Francaisdefrance's Blog

27/10/2011

Le « visionnaire »…

Après Médium, les Experts, NCIS, etc… nous avons échappé à une nouvelle série: « Le Visionnaire ».  Ouf !

FDF

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L’affiche UMP initialement prévue pour la campagne de Sarkozy en 2012 a été annulée…

Source: http://www.dreuz.info/

25/10/2011

Printemps arabe, chute des dictateurs, hiver islamiste… Un processus inévitable.

L’hirondelle n’annonce plus le printemps. Le jasmin non plus. La charia s’occupe de tout… Je plains tous ces peuples qui on cru à une démocratie à laquelle ils ne seront jamais prêts. Et à laquelle les islamistes les ont fait croire.

La Tunisie sombre dans le chaos régi par les intégristes; la Libye et l’Egypte suivent. Si ça pouvait faire réfléchir les autres… On peut toujours rêver.

Ci-dessous un excellent billet de Christophe Barbier (L’Express).

FDF

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« C’est une peur qui chemine alors que les armes se taisent et que s’élève le brouhaha des urnes. Une peur un peu honteuse, tant l’irénisme est de rigueur, et tenace aussi, le remords d’avoir si longtemps soutenu des dictateurs, avec, pour seule raison, cynique mais valable, d’être en sécurité sur nos rives. Une peur nourrie par les cris des coptes massacrés en Egypte, les premières élections en Tunisie et l’engagement du Conseil national de transition libyen à faire de la charia la « source première de la loi ». Cette peur, c’est celle de l’islamisme, celle d’un pouvoir barbu et liberticide, dont les imams psychopathes remplaceraient les militaires d’opérette et les despotes débauchés d’hier. 

Jamais cette crainte n’a abandonné les esprits occidentaux, même si le vacarme de la fête droits-de-l’hommiste l’a reléguée depuis janvier dans l’arrière-boutique de la foire-fouille sondagière. Elle ressort aujourd’hui parce que nous sommes dans un marécage idéologique, un entre-deux politique où les potentats sont déchus, mais les démocraties, pas encore installées. Balbutiantes et vacillantes, elles sont comme un enfant effrayé par ses premiers pas dans un monde vertigineux. Arabes et Occidentaux, tous épris de paix et de liberté, nous sentons que quelque chose a gagné, qui était juste, mais qu’autre chose aujourd’hui menace, qui est terrible. Et si rebelles et révoltés avaient oeuvré, à leur insu, pour préparer le règne des imams? Et si nous avions fourni, enfants béats de Danton et de Rousseau, le moteur démocratique au véhicule islamiste? S’imposer par une révolution ou une guerre civile n’est rien à côté d’élections gagnées: l’islamisme pourrait bien, demain, affirmer être légitime selon les critères mêmes de l’Occident. Que répondrons-nous?  

Craintes d’un nouveau scénario algérien

Aujourd’hui, les sirènes de l’optimisme chantent à tue-tête qu’il n’y a rien à craindre, que c’est un islam modéré, « intermédiaire », qui donne le la des nouveaux régimes, qu’il ne s’agit que d’invoquer des principes sans corseter la vie quotidienne ni bâillonner les libertés au berceau. Elles n’ont à la bouche que l’exemple de la Turquie, où islamisme et démocratie barbotent en harmonie dans le bain de miel de la prospérité économique. C’est oublier la cure de laïcité imposée jadis à son peuple par Kemal Atatürk, ce vaccin longue durée. Plutôt que le modèle turc, c’est le scénario algérien qui risque d’advenir. Il y a vingt ans, l’Algérie faillit tomber dans l’intégrisme par la fente des urnes, il fallut interrompre le processus électoral et engager la bataille armée. 

En Libye, la situation est la plus inquiétante. Le chef du CNT, Moustafa Abdeljalil s’est engagé à faire de la charia la « source première de la loi ».

C’est en Libye que la situation est la plus inquiétante, parce que l’on y touille un explosif cocktail de pétrole, de trafic d’armes et de bédouinisme, sous l’oeil avide et la griffe déjà sortie d’Aqmi la terroriste. Que feront de leur révolution réussie les héros de Misrata et de Benghazi? L’égout de Syrte a vomi un Kadhafi sanguinolent comme dernier déchet de la tyrannie: puisse le régime qui sortira des discussions tribales et des élections promises nous éviter la nostalgie de l’ordre tyrannique. »

Source: http://www.lexpress.fr/

12/02/2011

Moubarak parti, un dictateur en moins dans le monde arabe…

Le problème est que ces « dictateurs » vont être au fur et à mesure remplacés par des islamistes purs et durs qui  ne pourront régner que par la violence et la propagation de la haine de l’Occident. C’est de ça que l’on devrait s’inquiéter…Ce qui se passe dans ces pays ne nous concerne pas, sinon.

FDF

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« Le vice-président Omar Souleiman vient de s’exprimer à la télévision égyptienne pour annoncer le départ de Moubarak. Quelle victoire magistrale pour tout le peuple égyptien ! Véritable coup d’assommoir, la volonté exprimée hier soir par l’autocrate Moubarak de « mourir sur scène » plutôt que de tirer sa révérence, n’avait réussi qu’à amplifier la révolte populaire, plus que jamais fidèle au rendez-vous de la place Tahrir, en ce 18ème jour d’une mobilisation certes sous le choc, mais qui est demeurée inébranlable.

Convergeant dès ce matin par dizaines de milliers vers le haut lieu Cairote de la protestation, tandis que c’est plus d’un million de personnes qui laissaient exploser leur colère à travers tout le pays, l’insurrection égyptienne comptait bien faire de ce vendredi une journée exceptionnelle de manifestation, quand la rumeur du départ du raïs a couru, se faisant de plus en plus persistante au fil des heures.

Alors que les manifestants du Caire marchaient vers le palais présidentiel et le siège de la télévision d’Etat, le député travailliste israélien Binyamin Ben Eliezer, considéré comme le responsable israélien le plus proche de Moubarak, affirmait à la radio israélienne que le président égyptien lui aurait confié son souhait de trouver « une porte de sortie honorable », conscient que la fin était proche et inéluctable.

Une confidence bien huilée, qui arrivait à point nommé pour signifier la résignation du chef de l’Etat égyptien à déposer les armes, et qui fut corroborée en début d’après-midi par une révélation d’un proche du gouvernement annonçant à l’AFP le départ du raïs. Cette indication de source anonyme, mais manifestement sûre, s’est bien gardée de dévoiler la terre d’asile choisie par Moubarak : a-t-il fui par les airs et pour où ? A-t-il trouvé refuge dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh, dans le Sinaï, où il a une résidence ?

A l’annonce de la destitution cuisante du deuxième tyran arabe, le vent de la rébellion va certainement souffler de plus belle en Jordanie, où près de 300 jordaniens et égyptiens se sont rassemblés aujourd’hui devant l’ambassade d’Egypte à Amman, en signe de soutien au peuple égyptien. Au centre-ville, 150 universitaires jordaniens se sont mobilisés après la prière sous l’étendard de la révolution égyptienne, tout en appelant à la chute de leur propre gouvernement. »

Source: http://oumma.com/