime…

Source: http://www.lefigaro.fr/

30/11/2011

L’UMP sur les traces du Front National.

Pas très innovateurs, à l’UMP. Comme en 2007, pour espérer gagner, ils marchent dans les pas du Front National… Plagiat complet et misérable plan de campagne. Et encore et toujours des « promesses »; on sait ce que ça a donné.

Ca a fonctionné une fois. Mais après le bilan désastreux du gouvernement Sarközy, rien n’est sûr que les Français se laisseront prendre au piège une seconde fois… Je pense qu’ils ont compris. Mieux vaut l’original que sa (triste) copie.

FDF

http://www.grifil.com/

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Depuis un an et demi, Sarkozy et l’UMP se sont lancés dans une opération de reconquête de l’électorat de l’extrême droite en remettant à l’ordre du jour l’insécurité et l’immigration.La manœuvre ne trompe plus personne. Nicolas Sarkozy s’efforce de reconquérir l’électorat du Front national qui l’a quitté depuis 2007. La convention de l’UMP qui s’est tenue hier sur la sécurité, la justice et l’éducation n’est que le dernier épisode du coup de barre à droite que donnent l’Élysée et le parti présidentiel depuis un an est demi.C’est le 30 juillet 2010, lors du discours de Grenoble, que le Président commencé son opération reconquête. Ce jour-là, il avait déclaré « la guerre » à l’insécurité et à l’immigration. Depuis, un arsenal législatif a été voté. Il fallait envoyer un signal à l’électorat de l’extrême droite, la cote de popularité de Sarkozy étant en berne. La création de la Droite populaire au sein de l’UMP a accompagné ce braconnage sur les terres de Le Pen. Les positions dures de cette tendance du parti présidentiel ont rapidement concurrencé le FN sur les thèmes qui lui sont chers. Mais cette offensive ne semble pas porter ses fruits car Marine Le Pen demeure à des estimations élevées dans les sondages (autour de 18 %). Sarkozy semble avoir quelque peu délaissé le créneau de l’insécurité, laissant à Guéant le soin de reprendre le flambeau. Le ministre de l’Intérieur s’en acquitte avec zèle.Sa dernière sortie en date ? L’annonce d’un ciblage des étrangers dans la lutte contre la fraude sociale. Accusé de valider les thèses de Marine Le Pen, il a affirmé hier qu’il n’avait rien de commun avec le Front national, tout en maintenant son objectif inédit en France de diminuer l’immigration légale.

Altercation Guéant-Valls

Pour le philosophe Michel Feher, président du collectif « Cette France-là », la fuite en avant du ministre, par rapport aux premières années du quinquennat axée sur « l’immigration choisie », « profite davantage au FN qu’au chef de l’État ».

À l’Assemblée nationale, hier, Guéant a été au centre d’une polémique avec le socialiste Manuel Valls qui a dressé le « constat implacable » « d’échec toujours plus actuel » de la politique gouvernementale. « Je ne sais pas dans quel domaine vous excellez le plus : la prestidigitation ou la mystification », a rétorqué Guéant avant de commettre un lapsus : « Depuis 2002, chaque année, la délinquance a recruté » (au lieu de « reculé ») « dans ce pays, alors que sous la gauche, elle a explosé de 17 % ». Un lapsus qui a valeur d’aveu pour la gauche.

Vidéo : L’UMP brise toutes les digues le séparant du FN

L'UMP brise toutes les digues le séparant du FN

Le coup de barre à droite

Mineurs délinquants

L’UMP a proposé hier de créer un code pénal pour les mineurs et de sanctionner les jeunes délinquants dès 12 ans – contre 13 aujourd’hui – par des « travaux de réparation », conditionnés à l’accord des parents. Après le meurtre de la jeune Agnès, l’UMP justifie sa proposition afin d’affronter les « nouveaux phénomènes de délinquance » et de « lutter contre le sentiment d’impunité ». La semaine dernière, le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, avait plaidé pour un tel code pénal des mineurs, « un travail pour après les élections » de 2012. En 2007, le candidat Nicolas Sarkozy avait déjà promis de réformer l’ordonnance de 1945. Jean-François Copé reste toutefois prudent, parlant de « pistes » de travail. De son côté, le député-maire UMP de Nice, Christian Estrosi, va déposer cette semaine un projet de loi visant à rendre « obligatoire » la transmission aux maires d’informations sur la petite délinquance ou l’absentéisme scolaire, dans un objectif de prévention.

