Francaisdefrance's Blog

08/01/2012

Tabous…

La force des « tabous » est de mettre celui qui en parle dans la situation d’un criminel (donc punissable par la loi). L’autre est de taire certains comportements et dérives que le peuple n’apprécierait pas forcément de savoir; surtout en périodes électorales et en plein « pressage de citrons »…

FDF

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Quelques sujets tabous en France (par Maurice D.)

Il y a bien des sujets tabous en France.

Celui de la place de l’immigration dans la faillite de l’Etat français en est un.

Le quasi-tabou des revenus réels de certains « pipol » exilés fiscaux et apôtres de la bien-pensance

Le tabou des revenus de la classe politique

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Le tabou de l’immigration et de la faillite de l’état

Par exemple, dire que 40 % des imams qui prêchent en arabe la haine raciale, religieuse et culturelle dans les mosquées françaises sont en réalité des fonctionnaires payés par les impôts des « souchiens » peut valoir des poursuites judiciaires initiées par la Ligue des Droits de l’Homme, la LICRA et le MRAP.

 

En réalité, dans cette affirmation seule l’appellation « fonctionnaires » pourrait prêter à dénégation. Les imams  ne bénéficient pas du statut de la fonction publique. C’est un fait. Mais ils en ont toutes les caractéristiques : ils sont et seront subventionnés à vie par les allocations qu’ils cumulent : chômage, familiales, logement, etc. alors qu’ils n’ont aucune intention de chercher un emploi. De plus, ils perçoivent l’impôt religieux, le zakat, payé par les fidèles musulmans plus, quand ils en ont l’opportunité, l’impôt halal, sans que les contribuables français soient informés de la manière dont ces deux sources de revenus sont déclarées au fisc ni s’il existe le moindre contrôle des services fiscaux pour vérifier l’exactitude des revenus déclarés.

 

Le quasi-tabou des revenus réels de certains « pipol » exilés fiscaux et apôtres de la bien-pensance

Cela dit, les revenus de certaines catégories sociales sont tout aussi tabous bien que paraissent deci-delà des études classant les artistes ou les sportifs par ordre de revenu décroissant.

On apprend ainsi que tel ou telle qui donne des leçons de morale aux Français sur la situation des SDF ou des immigrés gagne 3 ou 4 millions par an et réside fiscalement en Suisse ou aux Etats-Unis. Que tel autre, au même niveau de revenu, touche, en sus, les allocations chômage des intermittents du spectacle dès qu’il se trouve ou repos entre deux tournages de films.


Les revenus des sportifs sont mieux connus, mais néanmoins avec des petits secrets. La presse nous dit bien que David Beckam aurait touché 800 000 euros par mois au PSG s’il y était entré, sans préciser que ce salaire aurait été mineur dans son revenu annuel global qui est de 30,6 millions d’euros.


Anelka gagne en Chine plus d’un million d’euros par mois, un pays où le salaire moyen d’un cadre diplômé d’une grande école est de 250 euros et celui d’un ouvrier agricole de 35 euros.
Carlo Ancelotti, le nouvel entraîneur touchera entre 6 et 7 millions par an, ce qui paraît énorme, mais reste loin derrière les 13, 5 millions de l’entraîneur du Real Madrid, José Mourinho. Mieux cependant que les trois millions que touchait Antoine Kombouaré qui devrait se contenter de 4 millions d’euros d’indemnité de licenciement.


Convenons que ces revenus mirobolants rémunèrent un certain talent, ils n’en restent pas moins absolument scandaleux. Qu’un gamin de 24 ans touche 300 000 euros/mois est choquant, quelle que soit sa capacité à courir en short derrière un ballon. D’autant, d’une part, qu’ils sont souvent fiscalisés hors de France (combien de joueurs de l’équipe de France, tous multi-millionnaires, paient leurs impôts en France ?), d’autre part que les clubs qui les rémunèrent sont la plupart du temps dans des situations financières catastrophiques et doivent être subventionnés par les communes qui les hébergent quand ce n’est pas par l’Etat.

 

Le tabou des revenus de la classe politique

Tabou aussi sur les revenus de la classe politique en France. Jean d’Ormesson déclare qu’il serait démagogique de réclamer une baisse des rémunérations des politiciens, Jean-Marie Le Pen lui-même n’ayant pas été jusque-là.

