Francaisdefrance's Blog

26/02/2012

Méluche: la roue de secours (à plat) du PS…

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De pire en pire.

Mélenchon, qui ne sera pas au second tour des présidentielles, devra apporter son soutien au Parti Socialiste qui bien évidemment l’acceptera. Avec en contrepartie un poste de ministre à la clef… Un ministère de la propagande lui siérait à merveille…

Les voilà bien montés, avec ce chef d’oeuvre représentatif de la démocratie Républicaine et de la France de demain.

Voyez la vidéo…

FDF

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Bonus:

Jean-Luc Mélenchon, né le 19 août 1951 à Tanger, au Maroc, est un homme politique français, député européen et co-président du Parti de gauche (PG). Élu local de Massy puis du département de l‘Essonne à partir de 1983, il est élu sénateur de l’Essonne en 1986 et réélu en 1995 et 2004. Il est ensuite élu député européen dans la circonscription Sud-Ouest en 2009.
Jean-Luc Mélenchon est ministre de l’Enseignement professionnel de 2000 à 2002, sous le gouvernement de cohabitation de Lionel Jospin.
En 1969, Jean-Luc Mélenchon rejoint l’Organisation communiste internationaliste, courant trotskiste.

Fondateur avec Julien Dray (celui qui a reçu un rappel à la loi, concernant des détournements de fonds de l’association SOS Racisme) de la Gauche socialiste en 1988.
En 2008, Il se prononce contre « le boycott des jeux de Pékin et la propagande anti-chinoise. Les tibétains auraient apprécié s’ils connaissaient Jean-Luc Mélenchon….
En octobre 2010, un extrait du film Fin de concession de Pierre Carles diffusé sur internet montre Jean-Luc Mélenchon, visionnant une interview de Xavier Mathieu, délégué CGT Continental AG à Clairoix par David Pujadas, qualifier le journaliste de « salaud » et de « larbin », lui reprochant de demander à plusieurs reprises au syndicaliste de désavouer le saccage de la sous-préfecture de Compiègne par son syndicat.
Mandat de sénateur
2 octobre 1986 – 27 avril 2000 ; 26 septembre 2004 – 7 janvier 2010 : sénateur de l’Essonne63
2004 – 2008 : secrétaire du Sénat
1983 – 2001 : conseiller municipal de Massy (Essonne)
1989 – 1995 : adjoint au maire de Massy
1985 – 1992 ; 1998 – 2000 ; 2001 – 2004 : conseiller général de l’Essonne pour le canton de Massy-Ouest (non candidat à sa propre succession aux élections cantonales de mars 2004)
1998 – 2000 : vice-président du conseil général de l’Essonne
7 juin 2009 : élu député européen de la circonscription Sud-Ouest, sur la liste Front de gauche pour changer d’Europe.
L’éternel problème en politique française est la dissimulation des revenus. Jean-Luc Mélenchon touche depuis des décennies 15000 euros mensuels sous couvert de diverses indemnités tout en déclarant 6200 euros de revenus mensuels et en payant moins de 5000 euros d’impôts par an, un scandale. Tout aussi scandaleux son patrimoine de 750.OOO euros alors que cet individu a encaissé depuis 1986, trois millions neuf cent mille euros en tant que sénateur, auxquels il faut ajouter les indemnités de conseiller général, adjoint au maire, conseiller municipal et quatre cent milles euros au titre de député européen depuis 2009….
Jean-Luc Mélenchon mène grand train pour n’avoir qu’un patrimoine de 75O OOO euros….à moins que comme ses petits copains, ce soit une crapule; communiste mais crapule tout de même !
D’après L’Express, son patrimoine est évalué en février 2012 à 760 000 euros et ses revenus nets mensuels à 6 200 euros.
Toujours d’après Christophe Barbier, » Mélenchon qui me glissa un jour la verité sur la décadence du NPA. Démaquillé, il remettait son écharpe du geste éprouvé de syndicaliste qu’il aurait pu être, et se fit l’oeil piquant et la joue rose : « Vous savez pourquoi le NPA est fichu ? Parce qu’on ne transforme pas un groupuscule d’intellectuels juifs du Quartier latin en parti de masse des banlieues musulmanes ».
C’est clair, JL Mélenchon ne croit pas en son parti, mais il compte bien s’en servir pour accéder à un ministère, histoire de continuer la belle vie aux frais des contribuables, ce qu’il a toujours fait…
François Hollande devrait nous dire clairement ce qu’il compte faire de ce clown ou de cette crapule en cas de victoire…

