Francaisdefrance's Blog

02/09/2011

Pakistan: les intégristes « nettoyent » le pays…

L’intolérance est reine au Pakistan. Pratiquée à outrance par les adeptes les plus extrémistes de la « religion de tolérance« … Des fous, je vous dis; des fous…

FDF

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Pakistan : enlèvement de Shahbaz Taseer, le fils du gouverneur du Penjab assassiné en janvier 2011 pour avoir soutenu Asia Bibi

Shahbaz Taseer, 27 ans, le fils du gouverneur de la province du Penjab assassiné début janvier 2011, a été enlevé ce 26 août au matin dans un quartier chic de Lahore, dans l’est du pays. La police n’a encore aucune piste et pour l’instant, les ravisseurs n’ont pas envoyé de revendication.

Son père, Salman Taseer, 65 ans, avait été abattu par l´un de ses gardes du corps, le 4 janvier 2011, à Islamabad. Membre du parti au pouvoir, le Pakistan People´s Party (PPP), ce musulman s´était prononcé contre la loi anti-blasphème et contre la condamnation à mort d´Asia Bibi en vertu de cette loi.

Après la mort de son père, Shahbaz Taseer avait porté plainte contre le meurtrier. Pour le protéger des groupes islamiques armés, les autorités lui avaient donné des gardes du corps. Mais selon le ministre de la Justice du Penjab interrogé par RFI, Shahbaz Taseer conduisait ce matin sans escorte.

Ces derniers mois, Shahbaz Taseer ne s’était pas exprimé sur le cas d’Asia Bibi. L’affaire ne fait plus la Une puisque la jeune femme est en prison, où elle attend son procès en appel. Shahbaz Taseer est un homme d’affaires fortuné et il ne faut pas exclure la possibilité d’un kidnapping pour rançon.

Les lois anti-blasphème ont été mises en place sous la présidence du général dictateur Zia ul-Haq, au pouvoir de 1978 à 1988.

L’AED poursuit son engagement et sa mobilisation pour l’abrogation de ces lois, dont le nombre de victimes, depuis leur promulgation, est estimé à mille.

Source: http://www.aed-france.org/

02/03/2011

Pakistan: peur et silence sont le quotidien des chrétiens.

Et si on inversait le processus? Faire vivre les muzz dans la terreur dans nos pays occidentaux… Ce ne serait que justice, non? S’il faut faire régner l’intolérance religieuse, on sait faire aussi.

FDF

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Les chrétiens pakistanais, entre le silence et la peur.

Alors que le ministre pakistanais des minorités religieuses, le chrétien Shahbaz Bhatti a été assassiné mercredi matin et qu’Asia Bibi, condamnée à mort pour blasphème, attend en prison le jugement en appel de la Haute Cour de Lahore, la minorité chrétienne garde profil bas face à la surenchère islamiste

Chrétiens pakistanais réunis dans la cathédrale de Lahore, le 9 janvier 2011, pour une prière à la mémoire de Salman Taseer, le gouverneur du Pendjab assassiné après avoir soutenu la réforme de la loi sur le blasphème (Photo : AFP/Arif ALI).

A l’angle du mur, le portail de fer bleu reste fermé. C’est la maison d’Asia Bibi, la chrétienne condamnée à mort pour blasphème. « Asia a insulté le Prophète, la paix soit avec lui, c’est pour ça qu’elle est en prison », lâche Fakir Mohammed, le voisin d’en face, visage fermé.

« Tout le village s’est réuni pour l’entendre et elle a reconnu les faits. Nous lui avons dit qu’elle serait pardonnée si elle acceptait de devenir musulmane, mais elle a refusé. Pour ce qu’elle a dit, elle doit être punie. »

Drôle d’ambiance à Ittan Wali, un village de 200 familles, perdu au milieu des champs de blé et de canne à sucre, à une heure de route de Lahore, dans la province pakistanaise du Pendjab. Des maisons en torchis, sans eau ni électricité.

Au lieu de baisser la tête, Asia Bibi se défend

Un coin paisible, jusqu’à cette journée du 14 juin 2009, quand une dispute éclate dans un champ, entre Asia Bibi, 38 ans, de son vrai nom Asia Noreen, et trois autres femmes. Elles ramassent des falsa, une baie asiatique. Une des femmes a soif. Asia va chercher de l’eau à la maison. Quand elle revient avec son seau, ses collègues musulmanes refusent de boire du même verre. À moins, disent-elles, qu’elle se convertisse à l’islam. Asia est « impure ».

