Certains connaissent ce PPS. D’autres pas. Faites suivre.
FDF
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Par ailleurs, le retrait des troupes d’Afghanistan sera terminé à la fin de l’année 2013, a annoncé le président de la République française. Un retrait anticipé des troupes françaises avait été évoqué après la mort de 4 soldats la semaine dernière, tué par un soldat afghan.
La France va transférer la sécurité de la Kapisa aux forces afghanes à partir de mars 2012. Le président Sarkozy a précisé que 1.000 soldats français, sur les 3600 actuellement dans le pays, rentreront en 2012. Durant l’été 2011, le chef de l’Etat avait annoncé le retour de 600 militaires français en 2012.
Les troupes françaises sont présentes depuis 2001 en Afghanistan.
Source: http://www.lefigaro.fr/
Non non; ce n’est pas un gag. l’invasion islamiste, c’est ça, aussi…
FDF
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Les vertus cardinales de l’armée, à savoir le courage, la loyauté, le don de soi, le sens de l’honneur et la probité, sont toutes des vertus qui depuis de nombreuses années ont fait cruellement défaut à nos classes dirigeantes successives, ce qui par voie de conséquence a amené la déliquescence de notre société, le laxisme, la gabegie économique et la submersion migratoire.
Depuis quelque temps, face au naufrage programmé de la Maison FRANCE martyrisée, face au nombre croissant de nos valeureux soldats morts sur des théâtres d’opérations jugés hasardeux par nombre d’officiers supérieurs, face à l’ignominie de nos dirigeants qui se complaisent à laisser des hordes de voyous brûler le Drapeau français, défier l’autorité des forces de police et menacer en permanence la sécurité de nos concitoyens,
l’on sent poindre ici et là l’idée que notre Armée pourrait désormais jouer un autre rôle, jusqu’alors inédit, que celui qui lui était dévolu .
En démocratie, l’idée jusqu’à présent acquise semblait que la place de l’Armée et sa mission était d’être muette, sans états d’âme, aux ordres du pouvoir politique démocratiquement élu, soit encasernée, soit assujettie à des opérations militaires extérieures définies par le pouvoir politique représentant légitime du Peuple.
Or la vraie question objective est désormais de savoir si nous sommes encore vraiment en Démocratie…
Depuis le Hold-Up sur le traité Européen entériné contre le vote du Peuple, depuis les lois liberticides anti-français de souche donnant tout pouvoir aux associations communautaristes et d’obédience islamique, depuis le développement exponentiel de l’insécurité et de la criminalité d’origine migratoire, la réponse est évidemment non…
Il serait risible, si ce n’était là un des aspects les plus consternants, de voir et de lire à longueur d’éditos les diatribes des « penseurs » de la gauche sur le pseudo racisme des français de France, sans qu’un seul de ces bobos affligeants ne se posent une seconde la question du : pourquoi le ras le bol et l’exaspération d’une majorité de français, pourquoi l’UMP court derrière le FN, pourquoi Marine en route pour le 2è tour de la présidentielle…
Mais ces mêmes penseurs de l’idéologie Eurafrique, de la mixité au forceps et qu’une société française majoritairement islamisée ne dérangerait donc pas, ces donneurs de leçons de démocratie, viennent surtout de s’apercevoir que l’on peut faire toutes les lois liberticides que l’on veut sur l’anti-racisme, l’anti-discrimination, l’anti haine … on ne pourra jamais obliger quiconque à aimer quelqu’un qu’on a pas envie d’aimer ! c’est aussi simple que çà…
Or ces sinistres Bobos caviardés dont le stalinisme idéologique n’a pas l’air de les gêner aux entournures sont les premiers à affirmer sans sourciller que si le FN arrivait démocratiquement au pouvoir ils ne le reconnaîtraient pas …
Cherchez l’erreur …
La seule vraie démocratie c’est de savoir si une majorité d’un Peuple veut ou non renoncer à sa culture, à ses traditions séculaires,
La vraie démocratie c’est de savoir qui et combien d’étrangers un peuple veut accueillir sur la terre de ses ancêtres,
La vraie démocratie, c’est qu’une classe dirigeante corrompue, qui a promulgué des lois aboutissant au génocide culturel d’un peuple et a sa ruine économique puisse être jugée pour ses forfaitures et ses crimes que constitue l’abolition de tout avenir pour ses enfants,
La vraie démocratie, c’est d’avoir dans une société autant de médias libres pour l’expression d’une pensée patriote que de médias inféodés aux idées du tout mixité-immigration totale (99% de Radios TV Presse) qui bâillonnent la seule voix d’une véritable opposition Nationale…
Or nul n’est besoin d’être savant politologue pour comprendre que notre République n’est définitivement plus démocratique au sens de la formule d’Abraham Lincoln reprise dans notre Constitution de 1958 : » le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple « .
Et si nous ne sommes plus en démocratie, et alors même que nos institutions régaliennes comme la Justice, l’ Education nationale sont contaminées et asservies aux idéaux du social-cosmoplolitisme, n’hésitant plus à favoriser ouvertement en toute situation les immigrés y compris en situation irrégulière contre les français de souche, la seule institution qui aujourd’hui s’avère à même de rétablir ces valeurs fondamentales de la démocratie, parce qu’ elle les possède et les applique avec vertu dans le quotidien de son fonctionnement, c’est L’Armée.
En 1958, la IVème République moribonde à fait Appel à De Gaulle pour rétablir l’autorité de l’Etat et les finances de la France via le nouveau franc,
Si en 2012, comme cela est de plus en plus probable, les français abusés, ruinés, asservis et submergés par une immigration massive chassent enfin par leur vote les tenants moribonds de l’UMPS des commandes de la France, il n’est pas inintelligent de penser que l’on puisse faire appel à l’Armée française pour jouer un rôle primordial dans la transition salvatrice qui va s’opérer.
D’une part pour veiller au respect de ce qui aura été un vote démocratique,
et d’autre part en vue du rétablissement des valeurs de probité, d’honneur, de discipline et de sécurité publique qu’impose une vraie démocratie digne de ce nom…
Je ne vois pas au nom de quoi une vraie démocratie alors en voie de restauration devrait se passer, dans la gestion de son quotidien, de telles valeurs hautement humaines pour participer à l’oeuvre du redressement National…
Félix MARTEL
Mouvement des Nouvelles Forces Françaises de l’intérieur
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Éclaboussée par les règlements de compte à la kalachnikov en plein jour, minée par les rackets et les trafics de drogue rongeant les cités, Marseille semble comme engluée dans une spirale délinquante où l’on détrousse et braque jusqu’en centre-ville. Les résultats des premiers mois de 2011, notamment marqués par un bond de 40% des vols à main armée sur la ville, en témoignent. Les récentes prises d’assaut de trains de marchandises et de voyageurs par des bandes d’inconnus bloquant les voies façon attaque de diligence, le viol d’une fillette de 13 ans dans le quartier de la gare Saint-Charles et le hold-up d’une banque à proximité du commissariat n’ont fait que parachever un sombre tableau.
