Francaisdefrance's Blog

25/12/2011

Elections: l’enfumage continue…

Photo d’illustration

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Ca fait des lustres que tout le monde se plaint de la délinquance étrangère ou issue de l’immigration. Ces racailles sont majoritaires dans nos prisons. Ca nous coûte très cher. Car en prison, ils sont choyés. Et les imams leur rendent souvent visite.

Et voici à nouveau une annonce à peine électoraliste. Ca devient lassant. Des actes, des vrais ! Car là encore, Guéant apporte des « allègements »…

Et il faudra pas compter sur l’UMPS pour nous apporter du concret en ce domaine. Il n’y a qu’un parti qui dénonce ça depuis des années. Mais on le diabolise. Et à l’approche des élections, on le copie, comme d’hab…

Marine; VITE !!!

FDF


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COMME PAR HASARD A  4 MOIS DES ÉLECTIONS
ÉCOUTEZ LES INTERVIEW  (audio)   DE  L’UMP  et du PS  
VERSIONS AUDIO :http://www.rtl.fr/actualites/politique/article/gueant-veut-des-mesures-contre-la-delinquance-etrangere-7741251282?IdTis=XTC-DBMO-D4DODX-DD-DH1GWQ-GWGD   

ILS SONT PITOYABLES   –   FRANÇAIS NE VOUS LAISSEZ PAS BERNER UNE FOIS DE PLUS    UNE FOIS ENCORE    CES MESURES N’ONT QU’UNE  VOLONTÉ  :     TENTER DE FAIRE RÉÉLIRE  SARKO   –   5 ANS DE SARKOZY     C EST DÉJÀ 5 ANS DE TROP
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Guéant veut des mesures contre la délinquance étrangère

Le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, a dit jeudi sa volonté de « prendre des mesures spécifiques » pour lutter contre la « délinquance étrangère », exprimant sa volonté de faire adopter une loi sur le sujet.

Ecoutez  écouter Claude Guéant, ministre de l’Intérieur : « Ne seraient concernées que des personnes qui sont en France depuis peu de temps »  écouter


André Vallini, spécialiste des questions de justice au PS : « Tout ce que fait Nicolas Sarkozy sur cette thématique de la délinquance ne sert qu’à faire monter Marine Le Pen » écouter

Explications : toute condamnation pour des délits graves serait accompagnée d’une interdiction de séjour


Ce texte donnerait la possibilité d’accompagner d’une interdiction de séjour toute condamnation pénale pour des étrangers installés en France « depuis peu de temps » et sans « attache familiale« , a précisé le ministre.

« Ce n’est pas du tout le retour de la double peine, mais je fais un constat: c’est que la délinquance étrangère (…) est supérieure à la moyenne enregistrée dans notre pays », a déclaré le ministre. Il a expliqué qu’une étude de l’Observatoire nationale de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) allait « bientôt » permettre de « quantifier » le phénomène.

« Il faut donc prendre des mesures spécifiques », a argumenté le ministre. « Il n’est pas question d’appliquer ce régime à des personnes qui disposeraient d’une carte de séjour en France, qui auraient une famille, des enfants, etc », a dit le ministre.

Claude Guéant a également confirmé son intention d’étendre l’application des peines plancher aux réitérants et non plus seulement aux récidivistes, c’est à dire aux personnes condamnées pour d’autres types de délits que ceux pour lesquels elles sont de nouveau jugées.

Ces deux sujets ont été abordés mardi soir lors d’un dîner avec des parlementaires UMP. Selon le député Eric Ciotti, spécialiste de la sécurité à l’UMP, il s’agit de « pistes pour améliorer la lutte contre la délinquance, notamment cette délinquance d’habitude ». « Ce sont des pistes pertinentes que je soutiendrai et que je suis prêt à porter à l’Assemblée nationale ».

Source: http://www.rtl.fr/

15/12/2011

On n’a pas que de mauvaises nouvelles… Feu vert à l’encadrement militaire des mineurs délinquants !

Mais Cayenne reste toujours un échappatoire pour les « irrécupérables »… Ne nous plaignons pas; c’est un grand pas de franchi. Si les Droits de l’Enfant ne nous tombent pas sur la tronche.

Mais il va falloir, dans l’encadrement, choisir des « tueurs », comme aux Etats-Unis. La méthode a fait ses preuves.