Au lieu de baisser la tête sans rien dire – comme sont censés faire, en toutes circonstances, les chrétiens pakistanais, des minoritaires « intouchables » parce que descendants d’hindous de basse caste, convertis au christianisme à l’indépendance du Pakistan –, Asia Bibi se défend. « Pourquoi devrais-je me convertir ? Jésus-Christ est mort sur la croix pour les péchés de tous les hommes. Qu’a fait Mohammed ? »

En colère, les trois musulmanes bousculent et frappent Asia, qui se réfugie chez elle. L’une d’elles, la femme du voisin Mohammad Tufail, en veut particulièrement à la chrétienne. Une querelle les a déjà opposées, pour une histoire de mangeoire brisée par une chèvre. Cette fois, elle tient sa revanche et s’empresse de la dénoncer à la femme de l’imam du village.

Sur les trois familles chrétiennes du village, deux sont parties !

Cinq jours plus tard, le 19 juin, c’est la vendetta. Rameutés par le religieux, à l’aide des haut-parleurs de la mosquée, les anciens d’Ittan Wali, accompagnés d’une foule de villageois, se rendent au domicile de l’insolente chrétienne.

Publiquement accusée de blasphème, sommée de se convertir, Asia refuse. Certains veulent la conduire sur un âne à travers le village, la corde au cou, avant de faire justice. La police intervient. « Pour sa propre sécurité », Asia Bibi est incarcérée à la prison de Sheikhupura, chef-lieu du district.

On connaît la suite. Inculpée pour blasphème, en vertu de l’article 295 c du code pénal pakistanais, Asia Bibi se voit condamnée à mort par pendaison, le 8 novembre 2010, par Naveed Iqbal, juge du tribunal de la ville.

Triste bilan. Sur les trois familles chrétiennes du village, deux sont parties. Menacé, Ashiq Masih, le mari d’Asia, vit dans la clandestinité avec ses cinq enfants. Son cousin a vendu sa maison pour s’installer à Faisalabad. Sa sœur Nadjma aimerait en faire autant.

«Il avait jugé “inique” la loi sur le blasphème. Son meurtre est donc justifié»

Trois mois après, le principal instigateur du drame affiche sa bonne conscience. À quelques centaines de mètres de la maison d’Asia, une ruelle défoncée mène à la mosquée du village, récemment agrandie et rénovée. Assis sur le parvis, quatre gamins ânonnent les versets du Coran.

« Le mari d’Asia est parti volontairement. Personne ne lui a rien demandé », affirme l’imam Muhammad Salim, 31 ans, arrivé il y a cinq ans dans le village, après huit ans d’études à la madrasa fondamentaliste Khair-ul-Madaris de Multan, dans le sud du Pendjab. Chaque jour, à l’exception du vendredi, 150 enfants âgés de 4 à 15 ans fréquentent son école coranique.

« Les chrétiens doivent se conformer à la loi pakistanaise qui interdit toute remarque désobligeante à l’égard du Prophète », explique, imperturbable, Muhammad Salim. « Salman Taseer, le gouverneur de la province assassiné le 4 janvier, a tenté de contourner le jugement du tribunal pour faire libérer Asia. Il avait jugé “inique” la loi sur le blasphème. Son meurtre est donc justifié. »

«Sa faute a été largement prouvée»

Barbe noire soigneusement peignée, élégamment vêtu, le jeune qari (celui qui conduit la prière) s’est fait, dans l’affaire, un nom et une réputation. C’est à sa demande que le SSP (senior superintendent of police, officier de police supérieur) a établi le FIR (first investigative report), c’est-à-dire le compte rendu d’enquête, requis par la loi. C’est lui qui a mobilisé des témoins pour le procès, la quasi-totalité des membres du conseil du village.

« Les étrangers soutiennent Asia et proclament son innocence, mais sa faute a été largement prouvée, dit-il. J’ai demandé à chacune des femmes présentes pendant l’altercation si Asia avait bien prononcé des mots insultants contre les musulmans et le Prophète, ce qu’elles ont confirmé.