Contrepoint

Virginie Valton, vice-présidente de l’Union syndicale des magistrats. « Des mesures avaient été annoncées dès 2007. On peut s’étonner qu’elles n’aient pas été prises pendant le quinquennat », a commenté hier Virginie Valton, qui a rappelé qu’« il ne peut pas y avoir de travail imposé avant seize ans, c’est le droit international du travail ». La proposition de séparation des fonctions de protection et de sanction du juge des enfants « nie complètement sa spécificité ». D’une manière générale, les magistrats déplorent l’alignement de la justice des mineurs sur celle des majeurs.


Fraudes sociales

Les agents du ministère de l’Économie vont intensifier leurs contrôles pour lutter contre la fraude fiscale et le gouvernement refusera toute mesure d’amnistie en la matière, a déclaré jeudi dernier la ministre du Budget Valérie Pécresse. Deux jours avant, Nicolas Sarkozy avait annoncé son intention de créer un « FBI » à la française contre la fraude aux prestations sociales lors de la présentation d’un premier volet du programme de l’UMP pour 2012. Bercy n’a toutefois pas fourni d’estimation précise de la fraude fiscale au motif que le phénomène, par nature dissimulé, conduit à des extrapolations trop vagues. Le ministre de l’Intérieur Claude Guéant a de son côté affirmé hier qu’il n’y avait pas de « ciblage particulier » des étrangers dans le cadre de cette lutte contre les fraudes sociales. M. Guéant a toutefois confirmé qu’à partir du 1er janvier les caisses d’allocations familiales (CAF) auront accès à l’application informatique qui fait le recensement… des titres de séjour des étrangers.

Contrepoint

La Ligue des droits de l’homme. Elle a jugé « illégal » le croisement de fichiers annoncé par le ministre, accusant celui-ci de « flirter avec un double délit : utilisation illégale de fichiers et racisme par la désignation stigmatisante de l’ensemble d’une population ». Par ailleurs, le chiffrage des fraudes imputables aux étrangers reste très difficile. La Mission parlementaire d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la protection sociale donne une estimation globale de la fraude de 2 à 3 milliards ; Xavier Bertrand parle de 4. La chasse aux fraudeurs est dénoncée à gauche où l’on observe que 80 % des fraudes viennent des employeurs.


Vote des étrangers

Nicolas Sarkozy a relancé mercredi dernier la controverse sur le droit de vote des étrangers extracommunautaires en France aux élections municipales, en jugeant « hasardeuse » une proposition de loi socialiste que le Sénat doit examiner en décembre. «Elle risque de diviser profondément les Français au moment où, plus que jamais, nous avons besoin de les rassembler. Le droit de voter et le droit d’être élu dans nos territoires doit demeurer un droit attaché à la nationalité française, étendue pour les élections municipales et européennes aux citoyens européens qui partagent avec nous une communauté de destin », a ajouté le chef de l’État qui a donc changé d’avis à 180 degrés. En 2005, Nicolas Sarkozy expliquait dans une interview avoir évolué en passant d’une ferme opposition à un avis favorable : « Il ne serait pas anormal qu’un étranger en situation régulière qui travaille, paie des impôts et réside depuis au moins 10 ans en France, puisse voter aux élections municipales ».

Contrepoint

61% des Français. Selon un sondage BVA publié lundi, 61 % des Français sont favorables au vote des étrangers pour les élections locales. Ce droit de vote est une proposition défendue depuis longtemps par la gauche. Elle faisait partie des 110 propositions de François Mitterrand en 1981 et a été ensuite reprise par tous les candidats socialistes à l’Élysée. Hier, la commission des lois du Sénat a adopté la proposition de loi de la gauche sur le sujet. La France reste à la traîne d’autres pays européens (Suède, Danemark, Finlande, Pays-Bas, Lituanie, Slovénie, Luxembourg, Belgique).


Insécurité, violence

Rebondissant une nouvelle fois sur un fait divers qui a choqué l’opinion – le meurtre d’une lycéenne au Chambon-sur-Lignon – le gouvernement a annoncé un texte de loi contre la récidive qui reprend l’essentiel des propositions du député UMP Éric Ciotti. Ce texte arrive après une longue série de lois : contre la récidive des majeurs et des mineurs en août 2007 ; sur la rétention de sûreté et la déclaration d’irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental en février 2008 ; sur la récidive en mars 2010. Le nouveau projet de loi, qui fixe des objectifs à fin 2017, vise à réduire le nombre de peines en attente d’exécution, avec la création de plus de 20 000 places de prison – pour porter leur capacité à 80 000 – et la création de 120 postes de magistrats dans les services d’application des peines. Pour les mineurs délinquants, il s’agit de créer d’ici à la fin 2015 20 centres éducatifs fermés, 90 emplois d’éducateurs et un développement du suivi pédopsychiatrique.

