Francaisdefrance's Blog

21/02/2012

7,5% du PIB ! C’est le coût annuel de la délinquance en France…

Alors; on attend quoi pour la réduire, cette délinquance ? On ne paye pas assez d’impôts pour faire face à l’insécurité? Zut! J’ai commis une bourde, là. J’ai donné une idée au Gouvernement…

FDF

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Photo d’illustration

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La délinquance estimée à 150 milliards d’euros par an


L’économiste Jacques Bichot publie une étude sur le coût du crime et de la délinquance. Le crime organisé représenterait à lui seul un préjudice de 23 milliards d’euros.
 
Plus de 150 milliards d’euros, soit 7,5% du PIB! La facture annuelle du crime en France est salée. Le «noyau dur» de la délinquance, constitué par les violences physiques ou sexuelles, les vols, le vandalisme, les escroqueries, mais aussi les frais de sécurité privés, représenterait, à lui seul, environ 80 milliards d’euros. Dans cet ensemble, le crime organisé causerait le préjudice le plus élevé: plus de 23 milliards d’euros, entre les faits de proxénétisme, la contrefaçon et les trafics en tous genres. Et c’est compter sans les fraudes sociales et fiscales, les infractions routières ou le coût des politiques de sécurité, du fonctionnement de la police à la gendarmerie, en passant par le budget de la Justice, qui font quasiment doubler la note.

L’économiste qui s’est livré à ce calcul, Jacques Bichot, n’est pas un fantaisiste. Professeur émérite à l’université de Lyon 3, il fait publier ses travaux.

Dans sa dernière étude donc sur «le coût du crime et de la délinquance», que Le Figaro a pu décortiquer, ce scientifique dit s’être livré à une estimation a minima. Et il le reconnaît: «le tribut prélevé par les criminels et les délinquants n’est pas facile à évaluer, car dans la majorité des cas il ne s’agit pas directement d’argent», écrit-il. De fait, comment traduire le contrecoup financier d’un meurtre, d’un rapt ou du fameux sentiment d’insécurité souvent évoqué à l’approche des grandes consultations électorales?

Une lacune statistique
Les assureurs, les spécialistes de la sécurité routière, mais aussi les responsables d’hôpitaux sont «professionnellement confrontés à cette question» des coûts, précise l’auteur de l’étude, que le préjudice soit physique ou moral. Dans certains pays, des modèles économiques ont même été mis au point. Le Home Office en Grande-Bretagne ou le ministère de la Justice au Canada, se livrent ainsi chaque année à ce genre d’estimations. Mais en France, l’acteur public semble plus timoré. Voici comment l’économiste et ses soutiens ont entrepris de combler cette lacune.

D’abord, il y a les éléments matériels. Le vol, par exemple. «Nous devons bien sûr nous intéresser au prix de remplacement de ce qui est dérobé, mais cela ne suffit pas», prévient Jacques Bichot. Car dans ses calculs tout y passe: «les dégâts éventuellement commis par le voleur», «la peur qu’il a pu causer», «la valeur sentimentale des objets», «le temps qu’il a fallu perdre» en démarches, «pour remplacer ce qui s’est envolé», mais aussi «le coût de fonctionnement des assurances, qui s’ajoute aux primes pures destinées à dédommager les victimes». Il inclut également dans ses comptes «les dépenses de sécurité (portes blindées, serrures perfectionnées, systèmes d’alarme, etc.)» et «la partie des impôts qui sert au fonctionnement des services publics ayant pour mission d’empêcher et de punir les vols». Total général obtenu: 9,2 milliards. Rien que pour les vols…

1.263.255 euros pour un mort
Et le prix de la vie humaine, de l’intégrité physique? Il y a au moins une référence, selon lui: les bases financières retenues pour l’indemnisation des victimes de la route. En incluant les coûts médicaux et administratifs, mais aussi les «pertes de production», les organismes officiels retiennent 1.263.255 euros pour un mort, 136.474 pour un blessé hospitalisé, et 5578 euros pour un blessé léger.