Asia elle-même a reconnu les faits et s’est excusée. On m’a dit qu’elle avait réitéré ses aveux devant le tribunal de Sheikhupura, qui a mis plus d’un an à rassembler les preuves avant de la condamner. Elle a fait appel devant la Haute Cour de Lahore. Pour moi, il ne fait pas de doute que ce jugement doit être confirmé. »

«La législation devrait être modifiée pour éviter les abus»

À Sheikhupura, Asia croupit dans sa cellule, derrière les murs de briques rouges de la prison, surplombés de miradors. Dans cette ville industrielle d’environ 350 000 habitants au nord-ouest de Lahore, les membres de la communauté catholique font profil bas. Quelque 1800 familles sont dispersées dans le district. La plupart, confinés dans des emplois subalternes – ouvriers, agents de propreté ou employés de maison.

Ce dimanche, une centaine d’entre eux participe à la messe autour du P. Samson Dilawar dans l’église Sainte-Thérèse, construite en 1906 par des missionnaires capucins belges. Dans la salle du presbytère encore décorée de guirlandes de Noël, l’ambiance n’est pas à la fête. Khalid Mattoo, un catholique responsable local du conseil pour l’harmonie interreligieuse, brandit une copie du FIR.

Le document cite les propos litigieux attribués à Asia Bibi sur la santé de Mohammed dans les derniers jours de sa vie et sur son mariage « pour de l’argent » avec Khadija, sa première femme. « J’ai mené ma propre enquête, affirme Khalid Mattoo. Tout cela n’est qu’un nouvel exemple de la façon dont les extrémistes utilisent la loi sur le blasphème contre des innocents. Nous n’avons rien contre cette législation mais elle devrait être modifiée pour éviter les abus. »

«Je dis à mes quatre fils de la fermer quand ils sont à l’école»

Vœu pieux qu’il se garde de formuler publiquement. « Depuis l’assassinat du gouverneur de la province, nous vivons dans la peur. Personne n’ose dire ouvertement ce qu’il pense, souligne Kashif, un catholique de 32 ans, représentant au conseil de la ville et employé dans une ONG locale. La plupart des musulmans sont sous l’influence des extrémistes, y compris dans la police. Ceux qui ne sont pas d’accord préfèrent garder le silence. Quant à l’Église, à part prier, elle ne fait pas grand-chose pour Asia Bibi et sa famille. Elle devrait leur donner une assistance juridique, une protection et un soutien financier. »

Au « pays des Purs », il ne fait pas bon être minoritaire, entre insécurité, discrimination et conversion forcée. En décembre, deux jeunes filles âgées de 17 et 13 ans ont été kidnappées dans le district. Des propriétaires tentent d’expulser quatre familles chrétiennes installées sur leurs terres depuis plusieurs générations, sous prétexte qu’elles ne travaillent plus pour leur compte.

« Chaque jour, raconte Mansha Masi, 40 ans, agent de propreté dans un collège public, je dis à mes quatre fils de la fermer quand ils sont à l’école et de ne pas se mêler dans les bagarres. Je les oblige à poursuivre leurs études en dépit de la discrimination qui sévit dans l’éducation. »

«L’intolérance devient un mode de vie»

Le 20 novembre dernier, le gouverneur musulman du Pendjab s’était attiré la sympathie des chrétiens en rendant visite à Asia Bibi dans sa prison.

« Salman Taseer m’avait demandé de l’accompagner, raconte Samson Dilawar, 47 ans, curé de Sainte-Thérèse. Au nom de tous les chrétiens du district, je lui ai exprimé ma reconnaissance. Malheureusement, la situation s’est fortement détériorée après son assassinat. Des individus armés sont venus, à bord de deux véhicules, tirer des rafales devant l’église. J’ai reçu deux menaces de mort par téléphone. Le plus grave, c’est que la sécurité d’Asia Bibi en prison n’est pas assurée. Tout peut lui arriver à tout moment. »

Dans son bureau de Walton Road, à Lahore, Peter Jacob, directeur exécutif de la Commission nationale Justice et Paix de l’Église catholique pakistanaise, s’inquiète de la faible réaction de la société civile au lendemain de l’assassinat du gouverneur. « L’intolérance devient un mode de vie. Nous ne pouvons pas faire de déclarations publiques sur des questions comme la situation des minorités religieuses au Pakistan et organiser nos activités avec la même facilité qu’avant. »

