Ne parlez plus des atrocités commises par le régime nazi en Allemagne. C’est révolu. On tourne la page.
2011 prend le relai. J’ose espérer que d’ici des dizaines d’années, on osera aussi en parler sans vergogne. Le devoir de mémoire est alimenté par Bashar el-Assad « le tyran sanguinaire », désormais…
Ce dictateur là est encore plus cinglé que les autres. Il faut mettre l’Union Méditerranéenne au rebut. N’en déplaise à Sarkö.
FDF
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Les forces syriennes ont sorti de force au moins 18 opposants blessés d’un hôpital de Homs, selon un communiqué de Human Rights Watch publié jeudi soir. Vendredi, l’opposition syrienne appellait la Russie à l’aide.
L’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch affirme que les forces de sécurité syrienne ont « sorti par la force » au moins 18 blessés d’un hôpital de Homs, bastion du soulèvement contre le régime de Damas. Human Rights Watch cite des témoins dont des médecins dans son rapport publié jeudi soir.
« Arracher des blessés du bloc opératoire est inhumain et illégal, sans parler de la menace pour leur vie », a déploré Sarah Leah Whitson, directeur Proche-Orient pour HRW. « Priver les gens des soins de première urgence cause de graves souffrances et peut-être des dommages irréversibles ».
De plus, l’armée a également empêché des équipes médicales de porter secours à des blessés, des faits qui se sont déroulés mercredi lors d’une offensive qui a fait au moins 20 morts.
« Nous avons essayé d’aider les blessés qui avaient besoin de soins en urgence, mais les forces de sécurité nous ont repoussés, affirmant que c’était des criminels et des violeurs », a témoigné un médecin. « Ils frappaient les blessés en les extirpant de l’hôpital ».
Selon l’ONU, la répression par le président Bashar el-Assad a causé la mort d’au moins 2.200 personnes depuis le début du soulèvement en mars dernier.
Appel à la Russie
La Russie a reçu vendredi des représentants de l’opposition syrienne, qui l’ont appelée à jouer un rôle « plus positif » dans la crise, après que le président russe Dmitri Medvedev a dénoncé la présence de « terroristes » et d’extrémistes dans l’opposition.
« La Russie doit jouer un rôle plus actif et plus positif dans le règlement de la situation intérieure en Syrie », a déclaré Ammar Kourabi, directeur de l’organisation nationale syrienne pour les droits de l’homme, au cours d’une conférence de presse à Moscou.
« Nous voulons raconter aux médias russes ce qui se passe vraiment en Syrie et pour qu’ils nous aident et fassent pression sur le pouvoir russe », a-t-il déclaré, après des entretiens avec le représentant spécial du président russe Mikhaïl Marguelov.
Message sévère
Jeudi soir, le président russe Dmitri Medvedev a estimé qu’il fallait envoyer un « message sévère » à la Syrie, mais que celui-ci devait être adressé non seulement au pouvoir, mais à l’opposition, dans un entretien avec la chaîne de la télévision Euronews. Il a affirmé que certains opposants pouvaient être qualifiés de « terroristes ».
Alliée de longue date de la Syrie à laquelle il fournit des armements, la Russie bloque depuis des mois une condamnation du régime syrien au Conseil de sécurité de l’ONU.
Moscou s’est aussi opposé au départ du président Bachar el-Assad, réclamé par les Occidentaux et a désapprouvé l’embargo de l’Union européenne sur les importations de pétrole syrien pour sanctionner le régime de Damas.
Source: http://www.tdg.ch/