Francaisdefrance's Blog

03/03/2012

Le président de la Banque Centrale européenne annonce la fin du modèle social européen!

Ce ne sont pas de très bonnes nouvelles… Mais les faits sont là…

FDF

.

En clair : on va en chier! » (voir article joint – Source « sortirdeleuro2012 ».
 
Au moins celui là il est franc!…
 
C’est curieux, mais je crois me souvenir que les clowns qui nous ont vendu l’euro en 1992 (alors l’ecu), nous rebattaient les oreilles en nous disant que cette monnaie unique allait nous apporter le plein emploi, un fort développement industriel, la stabilité économique, une Europe forte face à ces grands rivaux internationaux (souvenez vous des affiches!).
 
C’est bizarre! Aurais-je rèvé? N’aurais-je pas tout compris? Nous aurait-on baratiné?
 
Merci de me donner votre avis et de me rassurer  car les hommes politiques ne mentent jamais! Mais non! Mais non! C’est d’ailleurs pour ça que nous leur donnons nos suffrages…
 
B C.
Le patron de la Banque centrale européenne annonce la mort du modèle social européen

16/02/2012

Endettement: les « motivations » de Sarkö… Sachez que « la dette » est une arme de guerre…

Un excellent billet que je soumets à votre appréciation…

FDF

.

On ne résout  pas les conséquences de l’endettement par toujours  davantage d’endettement !

 Alors, la question se pose de savoir pourquoi depuis cinq années le président creuse allègrement le

 déficit de la France et des Français. Quelles sont ses motivations ?           

 JD.CATON   

.

La dette une arme de guerre …

20/12/2011

Comprendre la dette publique des Etats…

Ca se résume en une seule copie d’écran…

Le fameux traité de Lisbonne; désapprouvé démocratiquement par la majorité des Français mais dont le gouvernement n’a pas tenu compte… Ce « phénomène » s’est reproduit dans d’autres pays. Europe démocratique? Laissez nous rire…

Le peuple a très souvent raison. C’est pourquoi on lui demande rarement son avis…

FDF

.

03/12/2011

Comprendre la dette publique (en quelques minutes)…

Bien expliqué… On sait au moins pourquoi nous sommes en pleine régression et au bord de l’abîme…

FDF

.

http://www.youtube.com/watch?v=fIyPMzaK_Cc&feature=player_embedded#!

23/11/2011

Dette souveraine des Etats = bénéfices souverains pour les banques…

Et oui; merci à la mondialisation et à l’UMP/S…

FDF

.

Document à diffuser sans aucune réserve, dans ces conditions de gestion de la dette « dite » souveraine, La France, comme les autres pays de l’union, victimes du traité de Lisbonne, n’en finiront jamais de creuser le gouffre du déficit. Si la dette est souveraine pour les états, le bénéfice est souverain pour les banques privés.

Il y a de quoi s’indigner ! Lors de l’effacement (ou « décote » ou « restructuration » d’une « dette » en monnaie scripturale), il ne s’agit, pour les banques prêteuses de crédits, que d’une « perte comptable » : aucun employé de la banque ne perd quoi que ce soit dans son compte personnel, contrairement à un prêt en argent réel. Grâce à cette méthode de création de la monnaie, la Suisse se situe loin des pays endettés : … suite sur http://dbloud.free.fr/monnaie.htm

18/11/2011

La route de la liberté…

Et si on parlait « gros sous », pour changer…

FDF

.

Les grands bénéficiaires de note chute…

.

Le nouveau plan de rigueur de Sarkozy-Fillon est clairement un plan de ruine, car il poursuit la route vers la servitude envers l’État jugé abusivement comme le maître du jeu alors qu’il est la cause de la catastrophe. Le plan tire à vue sur tous les créatifs du pays. Le prétexte est de garder le précieux AAA des agences de notation présenté comme une sorte d’objectif national ; l’explication officielle est que le pouvoir, en cas de dégradation, paierait plus cher les emprunts : c’est donc l’aveu que l’objectif fondamental de ce pouvoir est de continuer à emprunter pour dépenser sans compter. François Baroin a dit sans rire : « L’équilibre en 2016, c’est notre détermination ». Comment espérer calmer les spéculateurs avec une telle énormité ? La détermination devrait être, au contraire, de créer dès maintenant un surplus public, ce qui fut le cas en France et comme d’autres pays le font.

Au même moment, le talisman du AAA vacille avec, en plus, une erreur de manœuvre plus qu’étrange. Les richissimes eurocrates en Europe s’en mêlent à leur tour en sermonnant la France par la contestation de son pauvre 1%. Ils feraient mieux de balayer devant leur porte, alors qu’ils parlent ouvertement d’une croissance de 0,5 % dans la zone euro en 2012, calamité dont ils sont largement responsables.

En même temps, le chômage s’accroît cruellement de nouveau : ce n’est pas un hasard mais le fruit de l’action gouvernementale, son plan de ruine va inévitablement l’aggraver. Le Secours catholique fait savoir que ses soupes populaires ont de plus en plus de clients et reçoivent même des salariés ne pouvant plus s’alimenter chez eux : les plans successifs, en ruinant les grandes et petites entreprises, ne peuvent que leur apporter des clients nouveaux !

DE NOUVEAU DES IMPOTS

Pour rétablir très insuffisamment les comptes publics, le plan prévoit de taxer partout et tout le monde. Montent les clameurs de toutes les professions : restaurateurs, artisans, promoteurs, hôteliers, travailleurs du bâtiment. La bougeotte fiscale est à son comble, cette bougeotte semant elle-même le chômage. Les représentants de chaque profession se réjouissent bruyamment s’ils obtiennent un succès, comme l’ont fait les hôteliers récemment. Ces gens ne savent pas, ou feignent de ne pas savoir que tout impôt détruit la richesse de tous et que le plan lui-même, quel que soit leur succès provisoire, conduit leurs affiliés à la ruine.

Une faille fondamentale du plan, comme des précédents et de ceux qui suivront inévitablement, est l’absence de réduction massive des dépenses publiques.

Une autre caractéristique du plan est d’épargner les camarades. Le terme affreux de « tour de vis » s’applique aux « gens d’en bas ». Nous avons eu droit à une gaminerie d’un goût plutôt douteux ; les quarante ministres ou quasi ministres ont annoncé, tout sourire que, pour prendre leur part du fardeau, ils gèleraient leurs salaires pendant deux ans (sic). Un député a eu l’audace incroyable de proposer de baisser très modérément les salaires des élus : il s’est fait rabrouer vertement.

LIBERER LES ENTREPRISES

La route opposée, la seule pour sortir de la situation terrifiante du pays est celle de la liberté. Nous avons montré antérieurement que la marge de manœuvre à cet égard est immense compte tenu de la socialisation du pays.

La route de la liberté est le chemin contraire de celle de la servitude : recul massif et sans délai de l’État et libération des entreprises, seules aptes à faire décoller la croissance en créant de la richesse et des emplois. Indépendamment des mesures pratiques décrites ci-dessous, la simple proclamation du retournement serait en elle-même un bol d’oxygène puissant pour tous les créatifs et un encouragement majeur pour les marchés.

Cela revient à renoncer à la cascade sans fin des impôts nouveaux qui, d’ailleurs, en annoncent toujours d’autres. Pour encourager les entreprises, il est même nécessaire de supprimer un ou deux impôts parmi les plus meurtriers pour elles.

Il faudrait aussi se préoccuper du code du travail qui compte plus de 2 600 pages, pèse 1 kilo et demi et est réparti en plusieurs tomes, en croissance perpétuelle. Une foule d’organismes et de personnages parasitent à son abri et sont embusqués avec pour seul effet de détruire les entreprises. Or la vraie garantie des salariés est l’existence de nombreuses et prospères entreprises. Faire disparaître deux ou trois des dispositifs qui empêchent les entreprises d’embaucher redonnerait confiance aux marchés et déclencherait un cercle vertueux.

FINANCER PAR LES ECONOMIES

Le financement de ces mesures est simple à tracer dans ses grandes lignes. A cette fin, la suppression de pans entiers de l’action étatique est une nécessité urgente. Le pouvoir lui-même ayant proclamé l’état pratique de faillite et les agences de notation se manifestant bruyamment, il ne devrait pas se produire d’oppositions majeures.

Il y a au moins quinze ministères inutiles. En supprimer trois dont tout le monde peut se passer n’est pas un problème. Les deux grenelles de l’environnement assassinent l’économie française, dans un mélange de fausse idéologie et d’intérêts électoraux. Il faut arrêter le programme incroyable d’éoliennes qui vont détruire le paysage à force de subventions pour fabriquer de l’électricité hors de prix.

Les subventions dans tous les domaines à supprimer sans retour absorbent des sommes inimaginables. Le nombre d’administrations inutiles est conséquent et leur suppression totale donnera beaucoup d’argent. La vraie folie des investissements, baptisés mensongèrement « d’avenir » et accrochés au mythique grand emprunt, doit être stoppée. Interrompre la pompe aspirante de l’immigration paraît urgente pour donner confiance aux marchés. L’économie peut aller de 30 à 70 milliards par an.

Il existe un point clé : l’appropriation privée par les grands élus d’une part majeure que certains évaluent à 5% du PIB. Le prélèvement abusif se passe en argent comptant et pour une plus grande proportion en avantages informels. Il n’est pas possible d’ouvrir un journal sans voir les multiples manifestations de cette véritable rapine. Ce sont de vraies écuries d’Augias malodorantes à souhait ; il faudra les nettoyer mais cela prendra du temps et les marchés sont pressés.