«Le pays perd sa diversité religieuse»

Selon lui, cette atmosphère répressive affecte le réseau de permanents et de volontaires. « Sept de mes collègues ont été assassinés à Karachi. Face à la dynamique créée par les partis religieux et les extrémistes islamistes sur la question de la loi sur le blasphème, le gouvernement a capitulé, par manque de courage et par stupidité. Le mieux que nous puissions espérer pour Asia Bibi, c’est que sa peine de mort soit commuée en prison à vie par la Haute Cour de Lahore, au mieux d’ici à un an. Sans préjuger, ensuite, d’un ultime recours devant la Cour suprême ou d’une grâce présidentielle. »

Pour ce militant des droits de l’homme, le gouvernement civil sorti des urnes en 2008 n’a rien fait pour s’attaquer aux causes profondes de l’extrémisme religieux. « Les dirigeants civils et militaires ignorent la dimension idéologique de ce combat. Le gouvernement n’a pas réussi à expliquer à la population la nécessité de séparer la religion de la politique. Rien n’a été fait pour changer les dispositions favorisant la discrimination religieuse dans la Constitution, les lois et les politiques de l’État. Résultat, le pays perd sa diversité religieuse. Les minorités sont en voie d’extinction, incapables de se défendre. »

Au centre de Lahore, la cathédrale du Sacré-Cœur reste un havre précaire pour les 100 000 catholiques de la capitale du Pendjab. En mars 2008, dix vitraux ont été détruits dans l’explosion causée par un attentat-suicide contre un immeuble voisin.

«La plupart restent ici sous une énorme pression»

Ordonné archevêque du diocèse le 11 septembre 2001, Mgr Lawrence Saldanha ne cache pas son désarroi. « Je ne sais pas quelle est la solution. Personne ne nous écoute. Le ministère des minorités a disparu dans le nouveau gouvernement. Il faudrait beaucoup d’éducation et de temps pour lutter contre l’extrémisme. La pauvreté et le manque d’éducation n’encouragent pas les gens à penser par eux-mêmes. »

Selon lui, les chrétiens sentent qu’il n’y a pas d’avenir pour leurs enfants. Les rares chanceux qui trouvent le moyen d’émigrer au Canada ou au Royaume-Uni ne reviennent plus. « La plupart restent ici sous une énorme pression. Près de 400 chrétiens se seraient convertis à l’islam en 2010. Il ne nous reste plus que la liberté de prier. »

Chaque samedi, les mariages se succèdent dans l’imposant édifice néogothique en briques rouges, construit en 1907, sur les plans d’un architecte flamand. À la fin de la cérémonie, les couples sortent sous les pétales de roses. Ombre et lumière. La vie continue.

Source: http://www.la-croix.com/

15/12/2010

Chroniques d’une « religion » pour le moins pas ordinaire…

Morceaux choisis…

FDF

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1) En Arabie saoudite, les femmes qui dévoilent leurs yeux en public devront couvrir entièrement leur visage si elles ont un regard rebelle, selon la police religieuse la plus crainte du royaume du Golfe.

La Commission pour la promotion de la vertu et la prévention du vice réagissait à une bagarre survenue la semaine dernière entre l’un de ses membres et un mari saoudien qui est devenu enragé quand la police a ordonné à sa femme de dissimuler son visage, rapportait dimanche le quotidien en langue arabe Alwatan. La police poursuit son enquête sur l’incident survenu dans la province méridionale du Hael, au cours duquel le mari a été poignardé dans le dos.

«Les membres de la Commission ont reçu l’ordre d’exiger qu’une femme se couvre le visage en public s’ils constatent qu’elle a un regard rebelle», indique le quotidien, citant Cheikh Al Mutlaq Nabit, un porte-parole de la Commission dans la province de Hael. En Arabie saoudite, l’un des pays musulmans les plus conservateurs, les femmes doivent se voiler le visage en public, mais plusieurs d’entre elles se découvrent les yeux. Nabit n’a pas expliqué comment les membres de la Commission détermineraient qu’une femme a des yeux rebelles. (Source : Women with “seditious” eyes must cover up, Emirates 24/7, 14 novembre 2010, traduit par Poste de Veille)

2) Un médecin a été arrêté pour insulte au prophète Mahomet au Pakistan, a annoncé dimanche la police, en pleine polémique sur la loi contre le blasphème, passible en théorie de la peine capitale.