À l’occasion de sa troisième visite dans la Cité phocéenne depuis son arrivée Place Beauvau, Claude Guéant a affiché sa fermeté vis-à-vis des criminels et des délinquants qui, ici comme ailleurs, seront «poursuivis, arrêtés et mis hors d’état de nuire». Soucieux de restaurer l’ordre républicain, comme cela a été fait en Seine-Saint-Denis ou à Grenoble avec l’arrivée de préfets à poigne comme Christian Lambert ou Éric Le Douaron, le ministre de l’Intérieur promet une thérapie de choc à Marseille. Car, sur place, les règles du jeu ont changé. Le grand banditisme à l’ancienne, marqué par les faits d’armes de Jacky le Mat ou Francis le Belge, a cédé le pas à une délinquance de cité assez tenace.
«Une réponse policière plus adaptée était nécessaire, assure Jean-Claude Delage, secrétaire général du syndicat de police Alliance. Marseille n’est pas devenue le Bronx, mais il faut reconnaître qu’un effort doit être consenti en matière de collecte du renseignement et d’investigation dans les quartiers. Moins qu’à Paris, les forces de l’ordre ont pu anticiper les difficultés que l’on connaît aujourd’hui. » En installant lundi le préfet Alain Gardère, pur produit de la sécurité publique, en remplacement de son prédécesseur, issu de la police judiciaire, Claude Guéant appelle de ses vœux la mise en place d’une «nouvelle stratégie de sécurité ». En clair, sortir d’une organisation classique et trouver une «parfaite synergie» entre policiers et gendarmes afin de lutter en profondeur contre la petite et moyenne délinquance.
Plus qu’un simple coordinateur, le nouvel homme fort de la sécurité marseillaise dirigera en personne l’action des services. Alain Gardère, sous les ordres du préfet Michel Gaudin, a été l’un des artisans des bonnes recettes de la police d’agglomération à Paris. Plus réactive, elle a fait chuter de 25% la délinquance à Paris entre 2001 et 2009. L’arrivée de 140 policiers supplémentaires, dont une quarantaine affectés directement à Marseille, et le renfort ponctuel de 200 CRS dans la Cité phocéenne devraient apporter une bouffée d’oxygène sur la Canebière, le Vieux-Port et les quartiers nord. Insistant sur «l’énergie et le professionnalisme » des policiers et des gendarmes, le ministre de l’Intérieur observe un retournement de tendance, marqué par des replis respectifs de 7,35% et 2% de la délinquance générale en juin et juillet dernier.
«L’engagement sera tenu»: Claude Guéant a confirmé lundi le renfort de 100 policiers issus de la sécurité publique. «51 seront en poste dès le 1er septembre, 52 autres arriveront d’ici la fin du mois», a détaillé le ministre, précisant qu’il a décidé de «maintenir pour le mois de septembre la CRS supplémentaire arrivée en août et d’en rajouter une deuxième ce qui au total représente un renfort ponctuel de 200 policiers». Ces forces mobiles s’ajoutent aux deux unités qui travaillent de manière permanente à Marseille. Côté crédits, une enveloppe complémentaire de 267.000 € a été attribuée au profit de la police marseillaise pour engager des réservistes. Pour accroître encore la présence policière sur le terrain, l’Intérieur a pris des dispositions pour payer des heures supplémentaires pour le second semestre 2011. Au total, 55.721 heures seront indemnisées, soit l’équivalent de 7.000 jours de travail supplémentaires d’ici à la fin de l’année.
Source: http://www.lefigaro.fr/
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Vers 22H30 samedi soir, une vingtaine de jeunes munis de mortiers, de barres de fer et de « divers projectiles » ont attaqué le commissariat de Champigny, s’en prenant aux locaux et aux fonctionnaires de police présents.
« Aucun policier n’a été blessé » lors de l’attaque, selon cette source policière.
Les jeunes, tous originaires de Champigny, protestaient contre la mise en place sur la commune il y a quelques semaines d’une unité de police spéciale chargée de patrouiller pour mettre fin « aux divers trafics », a indiqué à l’AFP cette source policière.
« En mesure de représailles, ils s’en sont pris au commissariat local », a précisé cette source.
Après l’arrivée de renforts, les policiers ont procédé à l’interpellation de neuf personnes qui ont été placées en garde à vue au commissariat de Champigny-sur-Marne, chargé de l’enquête.
Source: http://actu.orange.fr/
Merci à Godefroy de Bouillon pour l’info…
Reçu par mail…
FDF
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On demande l’armée à Sevran ! Elle serait donc plus apte à rétablir l’ordre que police et gendarmerie. Si armée il y a c’est donc que nous sommes en situation de guerre : une guerre intérieure mais une guerre.
Le Maire de la localité, Stéphane Gatignon en a assez du climat d’insécurité qui règne à cause d’une rivalité sanglante des gangs. Des balles perdues traversent les salles de classe, les récréations sont émaillées d’incidents : les coups de feu claquent aux oreilles des enfants. Il dénonce l’installation d’une mafia née de la drogue et du trafic de cannabis en lutte d’influence pour la possession des territoires. « C’est Chicago. Il y a eu des tirs samedi, des tirs lundi, des tirs mercredi. La situation ne peut plus durer comme ça » déclare Gatignon.
Nicolas Comte (secrétaire général du syndicat SGP Unité police FO ) confie au Nouvel Observateur voir dans la proposition de Stéphane Gatignon « un vrai cri d’alarme par rapport à une situation plus que préoccupante ». Il pense aussi que faire appel à l’armée n’est pas la solution, mais reconnaît que, « sur place la situation est intolérable » et que « les policiers ne sont pas assez nombreux. » Quelle solution à ses yeux ? « La police nationale doit occuper le terrain de façon permanente. » La guerre vous dit-on !