http://www.el-dia.com/2012/02/4976/jean-luc-melenchon-revolutionnaire-ou-crapule-2/

07/02/2012

Tags et injures islamophobes: pas de chance, ce n’est pas l’extrême Droite !!!

Et non; ce sont des gauchiottes. Ceux-là même qui fondent des associations anti-racistes et sont, salivants, aux premiers rangs des tribunaux quant un pauvre gars passe devant le juge pour avoir « incité à la haine raciale » (en fait, il avait voulu dénoncer certaines pratiques peu enviables qui sont devenues le quotidien de « jeunes issus de l’immigration »).

Mais là, des gauchiottes, des vrais, avec des queues de cheval (dans les cheveux) coupables de tags et injures islamophobes ! J’ai du mal de retenir ma joie… J’en connais une, la maire de Lille, qui doit se ronger les ongles. Méluche aussi, le NPA aussi… Enfin; tout ce qu’il y a de cosaque, en fait, sur le sol de NOTRE République.

FDF

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Plus de 50 militants d’extrême-gauche interpellés !

Des affrontements ont opposé, dans la nuit de vendredi à samedi, des policiers, un tagueur et des militants d’extrême-gauche qui assistaient à un concert au centre culturel libertaire, dans le quartier de Wazemmes, à Lille.


Cinquante-trois individus, dont une majorité de militants d’extrême-gauche, étaient toujours en garde à vue, hier en fin de journée à Lille, après des incidents qui les ont opposés aux forces de l’ordre dans la nuit de vendredi à samedi, vers 4 h.
Au départ, deux témoins auraient surpris un homme en train de tagger des voitures. Des tags de nature injurieuse et islamophobe ont également été découverts sur la façade de snacks situés rue des Postes. Ne parvenant pas à raisonner le tagueur, les deux témoins auraient alerté la police. Une équipe de police-secours arrivée sur place aurait tenté d’interpeller le tagueur, qui se serait alors jeté sur l’un des fonctionnaires. Selon la police, cinq personnes du centre culturel libertaire (CCL) situé à proximité et où se déroulait un concert, seraient alors intervenues pour prêter main forte au graffeur et entraîner le policier jusque dans leur local. Celui-ci aurait reçu des coups.

Lorsque ses collègues sont arrivés en renfort pour le dégager, l’incident aurait viré à la bataille rangée. Au gaz lacrymogène lancé sur les individus du CCL, ceux-ci auraient répondu par des jets de cannettes et autres projectiles. La quasi-totalité des participants au concert aurait été interpellée.
Hier soir, des proches du CCL affirmaient qu’il y avait eu, à leurs yeux, un amalgame injuste entre les tagueurs et leur présence à quelques dizaines de mètres de là : « Ces faits donnèrent l’occasion aux forces de l’ordre arrivées en grands renforts de pénétrer dans l’enceinte du CCL, de re courir au gaz lacrymogène, de prendre moult photos des lieux, de saisir des textes de nature politique, de retourner tables et chaises et, finalement, d’arrêter l’ensemble des personnes présentes, sans distinction aucune ». La plupart des interpellés devaient être libérés hier dans la soirée.

Source: http://www.nordeclair.fr

28/10/2011

La vaste fumisterie du FLN sur le « massacre » des Algériens à Paris le 17 octobre 1961…

Reçu par mail.