Le Dr Naushad Valiyani a été arrêté vendredi après la plainte d’un représentant de la profession qui lui avait rendu visite à Hyderabad. Ce dernier a « déclaré à la police que M. Valiyani avait jeté au panier sa carte de visite portant son nom, Muhammad Faizan, lors d’une visite dans sa clinique », a précisé à l’AFP le chef de la police régionale, Mushtaq Shah.

« M. Faizan a accusé le Dr Valiyani d’avoir commis un blasphème et demandé à la police d’enregistrer sa plainte à son encontre lui » mais l’affaire s’est ensuite réglée avec les excuses du Dr Valiyani, membre de la communauté ismaélienne du Pakistan, une branche de l’Islam chiite, selon M. Shah.

Les choses en seraient restées là si les leaders religieux locaux n’étaient pas intervenus. Ils ont fait pression pour qu’il y ait des poursuites, selon M. Shah.

« Le Dr Valiyani a assuré M. Faizan qu’il n’avait pas l’intention d’insulter le prophète Mahomet en jetant sa carte de visite au panier », a souligné M. Shah, en précisant que la police avait enregistré la plainte aux termes de la loi contre le blasphème.

La peine capitale n’a jamais été appliquée dans un passé récent au Pakistan pour les personnes condamnées pour blasphème. Elles sont acquittées en appel ou la peine est commuée en peine de prison. Mais une vive controverse agite de pays depuis la condamnation à mort le 8 novembre d’une villageoise chrétienne de l’est.

Asia Bibi, 45 ans, issue d’une famille très pauvre et mère de cinq enfants, a été accusée de blasphème par des femmes musulmanes de son village après une dispute en 2009. Ses voisines sont allées voir le mollah qui a ensuite saisi la police.

Arrêtée et condamnée à la mort par pendaison, elle a fait appel et la haute cour de Lahore (est) doit se prononcer prochainement.

Le gouvernement souhaitait grâcier Asia Bibi, compte tenu des protestations internationales que l’affaire a suscitées, mais un tribunal l’en a empêché.

Pour les défenseurs des droits de l’Homme, qui le déplorent, la loi pakistanaise sur la blasphème encourage les extrémistes islamistes.

3% de la population n’est pas musulmane dans ce pays de 167 millions d’habitants.

source : extremecentre.org

03/12/2010

Un imam pakistanais offre une récompense pour le meurtre d’une chrétienne !

Je me répète, mais c’est bien la « religion » d’amour, de paix et de tolérance, non? Les voilà qui se la jouent à l’Occidentale maffieuse: ils mettent des « contrats » sur la tête des gens.

FDF

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Un imam pakistanais proche des talibans a offert vendredi une récompense à quiconque tuerait une chrétienne condamnée à mort pour avoir blasphémé l’islam.

Asia Bibi, 45 ans, mère de quatre enfants, a demandé sa grâce au président Asif Ali Zardari après sa condamnation à la peine capitale dans ce qui est devenu une affaire d’Etat après une banale dispute de village.

Maulana Yousef Qureshi, imam de la mosquée Masjid Mohabat Khan à Peshawar, dans le nord-ouest du Pakistan, a offert 500.000 roupies – l’équivalent de 5.800 dollars – à qui tuera Asia Bibi et a mis en garde le gouvernement contre toute tentation de modifier la loi sur le blasphème. «Nous voulons qu’elle soit pendue, sinon nous demanderons aux moudjahidine et aux taliban de la tuer», a-t-il lancé à ses partisans lors d’une réunion publique.

Source: http://www.20minutes.fr/

22/11/2010

Asia Bibi: la mobilisation s’accentue…

Le sort d’Asia Bibi, condamnée pour blasphème, mobilise la planète.

Les appels se multiplient pour sauver la jeune femme chrétienne pakistanaise condamnée à mort et pour supprimer la loi anti-blasphème

La petite communauté chrétienne pakistanaise de Grande-Bretagne (1) s’est fortement mobilisée pour le cas d’Asia Bibi, jeune femme protestante condamnée à la mort par pendaison le 8 novembre par le tribunal pakistanais de Sheikhupura pour blasphème envers le prophète Mohammed.