Une mesure permettrait, dans cette optique, de gagner de l’argent sans délai. Il existe des échelles de traitement dans la fonction publique. Les salaires des ministres et élus sont dépendants des échelles des hauts fonctionnaires. Le rabotage dégressif de ces échelles en commençant par les plus élevées serait possible : 30% de moins au sommet, puis 25 %, 20%, etc. Cela permettra de ne pas toucher aux moyens et bas salaires. Les ressources seraient immédiates. Dans la situation de faillite menaçante on ne voit pas qui pourrait s’opposer à une telle mesure.

LE PATRIMOINE PUBLIC

Mettre en vente une grande partie des biens de l’État s’impose. Nous savons que le résultat en trésorerie ne sera pas immédiat à cause des délais et précautions nécessaires. Sur un plan psychologique le signal sera important. Quel que soit l’endettement monstrueux créé par la légèreté et la cupidité des gouvernements de tous partis il est urgent que les marchés sachent que la France peut tout rembourser. Nous l’avons montré dans un flash précédent. La vente de grandes quantités de biens patrimoniaux doit compléter le retour nécessaire au surplus budgétaire.

La conclusion est que la route de la liberté est grande ouverte avec la richesse pour tous. Si elle n’est pas adoptée franchement à temps utile, elle risque de s’imposer dans la confusion générale et sans que les véritables fruits profitent à la population.

Michel de PONCINS

.

TOCQUEEVILLE MAGAZINE a un site mis à jour tous les mardis: http://www.libeco.net

16/11/2011

Sarkozy: « Frauder la Sécu, c’est voler les Français »…

C’est « l’hôpital qui se fout de la charité »…

Vous vous souvenez de la Rollex (12.000,00 €) et de l’avion présidentiel ???

FDF

.

Croisière en yacht, voyage en jet privé, villa luxueuse sur la Côte Ouest des États-Unis, dîners au Fouquet’s

La montre? 12 000 euros…

L’avion présidentiel: http://youtu.be/Uxf17w9ni68
Sarkozy: "Frauder la Sécu, c'est voler les Français"

Le président de la République a rouvert pour la présidentielle de 2012 le chantier du financement de la protection sociale et de la compétitivité de la France.

11/11/2011

Bruxelles veut avoir les clefs des coffres d’État des 17 pays de l’euro. Et pourquoi ???

Ce qui suit vaut le coup d’être lu. Un peu long, mais on comprend bien des choses à l’heure où nous sommes au bord du gouffre. Et l’on y apprend comment nous en sommes arrivés là. Inutile de se flageller; nous n’en sommes pas responsables, nous les citoyens de l’Europe. Les mains sales ne sont pas les nôtres. Mais ça, on s’en doutait…

FDF

.

Des dettes d’État au franc d’État


« Les clefs des coffres »…  Il n’y a que comme ça qu’ils peuvent sauver l’euro, disent-ils. Le Traité du MES a déjà été signé. Si les parlements nationaux le ratifient c’est la fin de nos démocraties souveraines. Est-ce bien ce que nous voulons? Y a-t-il une alternative?

Pour ceux qui savent comment le système d’argent fonctionne, la solution logique des problèmes actuels est relativement simple. A la télé, du moins aux Pays-Bas, le sujet est encore tabou [1], mais si vous voulez savoir ce qu’il en est, voici une explication. (Et ceux qui savent tout déjà, peuvent passer de suite à 2. Réforme bancaire.)

1.   Le système d’argent actuel

Les banquiers ont maintenant, mondialement, un système d’argent qui est basé sur la création de l’argent du néant. Quasiment tout l’argent sur les comptes bancaires c’est du vent. Il n’y a qu’une toute petite quantité de véritable argent en circulation. Comment ça fonctionne?

Le banquier est un comptable

Chaque fois qu’un banquier fournit un prêt, il ne fournit pas d’argent, mais un avoir. Le prêt ne consiste en rien de plus que des chiffres dans la comptabilité du banquier. Présumons, que tu veuilles faire un emprunt à ta banque, Banque A.Sec. D’un côté le banquier inscrit que tu lui dois 250.000 euros et de l’autre côté qu’il te doit 250.000 euros. Tu les vois arriver sur ton compte. Tu peux les dépenser. Acheter une petite maison? D’accord, achetons une petite maison.

Supposons que tu remettes un chèque au vendeur de la maison. Celui-ci porte ce chèque à sa banque, la Banque Rougeschild. Celle-ci veut alors échanger ce chèque à ta banque, contre du vrai argent bien entendu. Rougeschild sait comment son collègue a sorti les chiffres de son chapeau et il ne se contente pas de vent.

Donc, maintenant, la Banque A.Sec doit débourser du vrai argent. Cependant, dans la pratique, la plupart du temps cela n’est pas nécessaire. C’est que la Banque Rougeschild fournit des prêts continuellement aussi. Et une partie de ces prêts sont dépensés chez des clients de la Banque A.Sec. Donc, ce qui se passe, c’est que la banque Rougeschild échange sa créance de 250.000 euros sur la Banque A.Sec contre une créance de la Banque A.Sec sur Rougeschild.

Des intérêts sur du vent

De cette façon les banquiers peuvent mettre toujours plus de prêts en circulation. Une boîte de vent est échangée contre une autre et les clients ne remarquent pas comment ils sont bernés. Car pour ces boîtes de vent, il faut quand-même payer des intérêts.

Juste, pour s’amuser, un exemple où les banquiers créent des millions, sans qu’il y ait besoin d’un seul centime de véritable argent. Dans la réalité c’est un peu plus complexe, mais quand-même.

Mettons qu’il y ait 3 banques, qui servent respectivement 20%, 30% et 50% de la population. Nous supposons que tous les trois ont le même type de clients, qui ont les mêmes besoins en emprunts et en dépenses. Il sera démontré, que tous les payements que ces banques devront faire au moment où l’emprunteur dépense son emprunt, seront compensés par les recettes de ces dépenses.

Les emprunteurs de la première banque dépensent 20% de leurs emprunts chez des clients de leur propre banque, 30% chez des clients de la Banque 30% et 50% chez les clients de la Banque 50%. Etcetera. Si nous additionnons toutes les recettes de tous les prêts, chaque banque a reçu autant qu’elle a créé. Voilà 100 millions en avoirs sur des comptes bancaires, sans qu’un seul centime de vrai argent ait été dépensé.

Lorsqu’on demande à des banquiers, s’ils créent de l’argent du néant, ils répondent généralement qu’ils ne fournissent des prêts que lorsqu’ils ont des avoirs en face. Cependant, ces avoirs accroissent tout seul par les prêts qu’ils fournissent ensemble.

Trafic des paiements

Tout le trafic des paiements va de la même façon. Si tu fais un paiement à quelqu’un chez une autre banque, c’est ta banque qui doit le payer à l’autre banque. Mais encore le même jour il y aura des paiements par des clients de l’autre banque à des clients de ta banque. Tous ces paiements interbancaires sont tout simplement compensés les uns par les autres.

Ce que les banques paient finalement les unes aux autres, se sont les petites différences entre les paquets de paiements entrants et sortants. Pour faciliter ces transferts toutes les banques ont un compte chez la banque centrale. Les montants dans ces comptes sont considérés comme du vrai argent (car, si elles le voulaient, les banques pourraient demander la totalité de la somme en billets, puis que la banque centrale est autorisée à les imprimer.)

À la banque centrale il y a une règle que chaque soir toutes les banques doivent avoir un avoir positif sur leur compte. Si un banquier est à court, (par ce qu’il a payé plus qu’il n’a reçu ce jour là), il emprunte pour la nuit à un collègue, (qui a alors reçu un peu plus qu’il n’a payé). Et lorsque les collègues ne se font pas confiance, comme ce fut le cas lors de la crise bancaire en 2008 et comme ça l’est à nouveau maintenant depuis quelques mois, alors le banquier peut emprunter à la banque centrale pour un quart de pourcent de plus.

Banquiers entre eux

Entre eux, les banquiers ont convenu des règles sur le capital minimum requis face aux risques calculés, comme ceux des prêts en cours. Ce capital est infime comparé aux risques, mais de cette façon la création d' »argent » du néant est quelque peu freinée et les banques restent davantage au pas les unes avec les autres dans la fourniture des prêts. Ceci augmente leur confiance mutuelle pour se prêter de l’argent, et leur permet à tous de pouvoir optimiser leurs possibilités de profit.

Les banquiers sont en premier lieu des banquiers entre eux. Lorsque des clients des grandes banques Néerlandaises, mécontents des paiements de bonus excessifs, portaient massivement leur argent chez Triodos (une banque connue pour investir dans des projets qui donnent bonne conscience), cet argent manquait aux grosses banques. Heureusement Triodos n’est pas la plus méchante et prêtait cet argent tout simplement à ces mêmes grosses banques. (Malheureusement des banques éthiques n’existent pas, tout au plus des banques avec des airs sympathiques. Mais avec un tel système d’argent on ne peut pas s’attendre à mieux, non?)