Je n’y étais pas. Mais cette réflexion est tout à fait plausible et les faits relatés n’étonneront personne. La stigmatisation n’a rien perdu de sa verve…

FDF

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Comment le pouvoir peut il ainsi laisser salir sa police et laisser se développer une telle propagande qui sert ces collabos d’un nouveau genre qui rèvent d’une France islamisée et envoyée à l’obscurantisme et à l’intolérence envers tous les autres sans exception  ! 

Le prétendu « massacre » des algériens à Paris, le 17 octobre 1961

Un énorme montage de la propagande du FLN !

Quarante ans plus tard, le 17 octobre 2001, le maire de Paris avait inauguré une plaque en souvenir de ce « massacre », exprimant le repentir de la France et mettant gravement en cause la responsabilité de la police parisienne (gardiens de la paix, gendarmes mobiles, CRS et forces de police auxiliaires composée de Harkis).

C’était le début d’une intense campagne de propagande insufflée d’Alger, qui devait être suivie de beaucoup d’autres épisodes de calomnies ininterrompues, jusqu’à aujourd’hui…

Cette nuit là, donc, l’ensemble des forces de l’ordre aurait massacré près de 300 Algériens et fait plus de 2.000 blessés dans les rangs de ces derniers. Il s’agissait, pourtant, d’une manifestation pacifique, pour appuyer les négociations débutantes que De Gaulle avait entreprises avec le FLN de Tunis.

La vérité fut rétablie par le Colonel Raymond Montaner, commandant de la Force Auxiliaire des Harkis de Paris dont il avait pris le commandement en 1959.

Cette unité était destinée à protéger les Algériens de la capitale et des banlieues voisines contre la vaste entreprise de racket du FLN pour lever « l’impôt révolutionnaire ».

Tout récalcitrant s’exposait aux couteaux des égorgeurs dont le grand chef, Salah Louanchi, responsable de la fédération FLN de France, avait longtemps échappé à la police grâce à la complicité d’un réseau de chrétiens progressistes groupés autour d’André Mandouze.

Sa longue expérience à la tête de SAS en milieu rural, mais aussi et surtout, en milieu urbain au Clos Salembier à Alger, avait préparé le lieutenant colonel Montaner à faire face, très efficacement, au terrorisme perpétré par les agents du FLN dans la région parisienne.

Lors de la fameuse nuit du 17 octobre 1961, Montaner se trouvait à pied d’œuvre, avec ses Harkis parisiens et ses deux principaux adjoints, le capitaine de Roujoux et le lieutenant Champsavin. Dans la revue « l’Afrique réelle » de l’automne 2001 (N° 33), il expose ainsi les faits :

1. « Il ne s’agissait pas d’une manifestation pacifique, mais d’une double action minutieusement montée par le FLN. Tandis que des groupes armés devaient saboter et incendier des installations vulnérables dont le port pétrolier de Gennevilliers et le complexe pétrolier de Melun, d’autres manifestants, mobilisés souvent de force, sous la menace, devaient envahir le centre de Paris, principalement vers la place de l’Opéra, de la République, et converger vers les Champs Elysées pour y déployer le drapeau FLN. A cette époque, toute manifestation de ce type était interdite dans la capitale ».

2. « La police parisienne semble avoir été surprise par ces manifestations. Environ 1.300 hommes répartis en petits groupes de 25 policiers étaient disséminés dans les zones sensibles, sans grande coordination. Un premier affrontement eu lieu, dès 19h30, au pont de Neuilly, une quinzaine de policiers se retrouvèrent opposés à plusieurs centaines de manifestants. Cependant, aucun coup de feu ne fut tiré. Les forces de l’ordre se replièrent vers d’autres points d’appui. Rapidement, la police reprit la situation en main.