Plusieurs pays en crise, et parfois moins que nous, l’ont pourtant fait, le record venant d’être battu par Singapour qui a réduit le salaire de son Président de 51%, celui du Premier ministre de 36% et celui des ministres de 37%.


Pas question de réduire les salaires des élus en France a déclaré Jean-François Copé qui pense  qu’à moins de 5 000 euros par mois il ne resterait plus « que des minables » pour briguer une fonction élective. Moi qui pensais que les candidats à une fonction élective l’étaient par souci du bien public et non pour le fric, je suis bien déçu. Admettons que l’on ne touche pas aux salaires nominaux des députés, députés européens, sénateurs et ministres. Avec les exonérations fiscales et les multiples avantages en nature (transports gratuits, personnel, prêts à 0%, etc.) qui vont avec, ces salaires resteraient confortables, largement supérieurs à 5 000 euros/mois et donc recherchés par les meilleurs. D’autant plus que la plupart des élus sont fonctionnaires et peuvent cumuler les avantages de la fonction publique avec ceux du statut électif, ce qui n’est pas (une injustice de plus) possible aux élus venant du secteur privé.

 

Pourquoi, au minimum, ne pas interdire les cumuls de salaires et de pensions qui permettent souvent aux élus de dépasser les 15 000 euros/mois, voire d’atteindre les 30 000 ? 

Comme dans le cas de Mélenchon qui cumule une retraite de sénateur, une de député, une de la Sécu, un salaire de député européen, des indemnités de chef de parti, sans compter les revenus des placements fonciers et financiers que l’on peut aisément imaginer avec un tel revenu global de base.


Pourquoi les textes faisant obligation aux élus de déclarer leur patrimoine sont-ils aussi mal respectés ? Un seul d’entre vous, chers lecteurs, peut-il me donner le revenu réel de son député, de son député européen de son sénateur, de son président de Conseil général, de son maire ? Le plus simple serait de publier leurs déclarations d’impôt, mais ça !!!

J’ai essayé un jour d’obtenir communication de celle de Besancenot dont les revenus dépassaient sérieusement ceux d’un simple facteur, ce fut impossible. « Mais, Monsieur, me répondit une charmante jeune femme de la Direction des Services Fiscaux, les dossiers des personnalités politiques sont dans un coffre, seul le directeur peut décider de leur communication… et encore lui faudrait-il, je pense, une décision de justice et une autorisation signée du ministre ».


Et moi je persiste à croire qu’une personnalité qui est payée à vie et quoi qu’il lui arrive, depuis son entrée à l’ENA ou en politique, qui gagne de 100 à 400 000 euros par an, peut difficilement comprendre, sinon de façon purement virtuelle, les problèmes que rencontrent « les petites gens » comme on dit.

C’est bien pourquoi ceux-là sont tentés de voter aux extrêmes et de préférence à l’extrême droite bien que Marine Le Pen elle-même « habite un hôtel particulier » comme l’a aimablement rappelé cette langue de vipère de Peillon du PS dont j’aimerais aussi voir la déclaration fiscale, de même que celle de François Hollande dont on sait qu’il émarge à l’Impôt Sur la Fortune.

 

Courage, Messieurs, publiez-les de votre propre chef !

 

Parce que ce dont les Français se doutent, sans qu’aucun média ne les éclaire sur le sujet, c’est qu’alors qu’ils s’appauvrissent constamment (par augmentation permanente de leur charge fiscale) depuis trente ans, la tendance est inverse chez nos très chers élus qui sont les maîtres des augmentations salariales et des exonérations fiscales qu’ils se votent généreusement et généralement à l’unanimité, gauche et droite confondues.

La plus scandaleuse étant celle que fit voter Jean-louis Debré sur les parachutes en or des retraites des députés, juste avant de quitter le perchoir de l’Assemblée nationale.


Cette situation privilégiée est semblable aux Etats-Unis où la moitié (250/535) des membres du Congrès sont millionnaires. Le revenu médian des représentants et celui des sénateurs est de 705 000 €/an, dix fois plus élevé que celui des Américains dans leur ensemble (70 000 €).
Ces écarts de richesse entre élus et peuple peuvent passer inaperçus en période de croissance, que ce soit aux Etats-Unis ou en France. En période de crise, ils choquent.

 

Et d’autant plus quand ces millionnaires, comme Mélenchon ou Hollande, se prétendent de gauche, ce qu’ils ne seront jamais, là aussi, que de façon virtuelle.