Mais dès que des nuages menaçants se présentent à l’horizon et qu’il y a des risques de grosses pertes pour les banques, la confiance mutuelle disparaît immédiatement. Alors, chaque banquier tente de se débrouiller tout seul. Chacun d’eux tente alors d’augmenter ses réserves de caisse et de minimiser les risques. Résultat, pendant des mois les entreprises ne reçoivent guère plus de crédits et les vagues de licenciements et faillites recommencent à ravager le pays. Et si l’orage ne bouge pas de place, cela peut même durer des années. Formidable, non? un tel système bancaire!

Les montants déménagent d’un compte à l’autre

Revenons à notre maison vendue. Donc, le vendeur dispose maintenant de 250.000 euros en vent, qu’il dépense à son tour. De cette façon ce soi-disant argent va d’un comte au suivant. Donc même si tu n’as jamais pris de crédit, il n’y a que du vent sur ton compte, que tu as reçu pour ton travail ou pour des marchandises que tu as vendues. Si, par exemple, tu étais à la banque ING, la plus grosse banque aux Pays-Bas, cette dernière ne dispose que de 3 centimes de vrai argent pour chaque euro d’avoir dans ton compte.

Toujours moins d’argent en poche

En fait, avec du vent ils ont gonflé ces 3 centimes et les ont multipliés par 33. Quand tu déposes un billet de 100 euros chez ING pour verser sur ton compte, elle fournit des prêts à hauteur de 3300 euros. Autrement dit, pour chaque euro que nous ne gardons pas dans notre poche, les banques gagnent un multiple en intérêts.

Peut-être tu comprends maintenant pourquoi les banques nous séduisent à payer de plus en plus de choses électroniquement. Les cartes de crédits, cartes bancaires, cartes des stations d’essence, cartes de prépaiement, cartes pour les transports publiques, cartes de paiement pour parkings, elles ne servent qu’à une seule chose: faire en sorte que nous n’ayons besoin d’argent comptant le moins possible.

Il y a cependant un revers à la médaille. Les réserves de caisse (les billets de banque et l’avoir échangeable à la banque centrale) ne servent pas qu’à fournir de l’argent comptant aux clients et pour régler les petites différences entre paiements sortants et entrants. C’est aussi la première réserve pour absorber des pertes. Mais, comme les revenus croissent disproportionnellement en baissant le pourcentage de réserves de caisse, la tentation est grande de prendre plus de risques. Ainsi, notre argent plastic moderne contribue au comportement-de-prêt téméraire de nos banquiers.

Regardons ce qui se passe quand on porte un billet de 100 euros à la banque pour le verser sur notre compte. Comme dit, à 3% de réserve de caisse la banque ne dispose que de 3 centimes pour chaque euro sur ton compte.

Dans la colonne de droite tu vois que les revenus augmentent disproportionnellement au fur et à mesure que la réserve de caisse diminue. Et – à l’inverse – si avec un même montant de réserve de caisse la banque voulait retourner de 3% à 4%, elle devrait réduire les prêts en cours d’un quart…

Tous les montants sont temporaires

À des moments convenus tu devras rembourser l’avoir que tu as eu du banquier A.Sec. De tout l’argent en cours, tu dois tenter d’obtenir assez pour payer ces remboursements. Banquier A.Sec écrira alors dans sa comptabilité, que le montant que tu lui dois est diminué et il diminue le montant que tu lui dois. Tu vois disparaître ce montant de ton compte. Ainsi les avoirs créés disparaissent de la circulation. Cela fait donc une diminution de la quantité d' »argent » dans le pays.

Les intérêts

Les intérêts que tu paies ne disparaissent pas de la circulation. C’est avec ça que le banquier paye tous ces frais (tels que: intérêts, assurances, personnel, entretien, factures des sous-traitants qui s’occupent des paiements via internet etc.) et le capital est rehaussé, de manière qu’il puisse prêter davantage encore la fois d’après.

La “masse d’argent” doit croître

Le risque classique pour le banquier c’est que les emprunteurs ne remboursent que partiellement ou pas du tout. Et lorsque le gage s’avère insuffisant, c’est lui qui reste avec des ennuis dans sa comptabilité, c’est à dire, avec des montants qu’il devra tôt ou tard enregistrer comme des pertes.

Pour diminuer le risque de défauts de paiement les banques prennent soin, qu’il y ait de plus en plus de prêts en cours. Car plus il y arrive de l' »argent » en circulation, moins ça vaut. C’est l’inflation bien connue. Le montant que l’emprunteur doit rembourser est fixé. Et comme ce montant diminue en valeur pendant la période du crédit, l’emprunteur peut le gagner plus aisément. S’il doit payer 6% d’intérêts et l’inflation est de 2%, la charge des intérêts est 1/3 moins. [graphique]. Ainsi le nombre de défauts de paiement est considérablement réduit.

D’ailleurs, cet avantage pour les emprunteurs correspond exactement à la diminution de la valeur de l’argent pour les usagers. En fait, en tant qu’usager de l’argent ils paient également une partie des intérêts.

Travailler toujours plus

C’est cette même inflation qui fait que nous devons travailler toujours plus. Chaque fois que plus d' »argent » arrive en circulation nous devons essayer de gagner plus, si nous ne voulons pas nous appauvrir.

Bien entendu, une banque centrale ne racontera jamais que la croissance de l’argent est une nécessité pour les banquiers. Le prétexte officiel c’est que l’inflation contribue à plus d’activité économique.

Et de là sort la croyance largement répandue qu’une économie doit croître pour être saine. Une fable extrêmement dangereuse. C’est qu’une croissance économique n’est pas possible sur une Terre limitée. Et plus nous continuons, plus nous détruisons. Ce que l’on peut dire, c’est qu’un système d’argent qui a besoin d’une masse d’argent croissante pour pouvoir fonctionner, est inapte pour une société durable.

Les dettes d’état

Notre gouvernement dispose d' »argent » par la taxation. Avec cela il finance des choses qui sont importantes pour nous tous, comme des digues, routes, ponts, écoles, hôpitaux, gendarmerie, armée etc. Régulièrement il arrive que le gouvernement fasse des dépenses avant d’avoir levé les impôts correspondants. Dans le système actuel le gouvernement devra alors emprunter de l’argent et payer des intérêts dessus. C’est la dette d’État (aussi appelée dette publique) bien connue. On en a peut-être pris l’habitude, mais en fait c’est quelque chose d’étrange. Dans la communauté des gens exécutent des tâches pour la communauté, tout le monde est payé pour sa contribution et ensuite il reste une dette. Et sur celle-ci nous payons tous – via des impôts supplémentaires – des intérêts.

La création d’argent par des banques à gestion privée

Ceci est causé exclusivement par le fait que dans le passé les représentants du peuple ont cédé la création d’argent à des banquiers privés. Ce fût au temps où l’on accordait encore beaucoup de valeur au conte de fée, racontant que seuls des banquiers pouvaient tenir la gestion monétaire en ordre. Si le gouvernement mettait l’argent en circulation, cela mènerait sûrement à un désastre!

Une démocratie sans argent propre

Le résultat c’est que nous continuons à affirmer que nous vivons dans une démocratie, tandis que l’un des attributs les plus importants de notre société, la création d’argent est entre les mains de banquiers privés. Même si en France les administrateurs de la Banque de France sont désignés par le gouvernement, ces administrateurs n’ont pas d’ordre à en recevoir. La Banque est indépendante du gouvernement. Autrefois elle déterminait également le taux d’intérêt de façon autonome, comme on disait « dans l’intérêt de l’économie ». Maintenant cela est fait par la Banque Centrale Européenne (BCE), dont les 17 banques centrales de la zone euro sont propriétaires et exploitants.

Un taux d’intérêt pour tous

La BCE a relevé le défi impossible de déterminer un taux d’intérêt pour les 17 pays différents, avec des économies complètement différentes et qui ont des possibilités de productivité très différentes. Bien entendu, il est quasiment impossible de fixer un taux d’intérêt, qui ait un effet optimal pour tous les pays. Un changement du taux ne peut entraîner des effets bénéfiques que pour un ou quelques pays. Et les autres pays en portent les conséquences.

L’euro, l’expérimentation monétaire la plus chère de l’histoire

L’euro entrera probablement dans l’histoire comme  l’expérimentation la plus chère qui ait jamais existée. Depuis le commencement du projet en 1970, il était déjà connu, qu’il était voué à l’échec, mais des banquiers et des politiciens têtus l’ont poussé en avant malgré tout. Le problème c’est qu’une monnaie unique ne peut fonctionner dans une zone économique homogène. [2] [3] [4] Voici pourquoi.

Lorsque des consommateurs, dans des pays avec des possibilités de productivité plus réduites, préfèrent acheter des produits d’importation moins chers et meilleurs, la dette extérieure augmente. En même temps, la productivité dans le pays diminue. Un pays qui dispose de sa propre monnaie peut alors dévaluer cette monnaie. Cela rend les produits d’importation plus chers pour sa propre population et les produits d’exportation moins chers pour les acheteurs étrangers. Ainsi la dette diminue et la productivité augmente. Des dévaluations étaient très courantes avant l’introduction de l’euro. Aujourd’hui les pays moins productifs sont comme des rats dans une trappe. Ils ne pourront jamais sortir des dettes. C’est pour cela que la méthode qu’on applique, de combler ces pays avec des dettes encore plus élevées, est étrange et malade.