Et pas des bisounours.

FDF

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Le Parlement vient d’adopter l’instauration de l’encadrement militaire des mineurs délinquants. Étudiée à la demande du député UMP Éric Ciotti, cette loi sera applicable en février prochain.

« Une voie nouvelle entre la rue et la prison », c’est de cette façon que le député de droite Éric Ciotti a défendu son texte devant l’Assemblée Nationale aujourd’hui. Une proposition de loi élaborée par celui qui est chargée des questions des sécurités au sein de l’UMP et qui avait rédigé un rapport sur l’exécution des peines pénales pour le Président Sarkozy.

Alors que le Sénat avait rejeté le texte, le Parlement a décidé de l’adopter, le rendant ainsi définitif. Selon cette nouvelle loi, les mineurs de plus de 16 ans, s’ils l’acceptent, pourront faire un service « citoyen », d’une durée de 6 à 12 mois au sein d’un Etablissement public d’insertion de la Défense (Epide). Pour le garde des Sceaux, Michel Mercier, cette mesure va permettre « d’enrichir la palette des réponses à la délinquance des mineurs » et « renforcer les moyens de lutte contre la récidive ».

« Une énième loi d’affichage »

Dès février 2012, le dispositif sera déployé dans douze centres puis étendu à trois autres Epide d’ici juin. Le ministre de la Justice promet des moyens renforcés pour ces établissements qui accueillent déjà depuis 2005 des personnes majeures dans le cadre du plan « Défense deuxième chance ». Malgré les levers de bouclier au sein des militaires, Éric Ciotti a tenu à rassurer le Parlement : « La démarche a été construite avec les Epide et non contre les Epide comme la gauche a voulu le faire croire. Les Epide sont très motivés ».

Justement, à gauche, on continue à fustiger le texte, considéré comme « une énième loi d’affichage ». « Inutile » et « dangereux » pour l’opposition, le nouveau dispositif est jugé superflu par la députée PS Marietta Karamanli. Plusieurs syndicats du monde judiciaire (Syndicat de la Magistrature, le Syndicat des avocats de France, la CGT de la Protection judiciaire de la jeunesse, SNPES et FSU, l’Association française des magistrats…) ont également marqué leur mécontentement face à cette décision.

Mais le sujet de la délinquance des mineurs n’a pas fini de créer le débat au sein de l’Assemblée. En effet, cette dernière examinera début janvier un projet de loi sur l’exécution des peines créant 20 000 places de prison supplémentaires et comprenant des mesures relatives aux mineurs, à l’évaluation de la dangerosité et à la récidive.

Source: http://www.ladepeche.fr/

13/10/2011

Faut-il désarmer les policiers municipaux ?

Quelle question idiote! Dans certains coins de France (…), c’est tout simplement les envoyer à l’abattoir. La Police armée a déjà bien du mal pour riposter aux bandes ethniques bardées de « kalas »… Alors désarmer notre police municipale (qui est déjà fort peu équipée) c’est de la tentative de meurtre. Et je pèse mes mots.

Qu’est-ce qu’on peut entendre comme absurdités !

FDF

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La proposition avancée par le socialiste Jean-Jacques Urvoas a provoqué la colère des professionnels.

Jean-Jacques Urvoas, secrétaire national du PS chargé de la sécurité

« Oui, car ils n’ont pas à jouer les supplétifs de la police nationale »

« Je m’attendais à la polémique suscitée par ma proposition de désarmement des polices municipales. En revanche, je déplore le caractère parfois indécent de certains arguments développés par des syndicats professionnels qui parlent d’autant plus fort que leurs adhérents ne sont guère nombreux.

Qu’on cesse en particulier d’instrumentaliser la mort tragique d’Aurélie Fouquet pour justifier la généralisation de l’armement. Cette jeune femme était justement armée, ce qui n’a hélas pas suffi à la sauver !

Je reste fidèle à l’esprit de la loi : ce sont les missions qui doivent déterminer l’armement et non l’inverse. Cela ne me semble donc pas le principal sujet à traiter dans l’avenir.

Depuis 10 ans, la majorité sortante n’a cessé d’augmenter, contre l’avis de l’Association des maires de France (AMF), les compétences des polices municipales pour les transformer en outil toujours plus répressif mais parallèlement, elle n’a procédé à aucune reconnaissance et n’a conduit aucune réflexion globale sur le rôle important qu’elles doivent jouer.