Contrepoint

Christophe Régnard, président de l’Union syndicale des magistrats. « Une loi de programmation sur ces questions, c’est très bien. On peut juste regretter qu’elle intervienne après quatre ans et demi de législature, et plusieurs lois adoptées sur la même thématique. Le plus inquiétant est cet accent mis exclusivement sur l’incarcération », a commenté Christophe Régnard. «Seuls 13 centres éducatifs fermés (sur 44) disposent d’un renforcement de leurs moyens sur les questions de santé mentale permettant la prise en charge de mineurs ayant commis des crimes sexuels », déplore la Convention nationale des associations de protection de l’enfant.


Contrôle de l’immigration

La France accueille chaque année 200 000 étrangers en situation régulière, et c’est « trop », a estimé dimanche le ministre de l’Intérieur Claude Guéant, en rappelant son objectif de diminuer en un an de 10 % cette immigration. « Moi aussi je trouve que c’est trop », a répondu M. Guéant aux journalistes qui lui rappelaient le point de vue similaire de la présidente du Front national.

La semaine dernière, le ministre a annoncé une réforme du droit d’asile, après le durcissement des conditions de séjour et d’acquisition de la nationalité. Selon lui, le droit d’asile est détourné « à des fins économiques » et génère une immigration clandestine. Les demandeurs d’asile seront affectés par les plateformes régionales à tel ou tel centre d’accueil. Le ministre veut aussi durcir les conditions d’accès à la procédure, réduire le budget de l’asile (523 M€ en 2011) et suspendre des prestations sociales aux « demandeurs qui fraudent. » Les personnes définitivement déboutées devront aussi quitter la France.

Contrepoint

Le Medef. Déjà en avril, Laurence Parisot, présidente du Medef, avait critiqué la volonté du gouvernement de réduire de 20 000 le nombre d’immigrés entrant légalement. La France, estime-t-elle, ne peut se passer d’une immigration de travail, notamment dans le BTP et la restauration, secteurs en peine de main-d’œuvre. Pour sa part, France Terre d’Asile estime que la réforme du droit d’asile constitue « un arsenal répétitif depuis 2003, point de départ du durcissement des mesures sur l’asile » . Enfin, la volonté de réduire le nombre d’étudiants étrangers porte atteinte à l’image et à l’influence de la France dans le monde.

Textes : Philippe Rioux


Expert : Jean-Yves Camus, chercheur à l’Institut de Relations internationales et stratégiques (IRIS)

« Sarkozy devra justifier son bilan »

Nicolas Sarkozy reproduit-il la même stratégie qu’en 2007 pour assécher le FN ?

Comme en 2007, Nicolas Sarkozy a la nécessité absolue de réduire l’électorat du Front national. Pour cela, il mise sur deux thèmes de prédilection, la sécurité et l’immigration. Claude Guéant est chargé de ce travail de déminage. Mais il y a une différence avec 2007 : à l’époque Nicolas Sarkozy pouvait être assez crédible parce qu’il était un candidat alors qu’aujourd’hui il repart sur les mêmes thèmes mais avec un bilan qui n’est pas celui qu’attendent les électeurs tentés par le vote frontiste. Il y a donc des chances pour que ça marche moins bien car il devra expliquer pourquoi son action n’a pas donné les résultats escomptés.

C’est la même chose pour la thématique sociale et l’assistanat ?

Oui. Là encore, il faudra que Nicolas Sarkozy et l’UMP justifient le bilan du quinquennat. Ce sera très compliqué vis-à-vis des franges de l’électorat les plus touchées par la mondialisation, les ouvriers, et ceux qui s’inquiètent de la possibilité de la détérioration de leur statut, comme les retraités et les classes moyennes.

La Droite populaire peut-elle servir de passerelle entre l’UMP et le Front national ?

Ça ne sera vrai que si la droite perd l’élection présidentielle. Une telle défaite serait le cas de figure idéal pour Marine Le Pen parce que dans l’intervalle entre la présidentielle et les législatives, il y aura sans doute à droite des gens qui considéreront l’hypothèse d’alliances électorales avec le FN pour faire barrage à la gauche.