L’euro couplé à l’adhésion de l’Union Européenne

Les banquiers ont réussi à obtenir que les pays ne peuvent sortir de l’euro sans sortir de l’Union Européenne. Eh bien, ce seront « deux mouches d’un coup ».

L’UE

De plus en plus de gens comprennent, que l’Union européenne est beaucoup moins démocratique et sociale que les citoyens en Europe souhaitent. Bien que cela fusse le cas depuis le départ, beaucoup ne voient que depuis peu que le Parlement Européen n’est qu’un simulacre et pas un parlement avec un pouvoir démocratique. Les gens se rendent compte de plus en plus que la Commission Européenne (CE) et la Banque Centrale Européenne tirent tout le pouvoir vers elles. D’ailleurs, pour la CE et la BCE le nouveau traité européen du MES  [5] sera la trouée pour mettre les parlements européens hors jeu. La ratification de ce traité semble être dans la poche pour elles, car la plupart des députés dorment encore ou ne peuvent pas le croire. (Ou seraient-ils complices?)

L’Union Européenne a comme principe déposé l’économie de marché libre. Presque tout le monde a compris entre-temps, que la dérégulation des banques, la privatisation des infrastructures et l’abolition des tâches gouvernementales mènent à une société dure et ravagée par des crises. Ces principes sont désuets. Les défenseurs de ces principe ne pourront les imposer qu’avec de la violence. La Grèce ne sera pas la dernière victime.

Le scénario du FMI

La CE et la BCE coopèrent maintenant avec le FMI pour écraser des pays trop endettés sous des dettes encore plus lourdes. Le scénario pour prendre le pouvoir a été appliqué maintes fois par le FMI durant ces dernières cinquante années. Cela se déroule comme ceci: on commence par manoeuvrer un pays dans des difficultés et dès qu’il se trouve endetté, on l’écrase sous des dettes supplémentaires telles, qu’il ne peut même plus payer les intérêts. Ensuite on garde le pays sous tutelle et on prend soin d’affaiblir le gouvernement le plus possible en imposant des coupes budgétaires de plus en plus grandes. Avec des mesures d’austérité, on fait saigner la population bien comme il faut. Ainsi elle sera plus rapidement satisfaite, lorsqu’on lui laissera un peu d’air. Et dès que les choses seront bien déréglées, on vendra les richesses du pays à des investisseurs étrangers et on introduira une économie de marché totalement libre.

Nous aussi

Qui réfléchit un peu, voit qu’avec le scénario des fonds de secours tous les pays de la zone euro se retrouvent endettés. Cela aussi est prévu dans le scénario criminel. Les prêts massifs servent d’abord à pouvoir mettre un pays sous tutelle. Dès que cela est un fait, ils peuvent déclarer que le pays ne pourra jamais rembourser ses dettes. En suivant, ils peuvent manoeuvrer les victimes suivantes dans les dettes. Ce sont les gouvernements qui se sont portés garants pour les prêts. Ils devront couper leurs dépenses pour payer les pertes. Et pour tous les pays le même refrain sera répété, que les gouvernements devront réduire, réduire, réduire leurs dépenses. Jusqu’à ce que quasiment rien ne reste du rôle et de la fonction du gouvernement national et que Bruxelles peut prendre le pouvoir. Bien entendu, cela s’accompagnera d’énormes troubles sociaux. Vous pouvez lire le reste dans le livre de Naomi Klein, La Stratégie du Choc (The Shock Doctrine).

2.   La réforme bancaire

Le franc d’État

La solution est simple. Au lieu de dépenser des milliards d’euros supplémentaires pour un euro qui est voué à disparaître tôt ou tard et au lieu de nous laisser prescrire des mesures d’austérité par la Commission Européenne et la banque centrale Européenne non-démocratiques, nous pouvons introduire un franc d’État.

Techniquement cela est relativement simple à réaliser. À la place de la banque centrale actuelle, il y aura une nouvelle banque centrale de l’État. Celle-ci tombera sous la responsabilité du Ministère des Finances et sera contrôlée par le Parlement. Une commission de gens bien formés veillera sur les intérêts à long terme du système d’argent.

La banque d’État sera la seule qui est habilitée à créer de l’argent. Tous les prêts seront fournis en argent d’État, que ce soit sous forme électronique ou en espèces. Il sera interdit aux banques commerciales et aux institutions financières de créer des avoirs du néant. Tous les nouveaux avoirs devront être couverts à 100% par de l’argent d’État. En ce qui concerne les prêts en cours au moment de la réforme, les banques qui les ont émis en resteront responsables jusqu’à leur remboursement par les emprunteurs. Pour autant qu’elles veuillent, les banques commerciales pourront devenir des intermédiaires entre la banque d’État et le public pour la fourniture de crédits et elles pourront gérer les comptes des clients au nom de la banque d’État. Dans ce cas, pour le public, rien ne change à leurs comptes existants. Les avoirs en euros seront transformés 1:1 en francs d’État. Comme intermédiaires, les banques ne recevront pas d’intérêts, mais une commission pour leurs services.

Émission de francs d’État

L’émission de francs d’État fournit une quantité comparable d’euros. Ceux-ci pourront être gardés par la banque d’État pour le paiement de dettes et également comme réserve stratégique gigantesque. Il ne me semble pas impensable qu’à un moment ou un autre le nouveau franc d’État puisse être attaqué sur les marchés d’échange. Nous serons à peu près le seul pays au monde qui aura son propre argent d’État et les banquiers privés puissants ne nous en seront pas reconnaissants.

Pas d’austérité

La cause des mesures d’austérité sont les prêts gigantesques que le FMI, la CE et la BCE ont chargés délibérément sur la Grèce, lorsque le pays croulait déjà sous trop de dettes. Il était prévisible qu’après la prise de pouvoir ces prêts seraient déclarés irrécupérables à un moment ou un autre et que les pertes arriveraient sur les épaules des citoyens des autres pays de la zone euro.

Il n’y a pas longtemps, le fonds de secours s’élevait à 440 milliards d’euros. C’était en moyenne1320 euros par citoyen euro. Le 27 octobre 2011 il en restait 250 milliards, lorsque les chefs de gouvernement de la zone euro ont décidé d’en faire 1000 milliards d’euros à l’aide d’un tour de passe-passe de comptabilité. (Exactement, la formule du vent.) Il va de soi, que nous sommes garants maintenant pour 1000 milliards, c’est à dire 3300 euros en moyenne pour chaque citoyen euro. Quand le prochain fonds de secours, le MES, sera ratifié par les Parlements nationaux, s’y rajoutera une obligation de 700 milliards (2100 euros en moyenne par citoyen euro). Ensuite, ce fonds MES pourra être rehaussé à l’infini sans avoir besoin d’aval parlementaire.

Donc la cause des mesures d’austérité n’est pas liée à la situation française. Bien entendu, nous avons nos difficultés avec le vieillissement, qui demandent des adaptations, mais cela n’implique pas forcément que nous devons renoncer à notre gouvernement, à nos acquis sociaux, culturels et autres.

Arrêtons l’euro, arrêtons l’UE et arrêtons les mesures d’austérité.

Caisses de retraite

Tu peux épargner de l’argent pendant ta vie pour ta retraite, mais ce que tu pourras en faire dépendra largement de la situation à ce moment-là. Déjà avant 1980 il était clair qu’aux environs de 2015 une énorme vague grise devait arriver de gens de 65 ans et plus, face à laquelle il y aurait une population active de plus en plus réduite. Les caisses de retraite ont laissé croire leurs cotisants à cette fausse idée, qu’ils disposeraient d’une retraite à valeur garantie. C’est quelque chose qu’elles n’auraient jamais dû promettre avec cette situation prévisible. Pour les générations de retraités précédentes la situation était bien différente. Grâce à un rapport très favorable entre peu de retraités et une grande population active, les retraites pouvaient, pour ainsi dire, être payées directement par les cotisations de la population active. Ces temps sont révolus.

Les caisses de retraite complémentaire ont généralement investi une partie des cotisations payées dans des obligations d’État. En fait, une partie des retraites est donc dès à présent payée par nos impôts. Une autre partie provient des investissements à l’étranger. Autrement dit, des bénéfices d’entreprises à l’étranger. Encore autrement dit, du fait que des ouvriers ailleurs sur le globe exécutent une partie de leur travail pour payer nos retraites. Donc, une sorte de colonialisme financier.

Personnellement je préfèrerais que nous prenions soin de nous-mêmes et soignons nos personnes âgées nous-mêmes. À mon avis, il y a assez de possibilités pour cela, si nous construisons notre société pas à pas sur des bases de durabilité et coopération au lieu de compétition et de gains financiers.

Système d’argent moins cher

Le système d’argent de l’État peut fonctionner de façon bien meilleur marché que le système d’argent privé que nous avons aujourd’hui. En premier lieu, tous les intérêts vont à la caisse de l’État et profitent ainsi à la collectivité. Les intérêts pourront rester plus bas, puis que la banque d’État n’a pas besoin de faire des bénéfices. (Pas de gros salaires pour les financial boys, pas de primes, pas de construction de capitaux onéreuse.)

La banque d’État n’a pas besoin d’un capital propre, puis que l’argent appartient à la collectivité. En fait, c’est nous tous qui garantissons la valeur de notre argent. Les défauts de paiement pourront être traités de la même manière que des dettes fiscales.