Quant à la relance par le ministre de la Commission consultative des polices municipales à quelques mois de l’élection présidentielle, cela fleure bon l’électoralisme. A mes yeux, ce n’est pas leur rendre service que d’en faire une force supplétive de la police nationale, dont elles viendraient pallier le désengagement.
Elles doivent, au contraire, cultiver leur singularité, qui est leur connaissance du terrain et leur sens du contact avec la population. »

Eric Ciotti, secrétaire national de l’UMP chargé de la sécurité

« Non, ce serait irresponsable face à une violence croissante »

« Les propositions de monsieur Urvoas sont totalement ahurissantes. Elles traduisent une méconnaissance totale du métier de policier municipal et des risques auxquels ils sont exposés. Je partage complètement le point de vue des syndicats.

Comme nous l’a malheureusement rappelé le drame de Villiers-sur-Marne en mai 2010 qui a coûté la vie à Aurélie Fouquet, policiers nationaux et municipaux sont aujourd’hui confrontés aux mêmes menaces.

Au quotidien, les policiers municipaux font face à une violence croissante et exercent leurs missions avec beaucoup de courage. L’arme est pour eux un équipement de protection et de dissuasion. Et, le cas échéant, de légitime défense.

Désarmer les policiers municipaux serait les placer en situation de danger et serait irresponsable. A titre personnel, je suis favorable à un armement obligatoire. Pour certaines communes et dans la mesure où les conditions de formation sont réunies.

Au-delà de cette question, les policiers municipaux doivent occuper une place majeure dans la chaîne de sécurité. Sans eux, le niveau de délinquance serait plus élevé.

Mon souhait est que nous favorisions une meilleure articulation avec la police nationale. La police municipale est un outil supplémentaire pour la sécurité dans le cadre de conventions de coordination, qu’il faut sans doute améliorer, certaines missions pourraient être étoffées en respectant les réserves émises par le Conseil constitutionnel. »

Vive réaction syndicale

La FA-FPT Police Municipale réagit vivement à ce débat paru dans la Gazette des communes : « La démonstration de Jean-Jacques Urvoas trahit une vision angélique de notre société, très loin du pragmatisme que l’on attend d’un responsable politique. Il est pourtant possible d’aller encore plus loin dans ce raisonnement. Monsieur Urvoas pourrait sauver tous les fonctionnaires de police nationale, gendarmerie, douanes, nos militaires et surtout qu’il n’oublie pas les convoyeurs de fond qui en ont très certainement assez d’être attaqués au lance roquette pour de l’argent qui ne leur appartient même pas. (…) S’il veut porter un combat utile à toutes les forces de sécurité et accessoirement aux Français, qu’il s’attache plutôt à trouver une solution pour éradiquer toutes les armes de guerre en circulation chez les voyous et faire qu’elles ne tuent plus ni des policiers, ni des convoyeurs, ni de simples citoyens. »

Source: http://www.lagazettedescommunes.com/

03/08/2011

Réinsertion des jeunes délinquants multi-récidivistes: un projet de loi voué à l’echec…

Pourquoi essayer de rééduquer « à la française » ce qui ne l’est plus. Les méthodes américaines du même acabit portent leurs fruits, elles. Savez-vous pourquoi? Discipline de fer, rigueur, rabaissement, respect de l’autorité, punitions, travaux forcés exténuants, etc… Faites appel à des ex-légionnaires: résultat garanti, car pas d’état d’âme…

« T’es qu’une merde! »   « Oui, Chef !!! »


FDF

Proposition de loi pour l’encadrement militaire des jeunes délinquants

Après avoir remis un rapport au sujet de l’exécution des peines de justice, le député UMP Eric Ciotti va déposer un proposition de loi visant à instaurer un service citoyen pour les mineurs délinquants, afin de leur offrir une alternative à la prison.

Ce texte, qui devrait être débattu à l’Assemblée nationale en octobre 2011, prévoit la possibilité pour un mineur âgé de 16 ans, condamné par la justice, à effectuer sa peine dans un Etablissement public d’insertion de la Défense (EPIDE), où ils suivra une remise à niveau scolaire, un apprentissage professionnel et une éducation « citoyenne et comportementale », tout en étant encadré par des anciens militaires afin d’instaurer un climat fait de discipline et de rigueur.

