Là, moi, j’applaudis. J’applaudis l’Académie de Toulouse et ses responsables. Il faut bien qu’un jour, ces gens là (les muzz) apprennent que la provocation ne peut durer ad vitam eternam… La provocation conduit inéluctablement à l’exclusion… Et après on braille sur l’exclusion. Quel beau prétexte… Pourvu que cette sanction fasse jurisprudence.
FDF
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Tournefeuille. L’enseignante musulmane licenciée pour refus d’ôter son voile

En poste à Tournefeuille, dans la Haute-Garonne, la nouvelle enseignante a refusé de retirer son voile./Photo DR
Une enseignante stagiaire de la banlieue toulousaine risque d’être bientôt licenciée pour avoir refusé de retirer son voile islamique devant ses élèves du primaire. Une commission réunie le 19 novembre en formation disciplinaire avec des représentants des syndicats enseignants et de l’administration a proposé au recteur le licenciement.
Cette commission a une vocation consultative et c’est au recteur qu’il appartient maintenant de trancher, a priori sous quelques jours.
«Dans la pratique, les recteurs, notamment en matière disciplinaire, ont plutôt tendance à suivre les recommandations de la commission administrative paritaire départementale», explique au rectorat, Michel Montredon, tout en invitant à la prudence.
L’enseignante a réussi son concours en 2002, mais n’a pas été appelée à faire la classe en raison de différents congés maternité et congés parentaux. Convertie entre-temps à l’islam et arrivée au terme de ses congés, elle s’est présentée à la rentrée de cette année dans une école primaire de Tournefeuille pour prendre en charge une classe. Les responsables de l’établissement lui ont demandé de retirer son voile, ce qu’elle a refusé de faire.
Premier cas constaté dans l’académie de Toulouse
«C’est vraisemblablement le premier cas que nous avons eu à connaître dans l’académie de Toulouse, (avec) une enseignante et non pas une assistante», dit-on au rectorat. L’inspecteur d’académie Jean-Louis Baglan a confirmé ne pas avoir été confronté à des cas semblables en Haute-Garonne.
«Je ne sais pas dans quel sens le recteur va se prononcer; ce que je sais, c’est qu’il est extrêmement soucieux du respect des principes de laïcité et que, sachant que c’est le premier cas, il sera très attentif à la décision à prendre, qui fera jurisprudence», précise-t-on au rectorat.
Cette affaire rappele celle d’une employée voilée d’une crèche de Chanteloup-Les vignes , dans les Yvelines. La jeune femme, licenciée en début de mois, poursuit l’établissement devant les prud’hommes.
L’académie de Toulouse a décidé au nom de la laïcité de licencier une enseignante stagiaire qui refusait de retirer son voile islamique pour faire la classe à des élèves de primaire, a annoncé le recteur vendredi.
« J’ai décidé de suivre l’avis de la commission administrative paritaire, qui avait été émis à l’unanimité, et donc de procéder à l’exclusion de service de l’intéressée », a dit le recteur, Olivier Dugrip, à l’AFP.
Cette exclusion est définitive et revient à un licenciement, a-t-il précisé.
A sa connaissance, il s’agit d’une première dans l’académie de Midi-Pyrénées.
La jeune femme, dont l’identité n’a pas été révélée, n’a manifesté jusqu’alors aucune intention de contester cette décision. Au contraire, elle l’a acceptée « avec beaucoup de dignité et de responsabilité, elle n’a montré aucune volonté de monter cette affaire en épingle, elle savait ce que sa décision impliquait dans sa vie professionnelle et publique », a affirmé le directeur de la communication du rectorat, Michel Montredon.
Le recteur a invoqué « le principe de laïcité qui est affirmé par l’article premier de la Constitution et qui se traduit pour les fonctionnaires par une obligation de neutralité », laquelle leur interdit d’exprimer ou de matérialiser leurs croyances religieuses.
« Or cette personne se présentait revêtue d’un foulard recouvrant l’ensemble de sa chevelure, elle refusait par ailleurs de serrer la main de ses collègues ou des personnes de sexe masculin au nom de ses convictions religieuses », a-t-il dit.
Selon des informations concordantes, l’enseignante a réussi son concours en 2001 (et non 2002 comme rapporté précédemment), mais n’avait pas été appelée à faire la classe en raison de différents congés maternité et congés parentaux.
Convertie entre-temps à l’islam et arrivée au terme de ses congés, elle s’est présentée à la rentrée de cette année dans une école primaire de Tournefeuille, dans la proche banlieue de Toulouse, pour prendre en charge une classe.
Les responsables de l’établissement lui ont demandé de retirer son voile mais elle a refusé.
Une commission ad hoc réunie le 19 novembre en formation disciplinaire avec des représentants des syndicats enseignants et de l’administration a proposé au recteur le licenciement.
C’est cet avis que le recteur a suivi.
Devant le conseil de discipline, « elle a constamment affirmé ses convictions religieuses, elle a admis les conséquences de sa position, cela n’a fait aucune difficulté, ni pour elle, ni pour les membres de la commission, puisqu’ils se sont prononcés à l’unanimité », a-t-il dit.
Même s’il s’agit d’une première dans la région, la décision ne fera pas jurisprudence, a-t-il souligné, parce qu’il « y a déjà une jurisprudence clairement établie, il y a eu d’autres situations de ce type » ailleurs en France. « C’est l’application pure et simple du droit » et ce cas « s’inscrit dans une ligne jurisprudentielle qui est toujours la même », celle de l’exclusion, a-t-il dit.
Source: http://tinyurl.com/25gvw49