Claude Guéant fait bien sûr le déplacement pour affirmer sa fermeté : « Dans un État démocratique, c’est à la police républicaine, sous le contrôle de la justice, de rétablir la sécurité. (…) Ce n’est pas possible que l’on tire des coups de feu dans la rue, que l’on prenne une population et une école en otage »
Qui dit armée et guerre suppose des moyens extraordinaires, inhabituels, et en « guerre » l’erreur de jugement est possible, la bavure comme il est banal de dire. Entendez-vous par anticipation le délire qui ne manquerait pas d’envahir les colonnes des journaux et les « clips » des télés si un « tir » inapproprié venait à se produire ? Des cortèges pleins de fleurs pour les pauvres victimes innocentes d’une terrible méprise. Nous toucherions une fois de plus cette extraordinaire contradiction cultivée par les tenants de l’ordre en face des « scories » de ce même ordre. Il ne peut y avoir d’ordre sans fermeté, sans rudesse parfois et souvent sans injustes conséquences.
C’est alors que le maire de Sevran, et d’autres prennent le problème sous une autre formulation. Puisqu’il apparaît difficile voire impossible de rétablir le plein exercice de la Loi Républicaine, supprimons la cause de l’infraction, la pénalisation du trafic en légalisant le cannabis …
Mais OUI, mais c’est BIEN SÛR … Rappelez-vous la prohibition aux States etc. J’en passe et des meilleurs.
Ils oublient simplement une toute petite chose, lorsque le cannabis sera légalisé et vendu au bureau de tabac avec encaissement d’une taxe par l’Etat, les gangs et mafias se reconvertiront avec une rapidité fulgurante dans la distribution frelatée (pour conserver des prix attractifs) de drogues un peu plus dures et les balles continueront de siffler à Sevran et ailleurs.
Un petit rappel: ignominie
Et pendant ce temps, en France, le seuil de pauvreté ne cesse de dégringoler… Lamentable.
FDF
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La visite, ce samedi, de Nicolas Sarkozy en Côte d’Ivoire à l’occasion de l’intronisation officielle de son homologue Alassane Ouattara aura été pour le président français l’occasion de marquer le retour de la France dans son ancienne colonie. Les relations tendues entre les deux pays depuis la tentative de coup d’état de 2002 et plus encore depuis les émeutes antifrançaises de 2004 semblent appartenir au passé. Nicolas Sarkozy l’a souligné, estimant que l’élection ouvre «un nouveau chapitre dans l’histoire de la Côte d’Ivoire et des relations franco-ivoiriennes».
La mesure la plus remarquée est l’annonce du maintien des troupes française dans le pays. «Nous garderons toujours une présence militaire en Côte d’Ivoire pour protéger nos ressortissants», a affirmé le président. Une décision surprise qui répond aux demandes ivoiriennes soucieuses de l’insécurité qui règne toujours à Abidjan et dans l’ouest du pays. Le départ des troupes françaises, officiellement effectif depuis 2009, n’est donc plus à l’ordre du jour. La présence militaire tricolore n’avait certes pas disparue, 900 soldats restant présents sous mandat de l‘Onu dans le cadre de la force Licorne. Il n’en reste pas moins que la pérennisation de ce déploiement, après l’intervention de Licorne pour chasser Laurent Gbagbo et l’intervention en Libye, démontre un changement majeur dans les relations France-Afrique. «C’est une nouvelle politique africaine et même une nouvelle politique étrangère», a souligné Nicolas Sarkozy.
Les contours du futur déploiement restent pour autant très flous. «Il s’agit d’une petite présence de quelques centaines d’hommes, deux ou trois cents», détaille-t-on à l’Elysée. Ils devraient être négociés dans les mois à venir tout comme le nouvel accord de défense qui liera les deux pays. La mission principale devrait consister, outre la protection des ressortissants, à soutenir la formation des troupes ivoiriennes. Le président français se défend toutefois de toute volonté d’interventionniste dans son ancien pré-carré : «Les soldats ne seront pas là pour protéger un gouvernement quel qui soit. L’armée française n’a pas vocation à intervenir dans les affaires d’un état».
Outre le secteur de la défense, Nicolas Sarkozy a également promis l’aide française dans la reconstruction d’une économie durement touchée par cinq mois de crise. Une enveloppe de 100 millions d’euros de prêts au PME sera débloquée. Il a également souhaité la mise en place d’un contrat de désendettement et de développement «d’un montant sans précédent» qui dépassera les deux milliards d’euros. »
Source: http://www.lefigaro.fr/
C’est grave, ça…
FDF
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Encore un bel acte de soumission. Décevant…
FDF
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On va dire qu’il a oublié…
FDF
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Problème : c’est impossible ! Nicolas Sarkozy a fait son service militaire en 1978 sur la Base aérienne BA117 de Balard, à Paris XVème. Il avait fait ses classes au CIMCA, le centre d’instruction militaire de la cité de l’air, qui à l’époque n’était pas doté de FAMAS. Les premiers sont en effet arrivés dans l’armée de l’air deux ans plus tard, à la maison-mère des commandos de l’air, le GFCA de Nîmes. Fiers de leurs nouvelle armes, les « cocoyes » avaient d’ailleurs défilé avec elle sur les Champs-Elysées, le 14 juillet. Les dernières livraisons de Famas à l’armée de l’air n’interviendront qu’à la fin des années 90.
En 1978, les aviateurs incorporés étaient (modestement) instruits au tir avec les PM Mat 49, à raison de deux chargeurs de vingt cartouches par appelé. Pas au Famas, donc, que Nicolas Sarkozy n’a pas pu manier lors de son service militaire…
Source: http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/
Bonus:
Dans une surréaliste ambiance de Far West, Marseille renoue avec ses vieux démons. Ceux du trafic de drogue et des règlements de comptes qui ont fait de la Cité phocéenne un des berceaux du banditisme hexagonal.
Après une période d’accalmie relative -à peine chahutée par l’exécution de Farid Berrhama, dit «le Rôtisseur», en avril 2006-, la chronique sanglante a repris. Pas moins de 26 règlements de comptes ont été recensés depuis janvier 2009 dans la ville. Commis à l’arme de guerre, ils ont coûté la vie à dix-neuf personnes et en ont blessé seize autres. Le dernier chapitre de la saga meurtrière remonte à vendredi soir, lorsque plusieurs inconnus déboulant au volant d’une Audi TT et d’une Alfa Romeo 147 ont ouvert le feu vers 21 h 30 à la kalachnikov en plein cœur de la cité du Clos de la Rose, dans le XIIIe arrondissement.