Cynique, le Pr Bichot? Au-delà de la victime et des proches qui dépendent éventuellement d’elle, il y a aussi la «société» à prendre en compte, poursuit-il. Car l’État et les organismes sociaux seraient en quelque sorte lésés, si l’on considère la victime comme un acteur économique qui produisait de la richesse et contribuait à l’impôt ainsi qu’au remplissage des caisses sociales. Le «manque à produire» à lui seul est estimé à 20.000 euros par an et par individu en moyenne.


Source:  http://www.lefigaro.fr/

27/01/2012

En France, on brûle des voitures par « ennui »…

Et si on remettait Cayenne en service, ça les occuperait, ces petits cons, non ?

FDF

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C’est l’ennui, dans la « cité »…

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MAIS PUISQUE LE MINISTRE DE L’INTÉRIEUR  VOUS DIT  QUE LA DÉLINQUANCE  RECULE

VOUS ALLEZ LE CROIRE OUI OU NON????

Soyez ravis braves gens,  le nombre de voitures brulées est inférieur de 2000  en 2011   (par rapport à 2010  – faudrait vérifier)

TOUT VA BIEN  !!!!!      SI NOUS SUIVONS CETTE PENTE   DANS 15 ANS   IL N’Y AURA PLUS DE VOITURES BRULÉES

« Les « motivations des incendiaires »: 30% pour « oisiveté », 18% pour « dissimulation de traces et indices », 7% pour « escroqueries », 14% pour « règlements de comptes » et seulement 8% pour « violences urbaines ».

NB :  les incendies par oisiveté  ne sont pas des violences urbaines,  pas plus que les dissimulations et règlements de comptes   AH OUI????

On brûle aussi des voitures pour faire comme dans « Les experts »

JC JC…

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La police a comptabilisé près de 30.000 véhicules incendiés en 2011 en France, un bilan en baisse, qui ne comprend pas Paris et sa petite couronne. Un total de 1.277 incendiaires présumés ont été interpellés, rarement pour des faits en rapport avec de la violence urbaine. Car, c’est ce que révèle cette enquête, les motivations des incendiaires ne sont pas toujours celles que l’on croit. L’oisiveté arrive en tête : certains brûlent des voitures par ennui !


Alors que l’Intérieur refuse de communiquer officiellement sur le sujet, cette note détaille mois par mois le nombre de véhicules incendiés en 2011 et 2010 en zone police.

Au total il y a eu, en 2011, 29.955 véhicules incendiés dont 7.711 dits par propagation de feu. En 2010 il y en avait eu 32.030, précise la note.

Des « pics » d’incendies sont survenus en janvier et en juillet, détaille encore la note, qui livre également les « motivations des incendiaires« : 30% pour « oisiveté », 18% pour « dissimulation de traces et indices », 7% pour « escroqueries », 14% pour « règlements de comptes » et seulement 8% pour « violences urbaines ».

25/12/2011

Passé (presque) entre les lignes… Un cheik pas trop sans provisions à la mosquée de Nanterre.

« C’est pas moi, m’sieur ! »

Encore un religieux pris la main dans le sac, mais ce n’est pas lui…

Arrêtons de stigmatiser ces braves gens !

FDF

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Figure emblématique de l’islam dans le département, le recteur de la mosquée de Nanterre s’est retrouvé devant le tribunal hier pour répondre d’abus de confiance et de blanchiment.

Nanterre, palais de justice, hier. Mohamed Boudjedi, recteur de la mosquée de Nanterre, nie les faits qui lui sont reprochés. Il parle de « machination ».

Mohamed Boudjedi, recteur de la mosquée de Nanterre, nie les faits qui lui sont reprochés. Il parle de « machination ». | (LP/V.M.)

Les fidèles abusés, le chantier interrompu de la future mosquée, des subventions détournées… Mohamed Boudjedi, recteur de la mosquée de Nanterre, se retrouve au cœur de la tourmente. Hier, cet homme de 64 ans, figure de l’islam des Hauts-de-Seine, était convoqué devant le tribunal correctionnel de Nanterre pour répondre d’« abus de confiance » et « blanchiment ».

Il est soupçonné d’avoir trompé les fidèles en gardant l’argent des dons. Plus de 20000 € auraient été détournés à son propre profit entre 2006 et 2008. Le cheikh Boudjedi est aussi suspecté d’avoir empoché plus de 26000 € de subventions accordées par la Grande Mosquée de Parispour la salle de prière de Nanterre.