C’est un bon calcul de la part de Sarkozy, compte-tenu de son bilan, de se tourner vers l’électorat du Front national ?

Le problème majeur de Nicolas Sarkozy, c’est qu’il a besoin de mordre sur l’électorat frontiste tout en gardant l’électorat du centre. C’est un grand écart difficile à réaliser.

Recueilli par J.-P B.


Les cinq artilleurs du Président

En tant que ministre de l’Intérieur, Claude Guéant est la première gâchette de Nicolas Sarkozy en matière de sécurité et d’immigration. Il se dépense sans compter sur le front des médias. Il est d’une fidélité à toute épreuve envers Sarkozy qu’il sert depuis 2002. Son discours très droitier, il l’assume sans état d’âme, et il n’hésite pas à sortir de son champ de compétence. Sa rhétorique tient en deux points majeurs : «Mon devoir, c’est de souligner les différences entre la droite et la gauche sur les questions de la sécurité et de l’immigration», avoue-t-il. Il s’y emploie quitte à surestimer sans vergogne le bilan de Sarkozy en la matière. Secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé, tranchant et sans complexe comme le Président, est aussi partisan d’une politique sécuritaire musclée qu’il oppose systématiquement au «laxisme» des socialistes. S’il prend soin de combattre Marine le Pen, il n’en agite pas moins des thèmes qui sonnent agréablement aux oreilles des électeurs du Front national. Thierry Mariani, ministre des Transports et cofondateur de la Droite populaire, la frange la plus droitière de l’UMP, a accordé une interview à l’hebdomadaire d’extrême droite «Minute» le mois dernier dans laquelle il fustige le droit de vote des étrangers tout en se défendant de courir derrière le FN.

Éric Ciotti,député, président du Conseil général des Alpes-Maritimes et responsable de la sécurité à l’UMP fait aussi partie des «durs», centrant son action parlementaire sur les questions liées à la sécurité, étant à l’initiative de propositions de loi sur le service citoyen pour les mineurs délinquants, sur l’absentéisme scolaire, sur les délinquants sexuels entre autres. Bernard Carayon, député du Tarn, est un des relais de la Droite populaire en Midi-Pyrénées. A la suite du massacre d’Oslo qui avait provoqué une polémique au centre de laquelle se trouvait le Mrap, il avait demandé que l’État cesse de subventionner cette association.

Jean-Pierre Bédéï

Source: http://www.ladepeche.fr/

28/11/2011

Un policier de la BAC grièvement blessé par balles à Vitrolles !

Je crois que ce n’est pas que sur les routes où la délinquance bat son plein. Bon; il est vrai que là, il y a du « fric facile » à se faire en criminalisant un papy sympa qui a oublié de mettre sa ceinture…

Dans l’affaire énoncée plus bas, il est à souhaiter que nos décideurs prennent conscience que le fait de tenter d’abattre des policiers est un acte grave, très grave. Surtout quand on sait dans quelles conditions ces derniers travaillent.

Il va falloir un jour à faire passer la lutte contre la véritable insécurité avant la politique…

 

FDF

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De source proche de l'enquête, le malfaiteur décédé, Patrick Lombard, âgé d'une vingtaine d'années et membre de la communauté des gens du voyage, faisait partie du "gang des disqueuses", suspecté d'avoir cambriolé de nombreux commerces autour de Marseille à l'aide de disqueuses pour découper les rideaux métalliques.De source proche de l’enquête, le malfaiteur décédé, Patrick Lombard, âgé d’une vingtaine d’années et membre de la communauté des gens du voyage, faisait partie du « gang des disqueuses », suspecté d’avoir cambriolé de nombreux commerces autour de Marseille à l’aide de disqueuses pour découper les rideaux métalliques.

Un policier de la BAC d’Aix-en-Provence était entre la vie et la mort après avoir été grièvement blessé par balles à Vitrolles (Bouches-du-Rhône), dans la nuit de dimanche à lundi, par des malfaiteurs qui ont réussi à fuir au terme d’une course poursuite, ayant tué involontairement un complice.

Le ministre de l’Intérieur Claude Guéant se rendra lundi après-midi à Marseille au chevet du policier. En déplacement à Lyon lundi matin, M. Guéant a exprimé son « indignation » et sa « tristesse », formulant le voeu que le policier « s’en sorte ».

Atteint d’une balle dans la tête et de deux dans le thorax, le sous-brigadier de la brigade anticriminalité d’Aix, Eric Lales, un père de famille de 37 ans, a été transporté à l’hôpital Nord de Marseille dans un état qualifié de « très grave » par la procureure de la République d’Aix-en-Provence, Dominique Moyal.