Sept projectiles d’une première rafale cueillent mortellement Jean-Michel, 16 ans, au thorax et aux jambes. L’adolescent était connu pour infraction à la législation sur les stupéfiants. La seconde salve frappe le jeune Lenny, 11 ans seulement. Présenté comme un «guetteur», le garçon a été blessé au cou, au thorax, à une main et à un pied. Ses jours ne sont plus en danger. Un automobiliste de 22 ans a aussi été touché au bras sur l’autoroute A7 par le commando qui a pris la fuite vers Aix-en-Provence avant d’incendier ses voitures. Un pistolet automatique, trois kalachnikov et des chargeurs ont été retrouvés dans les habitacles calcinés.
Cette fusillade démontre qu’une nouvelle étape a été franchie dans la guerre qui décime les gangs marseillais. «C’est la première fois à ma connaissance que l’on s’en prend à de si jeunes mineurs», s’est alarmé le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest, évoquant des «exécutions bien organisées et très violentes» et demandant l’aide des habitants par le biais de témoignages sous X.
…Suite et source: http://tinyurl.com/22oe982
Communiqué de presse du 11 novembre 2010
Hier 11 Novembre au matin, des militants du Bloc identitaire et l’ensemble des mouvements de jeunes identitaires ont déversé du colorant rouge sang (1) dans les fontaines de 50 villes de France afin d’alerter nos compatriotes sur la réalité de la guerre en Afghanistan dans laquelle 3 850 de nos soldats sont engagés.
Ces actions, effectuées le Jour du Souvenir, s’inscrivent dans la campagne menée par le Bloc identitaire pour le retrait immédiat des troupes françaises d’Afghanistan.
« Fontaines sanglantes », car c’est dans l’eau, source de vie et proclamée comme telle par l’ONU pour sa « décennie internationale d’action 2005-2015 », que, symboliquement, nous avons voulu marquer notre dégoût de cet engagement criminel.
Cinquante villes, car déjà cinquante morts…
Les noces sanglantes de la France et de l’Otan sur le théâtre d’opérations afghan virent en effet au massacre et ont déjà coûté la vie à cinquante de nos soldats. Cinquante hommes jeunes, cinquante serviteurs de la France, qui sont morts pour des intérêts qui ne sont, ni ceux de la France, ni ceux de l’Europe.
Les diplomates sont là pour commencer les guerres, dit-on, les soldats pour les finir. A condition que nos intérêts vitaux soient en jeu. Ce n’est pas le cas en Afghanistan. Contre tous ses engagements de campagne, Nicolas Sarkozy a renforcé l’engagement français dans le seul but d’accéder aux demandes américaines. Car « c’est une guerre américaine », ainsi que l’a dit clairement le général Desportes, alors commandant du Collège interarmées de Défense (CID), dans Le Monde du 2 juillet dernier. Une guerre américaine qui renforce l’intégration de notre armée dans le dispositif impérialiste de l’Otan. Nicolas Sarkozy, ou l’homme qui crache sur la tombe de De Gaulle !
Le Bloc identitaire l’a déjà dit : la « guerre contre le terrorisme » est un prétexte. Il y a huit ans presque jour pour jour, Kaboul, la capitale afghane, tombait aux mains des coalisés. Huit ans ! Depuis, seuls les intérêts géostratégiques et pétroliers américains, et les manœuvres de « containment » de la Chine par les Etats-Unis, expliquent ce qui n’est rien d’autre qu’une guerre d’occupation. Une occupation qui ne fait qu’exacerber la détestation à notre égard.
Combattre l’islamisation, c’est un devoir. Mais c’est ici, chez nous, dans les banlieues, qu’il faut le faire !
Cinquante morts français, ce sont cinquante morts de trop : exigeons le retour de nos soldats d’Afghanistan !
Voir les premières vidéos :
Place de la Concorde à Paris :
http://www.youtube.com/watch?v=QYBJTat6mWU
Fontaine des Jacobins (Lyon) :
http://www.youtube.com/watch?v=dvOFe9giD5c
Voir les premières photos :
Reportage sur www.novopress.info
(1) Le colorant employé est un colorant alimentaire qui ne pollue pas.
——–
L’opération « Fontaines sanglantes » a notamment été effectuée à :
• Alsace : Colmar, Haguenau, Mulhouse, Strasbourg
• Bretagne : Vannes, Brest, Morlaix, Saint Brieuc, Nantes, Saint-Nazaire, Rennes, Saint Malo, Quimper
• Centre : Clermont-Ferrand, Montluçon
• Ile-de-France : Paris
• Champagne Ardennes : Charleville-Mézières
• Languedoc : Béziers, Lunel, Montpellier, Nîmes
• Limousin : Guéret, Limoges
• Bourgogne : Nevers
• Franche Comté : Dole
• Lorraine : Forbach, Metz, Thionville
• Paca : Aix-en-Provence, Avignon, Cannes, Grasse, Marseille, Menton, Nice
• Pays de la Loire : Angers, Saumur, Vendée (Saint-Gilles Croix de vie, Saint-Hilaire du Riez)
• Poitou-Charentes : Châtellerault,
• Rhône-Alpes : Annecy, Grenoble, Lyon, Aix-les-Bains
• Sud-Ouest : Tarbes, Bergerac, Bordeaux, Pau, Toulouse, Biarritz
CONTACT : Bloc Identitaire
BP 13
06301 NICE cedex 04
www.bloc-identitaire.com
Facebook : http://www.facebook.com/pages/Bloc-Identitaire/120744067952013
Twitter : http://twitter.com/blocidentitaire
Et l’on retrouve toujours les mêmes… Du moins, la relève. Dément. Si on avait attaqué le problème au départ, nous n’en serions pas là… Autre fait marquant: à l’apparition de ces émeutes, les forces de l’ordre faisaient leur boulot. Puis, petit à petit, ils on reçu des ordres… Dépassés par les évènements, nos autorités? Pas du tout. Faut pas provoquer les sous-merdes. Ils pourraient se fâcher; encore plus. La Légion, elle est où, au fait? Car la guerre civile ne fait que commencer…
FDF
1981 : En juillet, le département du Rhône est le théâtre d’émeutes à Vénissieux, Villeurbanne et Vaulx-en-Velin.
1990 : Premiers affrontements violents à Vaulx-en-Velin, (Rhône), à la suite de la mort de Thomas Claudio, 21 ans, percuté par une voiture de police.
1994 : Le 27 juillet, affrontements dans le quartier des Sapins à Rouen, après le décès d’Ibrahim Sy, tué par un gendarme.
1997 : Le 17 décembre, Abdelkader Bouziane, 16 ans, est tué par des policiers à Fontainebleau. Des incidents éclatent entre jeunes et CRS à Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne), dans la cité de la plaine du Lys, d’où l’adolescent était originaire.