La durée de ce « service civique » sera fixée par le juge. Elle devrait être de 4 mois au minimum et pourrait aller jusqu’à 6 mois. Le jeune concerné aura donc le choix entre ce dispositif ou… la prison.

Pour Ségolène Royal, l’ancienne candidate socialiste à l’Elysée, qui a fait de l’encadrement des jeunes délinquants son cheval de bataille, « Nicolas Sarkozy se rallie à une de mes propositions de la présidentielle de 2007″. « J’ai trouvé une solution, la droite s’en empare, qu’elle le fasse tout de suite, les Français en ont assez des promesses sans lendemain » a-t-elle aussi affirmé.

Sauf que les modalités du projet de loi d’Eric Ciotti ne correspondent pas aux mesures préconisées par Ségolène Royal étant donné qu’il n’est pas question d’y impliquer des militaires d’active, comme elle l’avait souhaité en août 2010. Pour mémoire, elle avait estimé, à l’époque, que « le placement (des délinquants) dans des régiments » permettrait « le réapprentissage des droits et des devoirs ».

Et là encore, la prétendante à l’investiture du Parti socialiste pour la prochaine élection présidentielle a une nouvelle fois lié cette forme d’encadrement des délinquants mineurs aux régiments puisqu’elle a demandé un « moratoire » sur la réforme de la carte militaire actuellement en cours. « Il y a un vrai paradoxe : on ne peut pas dire à la fois qu’on va mettre en place l’encadrement militaire des jeunes délinquants et continuer la fermeture des casernes en France » a-t-elle déclaré dans les colonnes du Parisien.

Cela étant, les expériences menées par le passé et consistant à encadrer militairement des jeunes délinquants multirécidivistes ont été décevantes. Cela a été le cas de l’association « Jeunes en équipe de travail » (JET), créée en 1986 par Albin Chalandon et André Giraud, respectivement ministres de la Justice et de la Défense. Un rapport du Sénat, rédigé en 2003, avait conclu que « les résultats obtenus montrent la très grande difficulté de réussir à réinsérer ces populations ».

Source: http://notrejournal.info/

Bonus: http://infos.fncv.com/post/2011/05/08/Stage-militaire-education-ers-reinsertion-jeunes

Et pour sourire: http://tinyurl.com/44tzs3v

30/07/2011

On ne va pas tout de même ré-ouvrir les maisons de correction pendant qu’on y est?

Fresne… (photo: ministère de la Justice et des Libertés).

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Eric Ciotti veut faire encadrer les mineurs délinquants par des ex-militaires.

Non à cette barbarie! Mais arrêtons les fausses joies, en même temps. En outre nos petits garnements risqueraient d’avoir peur…
Nos prisons sont pleines; quel beau moyen d’éviter d’en construire d’autres. Mais je connais quelques anciens militaires qui se feraient une joie immense de « donner un coup de main »; même en bénévolat… Hé hé…
FDF

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Vers un retour du service militaire en France ? C’est en tout cas ce que propose Eric Ciotti, en charge des questions de sécurité à l’UMP. Mais pas pour tout le monde, cette mesure -si elle était mise en place- consisterait à créer une sorte de service citoyen pour les mineurs récidivistes.

Le député des Alpes-Maritimes souhaite que pour un mineur de 16 ans condamné par la Justice, il lui soit proposé d’exécuter sa peine au sein d’un « Établissement d’insertion à la Défense« . La durée de ce service citoyen serait comprise entre quatre et six mois, selon l’appréciation d’un magistrat. Il serait alors pris en charge par des ex-militaires.

En cas de refus, le jeune condamné devra alors purger une peine d’emprisonnement.

Au programme de la formation : une remise à niveau scolaire, l’apprentissage d’une activité professionnelle, une éducation citoyenne et comportementale. Des tâches du type travail d’intérêt général pourraient également venir en complément.

Pour Eric Ciotti, « la prison doit être l’ultime recours », ajoutant que sur les 65.000 détenus en France, « 757 sont des mineurs ».

La proposition a rappelé à Ségolène Royal une de ses idées, distillée lors de la campagne présidentielle de 2007. La candidate à la primaire socialiste a mis au défi Nicolas Sarkozy d’agir « sans attendre une loi », car il suffit de « généraliser ce qui est déjà expérimenté ».

