Mais Cayenne reste toujours un échappatoire pour les « irrécupérables »… Ne nous plaignons pas; c’est un grand pas de franchi. Si les Droits de l’Enfant ne nous tombent pas sur la tronche.
Mais il va falloir, dans l’encadrement, choisir des « tueurs », comme aux Etats-Unis. La méthode a fait ses preuves.
Et pas des bisounours.
FDF
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Le Parlement vient d’adopter l’instauration de l’encadrement militaire des mineurs délinquants. Étudiée à la demande du député UMP Éric Ciotti, cette loi sera applicable en février prochain.
« Une voie nouvelle entre la rue et la prison », c’est de cette façon que le député de droite Éric Ciotti a défendu son texte devant l’Assemblée Nationale aujourd’hui. Une proposition de loi élaborée par celui qui est chargée des questions des sécurités au sein de l’UMP et qui avait rédigé un rapport sur l’exécution des peines pénales pour le Président Sarkozy.
Alors que le Sénat avait rejeté le texte, le Parlement a décidé de l’adopter, le rendant ainsi définitif. Selon cette nouvelle loi, les mineurs de plus de 16 ans, s’ils l’acceptent, pourront faire un service « citoyen », d’une durée de 6 à 12 mois au sein d’un Etablissement public d’insertion de la Défense (Epide). Pour le garde des Sceaux, Michel Mercier, cette mesure va permettre « d’enrichir la palette des réponses à la délinquance des mineurs » et « renforcer les moyens de lutte contre la récidive ».
« Une énième loi d’affichage »
Dès février 2012, le dispositif sera déployé dans douze centres puis étendu à trois autres Epide d’ici juin. Le ministre de la Justice promet des moyens renforcés pour ces établissements qui accueillent déjà depuis 2005 des personnes majeures dans le cadre du plan « Défense deuxième chance ». Malgré les levers de bouclier au sein des militaires, Éric Ciotti a tenu à rassurer le Parlement : « La démarche a été construite avec les Epide et non contre les Epide comme la gauche a voulu le faire croire. Les Epide sont très motivés ».
Justement, à gauche, on continue à fustiger le texte, considéré comme « une énième loi d’affichage ». « Inutile » et « dangereux » pour l’opposition, le nouveau dispositif est jugé superflu par la députée PS Marietta Karamanli. Plusieurs syndicats du monde judiciaire (Syndicat de la Magistrature, le Syndicat des avocats de France, la CGT de la Protection judiciaire de la jeunesse, SNPES et FSU, l’Association française des magistrats…) ont également marqué leur mécontentement face à cette décision.
Mais le sujet de la délinquance des mineurs n’a pas fini de créer le débat au sein de l’Assemblée. En effet, cette dernière examinera début janvier un projet de loi sur l’exécution des peines créant 20 000 places de prison supplémentaires et comprenant des mesures relatives aux mineurs, à l’évaluation de la dangerosité et à la récidive.
Source: http://www.ladepeche.fr/