2001 : En octobre, deux jours de violences à Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) après la mort accidentelle de quatre hommes voulant éviter un contrôle policier. En décembre, cinq nuits d’échauffourées à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), après le décès d’un jeune de Vitry tué dans le braquage d’une banque à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis).
2005 : A partir du 27 octobre, des émeutes éclatent à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) puis dans le reste du pays, après la mort de deux adolescents qui s’étaient réfugiés dans un transformateur pour échapper à un contrôle policier.
2007 : Le 25 octobre, de violents incidents se produisent à Villiers-le-Bel (Val-d’Oise) après la mort de deux jeunes de 15 et 16 ans renversés par une voiture de police. Ils s’étendent à cinq autres villes du département : Sarcelles, Cergy, Garges-lès-Gonesse, Ermont et Goussainville.
2008 : En juin, le meurtre d’un jeune de 20 ans tué par balles lors d’une rixe déclenche des affrontements à Vitry-le-François (Marne).
2010 : En juillet, vague de violences dans le quartier de la Villeneuve (Grenoble) après la mort de Karim Boudouba, 27 ans, lors d’échange de tirs avec la police à la suite d’un braquage de casino auquel il participait.
Etc…, etc…
Source: http://tinyurl.com/32qdutu
Je pense que c’est un livre à garder sous le coude… La guerre civile se prépare tous les jours dans les cités, dans les banlieues. La violence monte, nous en avons la preuve tous les jours. La « peur du gendarme » n’existe plus. J’évoque souvent, dans mes billets, la riposte avec l’aide de l’armée. Cela n’est plus du domaine de la fiction… Je pense que ce sera la solution et le seul moyen de répondre aux ravages du laxisme pratiqué jusqu’alors face à ces exactions essentiellement dues à des « chances pour la France »… Les associations qui les soutiennent sous le couvert du racisme vont devoir réfléchir, pour une fois…
FDF
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Depuis les émeutes de novembre 2005, l’Etat réfléchit sérieusement à faire intervenir l’armée dans les banlieues. Nicolas Sarkozy est pour, de nombreux officiers, notamment des gendarmes, sont contre. Ils le disent dans « Opération banlieues », un livre brûlot et très convaincant, signé du chercheur Hacène Belmessous. Un constat inquiétant, mais pas inéluctable. Interview et bonnes feuilles.
Rue89 : Quel est le point de départ de votre enquête ?
Hacène Belmessous : J’ai commencé par la politique de la ville, en me demandant : qu’est-ce qu’on vise à travers ces opérations de rénovation urbaine ? Pourquoi faut-il l’intervention d’un policier qui estime qu’il faut détruire telle barre et pas telle autre ? Pourquoi ces démolitions en masse ?
Avec le plan Borloo et la création de l’ANRU (Agence nationale pour la rénovation urbaine), on dresse le constat de la fin de la politique de la ville initiée en 1975, qui ne marche pas. L’idée, c’était donc de comprendre ce qui se passe à travers la rénovation urbaine.
Avez-vous eu des difficultés à faire parler les acteurs de ces opérations ?
En fait, c’était compliqué de faire parler les « civils », plus que les militaires, les gendarmes ou les policiers. Les gens sentent que ce qui se joue, ce n’est pas une opération de rénovation urbaine, mais une mainmise policière. Je n’imaginais pas que derrière le discours du « renouveau » (cf. la campagne de Sarkozy et le plan « Espoir banlieues »), la police joue un rôle si important dans le conditionnement du territoire.
Pourquoi les militaires expriment-ils aussi ouvertement leur désaccord à l’idée d’intervenir en cas d’émeutes dans les cités ?
Ils sentent que quelque chose est en train de leur échapper. Quelque chose qui va à l’encontre de leur républicanisme. Par exemple, certains médias ont pointé en 2008 le glissement vers le concept de « sécurité nationale » dans le Livre blanc de la Défense. Ce texte marque une rupture par rapport au passé, avec des dispositions inquiétantes :
Aujourd’hui, si on envoie la troupe en Afghanistan, il y a un débat parlementaire. Il ne se passe rien si on envoie la troupe dans les banlieues.
Si c’est le cas, que se passera-t-il ?
L’armée se surajoute, en soutien, pour faire non pas du maintien de l’ordre, mais de la pacification.
Vous employez ce terme à dessein…
Lisez ce que dit le commissaire divisionnaire Christian Hirsoil, directeur départemental adjoint de la Sécurité publique de Seine-et-Marne (voir les bonnes feuilles page suivante). Il parle de commandos qui s’engagent « en profondeur » dans le quartier pour faire de l’observation. On peut aussi poser une section d’assaut en haut d’un immeuble pour contrôler l’espace.
Il existe un rapport de la société Eurocrise, réalisé à la demande de la DAS (dDlégation pour les affaires stratégiques), qui passe en revue ces possibilités. Cela montre qu’ils y ont réfléchi. Mon livre dit que l’Etat se prépare à une guerre dans les cités, pas qu’il va la faire.
Dans les années 90, on était dans du maintien de l’ordre, aujourd’hui c’est de la pacification. A Grenoble, l’été dernier, c’est une opération de pacification. Il y a un basculement. Quand l’armée doit-elle intervenir ? Le passage à l’acte a besoin d’un facteur déclenchant. Quel est-il ? La mort de policiers pendant des émeutes.
Comment expliquez-vous que les policiers et gendarmes parlent si librement ?
Le ministère de l’Intérieur m’a donné toutes les autorisations que je demandais. La seule question à laquelle je n’ai pas eu de réponse est : des responsables de Tsahal, spécialisés dans la guérilla urbaine, sont-ils venus à Paris après les émeutes de 2005 pour enrichir la réflexion des Français ?
On dirait qu’il y a un vrai consensus autour de cet enjeu dans la classe politique, à droite comme à gauche ?
Parfaitement. C’est d’ailleurs dramatique. Quel est le faux dilemme ? Ou vous êtes pour cette politique sécuritaire ou vous êtes pour la guerre civile, qui renvoie à l’angélisme sécuritaire de la gauche. Mais en 2002, Valls et Dray abondent dans le sens de Sarkozy.
La vision de Nicolas Sarkozy est une vision néolibérale du territoire : on casse le collectif au profit du projet individuel. Vous prenez le parti du bon camp : c’est diabolique et cynique, car les gens n’ont aucun choix. Enfin, la gauche du gouvernement a décidé de faire l’impasse sur ces quartiers.
Pourquoi ?
Cela tient à l’échec de 2002, à l’échec d’une certaine gestion municipale de la gauche. Ils ont abandonné le combat politique au profit de la logique sécuritaire. Cette gauche a un électorat dont le seuil de tolérance a fortement baissé.