L’indisponibilité de l’avocate de Mohamed Boudjedi a conduit le tribunal à reporter le procès hier. Le prévenu s’expliquera donc devant la 14e chambre correctionnelle, spécialisée dans les escroqueries, le 10 mai 2012. Lors du procès, il répondra également du blanchiment d’une centaine de milliers d’euros.

« C’est une machination », commentait le recteur Boudjedi en quittant la salle d’audience. Barbe grise, vêtu d’une grande djellaba blanc cassé, un couvre-chef clair et bordeaux sur le crâne, « sa sainteté », comme l’appelle son proche conseiller, a eu l’air bien égaré à la barre. Après l’audience, il était plus à l’aise et prompt à se défendre. D’abord, les dons, ils se font « comme ça », dit-il. Après la prière, les fidèles lui glissent quelques billets pour leur mosquée. Mais il n’a « rien volé », s’indigne le religieux.

Les 20000 € correspondent au paiement de cours d’arabe dispensés à 150 élèves, selon lui. « Ils donnent 200 € pour l’année. Il faut bien payer les cinq professeurs », justifie-t-il, précisant que l’enseignement est assuré par ses « cinq enfants ». Si on lui remet tant d’argent, c’est aussi « pour les moutons », poursuit le cheik.

« Pour l’Aïd, je vais acheter moi-même 50 moutons et je les ramène dans le camion. Je les égorge et les prépare pour mes fidèles, c’est mon devoir. » Quant aux sommes versées par la Grande Mosquée de Paris, c’est juste son « salaire de mufti », versé « depuis 1992. » Sept cent cinquante euros mensuels pour ses offices. Sauf que, d’après les enquêteurs de la police judiciaire parisienne, il s’agit bien d’une subvention destinée à faire vivre la mosquée et pas le recteur Boudjedi.

Une autre affaire désagréable ternit l’image du religieux : le chantier de la mosquée Emir-Abdelkader, qui dissimulerait une vaste escroquerie. L’entrepreneur chargé de sa construction, choisi par l’Association islamique des religieux de Nanterre de Boudjedi, aurait détourné des centaines de milliers d’euros. Un juge d’instruction enquête. Là encore, il s’agit d’une « machination », soutient le cheik.

Source: http://www.leparisien.fr/

17/11/2011

Le réseau yougoslave: comment ils ont détourné 2 millions d’euros à la Sécu…

Et c’est nous, Français qui travaillons et payons des impôts,  qui allons être dans le collimateur de la Gestapo de la Sécu ? Faut arrêter, là!

FDF

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NOTRE SYSTEME SOCIAL  EST TRES APPRECIé  PAR LE MONDE ENTIER ET AUSSI LES FRAUDEURS
ICI CE SONT LES RESEAUX YOUGOSLAVES…

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En première instance, devant le tribunal correctionnel, des peines allant jusqu’à deux ans ferme ont été prononcée contre les « cerveaux » du réseau. Les bénéficiaires (les faux malades) ont écopé de sursis et ont été condamnés à rembourser les sommes indument touchées

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ECOUTEZ LES VERSIONS AUDIO  : 
Grâce à leur kit du parfait faussaire, les escrocs avaient réussi à détourner près de deux millions d’euros de la Sécu en cinq ans

Dans le box des accusés : des médecins et des dizaines de bénéficiaires de faux arrêts maladie

Comment ils ont détourné 2 millions d’euros à la Sécu…

Créé le 16/11/2011 à 17h03



Hasard de l’actualité ! Alors que le gouvernement part en guerre contre les fraudeurs à la Sécu, la cour d’appel de Paris juge en ce moment un dossier exceptionnel par son ampleur : 2 millions d’euros détournés par un réseau très organisé. Une escroquerie à grande échelle mettant en scène des médecins, un commanditaire et une centaine de bénéficiaires de faux arrêts maladie. L’affaire est dite « du réseau yougoslave ». Selimir Ivanovic est considéré par l’accusation comme « l’initiateur du système et la courroie de transmission » entre les bénéficiaires frauduleux et les faussaires qui leur ont fourni de fausses attestations. Les médecins, notamment le Dr Tahar, sont mis en cause pour avoir établi de fausses attestations.