3. « On découvrit alors un fait étonnant : l’extrême rapidité avec laquelle, devant le regroupement des policiers qui avaient reçu des renforts, les manifestants se débandèrent, ou se laissèrent appréhender. Conduits au Palais des Sports et au stade de Coubertin, l’immense majorité des Algériens arrêtés avouèrent qu’ils avaient été mobilisés sous la menace de mort par les agents recruteurs du FLN, ou menacés de représailles sur leurs familles pour ceux qui auraient refusé de se joindre à ce « rassemblement patriotique ». La plupart furent renvoyés chez eux, après vérification d’identité…

4. « Le vrai bilan, entre le 17 et le 21 octobre 1961, s’établissait à 7 morts, dont 2 seulement attribués directement à la police : Achour Belkacem et Amar Malek, tous deux agents du FLN. 5 autres morts seront décomptés, dont un Français, Guy Chevalier, et 4 Algériens, vraisemblablement victimes de règlement de compte. ».

L’agitation politico-médiatique, à la suite de ces manifestations, fut sans lendemain : il fallut bien reconnaître l’échec total du FLN dans son intention de soulever les Algériens de la région parisienne et de saboter les installations pétrolières visées.

Ce n’est qu’en 1986, 24 ans plus tard, qu’un ancien responsable de la fédération du FLN en métropole, Ali Haroun, publia un livre écrit « à la gloire du FLN en France » : « La Wilaya VII ou la guerre du FLN en France –(1954/1962). Le roman noir débutait, mais c’est seulement en 1991 qu’il acquit sa notoriété avec le livre du marxiste Jean-Luc Einaudi directement inspiré de celui d’Ali Haroun, commenté et amplifié : « La bataille de Paris – Octobre 1961).

L’auteur relaie directement la propagande d’Alger et accuse la police française d’avoir assassiné, en cette nuit du 17 octobre 1961, 300 Algériens, tandis que 2.300 d’entre eux étaient blessés. C’est à partir de ce livre que des sympathisants français, appelés aujourd’hui « Les frères des frères » par le FLN, organisent, chaque année, une cérémonie à la mémoire des « martyrs algériens du 17 octobre », lesquels n’ont jamais existé que dans l’imagination de leurs créateurs, comme le souligne Bernard Lugan, auteur de la revue « L’Afrique réelle ».

En l’an 2000, année, ou début, de la grande offensive de calomnie contre la France, à la suite du premier voyage retentissant de Bouteflika en France (reçu avec solennité à l’Assemblée Nationale à majorité socialo-communiste) est créée l’association « 17 octobre 1961 contre l’oubli » dont le Président, Olivier Lecour Grandmaison, est bientôt appuyé par Pierre Vidal-Naquet, Maspéro, Marcel Péju, et toute l’équipe marxiste du Paris intellectuel.

Les preuves apportées par le Colonel Montaner pour dissiper cette légende sont nombreuses et accablantes. Tout d’abord, pourquoi le FLN et ses complices parisiens ont-ils attendu près de trente ans avant de lancer leurs accusations ?

Les chiffres extravagants, par ailleurs, ne peuvent nous troubler quand on connaît la fable du « million cinq cents mille morts » dans les rangs du FLN, pendant la guerre d’indépendance, celle des « quarante cinq mille morts » de Sétif le 8 mai 1945, etc., etc. Nous sommes habitués à cette exagération des chiffres qui, d’ailleurs, révèle bien leurs origines. Ensuite, l’auteur s’est livré à une enquête sur place.

1. Alors que se déroulait, en plein cœur de la capitale, un soi-disant massacre d’Algériens, aucune intervention des pompiers, ni de police secours, ni de la Croix Rouge, ni d’aucun service d’ambulance anormal, lors de cette nuit, ou des jours suivants, n’ont laissé de traces.

2. Aucun des services hospitaliers d’urgence de Paris, ou de la banlieue parisienne, n’a vu un afflux anormal de blessés : pourtant, 2.300 blessés en une nuit, cela laisse des traces… Où sont passés ces blessés ? Se sont-ils évaporés ?

