Preuve est que l’attentat chez Charlie Hebdo est bien du fait d’intégristes un peu trop lobotomisés par des « meneurs propagandistes » avide de haine, de sang et avides de conquêtes… Et Dieu sait si ils sont légion parmi nous… Pourtant, il n’y a qu’un islam, qu’un coran…
Le siège de l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo a été attaqué au cocktail Molotov dans la nuit du mardi au mercredi 2 novembre, à la veille de la publication d’un numéro spécial intitulé «Charia Hebdo», dont la couverture est un dessin représentant Mahomet. Si l’attaque n’a pas été revendiquée, une autre, virtuelle celle-ci, est venue d’un groupe de pirates turcs qui ont affiché sur la page d’accueil du site de l’hebdomadaire un message dénonçant «des dessins dégoûtants». La page Facebook du journal a également été envahie de commentaires s’offusquant de la caricature du prophète.
Au-delà de la question du caractère offensant ou non du dessin, l’incident a remis sur le devant de la scène un sujet qui avait éclaté de manière souvent confuse aux yeux de l’opinion publique mondiale en 2006 avec l’affaire des caricatures de Mahomet parues dans un journal danois, celui de la représentation du prophète musulman. L’islam interdit-il la fabrication d’images de Mahomet?
Les trois grandes religions monothéistes que sont l’islam, le judaïsme et le christianisme ont comme point commun l’acceptation d’un seul Dieu (Allah pour la religion musulmane) et l’interdiction de le représenter. La représentation de Dieu est ainsi restée taboue tout au long de l’histoire de l’islam.
Pas dans le Coran
Si l’interdiction de faire des images de Dieu dans l’islam n’est pas contestée, il n’en va pas de même pour les images de Mahomet, le prophète de la religion musulmane. Aucun passage du Coran n’interdit la représentation des êtres vivants, et donc de Mahomet, qui n’est qu’un homme et non l’incarnation de Dieu comme Jésus. C’est une différence majeure avec la Bible, qui interdit de manière explicite la création d’images dans le second commandement:
«Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre.» (Exode XX, 4)
Une interdiction plutôt respectée par les juifs mais vite abandonnée par les chrétiens, qui ont considéré que l’arrivée sur terre de Jésus, la réincarnation de Dieu, permettait de représenter ce dernier de manière figurative et d’en faire un vieux barbu.
Hadiths
C’est dans les hadiths, recueils qui rassemblent l’ensemble des traditions relatives aux actes et aux paroles du prophète et de ses compagnons, que l’on trouve des allusions plus claires à la création d’images. Plusieurs textes y font référence à la fabrication d’images d’Hommes ou d’animaux, et donc de Mahomet lui-même. Le problème théologique ne concerne en effet pas le prophète en particulier mais tous les êtres vivants (les végétaux n’étant pas considérés comme tels).
Dans Al-Bukhârî, LXXVII, 87. Al-Sahîh (L’Authentique), l’un des plus grands et importants recueils de hadiths, compilé au IXe siècle, on peut lire:
«Les anges n’entreront pas dans une maison où il y a un chien, ni dans celle où il y a des images.»
L’image est assimilée à une impureté semblable à celle d’avoir un chien, animal impur par excellence, notamment à cause du risque d’idolâtrie qu’elle entraîne, un des pires pêchés dans l’islam comme dans le christianisme et le judaïsme.
Les images seraient aussi proscrites parce que les Hommes qui créent des représentations d’humains ou d’animaux sont perçus comme voulant imiter Dieu. Plusieurs hadiths affirment que le jour du jugement dernier, ceux qui ont peint des Hommes ou des animaux seront sommés de leur insuffler une âme, de leur donner vie. L’artiste qui dessine les êtres vivants se pose en concurrent du Créateur.
C’est de l’interprétation de ces hadiths que vient le désaccord entre ceux qui estiment que la tradition musulmane interdit et a toujours interdit les représentations de Mahomet et ceux pour qui rien ne permet de l’affirmer. La question n’a pas toujours été aussi taboue qu’aujourd’hui. Tout dépend du climat plus ou moins rigoriste de l’époque à laquelle on se trouve, mais aussi de la région où l’on se trouve.
Images de Mahomet au 13e siècle
L’histoire de l’art apporte des preuves de ce passé où Mahomet pouvait être représenté. A partir du 13e siècle, des représentations du prophète ont circulé dans des miniatures islamiques, turcopersanes d’abord, puis aussi arabes. La Bibliothèque nationale de France a ainsi abrité à l’été 2011 une exposition intitulée «Eluminures en islam» dont une partie était consacrée à l’art figuratif islamique, et qui s’est également intéressée au contexte dans lequel sont apparues les images du prophète.
Aux 14e et 15e siècles, les représentations de Mahomet à visage découvert n’étaient pas problématiques et n’ont pas entraîné de réprobation de la part des autorités religieuses. Si les images figuratives du prophète ont toujours été absentes des lieux de prière et des mosquées, certains ouvrages religieux utilisaient des images de Mahomet comme des illustrations, pour promouvoir la connaissance de l’islam ou même pour transcrire des hadits en image. A partir du 16e siècle apparaissent des images de Mahomet avec le visage vide ou caché par un voile ou des flammes, et les premières fatwas contre les images du prophète ont attendu la fin du 20e siècle.