Elle paye les meilleurs avocats pour la défense de la jeune femme et assiste financièrement sa famille, son mari et ses quatre enfants qui ont quitté leur village d’Ittanwali et ont été transférés dans la capitale régionale du Pendjab, Lahore, pour assurer leur sécurité.

L’affaire remonte au 19 juin 2009. Ce jour-là, alors qu’elle travaillait dans les champs, Asia Bibi a été arrêtée après avoir eu des mots avec ses collègues de travail musulmanes qui auraient refusé de boire de l’eau jugée impure parce que rapportée par une chrétienne, rapporte Églises d’Asie, l’agence des Missions étrangères de Paris, d’après les témoignages recueillis par une association de défense des chrétiens persécutés. Le juge ne lui a trouvé « aucune circonstance atténuante » et a rejeté l’idée qu’elle ait été accusée à tort.

Réaction du pape Benoît XVI

Depuis le jugement prononcé il y a deux semaines, des voix s’élèvent d’un peu partout sur la planète pour sauver la vie de cette jeune femme de 37 ans et militer pour l’abandon de la loi anti- blasphème en vigueur au Pakistan depuis 1986.

Le pape Benoît XVI a demandé mercredi 17 novembre « que la liberté lui soit rendue au plus vite » et a enjoint à la communauté internationale de se pencher sur « la difficile situation dans laquelle se trouvent les chrétiens au Pakistan, qui sont souvent victimes de violences et de discriminations ».

Le ministre italien des affaires étrangères, présent à Bagdad au moment du verdict, a soulevé le cas Bibi lors d’une rencontre avec son homologue pakistanais. En France, quinze députés UMP ont, dans une lettre à la ministre des affaires étrangères Michèle Alliot-Marie, réclamé une action diplomatique de l’Union européenne.

Révision de la loi anti-blasphème

L’affaire fait également grand bruit au Pakistan. Le ministre en charge des minorités, Shahbaz Bhatti, a demandé que la sécurité d’Asia Bibi soit assurée en prison et qu’elle puisse bénéficier d’un procès équitable par la haute cour de Lahore auprès de laquelle son mari a fait appel de la sentence.

La députée pakistanaise musulmane Sherry Rehman et présidente du Jinnah Institute, prestigieux institut d’études politiques d’Islamabad, a annoncé à Fides, l’agence d’information du Vatican, son intention de présenter à l’Assemblée nationale « une motion en vue de la révision de la loi anti-blasphème ».

Des femmes catholiques et musulmanes ont manifesté dans les rues de la ville de Nankana, proche du village d’Asia Bibi, pour demander sa libération. Et plusieurs associations de défense des droits de l’homme ont prévu lundi 22 novembre une rencontre au niveau national.

Un symbole

Dans une interview accordée samedi 20 novembre à l’agence Fides, le vice-président de la Conférence épiscopale catholique du Pakistan, Mgr Joseph Coutts, évêque de Faisalabad, estime qu’Asia Bibi « est le symbole de toutes les victimes de la haine religieuse et de la loi sur le blasphème qui est une arme contre les minorités ».

Il s’inquiète de la montée de l’intolérance religieuse qui frappe les chrétiens mais aussi les autres minorités et même les « fidèles musulmans modérés » et estime que l’abolition de la loi sur le blasphème est pour le pays une véritable « bataille de civilisation ».

Près de 1 000 personnes ont été condamnées pour blasphème depuis 1986 selon la Commission justice et paix, rapporte Églises d’Asie. En octobre, Mohammad Farooq Khan, l’une des plus grandes figures de l’islam au Pakistan qui militait pour l’abolition de cette loi, a été assassiné.

Source: http://tinyurl.com/36kjtpn

(1) Il y a plus d’un million de Pakistanais immigrés outre-Manche, dont 70 000 chrétiens.

14/11/2010

Islam: le sujet qui fait peur en politique…

Pillé chez http://puteaux-libre.over-blog.com/

 

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Islam: Asia Bibi et les conseils de mes « amis politiques »!

