Il est vrai que j’ai, comme beaucoup, vu ces infos. Mais cette réaction ne m’avait même pas effleuré l’esprit. Et pourtant…
L’auteur de cette lettre a grandement raison. Pour nos soldats tués à l’Etranger, l’hommage c’est un air faussement compassionnel de notre du président de la République devant les cercueils fraîchement arrivés d’Afghanistan, une médaille à triste posthume et le tour est joué (avec un zooming des caméras, en prime).
Et au sujet des journalistes dont le manque d’objectivité est à déplorer, j’en connais aussi un; un « bas de gamme », gauchiotte comme pas deux et qui affiche sans vergogne dans ses écrits son aversion contre le patriotisme en mélangeant volontairement le fascisme, les skins et le Front National. Il se reconnaîtra…
En tout cas, bravo à ce retraité de l’armée Française. Merci Major; repos !
FDF
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Réaction d’un Soldat de France en retraite, après les propos déplacés de monsieur David PUJADAS, au JT de 20 heures, le 11 janvier 2012 sur la chaîne de télévision d’Etat France 2

J’étais déjà révolté lorsque vous avez eu l’outrecuidance de faire la fête pour le retour de vos deux imbéciles qui étaient allés, de leur propre initiative, apporter le soutien des journalistes de gauche aux talibans, et qui sont responsables de la mort de soldats qui, à cause d’eux, ont été exposés anormalement aux coups mortels de nos adversaires.Je suis également révolté lorsque vous annoncé, toujours lors d’un journal de 20 h 00, la mort d’un de vos collègues de travail décédé d’une longue maladie alors que vous ne vous êtes pas étendu sur la disparition du dernier de nos grands soldats qu’était le général Bigeard. Nous aussi nous avons des camarades qui disparaissent après avoir lutté contre un cancer et nous ne l’annonçons pas sur les ondes des chaines que nous payons.Voyez-vous, nous soldats, nous pleurons la disparition de nos frères dans la dignité, dans le silence de nos cœurs meurtris, dans le respect du sacrifice qu’ils ont acceptés de faire pour que VOUS, journalistes, puissiez vivre et exercer votre métier en toute liberté.
Il est profondément indécent que vous étaliez vos états d’âmes au vu et su de tous. Que vous mettiez en avant les risques de votre métier et les présentiez comme des risques exceptionnels. Ce n’est pourtant, qu’un dramatique mais banal accident de travail.
En effet, il y a une différence fondamentale entre la mort de votre journaliste et la mort au combat. Un reporter de guerre qui meurt dans l’exercice de son métier, meurt pour que l’information nous arrive. C’est beaucoup pour l’information, je vous l’accorde sans arrière pensée mais c’est bien peu pour une Nation. Si nous n’avions pas cette information, cela ne remettrait pas en cause notre société, notre liberté, notre civilisation.
En revanche, la mort au combat de nos soldats est toujours une mort qui est consentie pour que nous restions LIBRES. Pour que les valeurs, héritées de nos pères au siècle dernier, de nos aïeux en 1789, de nos ancêtres en 732, soient transmises et que notre civilisation perdure.
Je suis triste de la mort de cet homme qui laisse femme et enfants et, le chrétien que je suis, déplore toujours la perte d’une vie humaine car elle est, par essence, profondément injuste.
Je pense, et j’en terminerais là, que vous vous trompez de guerre. Ce n’est pas en Syrie qu’il faut que vos grands reporters agissent, mais chez nous.
Vous ne rendez pas compte de la guerre qui s’installe dans notre pays et vous en taisez les combats qui ne vous servent pas. Je n’en veux pour preuve, parmi d’autres, que celles que vous pouvez connaitre en suivant ces liens et en visionnant le clip joint.
http://www.afriquejet.com/explosion-de-leglise-sainte-therese-au-nigeria-2011122530373.html
http://www.dailymotion.com/video/xnibye_nouvelle-preuve-de-courage-du-maire-de-marignane_news
http://www.capital.fr/enquetes/derapages/l-incroyable-derive-financiere-de-la-mairie-de-paris-549730
En conclusion monsieur Pujadas, je pense que vous n’êtes pas un bon journaliste. Vous faites trop ressortir votre sensibilité politique en souhaitant, durant un 20 h 00, à Madame Brochen/Aubry d’être présidente de la République. En vous faisant le complice d’une falsification, grotesque, d’un texte par Mademoiselle Fourest lors de votre émission « des paroles et des actes » avec Marine Le Pen. Pour ne citer que ces deux exemples.
Vous n’êtes pas objectif, vous n’êtes pas un vrai journaliste. Vous usez de votre position pour abuser et imposer aux français des sujets qui ne les intéressent pas en utilisant des moyens que vous reprochez à vos adversaires d’utiliser. C’est détestable.
Ayez monsieur, si possible, plus de respect pour votre beau métier cela ferait du bien à la France….
Croyez, monsieur Pujadas, en l’expression des meilleurs sentiments démocratiques d’un vieux soldat profondément attaché à la justice et à l’honnêteté.
Major (er) …