Selon une porte-parole de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille, le policier demeurait « dans un état critique » au bloc opératoire en fin de matinée.

Le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, en route pour Lyon, a exprimé son « indignation » et sa « tristesse », évoquant un « pronostic réservé » pour le policier.

Mme Moyal tiendra une conférence de presse dans son bureau au tribunal de grande instance à 16H30.

« C’est une affaire d’une terrible réalité. Ce sont des individus qui sont des cambrioleurs d’habitude. Celui qui a trouvé la mort a été arrêté plus de 40 fois par les services de police. Tant que ce type d’individus continuent d’exercer et ont ce sentiment d’impunité dans l’action, et bien lorsque les policiers les arrêtent, ils ouvrent le feu », a déclaré à l’AFP le préfet délégué à la Sécurité dans les Bouches-du-Rhône, Alain Gardère.

De source proche de l’enquête, le malfaiteur décédé, Patrick Lombard, âgé d’une vingtaine d’années et membre de la communauté des gens du voyage, faisait partie du « gang des disqueuses », suspecté d’avoir cambriolé de nombreux commerces autour de Marseille à l’aide de disqueuses pour découper les rideaux métalliques.

Les faits se sont déroulés vers 02H30 dans le parc d’activités « Les Estroublans » à Vitrolles. Le policier, « expérimenté et très bien noté », père de deux enfants, de huit et neuf ans, était le chef de bord de son équipage, installé à côté du conducteur.

« A priori au nombre de quatre », les malfaiteurs ont été interceptés par les forces de l’ordre après des cambriolages dans plusieurs villes du département, selon une source proche de l’enquête.

Repérés dans la nuit à un supermarché de Saint-Martin-de-Crau, puis à Aubagne et Venelles, ils sont pris en chasse par deux véhicules de la BAC, dont toutes les unités avaient été alertées. Les policiers jettent une herse, crevant les pneus de leur véhicule, une grosse cylindrée récemment volée où les enquêteurs ont retrouvé des produits surgelés.

Les braqueurs font alors feu avec « une arme automatique de type Kalachnikov », blessant le sous-brigadier, avant de prendre la fuite, laissant sur place un des leurs atteint à la tête.

« Il est mort d’une balle d’un de ses complices qui, en tirant sur le véhicule de police en balayage, l’a atteint au passage », a confirmé à l’AFP le directeur interrégional de la police judiciaire à Marseille, Roland Gauze. Une douzaine d’impacts ont été relevés sur le pare-brise du véhicule de police.

« Ce qui me préoccupe, c’est de constater que des malfaiteurs se munissent de Kalachnikov pour une série de casses nocturnes et n’hésitent pas à tirer sur des forces de police, leur but étant d’éviter à tout prix d’être interpellés », a ajouté M. Gauze.

« Il s’agit d’un acte odieux qui marque une volonté délibérée de tuer du policier », a dénoncé David-Olivier Reverdy, secrétaire régional du syndicat de police Alliance.

« Ce drame ne survient pas comme un coup de tonnerre dans un ciel serein. Il s’inscrit hélas dans un mouvement tragique d’augmentation d’actes violents avec usage d’armes à feu sur tout le territoire national », a déploré Nicolas Comte, secrétaire général du syndicat Unité SGP Police.

Au commissariat d’Aix, l’émotion est vive: un de ses policiers de la BAC avait déjà été blessé, à un bras, par une rafale de Kalachnikov lors du braquage du Pasino d’Aix, le 26 juin.

Source: http://www.lepoint.fr/

24/11/2011

Vote des étrangers: retournement de veste à l’UMP…

« Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis »… Dans le cas présent, ce proverbe tombe mal à propos. Dans 6 mois environ, les Français seront appelés aux urnes. Et là, afin de les inciter à glisser le « bon » bulletin dans l’urne, il faut les écouter et faire au moins semblant de vouloir aspirer à leurs désirs et simuler que l’on est d’accord avec eux. Première chose.

Seconde chose: il faut promettre le contraire de ce qu’annonce l’adversaire.

En fait, la politique, c’est facile…

Marine: débarrasse nous de tout ça en 2012; merci.

FDF

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L’actuel ministre de l’Intérieur comme le président de la République ont changé d’avis quant à cette mesure qu’ils estimaient de bon sens.