3. A l’objection de la propagande FLN selon laquelle tous les corps (morts et blessés) auraient été « jetés dans la Seine », l’auteur répond en signalant que rien n’a été retrouvé de tous ces corps dans les barrages sur la Seine en aval de Paris. Près de 2.500 corps en une seule nuit dans un fleuve et aucune trace les jours suivants ? Où sont-ils passés ? Se sont-ils dissous ?

Toutes ces invraisemblances accumulées ne nous choquent plus depuis longtemps de la part du FLN qui nous a habitués à de telles fabulations. En revanche, ce qui nous afflige, c’est le fait qu’elles aient trouvé des échos dans les milieux d’extrême-gauche qui leur ont redonné vie et risquent de les pérenniser dans cette vaste entreprise de culpabilisation de l’opinion publique française.

Cette propagande a aussi pour but de nous faire oublier une terrible réalité : depuis janvier 1955 jusqu’à juillet 1962, les groupes armés du FLN ont assassiné, en France, plus de 6.000 Algériens, tués par balles, strangulation, égorgement, après tortures. Il faut compter aussi 9.000 cas de mutilations (ablation du nez, des oreilles, des lèvres) soit une moyenne de 5 tués ou blessés par jour, pendant 7 ans !

Ceci prouve aussi combien la masse de ces Algériens en métropole était hostile au FLN, dans la même proportion où elle se situait, en Algérie même. Pendant toute la guerre d’Algérie, il y eu, en outre, en métropole, 120 gardiens de la paix et 150 civils français assassinés.

L’action des Harkis de Paris fut très efficace pour dépister les caches d’armes et démanteler les réseaux de racketteurs du FLN. Ces Algériens là, fidèles à la France, eurent 10% de tués et 20% de blessés graves. Leur nom figura longtemps sur les plaques commémoratives apposées dans la cour de la Préfecture de Police de Paris. De tous ceux-là, aujourd’hui, on ne célèbre plus la mémoire puisqu’il est de bon ton de ne rendre hommage qu’aux criminels du FLN et à leurs porteurs de valises !

14/05/2011

Lyon. Rassemblement pour la Liberté: le face-à-face de ce samedi…

Le Rassemblement pour la Liberté  est un rassemblement pacifique. L’extrême Gauche compte faire une contre-manifestation. Devinez d’où viendront les heurts, si heurts il y a…

FDF

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2500 personnes sont attendues ce samedi à Lyon. L’extrême droite qui a même mobilisé à l’étranger se retrouvera à St-Jean pour dénoncer l’interdiction par le préfet de la marche des cochons qui visait la filière halal. La gauche et l’extrême gauche organisent une contre-manifestation. La police craint des affrontements et la présence de manifestants encagoulés ou portant des masques porcins, pressés d’en découdre. 

Lyon sera ce samedi le théâtre d’un face-à-face tendu. D’un côté l’extrême droite va stationner à St-Jean « pour la liberté ». Un intitulé changé à la suite de l’interdiction par le préfet de la marche des cochons qui visait à dénoncer « l’islamisation de la France » (lire ici). De l’autre, une contre-manifestation organisée par des formations de gauche (PS, Europe Ecologie, MRAP, Planning familial…) et d’extrême gauche qui refusent que Lyon devienne « un laboratoire de l’extrême droite ». La police s’attend à voir 2500 personnes dans les rues, 600 venant de l’extrême droite, 2000 de la gauche. Et espère que ce face-à-face restera à distance. 