Source: Le Post

21/06/2011

N’importe quoi: un service citoyen pour jeunes délinquants…

Et pourquoi pas des vacances en bord de mer? Mais ça, on a déjà essayé; fiasco complet! Une fois dehors, cette racaille oublie tout et recommence ses exactions.

Ce qu’il faudrait, ce sont des maison de redressement à l’américaine. Ca calme…  Oui chef !

FDF

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Séduit par le rapport Ciotti, Nicolas Sarkozy soutient l’idée d’une proposition de loi, dès juillet, sur cette alternative à la prison pour les grands adolescents récidivistes.

Le rapport Ciotti visant à «renforcer l’efficacité de l’exécution des peines» prend un tour concret. Séduit par les 50 propositions du député UMP des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti, le président de la République, Nicolas Sarkozy, veut provoquer, dès le 1er juillet, une réunion interministérielle pour hâter sa mise en application. Parmi les mesures imaginées, le «service civique obligatoire» pour les mineurs délinquants les plus durs devient même une priorité. Avant la fin de la session parlementaire le 13 juillet, l’élu niçois déposera à l’Assemblée une proposition de loi sur la question. En concertation bien sûr avec le garde des Sceaux, Michel Mercier, chef d’orchestre de l’ensemble des réformes judiciaires en cours. Le texte sera débattu dès la rentrée.

D’ores et déjà, Éric Ciotti estime qu’il n’est pas certain que cette nouvelle forme de sanction conserve le nom de «service civique», pour ne pas instaurer une confusion avec le système mis en place par Martin Hirsch à l’attention des jeunes sans histoires désireux d’effectuer des missions d’intérêt général. La dénomination de «service citoyen» pourrait donc être retenue. Voici, en tout cas, à quoi devrait ressembler ce service obligatoire et à qui il s’adresse:

• Un noyau dur de 8000 jeunes

Premiers visés: les mineurs âgés de plus de 15 ans, condamnés en état de récidive légale (deux mêmes délits commis dans les cinq ans) ou de réitération (deux délits différents, par exemple, à plus de cinq ans d’intervalle). Les premiers sont environ 300 par an, les seconds 7500. Ces quelque 8000 jeunes au total représentent une sorte de «noyau dur» pour la justice et la police. Un vivier que la prison pourrait encore endurcir et auquel il faut proposer des solutions nouvelles.

• Une logique d’éloignement du quartier

«S’inspirant de l’expérience des Jeunes en équipe de travail (Jet) lancée au milieu des années 1980, le principe serait de provoquer un stage de rupture pour le jeune qui s’inscrit dans la spirale de la récidive», explique Éric Ciotti. Les «Jet» avaient été fondés par l’amiral Braque de la Perrière. Abandonnée par MAM en 2003, lorsqu’elle était à la Défense, cette formule pouvait agacer certains militaires qui estimaient parfois ne pas avoir épousé l’armée pour encadrer des délinquants. Mais depuis, les Établissements publics d’insertion de la défense (Epide) ont pris le relais, avec un public un peu moins remuant de jeunes en difficulté scolaire, sans qualification, parfois à la lisière de la délinquance. Et le système semble porter ses fruits. «Il faut en transposer les leçons pour favoriser l’insertion des profils plus durs», estime Éric Ciotti.

• Un encadrement pas forcément militaire

Le député et ses contacts à la Chancellerie ne font pas de fixation sur un encadrement semblable à celui de l’ancien service national. «Il pourrait être pris en charge par des militaires volontaires, certes, mais aussi par les services de la protection judiciaire de la jeunesse ou des structures associatives», avance-t-il. Au ministère de l’Intérieur, le Raid-aventure, structure dirigée par un ancien policier du Raid, Bruno Pomart, est souvent cité comme un exemple à suivre en matière de réinsertion des jeunes en déshérence (C’est joli, ce terme… FDF). Cette association sous-traite d’ailleurs nombre de stages pour le compte des Epide, dans son domaine de Comteville, à Dreux. Outre la possibilité d’impliquer dans le «service citoyen» la réserve militaire, notamment chez les gendarmes, l’équipe Ciotti étudie aussi le recours à des volontaires de la réserve de police nationale. Des associations en lien avec les conseils régionaux ou généraux pourraient aussi être sollicitées. Ségolène Royal, présidente socialiste de la région Poitou-Charentes, soutient, elle, sans complexe, «l’encadrement militaire», qu’elle espère voir un jour expérimenté au régiment de La Rochelle, en accord avec le maire PS de la ville, Maxime Bono.