Grâce à leur kit du parfait faussaire, les escrocs avaient réussi à détourner près de deux millions d’euros de la Sécu en cinq ans Dans le box des accusés : des médecins et des dizaines de bénéficiaires de faux arrêts maladie  

En première instance, devant le tribunal correctionnel, des peines allant jusqu’à deux ans ferme ont été prononcée contre les « cerveaux » du réseau. Les bénéficiaires (les faux malades) ont écopé de sursis et ont été condamnés à rembourser les sommes indument touchées. Le réquisitoire est attendu jeudi.

Les Caisses primaires d’assurance maladie (CPAM) de Paris et des départements limitrophes reprochaient à ces assurés d’avoir indûment perçu des indemnités journalières, entre 2000 et 2005, notamment en se faisant prescrire des arrêts maladie injustifiés.

Dans cette affaire, dite du « réseau yougoslave », Selimir Ivanovic, considéré comme étant au cœur du système entre médecins, bénéficiaires frauduleux et faussaires fournissant de fausses attestations, avait été condamné à cinq ans de prison, dont trois avec sursis.

Sur les deux médecins poursuivis initialement, le cas de l’un d’eux avait été disjoint, tandis que le second, Claude Tahar, avait été condamné à vingt mois d’emprisonnement avec sursis pour « escroquerie en bande organisée ».

Mercredi, à l’ouverture du procès en appel, la cour s’est penchée sur les circonstances dans lesquelles M. Tahar délivrait des arrêts qui permettaient à leurs bénéficiaires de percevoir des indemnités journalières indues.

Hasard du calendrier, ce procès en appel, prévu pour durer deux jours, s’ouvre alors que Nicolas Sarkozy et le gouvernement ont lancé mardi une offensive contre la fraude sociale, au nom de la protection du « modèle social français » en période de rigueur budgétaire.

Source:  http://www.rtl.fr/

23/10/2010

L’aide au séjour irrégulier de mineurs étrangers est interdite, en France…

Et ce qui arrive à l’association « L’Arche de Zoé » en sait quelque-chose… Avant de jouer les humanitaires, il faut d’abord savoir mettre des barrières… Et respecter les lois. Celles des pays concernés et celles de notre République… Le Tchad avait négocié leur libération avec Sarkö; une fois, pas deux… Et toute cette affaire a du NOUS coûter très cher. Il ne faut pas se mèler des guerres tribales; surtout en Afrique…

FDF

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Arche de Zoé: Eric Breteau et cinq autres personnes renvoyés en procès

Le président de l’association et sa compagne risquent dix ans de prison et 750.000 euros d’amende…

Six membres de l’Arche de Zoé, dont son président Eric Breteau, soupçonnés d’avoir tenté d’exfiltrer 103 enfants du Tchad vers la France en octobre 2007, ont été renvoyés mercredi devant le tribunal correctionnel de Paris, a-t-on appris ce vendredi de sources proches du dossier.

>> Les dates-clés de l’affaire en images, c’est par ici.

Les juges d’instruction Yann Daurelle et Martine Vezant ont considéré que le président de l’association et sa compagne Emilie Lelouch devaient être jugés pour escroquerie, aide à l’entrée et au séjour irrégulier de mineurs étrangers en France et exercice illégal de l’activité d’intermédiaire en vue d’adoption, chefs passibles de dix ans de prison et de 750.000 euros d’amende.

L’association poursuivie

Tous deux avaient été arrêtés au côté d’autres membres de l’Arche de Zoé le 27 octobre 2007 à Abéché au Tchad, région frontalière du Darfour soudanais, alors qu’ils s’apprêtaient à emmener en France 103 enfants. Il s’agissait, selon eux, de sauver des orphelins du Darfour en proie à la guerre civile.

Sont également renvoyés l’association en tant que personne morale, le médecin Philippe van Winkelberg et le logisticien Alain Péligat pour aide à l’entrée et au séjour irrégulier de mineurs étrangers en France. Les juges n’ont en revanche pas suivi les réquisitions du parquet qui proposaient qu’ils soient également jugés pour escroquerie et la qualification relative à l’adoption.