Devant une assemblée de maires, le président de la République a donc jugé « hasardeuse » la mesure socialiste visant à accorder le droit de vote aux étrangers lors des élections locales. La contradiction n’effraie visiblement pas le futur candidat à sa succession.

Ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy évoquait, avec la même gravité, la même force de conviction, une mesure de « bon sens ». Un immigré qui travaille et paye des impôts en France « doit pouvoir choisir son maire », disait-il. C’était en 2005 et face à la grogne – discrète – d’élus et de militants UMP, il avait ensuite exigé la réciprocité de la part des pays dont sont originaires les étrangers (hors UE) vivant dans l’Hexagone.

Une proposition minoritaire dans son camp que Nicolas Sarkozy a longtemps portée, défendue et assumée, en privé comme en public. À tel point qu’il aurait confié à l’un de ses visiteurs, en 2009, qu’il proposerait une loi sur le sujet s’il était réélu en 2012… Ainsi se posait-il en homme libre, faisant fi des doctrines partisanes. On ignore donc aujourd’hui la véritable raison de son revirement – même si on la devine, en jetant un oeil sur les sondages qui donnent Marine Le Pen à 20 % d’intentions de vote au premier tour de la présidentielle.

« La droite a tort de se braquer sur cette question »

Il en est un autre, certes plus discret, qui s’est prononcé « à titre personnel » en faveur du droit de vote des étrangers aux élections locales. Il s’agit de Claude Guéant, aujourd’hui inlassable pourfendeur de cette proposition inscrite dans les priorités socialistes. Au printemps dernier, en marge d’un déplacement à Milan, bien avant que la Droite populaire ne rédige une pétition contre le vote des étrangers, le ministre de l’Intérieur confiait au Point y être favorable, « comme le président de la République ». Il précisait cependant que les Français n’étaient « pas encore mûrs sur le sujet ».

« La droite a tort de se braquer sur cette question. Les élus n’ont pas à craindre le vote des étrangers. Ces derniers ne croient plus aux idées de la gauche faites de misérabilisme et d’assistanat à leur égard. Ils voteront pour des maires de droite, si cette mesure entre en vigueur », analyse un important ministre de Sarkozy, qui se dit ouvert à l’extension du droit de vote pour les étrangers

Source: http://www.lepoint.fr/

06/11/2011

On y arrive enfin…

A mon avis, ça va se bousculer à l’embauche… Depuis le temps que les citoyens le réclamaient, cet appel. Mais attention! Si on veut du bon boulot, il va falloir laisser carte blanche à ces nouveaux citoyens respectueux de l’ordre et ne pas incorporer « n’importe qui » dans les rangs.

Bon ça risque de friter grave mais les résultats seront là. Et puis, 97 euros non imposables…

Une chose m’inquiète, pourtant: en cas de débordements (car là, il y en aura, depuis le temps que ça les démange, les Français), Guéant va certainement jouer les « c’est pas moi, m’sieur ! »

Petite remarque en passant: il y en a qui n’ont pas attendu cette proposition. Depuis fort longtemps, ils avaient la solution; et depuis un certain temps, elle était en rodage…

Seconde remarque: les forces de police n’ont pas à s’inquiéter. Ce n’est pas une police de substitution; c’est un sérieux coup de main à un corps de métier qui a trop les pieds et poings liés…

On signe où ?

FDF

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Sécurité : Guéant propose aux citoyens de faire la police !

Un récent décret permet à tout un chacun de rejoindre la réserve de la police, jusqu’ici exclusivement constituée de policiers retraités. Pour le moins risqué.

La publication du décret issu de la Loppsi 2, jeudi 27 octobre, était passée presque inaperçue, jusqu’à ce que le ministre de l’Intérieur Claude Guéant propose, lundi 31 octobre à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, l’ouverture de la réserve de la police à tout citoyen souhaitant « servir son pays« . Une mesure parmi d’autres (renfort de CRS, mise en place d’un référent policier, numéro vert pour les habitants) visant, selon le ministre, à renforcer la sécurité et à lutter contre la présence de dealers dans le quartier Zola-Arago. Et qui, aussi surprenante soit-elle, intervient à point nommé, quatre jours seulement après la diffusion, dans le JT de « France 2 », d’un reportage sur le trafic dans le quartier.