 

Maurice D.

 source: http://minurne.blog4ever.com/

02/08/2011

L’islam est-il devenu religion d’État en France ?

On pourrait le croire avec toute cette sur-médiatisation du ramadan. Mais le but inavoué de la « religion d’amour, de paix et de tolérance » semble être tout autre. Il est avant tout commercial. « Laissez venir à moi les clients musulmans ». Et ces derniers, le sourire aux lèvres de voir des affiches géantes leur proposer des produits « spécial ramadan » vont directement acheter. En tous bons CONsommateurs qu’ils sont. Mais ils savent très bien qu’en achetant « halal », ils financent indirectement la construction de leurs mosquées. Et les enseignes commerciales versent une taxe à la Grande Mosquée de Paris pour tout produit « halal » vendu… Vous le saviez, ça?

Voilà comment on envahit pacifiquement un pays…

FDF

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Comme chaque année, alors que le carême est volontairement et totalement passé sous silence dans l’actualité, le ramadan qui débute aujourd’hui est annoncé en boucle dans tous les médias, à toute heure et sur toutes les ondes. L’islam est-il devenu religion d’État en France ?

Notre pays compte pourtant encore plus de 50 % de baptisés et il est essentiellement de racine et de tradition chrétiennes.

Cette surmédiatisation du ramadan, loin d’être le fruit du hasard, s’inscrit dans un processus toujours plus croissant de déchristianisation-islamisation de notre société, tout cela, bien sûr, au nom de la « laïcité positive » chère à Monsieur Sarkozy.

Cette « laïcité positive » qui permet la multiplication des mosquées-cathédrales et le blocage illégal de rues parisiennes par des musulmans pour y prier. Cette « laïcité positive » qui supprime le porc dans certaines cantines et impose la viande hallal dans certains restaurants. Cette « laïcité positive » qui hurle lorsque des tombes et édifices musulmans sont profanés mais qui se tait immédiatement lorsque de mêmes exactions frappent les chrétiens !

Tout cela n’est pas étonnant de la part d’une classe politique inconsciente et suicidaire qui est allée jusqu’à refuser toute référence aux racines chrétiennes de l’Europe dans la funeste Constitution européenne.

Source: http://www.nationspresse.info/

22/07/2011

Traître à la Patrie et profiteur d’Etat!


Encore un dhimmi de la plus belle envergure… C’est un rappel.

FDF

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Ci joint une proclamation du ci-devant ministre Michel Vauzelle, qui, après avoir largement profité, et profite toujours, des fonds issus de nos impôts qu’il perçoit en quantité, viole impunément nos institutions et trahit la Patrie et notre peuple !

Merci de conserver ces éléments en mémoire pour le jour tant attendu de son jugement devant le peuple assemblé.

Face à des si coupables et de si monstrueux agissements, qui conduisent, jour après jour, à l’islamisation de la République, nous devrons nous montrer inflexibles.


Un autre traître à la Patrie à noter sur vos tablettes!

il a eu besoin de voix il a su où les trouver
Il a fini par se dévoiler (jeu de mot).

Il est président de la région PACA

  

Dans la longue série des aplatventrismes, section des petites lâchetés, compromissions et trahisons de la classe politique

sur le dos de notre avenir et de celui de nos enfants,

voici le cas de Michel Vauzelle, président socialiste de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.


Le dirigeant s’est dit« fier d’être le président dune grande région musulmane ».
Les électeurs qui viennent de le réélire apprécieront.

Ce monsieur à touché pendant des années un salaire d’Air France en emplois fictif, et s’est autoamnistié lorsqu’il était ministre de la justice.

En plus de ses émoluments de président de région, il touche une retraite de préfet, rang lui ayant été accordé par son ami Gaston Deferre, alors ministre de l’intérieur et du milieux,

bien que n’ayant jamais été préfet.

Reçu de B.C.

19/05/2011

Le festival de Kahn…

Un petit PPS, vite fait, en passant…

FDF

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Là: SexyvalsedeStrauss-actuDSK

12/03/2011

Misère de rue ou prières de rue (entre sans-abris et sans-mosquées), un choix s’impose!

Ca me plait, ça… Ils y vont un peu fort, mais force est de constater qu’ils ont raison. Lu et approuvé…

FDF

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Non-sens prioritaire…

Sens interdit

Crénom de nom ! Là, j’en ai carrément marre de chez marre. Non mais qu’est-ce donc que cette classe politique, de droite comme de gauche, au sens des priorités allah con ? C’est que là, vous me faites littéralement chier avec vos histoires de financement public des mosquées.

