
Là, je dis BRAVO !!! C’est pas possible… Ben si. La préférence non-nationale bat son plein! De plus en plus pourries, ces associations à préférence non-nationale. Et l’on nous demande, à nous les souschiens, de nous serrer la ceinture?
FDF
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Une enveloppe de 41 000 euros d’argent public a été versée à la la Ligue des droits de l’Homme des Africains de France, une association d’Amiens suspectée d’emplois fictifs.
Une enveloppe de fonds publics d’au moins 41 000 euros, correspondant à neuf contrats aidés a été versée à ce qui ressemble à un panier de crabes.
Voici le compte rendu de l’audition du président de la Ligue des droits de l’Homme des Africains de France devant le tribunal correctionnel:
« Vous vous nommez Vincent Dieudonné Gabriel K. et vous présidiez la Ligue des droits de l’Homme des Africains de France », énonce la présidente du tribunal. « Non, objecte le prévenu. Moi, c’est l’Association des droits de l’Homme des Africains de France. La Ligue, c’est mon cousin. »
« Et comment s’appelle ce cousin ? » Pas de chance, il se prénomme… Vincent Dieudonné. Au cas où ça ne serait pas assez embrouillé, le premier Vincent Dieudonné reconnaît qu’il a enregistré à son domicile l’association du second et lui a même ouvert un compte postal.

Quand on commence à faire le tri, on découvre qu’il existait, de 2005 à 2007, à la même adresse, une nébuleuse d’associations loi 1901 se mêlant de protection des enfants africains, d’animation d’un club de foot, d’organisation de concerts ou de distribution d’aide alimentaire.
Et même une improbable « Association la ligue des droits de l’Homme des Africains de France et les femmes d’Afrique et de réfugiés politiques résident en France et les enfants victimes de la pauvreté et de la guerre », présidée par le second Vincent Dieudonné (le cousin) mais sise à l’adresse du premier Vincent Dieudonné (le prévenu).
Enveloppe de 41 000 euros d’argent public
Qu’a fait pendant deux ans l’Association des droits de l’Homme des Africains de France ? On ne voit jamais que la tenue d’un stand à Mégacité – le palais des congrès d’Amiens -, animé par un lecteur CD diffusant des airs africains, sauf à considérer comme partie intégrante de la défense des droits de l’Homme la pose de carrelage au domicile du président, comme le dénonce Me Bignan, avocate de la partie civile.
Plus embêtant pour ce père de quinze enfants, déjà condamné huit fois, notamment pour des escroqueries et abus de confiance : les neuf titulaires des contrats affirment n’avoir pas, ou peu, vu la couleur de l’argent. Plusieurs d’entre eux ont déjà gagné un procès aux prud’hommes.
Erreur judiciaire, évidemment, pour M. K., 64 ans, né au Congo. « Ils étaient payés tous les mois même s’ils ne faisaient rien », jure-t-il. Il concède manquer cruellement de preuves, puisqu’il les payait en liquide sans demander de reçus.
Les « salariés » disent au contraire qu’ils réclamaient leurs émoluments avant de s’entendre répondre que l’agence de service de paiement (l’organisme chargé de verser les fonds sur instruction de Pôle Emploi) était négligente.
Le CNASEA a eu la puce à l’oreille et a alerté l’inspection du travail. L’agent de cette dernière s’est frotté les yeux en découvrant les locaux de l’employeur des neuf salariés : la modeste habitation du couple Kazango (Madame est poursuivie pour recel). « J’avais quand même mis tout le salon à disposition de l’association », précise Vincent Dieudonné Gabriel.
L’inspection du travail a aussitôt demandé que plus un centime ne soit versé. Mais rien n’y a changé, pas même le faux grossier à en-tête de la direction du travail, que le prévenu nie avoir fabriqué puis envoyé. Les juges se donnent jusqu’au 23 novembre, soit cinq semaines pour y voir clair.
source: www.courrier-picard.fr
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