« Montrer les dents plutôt que mordre »

Pour ce faire, 300 agents de la paix seront à pied d’oeuvre dont 200 CRS (trois compagnies). « Il vaut mieux montrer les dents que d’avoir à mordre« , indique Jean-Marc Rebouillat, directeur de la sûreté départementale. Celle-ci a même mis en place une cellule exceptionnelle pour recevoir les « prises » effectuées ce jour-là. Parmi les délits attendus, le port d’armes, l’absence de papiers d’identité et la dissimulation de visage. Les organisateurs des deux manifestations ont été prévenus : la police ne tolèrera pas que des visages soient cachés, conformément à la règlementation en vigueur depuis la fin de l’année dernière. Les arrestations seront alors « systématiques« . C’est ce même message de fermeté qu’a fait passer le préfet qui a reçu les organisateurs du rassemblement pour la liberté mercredi, et ceux de la contre-manifestation le jeudi. Eux-mêmes pourraient être tenus responsables d’éventuels débordements. Les autorités craignent des échauffourées : sur Internet, les deux camps se sont adonnés à une surenchère verbale, poussant à des « opérations commandos« . 

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Masques de cochons et slogans anti-halal ? 

L’extrême droite a donné rendez-vous à ses militants à 14h30 à St-Jean, pour un rassemblement sur la place pendant deux heures. Cachez ce cochon que je ne saurai voir : il n’est plus question de porter des masques porcins pour dénoncer la filière halal et « l’islamisation » de la France. Interdit par le préfet, cet événement est rebaptisé « rassemblement pour la liberté ». Est-ce si sûr qu’aucune bête ne montrera son museau ? Le site identitaire Rebeyne s’attend à ce que certains viennent avec leur masque. De la même façon, des slogans hostiles au halal ne sont pas à exclure. Braveront-ils la consigne préfectorale ? « Tout dépend du nombre que l’on sera« , souffle Damien, le porte-parole de Rebeyne. 

Sur le groupe Facebook, 1100 personnes affirment vouloir rejoindre la manifestation d’extrême droite. « Si on est 600, ce sera réussi« , indique le porte-parole. C’est justement le chiffre estimé par la police. Un car de militants va venir de Nice. Rebeyne table aussi sur une cinquantaine de Parisiens, une vingtaine d’Auvergnats, une vingtaine de Bretons. « C’est quasiment une mobilisation européenne, avec des personnes de pays étrangers« , ajoute une source policière. La médiatisation de l’événement a joué à plein. Le changement d’intitulé pourrait toutefois décourager certains. « C’est moins rigolo que la marche des cochons. Les gens qui viennent de loin peuvent être moins motivés« , estime le porte-parole de Rebeyne. Ce renfort de militants étrangers à Lyon inquiète les organisations de gauche. « Ce ne sont pas des gens qui viennent pour rester gentiment trois heures place St-Jean« , craint Philippe Bouvard, membre de Sud Education. Le syndicaliste relève par exemple que le Front National organise à 11h un rendez-vous en l’honneur de Jeanne d’Arc, place Chavannes (Lyon 6e). 

rebeyne ()

Dans le viseur, deux locaux d’extrême-droite

La contre-manifestation part de 14h place des Terreaux. « Pour que Lyon ne soit pas un laboratoire de l’extrême droite« , peut-on lire en slogan. Les participants regagneront Bellecour où des prises de parole vont se succéder devant le veilleur de pierres. Le cortège va atteindre la place Guichard vers 16h30 avant de se disperser.

Outre l’événement organisé par l’extrême droite, le collectif veut dénoncer les agressions récentes menées par des néo-nazis, comme à Villeurbanne où une femme avait été frappée à coups de batte de base-ball le 15 janvier dernier (lire ici). Ils souhaitent aussi réclamer la fermeture de deux locaux « qui propagent la haine« , à St-Jean et à Gerland. « Nous avons vérifié qu’il n’y aurait pas de velléités d’affrontement« , affirme Jeff Ariagnon, engagé au sein du collectif pour le parti socialiste. La manifestation ne partira pas tant que des gens encagoulés seront à l’intérieur« . Ceux qui enfreignent les règles auront le choix entre quitter leur masque ou le défilé. Le collectif vise les 2000 participants, venus de la région. « Il existe 450 militants anarcho-libertaires à Grenoble, très mobilisés« , précise une source policière.

Source: http://www.lyoncapitale.fr/