Argent permanent

Actuellement tout l’argent en circulation consiste de prêts en cours, qui devront être remplacés tout le temps. Pour diminuer les besoins d’emprunts, la banque d’État pourra décider de laisser une partie de tout l’argent en circulation en permanence (accompagné d’une politique fiscale appropriée). Dans ce nouveau système le gouvernement peut aisément réaliser ce fond d’argent permanent en faisant un nombre de dépenses (= mettre de l’argent en circulation) sans lever les impôts correspondants.

Inflation

En soi, le système d’argent d’État ne connaît pas de nécessité d’inflation. Il peut même continuer à fonctionner parfaitement en périodes de déflation. Les emprunteurs ne connaîtront plus l’avantage relatif de la diminution de valeur de leurs remboursements. Par contre, les frais d’intérêts pourront toujours être plus bas et pour des investissements démocratiquement voulus ils peuvent être supprimés en totalité. (Et si les taux d’intérêts bas causaient des problèmes dans le contexte international, la charge des intérêts pourrait être compensée fiscalement, totalement ou partiellement.)

Dettes d’État

La dette d’État (dette publique) actuelle a été causée par des dépenses du gouvernement pour lesquelles les impôts n’étaient pas levés d’avance. La dette d’État peut être supprimée au plus tôt avec les francs d’État nouvellement créés. Cela arrête les paiements des intérêts. Ensuite le concept de dette d’État pourra être jeté à la poubelle, puis que l’État, en cas de besoin, pourra s’adresser à sa propre banque. Pour les dépassements du budget les cas permis et les limites pourront être décrits, de même que les conditions pour des exceptions, pour lesquelles nous pouvons penser à une majorité parlementaire requise des deux tiers. Les règles pourront être ancrées dans la constitution.

Influence démocratique

La moindre influence des banquiers sur la forme de notre société laissera la place à plus d’influence démocratique. Cela offre la possibilité d’entamer la transition vers une société durable. Éclaircissement, intéressement et concertation de la population seront de grande importance pour la réaliser. Il ne me semble pas exclu que pour cela des structures démocratiques améliorées soient nécessaires.

Europe

L’Union Européenne offre chaque jour beaucoup de facilités au commerce international. Mais est-ce que le prix ne devient pas trop élevé maintenant? Est-ce que nous voulons échanger nos démocraties souveraines contre la gouvernance dictatoriale de la Commission Européenne, qui veut couper jusqu’à l’os dans tous nos acquis et transformer notre société en terrain de jeux financiers? Personnellement je pense que dans ce cas ces facilités sont payées beaucoup trop chères.

D’ailleurs, la coopération avec nos partenaires européens ne s’arrêtera pas quand nous quitterons l’UE. La coopération véritable est basée sur le commerce, l’industrie et le tourisme et sur tout qui sert des intérêts mutuels.

Notes et références:

[1]

Le 25 octobre 2011, chez « Pauw en Witteman » (programme de palabre d’une chaîne néerlandaise) l’invitée Sunny Bergman se fait fermer la bouche résolument par Ewald Engelen, qui se présente comme géologue financier et qui vient éclairer l’histoire de crise de la perspective de la presse globale. Après que EE ait présenté la misère sommairement, Sunny Bergman remarque: “Mais il est également juste de soumettre à discussion le modèle de croissance économique en soi.”
EE, comme mordu par un chien: “Oui, c’est une prise de position luxueuse. C’est vraiment à faire. Quand on roule dans une belle bagnole attrayante.. » – SB: « Je n’ai pas de belle voiture. » – « non, d’accord, et qu’on peut acheter de bonnes choses à manger chez Marché. Mais pour beaucoup, beaucoup d’autres gens cela est une exercice qui n’existe nulle part dans leur image du monde. » (Et donc, surtout pas dans l’image du monde de cet Ewald lui-même.)

[1] Dans les études scientifiques sur le “optimum currency areas” (régions optimales pour une monnaie) nous pouvons distinguer des études centrées sur les conditions nécessaires et celles d’après 1970 (lorsque les politiciens avaient décidé qu’ils voulaient une monnaie unique), qui sont davantage centrées sur les coûts et bénéfices.

Roman Horvath and Lubos Komarek dans “OPTIMUM CURRENCY AREA THEORY: AN APPROACH FOR THINKING ABOUT MONETARY INTEGRATION” (2002)

(Traduction Française, voir en dessous.)

“It is possible to distinguish two major streams of the optimum currency area literature. The first stream tries to find the crucial economic characteristics to determine where the (illusionary) borders for exchange rates should be drawn (1960s-1970s). The second stream (1970s-till now) assumes that any single country fulfills completely the requirements to make it an optimal member of a monetary union. As a result, the second approach does not continue in the search for characteristics, identified as important for choosing the participants in an optimum currency area. This literature focuses on studying the costs and the benefits to a country intending to participate in a currency area.”

“Il est possible de distinguer deux courants majeurs dans la littérature sur les régions optimales pour une monnaie. Le premier courant tente de trouver les caractéristiques clefs pour déterminer où les frontières (imaginaires) pour des taux de change devraient être établies (années 60 et 70). Le deuxième courant (de 1970 jusqu’aujourd’hui) suppose que n’importe quel pays individuel répond entièrement aux exigences pour en faire un membre optimal d’une union monétaire. Par conséquent, la deuxième approche ne continue pas à rechercher les caractéristiques, qui ont été identifiées comme importantes pour choisir les participants dans une région monétaire optimale. Cette littérature-ci est centrée sur l’étude des coûts et bénéfices pour un pays qui a l’intention de participer dans une région [union] monétaire.”

http://wrap.warwick.ac.uk/1539/1/WRAP_Horvath_twerp647.pdf , page 7.

Friedman décrit les avantages de cours de change flexibles comme suit : « Comme on le constate habituellement, les prix et les salaires dans un pays sont relativement rigides et [ces] facteurs sont immobiles entre pays. Par conséquent, lors d’une demande négative ou d’un choc dans l’approvisionnement, le seul instrument pour éviter une plus grande inflation ou du chômage est un changement dans le taux de change flexible (ce qui veut dire réévaluer ou dévaluer la monnaie). Cela ramènera l’économie vers l’équilibre interne et externe initial. (…) Sous le régime de taux de change fixes, il y aurait toujours l’impact déplaisant du chômage ou de l’inflation. »

http://wrap.warwick.ac.uk/1539/1/WRAP_Horvath_twerp647.pdf , page 8.

[2] Yrd. Doç. Dr. Hüseyin Mualla YÜCEOL, Mersin Üniversitesi İktisadi ve İdari Bilimler Fakültesi, Maliye Bölümü, dans “WHY THE EUROPEAN UNION IS NOT AN OPTIMAL CURRENCY AREA: THE LIMITS OF INTEGRATION” (« POURQUOI L’UNION EUROPÉENNE N’EST PAS UNE REGION DE MONNAIE OPTIMALE : LES LIMITES D’UNE INTÉGRATION »)

« L’Europe n’est pas une région de monnaie optimale. Néanmoins, le 1er janvier 1999 onze pays de l’UE ont démarré une Union Monétaire Européenne en adoptant une monnaie partagée, l’euro, tandis que l’UE ne répond pas à tous le critères pour une région monétaire optimale. Aussi, joindre l’UE n’est pas la même chose que joindre l’euro, aussi bien pour les anciens et les nouveaux membres. »

http://eab.ege.edu.tr/pdf/6_2/C6-S2-M6.pdf , page 66

[3] Paul de Grauwe, parties d’un speech:

(Traduction Française, voir en dessous.)

“With up to twenty-seven members instead of the present twelve, the challenge for ensuring a smooth functioning of the enlarged Eurozone will be daunting. The reason is that in such a large group the probability of what economists call ‘asymmetric shocks’ will increase significantly. This means that some countries may experience a boom and inflationary pressures while others experience deflationary forces. If too many asymmetric shocks occur, the ECB will be paralyzed, not knowing whether to increase or to reduce the interest rates. As a result, member countries will often feel frustrated with the ECB policies that do not (and cannot) take into account the different economic conditions of the individual member countries. This leads us to the question whether the enlarged EMU will, in fact, be an optimal currency area.” (…)

“If a country is hit by negative shocks brought about by agglomeration effects, the wage cuts necessary to deal with these shocks will inevitably be very large. To give an example: If Ford Motor were to close down a plant in Belgium and to invest in Poland instead, the wage cut of Belgian workers that would convince Ford Motor not to make this move would have to be 50% or more given that the wage not feasible, then flexibility dictates that the Belgian workers be willing to move.”