Des habitants qui « recevront une formation, un uniforme »

S’ils saluent la présence renforcée de la police depuis vendredi dernier, les habitants du quartier Zola-Arago n’avaient pas attendu le ministre pour se mobiliser. Depuis plusieurs mois, à l’initiative d’une association de locataires, ils redoublent d’énergie (marches, repas de quartiers, rencontres avec le responsable de l’office HLM, le préfet,…) pour faire entendre leur ras-le-bol. Le ministre a saisi la balle au bond, arguant que pour « entretenir (cette) formidable mobilisation citoyenne », la police aura désormais recours à des « habitants volontaires qui recevront une formation, un uniforme et seront indemnisés lors de leurs vacations. » Une proposition qui n’est pas sans rappeler le dispositif voisins vigilants cher au ministre, mais qui suscite indignation, inquiétude, et pose de nombreuses questions : pourquoi, comment, quelle formation, quelles missions, quel encadrement et surtout, quels risques encourus pour les volontaires ?

« Policier n’est pas un métier d’intérimaire »

Si le décret est consultable, l’arrêté précisant ses modalités d’application n’a pas encore été publié. Mais la proposition suscite d’ores et déjà de vives réactions, dont l’incompréhension et l’inquiétude de certains policiers. « Etre policier n’est pas un métier d’intérimaire, ça ne s’improvise pas », tempête le secrétaire général du syndicat SGP Unité police FO Nicolas Comte, qui explique au « Nouvel Observateur » avoir en juin dernier « voté contre » cette proposition qu’il ne voit « pas comme une bonne chose. » Ses craintes sont multiples : « quel sera le profil des volontaires ? Ne seront-ils pas des recalés de la profession d’adjoint de sécurité ou alors essentiellement motivés par l’argent ? » Et le policier d’ajouter « qu’on ne règle pas des problèmes de trafic de drogue avec des réservistes citoyens », avant de rappeler une fois de plus les problèmes d’effectifs rencontrés au quotidien par les policiers.

La différence avec les policiers ? Quelques détails vestimentaires

Le syndicat Alliance police a quant à lui voté en faveur du décret « à trois conditions sinéquanones » qu’explique jeudi 3 novembre au « Nouvel Observateur » son secrétaire général Denis Jacob : « les réservistes qui ne sont pas policiers ne doivent pas être armés, porter un signe distinctif permettant de ne pas les confondre avec les policiers (signe distinctif sur la casquette, chemise de couleur différente, mention ‘réserviste’), et doivent se cantonner aux tâches indues (accueil,…) et aucun cas ne faire du maintien de l’ordre. » Si le syndicat a été entendu sur ces trois points, il est bien difficile d’imaginer que toute confusion sera évitée du fait de ces détails vestimentaires. Comment réagiront ces citoyens volontaires quand ils seront confrontés à une difficulté, quelle qu’elle soit, sur la voie publique ?

Peut prétendre à être « réserviste citoyen » toute personne qui a entre 18 et 65 ans et a la nationalité française. « Un extrait de casier judiciaire, un certificat individuel de participation à la journée d’appel à la défense ou un justificatif du service militaire et un certificat médical » sont également demandés selon Denis Jacob, ajoutant que « tout titre ou diplôme doit être mentionné ». Le préfet examine les dossiers des candidats qui seront ensuite, ou non, convoqués pour un entretien visant « à tester leurs compétences et motivation à exercer leur mission de réserviste ».

La mission de réserviste, rémunérée selon un forfait journalier de 97 euros « non imposable », n’est pas un emploi à plein temps. Si les policiers retraités, qui jusqu’ici composaient exclusivement la réserve de la police, peuvent l’exercer jusqu’à 150 jours par an (210 s’ils partent en mission à l’étranger), les citoyens volontaires ne pourront pas excéder 90 jours de mission chaque année. « Ils ne feront ni police secours ni maintien de l’ordre » répète le secrétaire général d’Alliance police, rappelant leurs missions « d’accueil et de jalonnement » lors « d’événements spéciaux », lors du « Tour de France » par exemple, ou « le 14 juillet, quand les abords des Champs Elysées sont jalonnés d’un policier à chaque mètre ». Interrogé plus précisément sur les missions « d’accueil », Denis Jacob répond que les volontaires pourront, par exemple, « renseigner les gens dans la rue, être en contact avec la population, rassurer… » Autant de missions qui ne s’improvisent pas, loin de là.

Et les 6.000 policiers retraités disponibles ?