Alors qu’on aurait besoin d’argent pour les écoles, pour les hôpitaux, pour le logement, pour mettre à l’abri les 100 000 sans-logis de notre pays, sans oublier les centaines de milliers de mal-logés, on en est à se dire qu’avec l’argent des Français, on s’en irait bâtir des mosquées. C’est une blague ? Du non sens à la française, c’est ça ?

Mais il en est hors de question, vous entendez. Avec mon pognon, il en est tout bonnement hors de question que vous construisiez des mosquées, putain !

Construisez donc des logements d’urgence, bon sang ! Je ne supporte plus de voir des compatriotes, de plus en plus nombreux, étendus sur le pavé. Cela me sort par les yeux.

Au lieu de vous fixer des priorités nationales, à la mords-moi-le-nœud, attaquez-vous donc à ce qui devrait être la priorité de priorités, cette misère qui dans un pays aussi riche que le notre tient de l’affaire d’état.

Quant au besoin de mosquées, je n’en ai cure ou plutôt strictement rien à foutre. Que les officiants et les très fidèles pratiquants de cette religion de merde se démerdent. Si Allah est si grand que ça, qu’il les bâtisse lui-même, ses lieux de perdition.

Non mais est-ce que les bouddhistes, les évangéliques, les scientologues, que sais-je encore, viennent nous soutirer du pognon pour ouvrir boutique ? Non ! Alors que les musulmans pratiquants fassent de même et dégagent la voie publique par la même occasion. Mahomerde à la fin !

Lu sur: http://extremecentre.org/

08/02/2011

Entretien avec Marine Le Pen…

Tu iras loin, Marine, tu iras loin… J’en connais qui ont intérêt à s’accrocher ferme à leurs fauteuils dorés…

FDF

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Cet entretien est paru dans le dernier numéro de l’hebdomadaire Le Point.Le Point : L’écrivain Céline a été retiré de la liste des célébrations nationales de 2011. Regrettez-vous cette décision ?  

Marine Le Pen : Elle est absurde ! J’attends maintenant qu’on interdise ses livres à la vente. Nul n’ignore les écrits antisémites de Céline, mais nul n’ignore non plus qu’il est un des plus grands écrivains français. En prenant cette décision, Frédéric Mitterrand, ministre de la République, se soumet à une exigence communautaire. Retirer Céline de cette liste est la négation même du patrimoine littéraire français. Nous aurions pu profiter de ces commémorations pour lancer, justement, un débat sur la distinction entre un auteur et son œuvre. Plus jeune, j’étais au lycée Florent-Schmitt qui a été débaptisé car on l’a suspecté d’avoir eu des accointances enver les nazis. Le lycée a été rebaptisé Alexandre Dumas… Dans notre histoire, il y a des choses glorieuses et d’autres qui le sont moins, certes, mais je trouve appauvrissant cet inventaire perpétuel au titre de la bien-pensance.

Dans le préambule de cette liste de célébrations, il est question des valeurs de la République. Céline, par ses écrits, s’en est écarté.

Ce préambule est débile. On ne commémore pas des écrivains parce qu’ils incarnent les valeurs de la France, mais parce qu’ils in­carnent le génie de la France.

Serge Klarsfeld est à l’origine de ce retrait. Pensez-vous, comme Alain Finkielkraut, que cela risque d’accréditer l’idée qu’un « lobby juif fait la pluie et le beau temps » ?

Je n’irai pas jusque-là, mais cela accrédite l’idée qu’il y a, en France, des associations qui ont un pouvoir excessif sur les choix et les orientations des ministres. En tant que républicaine, je ne me rendrai jamais, par exemple, au dîner du CRIF. Un gouvernement qui se rend à un diner communautaire – pour recevoir au passage des leçons de politique étrangère -, cela me choque énormément. Les politiques cèdent à cette tendance par pur clientélisme.

La France est-elle encore une terre de débat ?

La loi est le problème. Figurez-vous que la loi sur la diffamation raciale interdit à Eric Zemmour d’apporter la preuve de la vérité de son propos. Je suis moi-même poursuivie pour mes déclarations sur les prières de rue des musulmans par SOS-Racisme, dont le président, lorsqu’un clandestin est arrêté, n’a de cesse de parler d’une « rafle ». La France, patrie de la liberté et des droits de l’homme, n’existe plus. Le seul jugement qui vaille quand on fait de la politique est celui des électeurs, et non la plainte des associations. Pour cette raison, j’ai refusé de hurler avec les loups après la condamnation de Brice Hortefeux pour ses propos sur les « Auvergnats ».