Il y a aussi l’évolution de la guerre des idées. Dans les années 90, on parlait de « lepénisation » des esprits. Aujourd’hui, le dogme du différentialisme l’a emporté. La banlieue est un « brasier qui sert le pouvoir » m’a dit quelqu’un qui travaille dans l’antiterrorisme. Alors que ces territoires ne revendiquent que l’égalité. C’est le symptôme d’une France en guerre contre elle-même.
Vous ne craignez pas de faire de la prophétie autoréalisatrice en disant cela ?
Non, je ne fais que décrire un climat et des dysfonctionnements. On l’oublie, mais là où il y a de la médiation sociale, il y a des résultats : moins de délinquance, etc.
Vous souhaitez ouvrir un débat avec ce livre ?
Mon vœu, c’est que la politique menée dans ces quartiers soit discutée dans son ensemble, sur le plan urbain comme sur le plan de la sécurité. Sarkozy pense que la France crève de ses banlieues, moi je pense qu’elle crève de sa dépolitisation.
Ne craignez-vous pas que vos témoins, notamment les militaires et les gendarmes, risquent un effet boomerang pour les propos qu’ils tiennent ?
Ce qui honorifie une parole publique, c’est une parole qui se découvre. Par principe, je protège ceux qui doivent être protégés. Si on est dans une démocratie de l’autocensure, c’est que mon diagnostic est en-dessous de la réalité.
Photo : des pompiers éteignent une voiture en flammes, à Clichy-sous-Bois en novembre 2005 (Franck Prével/Reuters)
Le scénario de l’inacceptable
Cette fois-ci, les va-t-en-guerre de la « France d’après », le slogan électoral du candidat Nicolas Sarkozy, ont été entendus. Ce soir, l’Etat va envoyer l’armée au cœur de ce « 9.3 » séditieux. Le décès survenu hier de trois policiers de la BAC de la circonscription, victimes d’un guet-apens dans le quartier des Saussaies, un grand ensemble situé à la jonction du Val-d’Oise et de la Seine-Saint-Denis, est à l’origine de cette décision, solennellement annoncée par le chef de l’Etat.
Deux jours plus tôt, quatre jeunes d’un quartier limitrophe sont morts après un échange de coups de feu avec les forces de l’ordre, provoquant un déchaînement de violences quasi ininterrompu à l’origine de l’agression des policiers.
Le pouvoir n’a pas hésité. Pour lui, l’heure n’est plus à la politique. La mort des trois policiers a été interprétée comme un rejet de l’ordre public et une déclaration de guerre. Nicolas Sarkozy se doute que ses prédécesseurs n’auraient pas adoré, mais il ne porte pas le même projet de civilisation. Cette intervention de l’armée, il l’a décidée tôt ce matin, en comité secret, lors d’une réunion du Conseil de défense et de sécurité nationale qu’il a présidée à l’Élysée. Où tout cela va-t-il aboutir ? […]
Il est 20 heures. Nicolas Sarkozy repasse à la télévision. Aux journalistes de TF1, France 2 et M6, il explique que c’est l’impuissance à résister à la menace du désordre des banlieues qui a failli mener à la dissolution de la société française, puis il critique ceux de ses prédécesseurs, « partisans de la repentance et de la culture de l’excuse », qui ont ouvert la « voie à un abandon en la croyance des valeurs de la communauté nationale ».
« Cette forme de société a vécu », promet-il. Son intervention tout juste terminée, les premières images de ce nouvel ordre moral gagnent les écrans. Nom de l’intervention : « Opération banlieues ».
Fin de la fiction. À l’heure où j’écris ces lignes (l’été 2010), le « scénario de l’inacceptable » que je viens de décrire relève encore de l’imaginaire. Mais pas de l’invraisemblable : il s’appuie en effet sur des entretiens que j’ai conduits dans le cadre de cette enquête, mais aussi sur des documents parfois confidentiels, des articles parus dans des revues spécialisées et des déclarations politiques faites lors des émeutes de l’automne 2005 – simplement « actualisées » pour tenir compte des prémisses dramatiques de ce scénario imaginaire.
Pour borner sa domination, il a organisé son pouvoir à la faveur d’un nouvel outil : le Conseil de défense et de sécurité nationale, résultat de la fusion de deux instances, le Conseil de défense et le Conseil de sécurité intérieure.
« Avant que le Livre blanc ne soit validé », explique Patricia Adam, « avant même qu’il ne soit discuté à l’Assemblée nationale puisqu’on n’a discuté de ces questions qu’en mai 2009, déjà en janvier 2008 Nicolas Sarkozy avait mis en place cette nouvelle organisation qu’il préside, bien évidemment. »
Ce Pentagone à la française qui fait l’« éloge de la cohérence américaine » a un atout décisif à ses yeux : « Avec cette doctrine et son organisation », dénonce la députée socialiste, « rien n’empêche aujourd’hui le Président, en cas de crise, de faire intervenir l’armée dans les banlieues, ce qui était impossible précédemment. Or, le Parlement n’a aucun moyen de lui demander des comptes, de demander par exemple l’arrêt de l’intervention des forces militaires. »
Dans son article 5, la loi de programmation militaire affirme que « la stratégie de sécurité nationale a pour objet d’identifier l’ensemble des menaces et des risques susceptibles d’affecter la vie de la nation, notamment en ce qui concerne la protection de la population, l’intégrité du territoire et la permanence des institutions de la République, et de déterminer les réponses que les pouvoirs publics doivent y apporter », précisant plus loin que « l’ensemble des politiques publiques concourt à la sécurité nationale ».
Dans cette représentation, la logique de sécurité, notion éminemment subjective puisqu’elle résulte d’une appréciation individuelle, prime sur celle de défense, bien plus objective puisqu’elle concerne un collectif à défendre face à une menace extérieure très clairement identifiée.
Finalement, en interpénétrant deux logiques différentes, c’est-à-dire en englobant les menaces de toute nature sous un intitulé volontairement flou, le « risque terroriste », la feuille de route sécuritaire sarkozyste rompt avec le contrat social qui est au fondement de la Ve République.
« La dualité police/gendarmerie était une garantie pour la République », souligne le député socialiste Jean-Claude Viollet, spécialiste des questions de défense, qui insiste sur l’un des effets de cette évolution.