Mes amis politiques me disaient hier encore, en ce jour du 11 novembre, que mon blog était par trop obsédé par l’Islam. Que j’en faisais trop! Qu’il me nuisait et qu’au fond, sans doute, si je parlais moins de l’islam, peut-être que je n’aurais pas connu mes derniers échecs électifs. Fichtre…

Alors quoi répondis-je, il ne faut plus parler de ce qui pose un vrai problème à notre pays. Celui de l’incompatibilité des règles juridiques et politiques totalitaires d’une religion  qui souhaite s’installer en France et en Europe?

Il m’a encore fallu dire que mon problème n’était pas les musulmans qui bien souvent, à titre individuel, ne posent pas de soucis particuliers et se conforment relativement bien à nos règles de la laïcité. Mais bien à l’intégrisme islamique qui lui, pousse ces musulmans à se radicaliser. Mais rien n’y fit. Ils sont persuadés ces bonnes âmes que si l’on n’en parle pas, tout se calme et tout rentrera dans l’ordre.

Chez mes « amis politiques », qu’ils soient centristes ou non, ce sujet fait peur. Toujours cette vieille crainte bien chevillée d’être taxé de « fasciste », « d’islamophobe ». On alla même me raconter, lors des cérémonies, que certains se dépêchèrent de présenter aux instances dirigeantes, une vidéo des infos de France 3 ou j’étais présent lors de la réunion de Résistance Républicaine à la Bourse. Rien d’absolument étonnant car je suis le responsable de Résistance Républicaine pour Paris-Ouest (une association apolitique qui lutte contre la charia.) J’ai les noms des mouchards! Mais je m’en fiche totalement.

Cette vidéo m’aurait desservi me glissa-t’on dans l’oreille. Diantre, nous en sommes donc là! Que dois-je donc en penser? Rien. Ce sont de petits sujets de conversations pour politiciens sans envergures. Ceux qui comptent vraiment me connaissent bien et savent qui je suis.

Mais voilà que tombe une nouvelle dramatique: Au Pakistan, Asia Bibi, trente sept ans, mère de famille de cinq enfants, a été condamnée à mort par pendaison pour avoir simplement osé dire à propos de Mahomet : « Qu’a fait ce dernier pour les hommes quand Jésus s’est sacrifié pour le péché des hommes ? » Une chrétienne Asia Bibi est condamnée à mort au Pakistan pour avoir blasphémé!

« Cette ouvrière des champs a exprimé cela dans une discussion avec les femmes travaillant avec elle. Pour ces dernières, parce qu’elle était chrétienne, elle avait rendu « impure » l’eau qu’elle était allée chercher !

Pour cette simple phrase, relevant d’une élémentaire liberté d’expression, les femmes se mirent à la lyncher, ce dont elle fut sauvée par la police pour être emprisonnée et condamnée à mort par le tribunal de l’ordre politico-social  islamique de ce Pakistan, puissance nucléaire, pays allié des Etats-Unis et de la France.

Que disent mes « amis politiques »? Rien. Ils se taisent car si la christianophobie de l’islam n’est pas reconnue en France, l’islamophobie l’est! Même si la LICRA à l’ONU a démonté le principe de cette expression comme étant une déviance linguistique.

Alors je regarde mes « amis politiques »! Je pense à toutes les Asia Bibi du monde musulman, à celles qui furent défigurées, mariées de force, vendues, à toutes celles qui se battent pour la liberté des femmes en Algérie mais aussi partout dans ce monde ou elles sont persécutées. Je pense à tous ceux qui luttent pour un monde juste et qui se sont battus pour que les humains naissent libres et égaux entre eux.  Alors je vous dis, chers « amis politique »  que mon blog continuera son combat pour elles, pour eux, pour vous aussi et pour la liberté d’expression, pour la laïcité, cette grande et belle maison, notre maison commune ou tous, pouvons vivre comme nous l’entendons. Alors vos remarques, vos commentaires, vos regrets, mes pauvres et ridicules positions sur un éventuel échiquier politique n’ont pas beaucoup d’importance lorsque je me regarde dans la glace.

Gérard Brazon

13/11/2010

Pakistan : Il faut agir pour Asia Bibi condamnée à mort parce que chrétienne !