Ne pensez-vous pas qu’un responsable politique se doit, plus qu’un autre, de peser ses mots ?

Personnellement, je dis les choses. Je prends des risques, sans crainte des poursuites. Beaucoup de Français s’élèvent contre cette absence de débat et contre ce terrorisme intellectuel. Tant que Jean-Marie Le Pen était poursuivi, les gens s’en indignaient, mais ce n’était pas grave. Mais quand des journalistes sont convoqués devant des tribunaux, tout comme des ministres, les Français commencent à trouver ces poursuites choquantes. Jean-Marie Le Pen a dit : « Il y aura 20 millions de musulmans en France et les Français descendront du trottoir et baisseront les yeux. » On peut ne pas être d’accord, mais mérite-t-il pour cela d’être condamné à de la prison avec sursis ?

Au-delà de la loi et de ce « terrorisme Intellectuel », ne croyez-vous pas que l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, de l’esclavage ou du colonialisme, a marqué les consciences et développé une sensibilité particulière sur ces questions ?

L’Histoire a d’abord permis de culpabiliser les Français au-delà du raisonnable. On leur a expliqué qu’ils étaient des salauds, des colonisateurs, des esclavagistes… à ce titre, ils devaient abandonner leurs réflexes de survie et accepter, par exemple, une immigration insupportable. On a fait de l’histoire une bombe à retardement. Quand on entend des jeunes de banlieue exprimer un sentiment de revanche vis-à-vis de la France, on peut s’en inquiéter.

Qui leur aurait inculqué cet esprit de revanche ?

La classe politique et l’école. On peut changer beaucoup de comportements, mais on peut difficilement changer les cœurs. Quand on introduit dans des cœurs la haine, la revanche et la vengeance, il est ensuite difficile de les extirper. Le danger est là et ce sera notre souci de demain.

Les condamnez-vous à porter perpétuellement dans leur cœur cette supposée haine de la France ?

Je le ne les y condamne pas. Ce qui peut les sauver, c’est la préférence nationale. Leur dire : parce que vous êtes français, vous aurez des avantages, vous serez mieux traités que ceux qui ne le sont pas. C’est une démarche vers l’apaisement.

Les intellectuels ont-ils encore un pouvoir social dans notre pays ?

Non. Je pense que les élites intellectuelles sont totalement déconnectées. C’est si vrai que, lorsqu’elles se reconnectent, elles ont un succès fou. Lorsque les élites sortent de la pensée unique, elles ont immédiatement l’oreille du peuple.

La religion est devenue secondaire dans notre société matérialiste et court-termiste. Regrettez-vous la perte de spiritualité ?

Je le déplore. Je déplore aussi la déchristianisation de la France. Mais cela ne s’explique pas uniquement par la perte d’influence du religieux. C’est la soumission à la culture anglo-saxonne qui a accéléré ce phénomène. Je crois que cette société consumériste, où tout est à vendre et où tout est à acheter, est en profonde inadéquation avec la culture française. En cela, l’élection présidentielle de 2012 sera un vote de civilisation plus qu’un simple choix politique.

Avez-vous vu« Des hommes et des dieux » ? Comment analysez-vous le succès de ce film ?

Je ne l’ai pas vu. Cependant, je le mets en perspective avec le succès d’une série d’autres films français : « Amélie Poulain », « Les choristes », « Bienvenue chez les Ch’tis »… N’est -ce pas là une fantastique nostalgie de la part des Français ? On pourrait penser que c’est une nostalgie de l’ancien. Or il n’en est rien, c’est une nostalgie de nos valeurs de civilisation qui sont en voie de délitement : l’élévation, la droiture, la spiritualité, la générosité, la courtoisie…

C’est quoi, pour vous, la réussite ?

C’est apporter quelque chose à l’autre mettre son existence au service de l’autre.

Si on vous dit Mai 68…

Mai 68 a promu l’individualisme. Un individualisme qui a bouleversé les fondements de notre société. Le désir d’un individu est considéré comme supérieur à l’intérêt du groupe. On en voit encore aujourd’hui les conséquences avec les revendications communautaristes  ou les demandes de mariage homosexuel. La pensée 68 dit : « Les filles sont libres. Libres à tel point qu’elles ont le droit de porter la burqa. » Mai 68 a été un événement destructeur de la société.