• Une discipline de vie très stricte

En tout état de cause, assure Éric Ciotti, «cet encadrement aurait une dimension civique et comportementale: poser un cadre structurant où les repères sont clairement fixés, redonner les codes du comportement et de la vie en société, le respect de l’autorité», dit-il. Selon lui, «chaque groupe pris en charge ne devrait pas dépasser une dizaine de jeunes». Élément fondamental pour la réussite du projet: «La durée de la peine serait prononcée par les magistrats», prévient-il. Les stages dureraient d’un à six mois. «Ils seraient automatiques en cas de deuxième condamnation, sauf motivation expresse du juge», précise le député.

Source: http://www.lefigaro.fr

04/12/2010

Délinquance: un député UMP dénonce notre système de Justice de moins en moins efficace.

Depuis le temps que la police s’en plaint et que les victimes de la délinquance en ont assez de voir les agresseurs, voleurs, violeurs et meurtriers bénéficier d’un laxisme trop longtemps pratiqué… Il faudra bien un jour que justice soit faite; sérieusement…

FDF

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Délinquance : la justice en accusation…

Le palais de justice de Saint-Gaudens.
Le palais de justice de Saint-Gaudens.

Combien de malfaiteurs ont été réellement sanctionnés par des tribunaux depuis 2002? Combien de personnes condamnées à un an de prison ferme ont-elles été effectivement placées sous écrou? En clair, la justice prend-elle comme il faut le relais de l’action policière? Depuis le début de l’année, Éric Ciotti, député UMP des Alpes-Maritimes et rapporteur de la loi d’orientation pour la sécurité, bientôt débattue à l’Assemblée, a posé des dizaines de questions écrites à l’ancienne garde des Sceaux, Michèle Alliot-Marie, afin de réaliser son propre audit du système pénal. Au cœur de cette analyse, la «réponse pénale», correspondant au nombre de malfaiteurs poursuivis devant les tribunaux ou faisant l’objet de mesures alternatives (rappel à la loi, travaux d’intérêt général…).

«Failles et incohérences»

Des 136 réponses qu’il a obtenues, et dont il livre la primeur au Figaro, il déduit que «la réponse pénale a connu une amélioration en trompe l’œil», pointant du doigt de multiples «failles» et «incohérences». Ce député, souvent reçu à l’Élysée, appelle de ses vœux «une grande loi d’orientation pour la justice» (voir interview ci-dessous), convaincu, dit-il, que «ce chantier sera une priorité pour le vainqueur de la prochaine présidentielle». Voici sur quoi il fonde son diagnostic.


Cliquez sur l’aperçu pour agrandir l’infographie.

Première surprise: alors que la Chancellerie annonce crânement avoir fait grimper le taux de réponse pénale depuis 2002 de «68% à 87%», l’on découvre que seules ont augmenté les réponses dites alternatives, comme les rappels à la loi, fort peu contraignants, ou les tentatives de réparation, de conciliation et autres rendez-vous dans les maisons de justice. Le taux d’affaires réellement poursuivies devant les tribunaux a même baissé depuis huit ans, passant de 46% en 2002 à 45% en 2009. Éric Ciotti constate d’autres évolutions surprenantes: le nombre de jugements correctionnels a, par exemple, baissé de 15% entre 2002 et 2009, le nombre de mises en examen de 13% et les mandats de dépôts de 16%. «Dans le même temps, le taux de comparution immédiate est passé de 10% à 8%», révèle-t-il. «C’est bien simple, s’exclame Bruno Beschizza, l’ancien patron du syndicat Synergie-Officiers aujourd’hui conseiller régional en Seine-Saint-Denis, un glissement sémantique s’est opéré: là où la justice parle de réponse pénale accrue, il s’agit en fait d’une augmentation des substituts aux sanctions, qui sont autant d’outils imaginés pour masquer la pénurie judiciaire.»…

Suite et source: http://tinyurl.com/3aoh8g5