« Avec vingt-sept membres au lieu des douze d’aujourd’hui, le défi pour s’assurer d’un fonctionnement fluide de la zone euro élargie sera terrible. La raison en est que dans un groupe si large la probabilité de ce que les économistes appellent des ‘chocs asymétriques’ augmente de façon significative. Cela veut dire, que certains pays peuvent avoir une hausse et une pression inflationniste, tandis que d’autres ont des forces déflationnistes. Si trop de chocs asymétriques surviennent, la Banque Centrale Européenne sera paralysée, ne sachant pas si elle doit augmenter ou réduire les taux d’intérêt. Par conséquence les pays membres se sentiront souvent frustrés par la politique de la banque Centrale Européenne, qui ne tient pas compte et ne peut pas tenir compte) les conditions économiques différentes dans les pays membres individuels. Cela nous mène à la question si l’Union Monétaire Européenne élargie sera une région de monnaie optimale. » (…)

« Si un pays est touché par des chocs négatifs causés par des effets d’accumulation, les baisses de salaires nécessaires pour gérer ces chocs seront inévitablement très importantes. Si Ford Motors fermait une usine en Belgique et, à la place, investit en Pologne, les baisses de salaires des travailleurs Belges devraient être de 50% ou plus pour convaincre Ford Motors de ne pas déménager. Et vu que de tels salaires ne sont pas faisables, la flexibilité dicte que les travailleurs Belges accepteraient de déménager. »

http://mostlyeconomics.wordpress.com/2010/06/21/were-europes-curent-problems-never-imagined/ 

[5]

MES, le nouveau dictateur européen (article)
http://www.courtfool.info/fr_MES_le_nouveau_dictateur_Europeen.htm

MES, le nouveau dictateur européen (vidéo, 3:50)
http://www.youtube.com/watch?v=rFTbIGahzhU

MES, un coup d’état dans 17 pays
http://www.courtfool.info/fr_MES_un_coup_d_etat_dans_17_pays.htm

traduit le 5 novembre 2011

**************************************************************************************************************************************************************************

Copyright:

La reproduction de cet article est libre, de préférence avec une mention du lien vers l’article original:  http://www.courtfool.info/fr_Des_dettes_d_Etat_au_franc_d_Etat.htm  .

L’auteur peut être contacté via www.courtfool.info/fr_contact.htm

.

Source: Rudo de Ruijter,
Chercheur indépendant,
Pays-Bas

09/11/2011

La « dette publique »…

On en entend tous parler mais combien d’entre nous savent ce que c’est exactement? Tout ce qu’on en retient pour l’instant est ce fameux plan d’austérité qui va conduire certains d’entre nous directement à la précarité. C’est comme l’article 123 du Traité de Lisbonne…


Au fait, on nous avait consultés par référendum (pour une fois) sur l’approbation de la création d’une constitution européenne en 2005? Et nous avions répondu ainsi:

Mais nos « hautes instances » n’avaient pas tenu compte de l’avis du peuple en ratifiant deux ans après le Traité de Lisbonne… Voir: http://tinyurl.com/38v4hc

.

Explication en vidéo…

FDF

.

http://youtu.be/P8fDLyXXUxM

09/09/2011

Retour sur un duel de dames…

Personnellement, ce que j’ai pu constater est que Nathalie Kosciusko-Morizet a encore des efforts à faire en matière de persuasion. On voit que Marine Le Pen a désormais l’habitude de ce genre de duel…

FDF

.

NKM/Le Pen, le vrai du faux

Europe1.fr et leJDD.fr ont passé au crible leurs propos dans la nouvelle émission Expliquez-vous.

A quelques mois de l’élection présidentielle, Europe 1 et i-Télé vous proposent un nouveau rendez-vous, Expliquez-vous , qui oppose deux politiques chaque mercredi à 19h. A cette occasion, les rédactions d’Europe1.fr et du Jdd.fr s’associent pour passer leurs déclarations au « détecteur de mensonges ». Notre objectif : distinguer le vrai du faux dans leurs propos, les chiffres qu’ils citent notamment.

La présidente du Front national Marine Le Pen et la ministre de l’Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet étaient mercredi les premières invitées de ce nouveau rendez-vous politique animé par Arlette Chabot et Michaël Darmon. Passage en revue des chiffres avancés par l’une et l’autre.

Plan d’aide européen. “Le plan d’aide a coûté 60 milliards d’euros à la France”. C’est ce qu’affirme Marine Le Pen à la ministre de l’Ecologie. C’est faux, d’après les chiffres donnés par Eric Besson lors de la séance de questions au gouvernement du 9 juin , au Sénat. La somme de l’aide apportée par la France au plan de sauvetage au nom de la solidarité européenne est de 32,4 milliards d’euros, si l’on prend en compte l’aide à Grèce, mais aussi au Portugal et à l’Irlande. Depuis, les députés ont voté une aide supplémentaire de 15 milliards . Le total est donc de 47,4 milliards d’euros, et non 60.

Logement social. Selon la fille de Jean-Marie Le Pen, “il y a aujourd’hui en France 700.000 demandeurs de logement sociaux”. Faux. Selon la fondation Abbé Pierre , reprenant les données du ministère du Logement, le véritable chiffre est beaucoup plus important. En 2010, il y a très précisément 1.230.136 ménages en attente d’un logement social, et probablement encore plus de demandeurs si ces ménages ne vivent plus ensemble.

Croissance. Marine Le Pen : “La croissance française était de 0% au second trimestre”. La fille de Jean-Marie Le Pen ne se trompe pas. Au deuxième trimestre 2011, la croissance française s’est maintenu à 0% selon l’Insee.

Croissance et zone euro. “Entre 2001 et 2010, la croissance dans la zone euro a été inférieure à celle des pays qui n’y sont pas“, a affirmé Marine Le Pen. Problème, il s’agit d’une comparaison périlleuse, puisque la zone euro est passée de 12 à 16 membres durant cette période, rendant difficile toute comparaison. Néanmoins, au cours des années 2000, la croissance a en effet été supérieure dans les pays de l’UE dotés d’une monnaie nationale… mais la crise financière a changé la donne : la zone euro a alors été mieux protégée.

Pouvoir d’achat. « Sur le pouvoir d’achat, la France résiste mieux que ses pays voisins », dixit NKM. Indice élaboré par Eurostat pour « calculer le pouvoir d’achat », le PIB par habitant en SPA (standards de pouvoir d’achat) n’indique pas tout à fait la même chose. Entre 2007 et 2010, la France a perdu 1 point, l’Espagne et l’Italie 4, tandis que l’Allemagne en a gagné 2, tout comme la Belgique. Le Luxembourg a, lui, progressé de 8 points.

Emplois industriels. La ministre de l’Ecologie l’a fièrement affirmé : “Pour la première fois depuis des années, la France a créé de nouveaux emplois industriels.” Elle ne s’est pas trompée. Les derniers chiffres de l’emploi industriel, publiés mi-août par l’Insee confirment ses propos : au premier trimestre 2011, l’industrie est redevenue créatrice d’emplois. Le mouvement reste très modeste cependant : 1.300 postes ont été créés au premier trimestre 2011.

La présidente du Front National lui a immédiatement répliqué que “500.000 emplois industriels ont été détruits depuis que Nicolas Sarkozy est au pouvoir.” Un partout, la balle au centre : Marine Le Pen a aussi (presque) raison. Selon la Direction générale de la compétitivité et des services, organisme dépendant du ministère de l’Economie, 500.000 emplois industriels ont été supprimés en France depuis 2000. L’information avancée par la présidente du Front National n’est donc ni totalement fausse, ni totalement exacte. 500.000 emplois ont bien été supprimés, mais pas depuis 2007, depuis 2000.

Taux de chômage. Carton rempli de courbes en main, NKM a tenu à démontrer que l’emploi résistait mieux en France que chez ses voisins. Ce qui n’est pas tout à fait vrai. Selon les dernières statistiques de l’OCDE, le taux de chômage a décru dans la zone euro de 0,5% de mai 2010 à mai 2011. En France, la baisse s’est établie à 0,3%, contre 1,2% pour l’Allemagne, notamment.

Déficit sous présidence Sarkozy. Les deux tiers de la dette sont directement imputables à Nicolas Sarkozy, a accusé la présidente du Front National. Dans un «  rapport sur la situation et les perspectives des finances publiques  » publié en juin 2010 et comptant sur l’exercice 2009, la Cour des comptes expliquait ceci : « Le déficit structurel explique les deux tiers du déficit de 2009 (5,0 points sur 7,5) et seulement un tiers de ce déficit est récupérable au cours des prochaines années (le déficit conjoncturel et le coût du plan de relance) ». En clair : le solde budgétaire négatif cette année-là, n’est dû, que pour un tiers , aux effets de la crise économique.

Source: http://www.europe1.fr/

07/07/2011

Serrez-vous la ceinture, mais payez vos impôts; vous mangerez plus tard…

L’exemple vient d’en haut, dit on… Depuis quelques temps, si on suivait ces consignes, ce serait un beau merdier en France. Pire que maintenant? Si si; c’est possible… Les scandales de tout genres se dévoilent (DSK, Woerth, Tron, Alliot-Marie, j’en passe et des meilleures…) mais ça n’empêche pas les autres d’emboîter le pas. « Je veux une République exemplaire » avait dit Sarkö…

FDF

.

Les notes de frais de Jean-Marc Pastor

Les notes de frais de Jean-Marc Pastor. Jean-Marc Pastor ( PS), questeur du Sénat, s’est fait épingler par Mediapart pour ses grosses notes de frais.

Jean-Marc Pastor a transmis 3 factures à la trésorerie du Sénat, le 9 décembre 2010, soit quelques jours avant expiration de son crédit annuel. 2 d’entre elles correspondent à des notes de restaurant.

Notes de frais de Jean-Marc Pastor

– La première note de frais de Jean-Marc Pastor, datée du 19 novembre, correspond à un repas de 51 convives pour un montant total de 1428 euros.

– La seconde note de frais de Jean-Marc Pastor, datée du 3 décembre 2010, correspond à un repas de 38 convives et un montant de 1064 euros.