Contrairement à vous, la gauche ne se réfère plus à Jaurès… Qu’est-ce qui vous séduit tant chez le père du socialisme ?

La gauche a d’abord abandonné la défense du peuple pour être le défenseur de toutes les minorités au nom de l’individualisme. La gauche sectorise, segmente. On me conteste la citation de Jaurès : « La patrie est le bien de ceux qui n’ont plus rien. » La gauche jauressienne avait une vision nationale. C’est cette vision qui a disparu,comme le sentiment d’appartenir à un peuple, d’être lié à lui, d’assumer son histoire et de préparer son avenir. Si Mélenchon a un petit succès aujourd’hui, c’est parce qu’il a bien compris cette déconnexion. Si bien qu’il a pris comme titre de son dernier livre un quasi-slogan de Poujade …

Auriez-vous pu, comme votre père, vous ranger derrière Pierre Poujade ?

Pierre Poujade avait une vision catégorielle de la vie politique. Je suis au-delà de la défense catégorielle. Quand on me demande ce que je veux pour les femmes, je réponds toujours par ce que je veux pour les Français.

On vous découvre jauressienne, mais aussi gaullienne !

De Gaulle avait réussi à rendre au peuple sa fierté. Seulement, il n’a pas eu à subir quarante ans de lavage de cerveau, qui nous conduit aujourd’hui à fêter les défaites et à occulter les victoires. On a retiré au peuple français l’estime de lui-même, c’est le problème.

Qui était François Mitterrand ?

[Elle hésite longuement] Un margoulin ! Oui, un margoulin doté d’une immense culture et qui portait en lui cette notion de la grandeur de la France. Une notion qui est la marque des grands dirigeants. C’est pour cette raison qu’il a refusé de reconnaitre, contrairement à Jacques Chirac, la participation de l’État français dans la déportation des juifs. Non par antisémitisme, mais parce qu’il était convaincu que la France n’avait pas de responsabilité. Le gouvernement de Vichy, oui ; la France, non !

Si le Front national arrivait au pouvoir en 2012, reviendriez-vous sur la parole de Chirac ?

Je viens de vous dire ma conviction ; après, ce sont des paroles et on ne reviendra pas sur des paroles. Je pense simplement que la France doit être réhabilitée.

Êtes-vous favorable à une Maison de l’histoire de France ?

C’est de l’enfumage ! Mais je ne vois pas pourquoi on n’aurait pas le droit de faire une Maison de l’histoire de France.

Pour y dire quoi ? Que dire, par exemple, de la colonisation ? Bonne ou mauvaise ?

On peut y exprimer les faits tels qu’ils se sont déroulés, ensuite chacun est libre d’en faire une analyse. Chacun a le droit d’avoir son point de vue. On peut envisager objectivement la colonisation dans ses aspects positif. Comme dans ses aspects négatifs. On doit pouvoir dire qu’elle a permis la construc­tion d’infrastructures, de meil­leures conditions sanitaires, sans immédiatement être poursuivi par les Indigènes de la République.

Les Français sont les héritiers de la Révolution française. Qu’est-ce que cela induit dans leur comportement ? Ont-ils une capacité à la révolte ?

Les Français sont les héritiers du 14 juillet 1789 et du 15 août. La France n’est pas morte en 1789 et elle n’est pas née en 1789. Il y a une continuité dans les valeurs, qui sont les valeurs de la chrétienté. Oui, le peuple français est incontestablement sujet à la révolte, parfois brutalement. Voltaire disait : « Les Français sont un peuple léger et cruel ». Nos dirigeants l’ont oublié.

La révolte dont vous parlez s’est hélas peu vue en 1940…

Qu’en sait-on ? Que savons-nous de ces milliers – peut-être de ces millions – de petits résistants qui ont subi cette occupation avec la rage au ventre ? En outre, tout le monde n’avait pas les moyens intellectuels, physiques et de caractère pour exprimer une opposition ou pour entrer dans un réseau de résistance. Qu’en savons-nous ? Je ne supporte plus d’entendre dire que les Français ont été des collabos ! Combien de gamins de 14 ans ont gardé chez eux une arme sans craindre d’être fusillés pour cela ? Et il y a eu quelques salauds, bien sûr. Mais je prends tout dans l’histoire de France, ses grandeurs comme ses faiblesses, ses moments de génie comme ses moments de barbarie.