Une journaliste complice

La journaliste Agnès Pelleran poursuivie pour complicité d’aide au séjour irrégulier de mineurs étrangers, qui avait également été interpellée par les autorités tchadiennes avec les six membres de l’Arche de Zoé mais libérée dix jours plus tard à la suite d’une visite au Tchad de Nicolas Sarkozy, est également renvoyée. C’est également le cas d’un membre de l’association qui était resté en France, Christophe Letien.

Les juges ont en revanche conclu au non-lieu concernant l’infirmière Nadia Merimi et le pompier Dominique Aubry. Deux mois après leur arrestation au Tchad, Breteau, Lelouch, van Winkelberg, Péligat, Aubry et Mérimi avaient été condamnés à huit ans de travaux forcés. Ils avaient été transférés en France puis graciés fin mars 2008 par le président tchadien Idriss Deby. Le procès devrait se tenir en 2011.

Source: http://tinyurl.com/3ycopz6

09/09/2010

Un homme (d’origine sénégalaise) interpellé à Paris après avoir fait 55 déclarations frauduleuses de paternité !

Un million d’euros sur un an, qu’il a touché frauduleusement, le mec!!! Et ce n’est pas un « sous-chien ». C’est encore un « auvergnat » comme dirait Hortefeux… Quand on vous rabâche que ces gens là vivent aux crochets de la société française. Vous allez finir par en être convaincus, un jour? (Mis à part les bobos défenseurs de la veuve et de l’orphelin, surtout d’origine étrangère et sans-papiers, bien sûr…). J’en ai marre de payer des impôts pour engraisser ces gens-là! Pas vous? Ce qui est pas mal, non plus, c’est que, dans le cas présent, il a fallu 55 fausses déclarations pour que l’on s’en rende compte… Ce qui est encore mieux, c’est qu’il y en a plein, des cas comme ça. Peut être pas aussi importants au niveau des sommes escroquées, mais les petits ruisseaux font les grandes rivières…
FDF
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09 septembre 2010

Un homme de 54 ans a été interpellé à Paris après avoir fait 55 déclarations frauduleuses de paternité qui auraient permis de détourner près d’un million d’euros d’allocations sur un an.

Après plusieurs mois d’enquête, les policiers de la Direction du Renseignement de la préfecture de police de Paris ont interpellé fin août un Français d’origine sénégalaise, âgé de 54 ans et suspecté d’avoir fait 55 déclarations frauduleuses de paternité pour permettre à des femmes d’obtenir des titres de séjour, a-t-on appris mercredi. Les enquêteurs avaient été alertés fin décembre 2009 sur cinq reconnaissances d’enfants suspectes.

Lors d’une perquisition au domicile de l’individu, les policiers ont découvert des documents établissant la domiciliation d’une cinquantaine de personnes à cette même adresse. Lors de sa garde à vue, le suspect a reconnu avoir fait plusieurs dizaines de reconnaissance de paternité, moyennant la somme de 150 à 200 euros par personne. Il établissait le contact avec les mères sur la voie publique, en boîte de nuit ou directement en Afrique.

Un million d’euros de fraudes aux allocations !

Pour l’heure, 42 mères ont été identifiées. Toutes sont d’origine africaine, essentiellement originaires du Cameroun, et âgées entre 25 et 50 ans. Sur les 17 entendues, seule l’une d’elle a reconnu avoir versé de l’argent, toutes les autres affirmant que l’homme est bien le père biologique de leur enfant. Des expertises ADN devraient être pratiquées pour vérifier les liens familiaux. Les mères sont aujourd’hui poursuivies pour « obtention indue de documents administratifs et complicité de déclaration frauduleuse de paternité« . Les autres mères sont toujours recherchées.

Lors des auditions, certaines des femmes ont par ailleurs déclaré percevoir jusqu’à « 7.500 euros mensuels d’allocations diverses« , précise une source policière, ajoutant que le préjudice annuel du dispositif est évalué « à près d’un million d’euros« . L’individu, présenté à un juge a été placé sous contrôle judiciaire. Il est poursuivi pour « déclaration frauduleuse de paternité, aide au séjour et complicité d’obtention indue de documents administratifs ».

Lu sur: http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/2010-09/interpelle-apres-55-fausses-declarations-de-paternite-6061664.html