Ces 2 notes de frais de Jean-Marc Pastor ont été émises par l’Hostellerie Saint-Jacques de Monestiés, dans le Tarn, département dont Jean-Marc Pastor est sénateur. L’établissement est géré par la fille de Jean-Marc Pastor et il en détient lui-même des parts.

Jean-Marc Pastor a déconseillé au rédacteur en chef du Tarn libre de publier ces informations, en lui indiquant que le Sénat “a porté plainte“, et en se prévalant d’un communiqué de soutien du président du Sénat, Gérard Larcher.

Mais la responsable de la communication de la présidence du Sénat, Nathalie Bahier, affirme que ce communiqué “est un faux“. “Il n’y a jamais eu de communiqué de presse de Gérard Larcher concernant cette affaire“. Une affaire qui crée de fortes tensions au Sénat.

En tant que questeur du Sénat,  Jean-Marc Pastor bénéficie déjà de confortables avantages: traitement de sénateur, logement de fonction qu’il peut mettre à disposition de ses collègues, indemnité complémentaire de 5170 euros bruts par mois, ainsi qu’une rallonge annuelle de 11 600 euros pour frais de représentation.

Source: http://www.observatoiredessubventions.com/

28/05/2011

G8 : le sommet des cancres !

Ca, ça me plait bien. Et j’aimerais savoir combien nous a coûté ce sommet du G8. Car Sarko ne regarde pas à la dépense quand il s’agit de se faire « mousser » avec notre argent…

Reçu par mail; je fais suivre…
FDF

.



« Le G8 est un club dominé par des cancres qui donnent des leçons de bonne conduite au reste du monde. Hormis les gouvernements du Canada (le moins endetté du G8) et de l’Allemagne (plus faible déficit budgétaire), les membres du G8 présents à Deauville sous la présidence de Nicolas Sarkozy sont tous d’épouvantables gestionnaires de leurs finances publiques.

Pas plus les Américains que les Français ou les Italiens ne sont capables de contenir les dépenses de l’Etat à un niveau inférieur à celui de l’inflation : aucun n’est en mesure de rembourser la dette publique autrement qu’en s’endettant plus encore. Ces dettes extraordinaires ne sont pas l’héritage de la crise financière mondiale de 2008, mais de la réaction inadéquate à cette crise. Au nom du bon vieux keynésianisme qui n’a jamais marché nulle part, le gouvernement américain, suivi de près par le gouvernement français, a « relancé » par la dépense publique : la dette en résulte sans bénéfice économique mesurable.

Ces bilans dans le rouge ne sont pas que comptables : l’endettement ralentit la croissance et détruit l’emploi parce que l’argent public est moins contributeur de richesses que l’investissement privé. Le G8 en groupe n’est donc pas légitime à sermonner ceux qui gèrent plus mal encore, comme les Grecs : ceux-ci font valoir, à bon droit, que les Français et les Allemands furent les premiers à violer les règles de la zone euro et à prêter aux Grecs pour qu’ils agissent de même.

Les appels du G8, à l’initiative de Nicolas Sarkozy dont c’est devenu le fonds de commerce, à un nouveau système monétaire international, sont tout aussi peu légitimes : si le dollar et l’euro étaient gérés de manière stable et prévisible, le système actuel des taux de change flexible donnerait toute satisfaction. Tout de même, le club des cancres n’a t-il pas de bonnes intentions ? Comme prêter aux pays arabes en voie de démocratisation ? De bons sentiments, mais le geste est inutile si les économies arabes ne sont pas au préalable réformées, pour passer de l’actuel « capitalisme des copains » à une véritable économie d’entreprise.

Le G8 manque donc de légitimité et de crédibilité, par absence d’une doctrine économique claire et de cohérence entre les discours et la pratique.

Paradoxalement, le G20 est plus sérieux parce qu’y siègent des gouvernements comme ceux du Brésil, de l’Inde et de la Corée du Sud, qui sont à même de rappeler que le libre échange et l’économie de marché les ont extraits de la misère de masse, en une génération. Ce qui manque au G8, et au G20 à un moindre degré, est une autorité indépendante extérieure, comme le fut naguère le FMI. Dans les années 1980, le FMI assortissait ses prêts de recommandations, dites « conditions », destinées à remettre les cancres sur le chemin du développement. Ces conditions furent souvent critiquées, mais ceux qui les suivaient (Corée du Sud, Turquie et de nombreux pays africains) guérirent de l’inflation et de la stagnation. Le FMI était indépendant, il avait une doctrine vérifiée par l’expérience : c’était avant que Dominique Strauss-Kahn ne le transforme en une boutique de relations publiques avec l’ambition folle d’en faire un gouvernement mondial.

Si le G8 était une entreprise, elle devrait être déclarée en faillite et mise en redressement judiciaire. Le monde a besoin, non d’un gouvernement mondial, mais d’une autorité économique et morale capable de dire les faits sans trembler devant les grands « flambeurs » (comme les a appelés Le Monde) de la planète. »

Guy Sorman

vu sur http://www.claudereichman.com/articles/sormansommetdescancres.htm

16/05/2011

La dette américaine va dépasser son plafond de 14.294 milliards de dollars…

Les États-Unis à moins de trois mois de la faillite !

On ne peut pas indéfiniment financer des guerres partout dans le monde… Souhaitons que cela serve de leçon à certains autres pays…

FDF

.


Ce lundi, la dette américaine dépassera son plafond de 14.294 milliards de dollars, à partir duquel l’État fédéral ne peut plus emprunter. Sans compromis entre le Congrès et la Maison-Blanche avant le 2 août, les États-Unis seront en défaut de paiement.

Depuis plusieurs mois, le G20 et le FMI, mais aussi l’Europe, le Brésil, la Chine, et les agences de notations pressent les États-Unis d’assainir leurs déficit et dette publics démentiels. Aujourd’hui, l’État fédéral américain a le couteau sous la gorge: lundi, la dette américaine devrait toucher son plafond – déjà relevé en janvier dernier -, fixé à 14.294 milliards de dollars, et à partir duquel les États-Unis ne pourront plus emprunter.

Autrement dit, les États-Unis sont au bord de la faillite. Devant l’urgence de la situation, le secrétaire au Trésor, Tim Geithner, a donné un sursis de 30 jours supplémentaires pour permettre au Congrès de trouver un accord avec la Maison-Blanche. Ils ont donc jusqu’au 2 août prochain pour négocier un compromis : les républicains du Congrès n’accepteront pas de voter le relèvement du plafond de la dette tant que le gouvernement n’aura pas mis en place un plan de rigueur budgétaire. Les États-Unis enchaînent en effet trois années de déficit public supérieur à 10% et aucun programme concret et crédible de réduction des dépenses n’est envisagé. Pour Olivier Blanchard, chef économiste du FMI, le plan d’économies de 39 milliards de dollars accouché le 8 avril dernier est «insuffisant».

Barack Obama s’est fixé pour objectif de diminuer le déficit du budget américain de 4000 milliards de dollars au cours des douze prochaines années. Il fixe la réduction du déficit budgétaire à 2,5% du PIB en 2015, et veut qu’elle soit atteinte aux trois quart par des baisses de dépenses. Des objectifs, mais pas de moyen clairs pour les atteindre : lors d’une visite chez Facebook, le président a parlé réforme de la fiscalité.Sans donner trop de détails, il compte d’attaquer aux cadeaux fiscaux destinés aux Américains les plus riches, envisage de limiter les dépenses militaires et les aides à l’agriculture, et de tailler dans le programme de santé, pourtant très populaire, Medicare.

«L’équivalent financier d’un bombe nucléaire»

Que se passerait-il si les États-Unis ne pouvaient plus honorer leur dette, comme cela a été le cas pour la Grèce, l’Irlande, ou le Portugal ? Ce serait «l’équivalent financier d’une bombe nucléaire», s’alarme Aaron Kohli, spécialiste des bons du Trésor chez Nomura Securities. Le cataclysme mondial serait tel que les gens n’y croient pas. «Ils doivent trouver une solution, ils ne peuvent pas laisser la planète finance exploser», se rassure un analyste, qui note que les marchés financiers ne montrent pas de signes d’inquiétudes sur la capacité des autorités américaines à s’entendre.

Pour David Wyss, économiste en chef de l’agence de notation Standard and Poor’s qui a récemment menacé le triple A américain, non seulement le Trésor «peut continuer à fonctionner jusqu’en août (via des manipulations comptables, NDLR)», laissant le temps au Congrès de s’entendre, mais de plus, en cas de situation critique, le gouvernement «fera passer le service de la dette en priorité».

vu sur http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/05/14/04016-20110514ARTFIG00533-les-etats-unis-a-moins-de-trois-mois-de-la-faillite.php

29/01/2011

Euros-députés: vous saurez au moins où passe votre argent…

Et l’on se demande encore pourquoi les postes sont si recherchés… (Pensez à payer vos impôts, tout de même…).

FDF

.

Combien coûtent exactement les eurodéputés ?

Karima Delli, 30 ans, fait partie des 14 députés européens d’Europe Ecologie – Les Verts, a décidé de dévoiler en détail le coût des eurodéputés.  Karima Delli a ainsi détaillé ses salaires ainsi que toutes ses dépenses en tant qu’eurodéputée.

Combien coûte l’eurodéputée Karima Delli ?