« C’était une garantie pour les libertés, pour l’indépendance de la justice qui pouvait librement choisir de confier une enquête à l’une ou l’autre. En outre, la gendarmerie a toujours eu des missions différentes de celles de la police. Elle a une mission de sécurité au quotidien, une mission de défense et de renseignement sur l’ensemble du territoire. Aujourd’hui, ces choses sont mélangées. Il y a donc de ce point de vue une difficulté majeure. N’avoir plus qu’une force de sécurité, qui plus est entre les mains du président, c’est une menace pour la République. Je le dis très tranquillement. »
Sans surprise, les effets de cette dérive sécuritaire produisent un écho particulier dans les banlieues populaires. Un extrait déjà cité d’un discours de Nicolas Sarkozy prononcé au Parlement lors des émeutes de l’automne 2005 mérite d’être rappelé :
« Entre le monde de la violence et les valeurs de la République, l’heure de vérité a sonné. L’enjeu est considérable, car si ce n’est pas l’ordre de la République qui règne dans ces quartiers, ce sera celui des bandes ou des extrémistes, et nous n’en voulons pas ! »
Ce réquisitoire n’était pas destiné aux parlementaires. Il avait valeur de profession de foi. Déjà, il annonçait ce que serait la démocratie française cédant à son autorité : un territoire en guerre contre ces banlieues, ce que m’a confirmé le colonel Michel Goya dans un témoignage précieux :
« J’étais un des conseillers du chef d’état-major des armées pour le nouveau Livre blanc. On voyait bien que le pôle d’attraction, le cœur du débat, c’était l’Intérieur. On était dans l’obsession du terrorisme et, du coup, on a concentré tous les moyens de sécurité au sens large sur cette menace. Les banlieues faisaient partie de ces présupposés, ce qui est idiot. »
Ainsi réinterprétée, faut-il en conclure que la bataille d’Alger énoncerait en termes de doctrine une conduite de la guerre urbaine en harmonie avec la perspective d’une intervention dans les banlieues françaises ?
Une nouvelle fois, une observation du colonel Durieux se révèle utile, qui m’a confié en novembre 2009 que des restrictions morales se levaient au sein des armées depuis le milieu des années 2000 :
« Aujourd’hui, le choc post algérois s’est estompé. La plupart des officiers en service n’étaient pas nés au moment du putsch d’Alger. Simultanément, il n’y a plus la pression de la dissuasion nucléaire. Je pense que les officiers ont plus envie d’agir sur la société. Ils sont plus libérés. Il y a un vrai débat pour savoir à quoi sert une armée. »
Le même m’a expliqué sans détour :
« Il y a un débat assez fort sur une intervention dans le cas d’une crise nationale dans les banlieues. J’ai des camarades, des amis qui soutiennent qu’un jour ou l’autre ce sera inéluctable. »
En 2010, ce dernier stade est toujours contesté, voire non admis. Moralement d’une part, car une grande partie de l’armée refuse l’idée même d’intervenir contre des citoyens français ; politiquement d’autre part, car l’utilisation d’une stratégie belliciste pour accomplir une besogne de police déplaît fortement : « Ce n’est pas le rôle des militaires que de régler un problème social ou d’y apporter une solution politique », affirme le colonel Bernard.
« C’est pourquoi le fait d’en être arrivé en 2005 à un couvre-feu est le signe d’un échec. Premièrement, parce que c’est une restriction des libertés ; deuxièmement, parce que vous donnez des pouvoirs exorbitants à la force qui l’impose. J’avais été surpris par ce couvre-feu, comme citoyen et comme militaire. Est-ce que c’était la seule voie possible pour pacifier ? On ne peut pas défendre l’idée que la stabilisation dans tel ou tel pays ne doit pas être uniquement répressive, c’est-à-dire militaire, et faire abstraction en France du volet politique au sens large du terme.
Si la réponse qui a permis de faire baisser le degré d’insécurité, c’est faire de l’urgence… Pour moi, la réponse n’est pas seulement sécuritaire. Il faut s’intéresser aux germes de la violence. »
Ce malaise républicain qui sourd dans l’armée depuis la dérive sécuritaire des « années Sarkozy », s’exprime également, en termes parfois plus vifs, dans les rangs de la gendarmerie nationale.
A la remise en question par les gendarmes des fins visées par les responsables politiques en banlieue et du poids relatif de l’autre composante opérationnelle de la sécurité intérieure, s’est ajoutée une autre mise en garde, plus inattendue, exprimée dans les moments informels de mon séjour à Saint-Astier en janvier 2010, ces temps de conversation -pendant les repas, l’apéritif ou le café de 10 heures, les quarts d’heure d’attente entre deux manœuvres, etc- où l’“ enquêté ” s’exprime un peu plus librement.
Comme nous discutions la militarisation de la police, les échanges dérivèrent assez vite sur l’émergence d’un nouveau protagoniste dans la “ gestion ” des banlieues : l’armée de terre. La seule évocation de celle-ci irritait nos interlocuteurs. “ On a mis quasiment un siècle et demi pour en sortir en juillet 1921 [date de création de la gendarmerie mobile]”, a tenu à me rappeler le lieutenant-colonel Mézières.
“Dans une démocratie, ce n’est pas à l’armée d’assurer la fonction de maintien de l’ordre, quels que soient les paramètres spécifiques à notre époque. Rien ne justifie ce retour de l’armée comme acteur sur le territoire national, même si certains brandissent la menace que la France est au bord de l’explosion.”
Un écho direct de ce que m’affirmait à Paris, un mois plus tôt, le colonel Lejeune, à la Direction générale de la gendarmerie nationale :
“ Il n’est pas question d’envoyer la troupe face au peuple de France. Pour faire du maintien de l’ordre, on envoie aujourd’hui des policiers professionnels, qu’ils soient gendarmes ou CRS, et c’est largement suffisant. ”
A leurs yeux, ce qui ne va pas, c’est l’intrusion militaire dans leur champ de compétence, qui rompt avec le partage des légitimités, comme me l’a explicité sur un mode ironique le colonel Quenelle, commandant du centre de Saint-Astier :
“ L’armée de terre dit qu’elle ne peut pas déployer un bataillon supplémentaire en Afghanistan, de quoi vient-elle se mêler en voulant aller dans les banlieues ? Ce n’est pas son métier. Moi, il m’a fallu vingt bonnes années pour commencer à comprendre ce qu’est le maintien de l’ordre.
J’imagine mal un fantassin à qui on va dire : ‘Ben tiens, on va te faire une petite formation avec un bouclier et puis un casque et tu vas descendre dans les banlieues résoudre les problèmes’. ”
Mise au point ou avertissement ? Plutôt l’expression d’une opposition à ce que les gendarmes voient comme un futur où l’armée pourrait se projeter.