La courte formation prévue pour ces citoyens volontaires n’a rien de rassurant non plus. S’ils doivent bénéficier « d’une formation continue » en fonction de « leurs domaines d’intervention », leur formation générale ne durera pas plus de 15 jours, explique aussi le policier. Au programme : « la découverte de l’organisation de la police et son administration, les différentes missions, les règles déontologiques et le savoir-faire professionnel de base. » Suffisant, selon le ministère, pour que le volontaire endosse l’uniforme et exerce la mission. Mais il sera « toujours accompagné d’au moins un policier réserviste », nous dit-on. Cette proposition vient-elle d’un manque de policiers réservistes ? Non, répond le secrétaire général d’Alliance police, qui assure que, sur « les 10.000 policiers volontaires, seuls 4.000, environ, sont actifs ». Pourquoi, dans ce cas, ne pas faire prioritairement appel à ces policiers ? Denis Jacob s’interroge également, avant de suggérer « une volonté d’ouverture de la police. »

« On n’entre pas dans cette combine »

A Saint-Ouen, les membres de l’association de locataires ont été « extrêmement choqués » par le fait que le ministre leur « propose de faire la police », rapporte son président Abdellah Fraygui au « Nouvel Observateur ». Dénonçant des méthodes de « délation et de collaboration rappelant des heures sombres de l’histoire », leur verdict est sans appel : « à chacun ses responsabilités. On n’entre pas dans cette combine. »

Contacté par « Le Nouvel Observateur », le ministère de l’Intérieur n’était pas disponible jeudi soir pour répondre à nos questions.

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Source:  Le Nouvel Observateur

16/10/2011

Coup de folie à Bourges: une policière tuée à coups de sabre…

Où s’arrêtera la folie des hommes ? « Tuée à coups de sabre »; on voit ça dans les « républiques » africaines ou dans les dictatures Orientales. Mais pas en France… Du moins jusqu’à ce triste jour. J’en suis effaré. Quand fera t’on valoir nos principes de sécurité publique? Quand seront ils appliquées? Mais rassurons-nous: les chiffres de la délinquance baissent. J’oubliais: la « délinquance routière »; celle qui inclus que vous circulez sans avoir attaché votre ceinture. Et Dieu sait si là, les proies sont faciles. Nous sommes tous des délinquants qui s’ignorent… Nous sommes dans « les chiffres ».

FDF

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Un homme a tué une personne et en a blessé deux autres vendredi matin à la préfecture de Bourges…

Une scène particulièrement violente a eu lieu vendredi à la préfecture de Bourges (Cher). «Un individu s’est présenté ce matin à la préfecture, muni d’un sabre, pour déclarer une possession d’arme», raconte Thierry Pain, délégué régional du syndicat SGP Police, contacté par 20Minutes. Devant le refus des services de la préfecture de lui accorder un permis de port d’arme, il est pris d’un véritable coup de folie. Il dégaine son sabre japonais et se met à menacer les personnes alentours.

Une patrouille de police est appelée. «Trois policiers sont intervenus, un nombre normalement suffisant pour ce genre de cas», indique Thierry Pain. «Mais cette intervention était hors-norme…» L’arrivée de la patrouille aggrave la colère de l’homme. Il frappe une employée de la préfecture à coups de sabre et se précipite ensuite, arme en main, sur les policiers. Il aura le temps d’en blesser un à l’abdomen et une autre, plus gravement, au flanc, avant de se faire tirer dessus par un troisième adjoint de sécurité. Touché au genou, l’homme est interpellé est transporté à l’hôpital.

La brigadière, âgée de 30 ans, n’a pas survécu à sa blessure

La brigadière frappée au flanc est décédée. Il s’agissait d’une mère de deux enfants âgée de 30 ans, mariée à un autre policier. «On est abasourdi», a réagi Thierry Pain «Ca n’est pas normal, on n’est pas embauché pour recevoir ce genre d’agressions gratuites. On a un sentiment de frustration, c’est pas croyable». Le forcené, un enseignant de Bourges, était inconnu des services de police.

Claude Guéant, ministre de l’Intérieur présent dans la région dans le cadre des Journées parlementaires, est arrivé à Bourges à la mi-journée. Il est allé voir les blessés, puis s’est rendu à la préfecture pour voir les lieux. «Ce drame rappelle que le métier de policier est un métier de service quotidien public, un métier toujours dangereux qui mérite le respect et la considération», a déclaré M. Guéant cité par le Berry républicain. Le ministre s’est dit «infiniment triste et bouleversé». Il devait s’est présenté dans l’après-midi aux policiers de Bourges. «Les violences à agent sont en augmentation depuis plusieurs années», souligne Thierry Pain, qui plaide pour la mise en place par le gouvernement d’une «politique moins dure de la police vis-à-vis de la population»

Source: 20minutes.fr


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