Karima Delli bénéficie de 26 700 € mensuels pour ses dépenses diverses, prises en charge par le Parlement Européen :

– 391 euros de frais de transports (4 696 euros par an) entre son domicile et le Parlement ( 46 allers-retours Paris-Bruxelles en Thalys 1ère classe et 12 allers-retours Paris-Strasbourg 2nde classe en 1 an).

– 4 202 euros de frais généraux ( loyer, matériel pour le bureau, connexions Internet, fournitures, appels téléphoniques, envoi d’invitations, déplacements supplémentaires, achat de livres et de documents).

Karima Delli verse chaque mois cette somme sur un compte séparé de ses comptes personnels et conserve tous les justificatifs de ses dépenses, de même que son équipe. Karima Delli et les autres membres de son groupe politique ont décidé de reverser l’argent non-utilisé en fin de mandat au Parlement européen.

Il n’y a pas de contrôle systématique de ces dépenses, même si les députés sont censés conserver tous leurs justificatifs de paiements. A la fin de son mandat, rien n’oblige un eurodéputé à reverser le surplus financier restant.

– 2 743, 75 euros  en activités de communication et d’études (32 925 euros par an), pour financer des missions à l’étranger, des études, des conférences ou des colloques concernant son groupe politique.

– 19 364 euros pour la rémunération des assistants ( 3 collaborateurs à Bruxelles).

–  8 580,33 euros de revenus mensuels

– Salaire net : 6 080,33 euros

Comme tous les députés européens, la rémunération brute de Karima Delli s’élève à 7 807,12 euros par mois. A cela, il faut déduire un impôt communautaire de 1 713,57 euros alloués « au renforcement du budget de l’Europe », ainsi que 13,22 euros de cotisation d’assurance.

– Indemnités journalières : 2 500 euros. Pour chaque jour de présence aux réunions du Parlement dont le député est membre, le Parlement lui verse une indemnité journalière de 298 euros.

– Dépenses fixes : 4 093,90 euros

– Contribution à EELV : 1 800 euros. Chaque mois, Karima Delli verse ce montant à Europe Ecologie – Les Verts pour le fonctionnement général du parti.

– Loyer : 830 euros. Karima Delli possède un logement à Bruxelles auquel correspond ce loyer, et un autre à Paris dans lequel elle vit en colocation, et pour lequel elle ne paie que les charges.

– Charges Bruxelles (gaz, eau, électricité) : 150 euros

– Eau (Paris) : 100 euros

– Electricité (Paris) : 75 euros

– Taxe d’habitation : 25 euros (300 euros par an) pour son appartement bruxellois.

– Mutuelle : 56 euros

– Impôt sur le revenu : 333 euros (4 000 euros par an, puis 7 000 euros l’année prochaine car Karima Delli n’a été imposée que sur la moitié d’une année de mandat).

– Transports en commun à Bruxelles : 24,60 euros (deux cartes de 10 trajets)

– Pass Navigo mensuel à Paris : 60,40 euros

– Frais de portable : 500 euros

– Abonnement Internet : 19,90 euros

– Lentilles : 120 euros (30 euros par semaine)

– Dépenses aléatoires : 1 380 euros

– Courses : 400 euros

– Déjeuners sur les frais personnels : 280 euros (70 euros par semaine)

– Livres : 400 euros

– Sorties et cinéma : 300 euros

– Epargne : 2 500 euros

Les eurodéputés, vous l’aurez donc compris, sont plutôt bien lotis, et coûtent très cher aux contribuables européens…

source: rue89.com

05/12/2010

La France, les étrangers l’aiment et l’achètent. Ils ont raison, nos élus la bradent…

C’est les soldes avant l’heure, en France… Personne ne veut acheter nos SDF français de souche qui dorment dehors sous des cartons pendant qu’une foultitude « d »ayant-droits » issus de l’immigration passent leur temps aux Allocs et chez les assistantes sociales afin de pleurer et obtenir de quoi bouffer,  se loger à l’oeil et j’en passe?

FDF

.


Dette publique, capital des entreprises, immobilier… Les investisseurs étrangers sont très présents dans l’Hexagone.

1.591 milliards d’euros de dette publique en France à la mi-2010, soit 82,9% du produit intérieur brut (PIB). Avec 163 milliards de plus en tout juste un an, cette dette s’est alourdie de plus de 8 points de PIB (à rapprocher de la croissance annuelle qui se situe entre 1,5 et 2,5 points de PIB par an).

Certes, il s’agit de la dette publique brute, comme définie par le traité de Maastricht. Elle totalise l’ensemble de la dette de l’État, des collectivités territoriales et des organismes publics. On distingue aussi la dette publique nette: par rapport à la précédente, on en déduit l’ensemble des actifs (biens et actions) possédés par l’Etat.

Cette dette nette s’établit aux alentours de 1.420 milliards d’euros mi-2010 (1.389 fin mars 2010, selon l’Insee). A de tels niveaux, peu importe que l’on se focalise sur l’une ou l’autre dette: elle est gigantesque et pèse, pour la dette publique,

24.500 euros sur les épaules de chaque Français.

1.223 milliards d’euros de dette publique négociable.

Suite et commentaires sur Fortune

27/10/2010

On vient de nous annoncer une (nouvelle) hausse des tarifs EDF… Ca s’explique.

Et pour comprendre, lisez ce qui suit… Et je pense que nous ne sommes pas au bout de nos surprises… Et pourtant, on prête encore des millions d’euros (à fonds perdus, en général) à des pays en voie d’industrialisation. Des pays pauvres, en fait. Ce sera bientôt la France qui y sera classée. Mais, il y aura un jour qui ne ressemblera pas aux autres… Les poches du peuple sont vides; on essaye encore de puiser dedans…

FDF

.

 

La dette publique de la France en hausse à 1.591,5 milliards, soit 82,9% du PIB

La dette publique de la France (Etat, Sécurité sociale et collectivités locales) a augmenté de 56 milliards d’euros au deuxième trimestre 2010 par rapport au trimestre précédent pour atteindre 1.591,5 milliards, soit « approximativement » 82,9% du PIB, a annoncé jeudi l’Insee.

La dette publique de la France (Etat, Sécurité sociale et collectivités locales) a augmenté de 56 milliards d’euros au deuxième trimestre 2010 par rapport au trimestre précédent pour atteindre 1.591,5 milliards, soit « approximativement » 82,9% du PIB, a annoncé jeudi l’Insee.

A la fin du premier trimestre, la dette publique atteignait 80,4% du PIB, rappelle l’Insee.

Dans son projet de budget présenté mercredi, le gouvernement a tablé sur un niveau de dette record de 82,9% du PIB cette année, qui est donc déjà atteint à la fin du deuxième trimestre.

Selon les prévisions de l’exécutif, la dette devrait continuer de grimper à 86,2% en 2011 et 87,4% en 2012, avant de refluer à 86,8% en 2013 et 85,3% en 2014. Ces niveaux sont toujours largement supérieurs au plafond de 60% du PIB fixé par les traités européens.

La hausse de la dette au deuxième trimestre s’explique selon l’Insee par la hausse de l’endettement de l’Etat et de la dette sociale.

A l’inverse, les administrations publiques locales se sont désendettées (-2,6 milliards d’euros), « à un rythme comparable à celui observé lors des deuxièmes trimestres des années précédentes », indique l’Institut national de la statistique.

 

source : lepoint.fr

26/10/2010

Frais de mandat de nos élus; ça scandalise les Suèdois !

Et il y a de quoi… Mais pourquoi sont-ce des étrangers qui s’en offusquent. Les français n’en sont pas capables? Si, mais on les occupe autrement… On leur colle des grèves, des lois sur les retraites, sur les Roms, sur l’immigration; on leur augmente les carburants, les énergies, les impôts, etc… Et croyez-moi, ça fait penser à autre chose…

FDF

.

Les frais de mandat des élus français font scandale en Suède !


Un lecteur franco-scandinave  nous a transmis une vidéo tirée d’ une émission TV suédoise.

Cet extrait nous montre des politologues suédois scandalisés par les indemnités représentatives de frais de mandat (IRFM) que touchent, en plus de leur rémunération, députés et sénateurs français (5 884,91 euros par mois pour un député et 6 209,13 euros pour un sénateur).

Les Suédois s’ étonnent qu’ aucun contrôle ne soit opéré sur l’ utilisation de ces fonds.

http://www.youtube.com/v/JjCjZezJd6s?fs=1&hl=fr_FR&rel=0

Merci à François Grøssbåff pour la traduction ;-)

Chaque député et sénateur dépense comme bon lui semble l’indemnité représentative de frais de mandat, sans justificatif à fournir ni contrôle. Depuis avril 2010, aucun député n’ a eu le courage de déposer le projet de proposition de loi pour un contrôle des IRFM. Dans ce contexte, Bernard Accoyer, le président de l’ Assemblée nationale, a refusé de rencontrer les contribuables.

Sans le savoir, un analyste danois fait la même proposition que Contribuables Associés : remplacer le système actuel des IRFM, pervers et obscur, par celui des notes de frais, comme cela se fait aussi bien dans les entreprises privées qu’au Parlement britannique.

À la fin de chaque mois, le parlementaire transmettrait aux services financiers une note de frais accompagnée de tous les justificatifs des dépenses. Une dépense non justifiée au regard de l’exercice du mandat parlementaire serait rejetée par les services en question. Et les crédits non consommés par rapport au plafond seraient reversés à la trésorerie de chaque assemblée.

Source: http://tinyurl.com/2fn4g72