On retrouve des exemples d’icônes religieuses et de dessins figuratifs de Mahomet jusqu’aux années 2000, comme cette image tirée d’un livre pédagogique iranien:
Aujourd’hui, l’idée selon laquelle le prophète ne devrait pas être représenté est très répandue chez les musulmans, même s’il y a des nuances: les musulmans arabes ont tendance à être plus stricts en matière d’imagerie religieuse, et les chiites sont en général plus flexibles que les sunnites sur la question. Mais on assiste dans l’ensemble depuis quelques décennies à un durcissement et à une simplification sur le sujet, une tendance qui s’est accélérée depuis l’affaire des caricatures de Mahomet en 2006. La carte postale iranienne ci-dessous, qui représente un «jeune Mahomet», a arrêté de circuler en Iran en 2008.
Ce raidissement sur une question qui n’était presque pas débattue avant l’époque coloniale est interprété par certains experts comme une réaction identitaire face à l’acceptation des arts figuratifs dans les sociétés occidentales et chrétiennes.
On observe pourtant la diffusion de toutes sortes d’images figuratives à travers les formes modernes que sont la photographie, la télévision, Internet et les réseaux sociaux dans le monde musulman. Il n’y a qu’à voir le nombre d’images et de portraits géants des chefs d’État dans les rues de tous les pays musulmans, même les plus rigoristes, les cinémas arabes et persan ou encore les images figuratives brandies et dessinées lors des révolutions en Tunisie, en Libye ou encore place Tahrir en Egypte.
Source: http://www.slate.fr/
Affaire Charia Hebdo: les « heurtés, comptez vous !
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Vous êtes tous désormais au courant de cette affaire qui nous rappelle, si besoin l’était, la tolérance appliquée à la mode de chez « eux »… Dans l’islam, l’humour est « haram ». Les muzz, car ce sont certainement eux, ont incendiés les locaux du journal satyrique. Et TOUTE la classe politique s’en est offusquée, TOUTE !!!. On n’avait jamais vu ça. Ce soutien est bien encore la preuve que les intégristes sont en perte de vitesse dans leurs sombres objectifs de nous soumettre à leur idéologie nauséabonde. Et, un mal pour un bien, on peut voir là que la liberté d’expression revient dans ses rails.
Ayant eu l’info très tôt de la publication quelque peu provocatrice moins qu’ humoristique du n° sorti hier, et ayant « senti le vent », j’avais pris le soin de faire réserver dix exemplaires chez mon libraire habituel. Rien que ça!
L’anecdote est que mon libraire s’est retrouvé en rupture de stock dès le matin et m’a demandé de lui redonner un numéro, rien que pour lui… J’en ai gardé deux pour moi et les autres sont déjà entre les mains de potes à moi.
Dis, Charb, tu nous ressort un nouveau tirage, stp? Si oui, prévois large; il y aura de la demande. Et si ces abrutis ne comprennent rien à l’humour, on ne peut plus rien pour eux…
FDF
« Les religions chrétiennes furent sanglantes et meurtrières en s’éloignant de leurs textes tandis que l’islam le fut en se rapprochant des siens « .
Paroles du journaliste Eric Conan
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La page de Charlie Hebdo sur Facebook était envahie jeudi par une multitude de commentaires, parfois extrêmes, de musulmans indignés par la Une du journal représentant Mahomet, se réjouissant de l’incendie qui a touché l’hebdomadaire ou répétant à l’envi la profession de foi de l’islam.
« Je témoigne qu?il n?y a de vraie divinité que Dieu et que Mouhamed est son messager« , indique ainsi un commentaire qui revient très fréquemment, citant en arabe, ou traduite en français, la profession de foi musulmane, premier pilier de l’islam.
Elle est inscrite des dizaines et des dizaines de fois, citée généralement quatre fois par chaque internaute et dupliquée ensuite par d’autres.
« Tu as touché notre prophète« , « Allez au diable, Charlie Hebdo« , « Honte à Charlie Hebdo, vous avez gagné un bon tirage mais vous récolterez les conséquences » indiquent par ailleurs des messages de menaces, tandis que d’autres argumentent.
« Les musulmans demande une seule chose des excuses publiques« , dit l’un d’eux. « Si vous parlez de la liberté, alors pensez à ce que ça fait si je caricature Jésus », dit un autre. Ou encore : « Votre liberté s’arrête lorsque la liberté des autres commence… ».
« Mais où est Charlie ? hahahahahahahahaha », s’interroge un autre message, qui se réjouit visiblement de l’incendie.
Au total, des centaines de commentaires se retrouvent sur le « mur » de Charlie Hebdo, certains prenant aussi la défense du journal. « Vive Charlie Hebdo! », « Merci Charlie », « Soutien à Charlie Hebdo !!!!! », peut-on lire notamment.
Les locaux de l’hebdomadaire satirique ont été victimes dans la nuit de mardi à mercredi d’un incendie, alors que le journal sortait mercredi un numéro rebaptisé « Charia hebdo », avec le prophète Mahomet comme « rédacteur en chef ».
Source: http://actu.orange.fr/