Bernard Antony communique :


Au Pakistan, Asia Bibi, trente sept ans, mère de famille de cinq enfants, a été condamnée à mort par pendaison pour avoir simplement osé dire à propos de Mahomet : « Qu’a fait ce dernier pour les hommes quand Jésus s’est sacrifié pour le péché des hommes ? »

Cette ouvrière des champs a exprimé cela dans une discussion avec les femmes travaillant avec elle. Pour ces dernières, parce qu’elle était chrétienne, elle avait rendu « impure » l’eau qu’elle était allée chercher !

Pour cette simple phrase, relevant d’une élémentaire liberté d’expression, les femmes se mirent à la lyncher, ce dont elle fut sauvée par la police pour être emprisonnée et condamnée à mort par le tribunal de l’ordre politico-social  islamique de ce Pakistan, puissance nucléaire, pays allié des Etats-Unis et à qui la France a vendu des armes et notamment des navires.

La condamnation d’Asia Bibi montre ce qu’est le statut de dhimmitude accordé aux chrétiens dans le totalitarisme islamique : le droit du silence ou la mort. Il faut que les États occidentaux exigent du gouvernement pakistanais la vie et la liberté pour cette femme chrétienne qui n’est coupable que de croire à l’amour du Christ.

À cette fin, Chrétienté-Solidarité appelle à la constitution d’un comité de soutien à Asia Bibi et à sa famille. Il y convie tous les journalistes, responsables de mouvements et militants qui ne demeurent pas indifférents à l’annonce du martyre programmé d’Asia Bibi.

On recevra leurs appels ce lundi de 10 h à 19 h au 01 40 51 74 07.

12/11/2010

L’appel au meurtre des Chrétiens dans les pays islamistes. Ca se confirme…

Une chrétienne condamnée à mort au Pakistan!

La justice pakistanaise a estimé qu’Asia Bibi a diffamé le prophète Mahomet il y a plus d’un an.

Comme en Irak, les chrétiens du Pakistan souffrent de persécution. Une femme y a même été condamnée à mort lundi pour avoir blasphémé le prophète Mahomet, rapportent mercredi les quotidiens britanniques Telegraph et Christian Today.

Asia Bibi, 37 ans, est chrétienne et mère de plusieurs enfants. Un jour de juin 2009, alors qu’elle travaille aux champs en compagnie d’autres femmes, un incident survient. Selon les correspondants du Telegraph au Pakistan, on demande à Asia d’aller chercher de l’eau mais quand celle-ci s’exécute, les autres femmes refusent de toucher au liquide qu’elles estiment «impur». S’ensuit une conversation animée autour de la religion. Alors qu’Asia est pressée par ses collègues «de renoncer à sa foi chrétienne et d’embrasser l’Islam», rapporte Christian Today, elle répond «avec ses mots à elle», précise le Pakistan Christian Post.

«Le Pakistan a franchi une limite»

Asia aurait alors fait l’erreur de risquer une comparaison entre Jésus et Mahomet. «Qu’a fait ce dernier pour les hommes quand Jésus s’est sacrifié pour les péchés des hommes ?», lance-t-elle en substance à ses contradictrices, selon Christian Today. Les versions des différents journaux rapportant l’affaire divergent quelque peu sur la suite des évènements. Quoi qu’il en soit, il semble qu’après cette discussion, Asia a été prise à partie par une foule agressive. Elle se réfugié alors auprès de la police qui, sous la pression de la foule, se retourne contre elle en l’arrêtant pour blasphème.

Depuis plus d’un an, Asia a donc été maintenue en détention. Jusqu’à ce jugement du tribunal de Sheikhupura, une ville de la province du Punjab dans le nord du pays, la condamnant lundi à la peine capitale. Au Pakistan, les lois antiblasphème qui existent servent surtout, d’après les associations chrétiennes, à persécuter leur communauté estimée à environ trois millions de personnes.

Aussitôt, plusieurs associations chrétiennes sont montées au créneau. Le Pakistan Christian Congress a demandé au président d’intervenir et appelle à l’abrogation des lois antiblasphème. «Le Pakistan a franchi une limite», a réagi Andy Dipper, directeur exécutif de Release International, qui appelle à la libération d’Asia. D’après le Pakistan Christian, c’est en effet la première fois qu’une femme est condamnée à une telle peine pour ces faits.


Source: (Mais la censure est passé par là…)

http://www.lefigaro.fr/international/2010/11/10/01003-20101110ARTFIG00715-une-chretienne-condamnee-a-mort-pour-blaspheme-au-pakistan.php