La volonté d’en finir avec ces quartiers se traduit sur le terrain par un investissement disproportionné des postures sécuritaires.
Comment ne pas arriver à cette conclusion lorsqu’on écoute le commissaire divisionnaire Christian Hirsoil, directeur départemental adjoint de la Sécurité publique de Seine-et-Marne, décrire l’action policière dans ces cités ? Il explique :
“ Quand on intervient pour maintenir l’ordre public, en cas d’échauffourées ou de guet-apens par exemple, on peut employer un passage hélico qui dispose d’un zoom énorme pour voir ce qui se passe : est-ce qu’ils ont mis des bouteilles sur les toits des immeubles ? Est-ce que les trappes d’accès sont pétées ? Etc.
Au petit matin, vers 8 heures, on va faire un tour dans les étages pour vérifier s’ils ont commencé à rassembler des choses, si des caddies remplis de pierres ont été planqués dans les caves.
Mais d’autres techniques peuvent être utilisées. On pourrait ainsi employer des unités de surveillance très spécialisées de l’armée pour monter pendant plusieurs jours des surveillances physiques enterrées. Ces gens-là sont formés pour pénétrer un dispositif ennemi en profondeur.
On peut aussi s’immerger dans le quartier en se faisant passer pendant un mois ou deux pour un ouvrier spécialisé d’une régie de quartier. ”
« Opération banlieue » de Hcène Belmessous(la découverte).
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Pillé chez http://ndpherault.hautetfort.com/
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Les identitaires ont décidé de lancer une campagne pour exiger le retour de nos soldats d’Afghanistan.
Vous pouvez d’ores et déjà commander les affiches et autocollants de cette nouvelle campagne militante sur notre site. De nombreuses actions, ayant à la fois pour but de sensibiliser l’opinion et de mettre nos gouvernants devant leurs responsabilités, seront menées dans les semaines à venir.
Pour commander les autocollants
Pour commander les affiches
Source: http://tinyurl.com/2do786l
française : des rations de combat halal au menu
Posté par Novopress dans France, Société le 2 août 2010
02/08/2010
PARIS (NOVOpress France)
Signe des temps, après les rations « sans porc », voici les rations de combat individuelles « halal » à destination des troupes, non pas d’une quelconque république islamique, mais bien de l’armée française.
Les rations halal ont discrètement fait leur apparition depuis quelques mois, systématiquement distribuées au milieu des rations traditionnelles. Après les cantines scolaires halal, les rayonnages halal dans
les supermarchés et supérettes, les « fast food
» et Quick halal, c’est donc à l’armée de s’adapter à cette rapide évolution qui touche désormais tous les échelons de notre société. Une évolution qui amène à se poser cette question, qui ne serait pas sans conséquence si l’on devait faire appel à l’armée pour mater les émeutes dans les banlieues : quel est désormais le pourcentage de soldats français de confession musulmane ?
Vous êtes à juste titre scandalisés alors faites-le savoir à qui de droit.
Une ration estampillée halal veut dire qu’elle a été agréée moyennant finance par des officines islamiques donc nos soldats en opération non seulement ont de la nourriture rituelle à leur disposition mais l’armée subventionne ainsi le culte musulman, ceci en contradiction absolue avec la loi de 1905.
Qui sont les responsables? Le ministre des Armées sans oublier le donneur d’ordre Nicolas Sarkozy.
Adoptez la nouvelle façon de voter http://directdemocratie.wordpress.com
Imprimer cet article en 2 exemplaires en cliquant sur l’imprimante en haut de page à gauche et l’envoyer
au président de la République (sans affranchissement) à l’adresse qui se trouve en bas de cette page:http://www.elysee.fr/ecrire/
et au ministre des armées (affranchir ce courrier) dont l’adresse se trouve à cette page:
Vous pouvez aussi envoyer des courriels avec le message de votre choix et si vous voulez préserver votre anonymat utilisez la messagerie anonyme: http://anonymouse.org/anonemail.html
Un témoignage vu en commentaire sur le site Le salon Beige qui en dit long sur le respect de l’armée envers les non-musulmans:
Les rations, sur le terrain, sont livrées aux sections par cartons de 12, si ma mémoire est bonne. Un menu par carton. Distribué vite fait bien fait en bas du camion, et c’est parti pour 3 jours (on prend rarement une seule ration d’un coup). Pas le temps de faire la fine bouche et de faire le tour des camarades pour échanger à son goût.
Donc réponse : non, il n’y a pas de choix du menu. Quand vous avez un musulman dans votre section (il y en avait 2 dans la mienne), vous percevez systématiquement des rations sans porc. On peut supposer que ce sera la même chose pour les rations hallal.
Source: l’article du 2 Août 2010 du Salon Beige (http://www.lesalonbeige.blogs.com/)intitulé:
Il est certain qu’à grands coups d’hommages funèbres pour ceux qui y laissent leur peau, ça ne doit pas le perturber plus que ça, Fillon… Les Français, dans la plus grande majorité, ne savent pas pourquoi le Gouvernement envoie nos soldats se faire massacrer là-bas et ne comprennent pas plus pourquoi on accueille des « réfugiés clandestins » Afghans qui feraient mieux de rester chez eux pour redresser leur pays. Il faut leur expliquer clairement, aux Français, pourquoi on envoie notre armée à la boucherie…
FDF
François Fillon et Hamid Karzaï, le 11 février à Kaboul
Hommage funèbre… (NDLR: ça déculpabilise ???)
En arrivant à l’aéroport de Kaboul, François Fillon a présidé une cérémonie d’hommage funèbre à Enguerrand Libaert, un soldat de 20 ans du 13e bataillon de chasseurs alpins de Chambéry, tué en opération mardi . Le jeune militaire mort dans la province de Kapisa, dans la zone sous responsabilité de l’armée française au sein de la Force internationale d’assistance à la sécurité (Isaf) de l’Otan, était le quarantième Français tué en Afghanistan depuis le déploiement des premières troupes alliées, fin 2001. La France compte à ce jour quelque 3.750 soldats sur le théâtre des opérations afghanes, dont près de 3.500 sur le sol afghan.
Le Premier ministre français, qui est accompagné du chef d’état-major des armées Jean-Louis Georgelin, devait s’entretenir également avec le général américain Stanley McChrystal, qui commande l’Isaf et les forces américaines en Afghanistan. Dans l’après-midi, François Fillon devait se rendre « sur plusieurs sites où opèrent des soldats français », notamment « en matière de « reconstruction » au service des populations afghanes », ont indiqué ses services, sans préciser les lieux exacts pour des raisons de sécurité.