Quand on vous interroge sur la Seconde Guerre mondiale, vous répondez que c’est une époque que vous n’avez pas vécue. Craignez-vous les pièges ?

Je pense que, lorsqu’on est un responsable politique, on se doit de réserver l’ensemble de son énergie aux préoccupations actuelles et ne pas se perdre dans des polémiques sur ce qu’il aurait fallu faire ou ne pas faire en telle année. J’ai souvent reproché à ma famille de pensée de refaire la guerre d’hier. On peut avoir une vision de la guerre d’hier sans la refaire.

Après la Seconde Guerre mondiale, la communauté internationale a déclaré « Plus jamais ça ». L’histoire pourrait se répéter, selon vous ?

Personne n’est à l’abri de la guerre. Ce n’est pas l’Union européenne qui préserve de la guerre, mais d’abord ce que fut la réalité de la Seconde Guerre mondiale, l’étendue du désastre, l’étendue de la barbarie. Voilà ce qui nous préserve de la guerre.

Lorsque vous étiez conseillère régionale d’ile-de-France, vous avez déposé un amendement au nom du groupe FN afin d’accompagner les groupes scolaires à Auschwitz. Surprenant…

C’était un amendement de principe. Je trouvais inadmissible que mon groupe ne participe pas à ces déplacements. C’est un problème de démocratie. Ostraciser un parti politique avec le sous-entendu qu’il est antisémite ou nazi est pour moi insoutenable. Je ne me sens aucune filiation avec ce que fut l’armée allemande. Je n’ai aucune fascination, aucun sentiment vis-à-vis d’elle. Cette armée a assassiné nos pères et nos frères, je ne l’oublie pas. Et tous ceux qui font preuve d’ambiguïté sur le sujet m’agacent au plus haut point.

Comme ceux qui font preuve d’ambiguïté sur la Shoah ?

Oui, ils m’agacent de la même manière. C’est absurde.

On vous sent prête à vous engager dans un travail mémoriel…

Je n’ai pas à faire de travail de mémoire. Tout le monde sait ce qui s’est passé dans les camps et dans quelles conditions. Ce qui s’y est passé est le summum de la barbarie. Et, croyez-moi, cette barbarie, je l’ai bien en mémoire.

Cela vous blesse d’être parfois présentée comme une fille inculte ?

Jeanne d’Arc ne savait ni lire ni écrire

Source: http://www.nationspresse.info/?p=122713#more-122713

16/12/2010

Les pourfendeurs de Marine Le Pen bien à la peine…

Prières musulmanes : Aucun des pourfendeurs de Marine Le Pen n’a réussi à démontrer qu’elle avait tort !


La levée de bouclier de la classe politique, médiatique et « antiraciste » sur les propos de Marine Le Pen à Lyon vendredi soir – à propos de l’occupation de rues le vendredi pour la prière musulmane – est totalement surréaliste !

Ces réactions ont été longuement décortiquées ici, je n’y reviens pas. Mais ce concert pavlovien depuis l’extrême gauche jusqu’à l’UMP est tout de même curieux. Qui a donné le coup d’envoi, alors que cela fait des mois et des mois que Marine Le Pen dénonçait ces occupations illégales ? Et pourquoi aucun des donneurs de leçons n’a-t-il dénoncé l’illégalité des prieurs du vendredi et ne réclame-t-il pas leur condamnation ?

Marine Le Pen n’a fait qu’exposer objectivement des faits, connus depuis plus d’un an par les lecteurs de Riposte Laïque grâce aux vidéos de Maxime Lépante et de quelques autres personnes. (Et sans doute que Marine Le Pen s’est largement inspirée de nos travaux…) La caste politico-médiatique s’est soudainement emparée d’une ou deux phrases discours aux militants lyonnais du Front National, pour en déformer totalement le sens.

On a pu lire des titres comme « Marine Le Pen compare les prières des musulmans à l’Occupation » (avec un grand « O » et sans mentionner qu’il s’agissait de prières publiques illégales) ou carrément « à l’occupation allemande » ou « nazie ». C’est évidemment un mensonge total, consistant à détourner le problème évoqué par Marine Le Pen…

…Suite et source: http://www.ripostelaique.com/Prieres-musulmanes-Aucun-des.html