07/12/2018
Jean Marc Kritter a partagé un lien dans le groupe Amis patriotes de Marine Le Pen.
Macron annule son déplacement à Marrakech mais délègue quelqu’un pour signer le Pacte à sa place
7 Décembre 2018, 06:42am | Publié par Thomas Joly
Plus de cent pays se retrouvent lundi et mardi à Marrakech pour approuver formellement le Pacte mondial sur les Migrations piloté par l’ONU, malgré les défections et les légitimes crispations suscitées par ce texte sans précédent.
Côté européen, la chancelière allemande Angela Merkel a annoncé sa venue à Marrakech après le feu vert houleux du Bundestag. Les chefs de gouvernements espagnol, grec et portugais feront aussi le déplacement, selon des informations obtenues par l’AFP.
Le président français Emmanuel Macron va déléguer le secrétaire d’État aux Affaires étrangères. Cette décision a suscité une « grande déception » du Maroc qui voit cette conférence comme un « moment historique », selon une source diplomatique locale.
« Il y a une question d’opportunité politique : aller à Marrakech aujourd’hui, c’est offrir un boulevard à tous ceux qui critiquent le Pacte, avec un risque de mauvais signal à la population », analyse un observateur européen.
Source : http://fdesouche.com
Chez les Gilets jaunes, la question de l’immigration surgit après celle de l’impôt
Si le mouvement est né du ras-le-bol fiscal et de la crise démocratique, un arrière-fond identitaire transparaît de plus en plus sur les réseaux sociaux. Il se fixe désormais sur le « pacte de Marrakech » relatif aux migrations, qu’Emmanuel Macron doit valider lundi prochain

Emmanuel Macron devrait ratifier lundi prochain le « pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières » des Nations Unies, lors d’une conférence à Marrakech (Maroc). Sans portée contraignante, ce texte d’une quarantaine de pages ambitionne de renforcer la coopération internationale autour des migrations. Il suscite controverses et crispations dans plusieurs pays européens. Et, désormais, chez une partie des Gilets jaunes.
Avant les Gilets jaunes, tous les partis s’y préparaient : pour les élections européennes du 26 mai, premier scrutin du quinquennat, le débat serait d’abord identitaire. Les Républicains avaient arrêté l’axe de leur campagne : « Stop aux migrants ! » Dès avril, Laurent Wauquiez promettait un référendum sur l’immigration. Le Rassemblement national, en parallèle, mettait plein cap sur la question identitaire. « C’est ce débat qui va tout emporter : va-t-on rester nous-mêmes ? » résumait l’un des proches de Marine Le Pen. Depuis huit mois, sa croisade contre la « submersion migratoire » et la « disparition de la nation » monte en puissance.
Même Emmanuel Macron avait amendé son discours. « Ceux qui croyaient à l’avènement d’un peuple mondialisé se sont profondément trompés. Partout dans le monde, l’identité profonde des peuples est revenue. Et c’est au fond une bonne chose », déclarait-il à la fin d’août, à l’occasion de son discours annuel devant les ambassadeurs. En novembre, il abandonnait son clivage entre progressistes et nationalistes au profit de « la souveraineté ».
Et puis la crise des Gilets jaunes est arrivée. Avec elle, les thématiques sociales ont repris le dessus. Pouvoir d’achat, ras-le-bol fiscal, hausse du Smic,
📹 « Vous surtaxez les Français en leur disant qu’il faut faire des sacrifices, et dans le même temps, vous faites venir chez nous toute la misère du monde : c’est délirant et suicidaire ! »
Malgré les cris des collabo PCF, LREM et PS présents au Sénat, j’ai dénoncé le mépris et les taxes confiscatoires de Macron, ainsi que sa volonté de signer le Pacte mondial pour les migrations ! Soutien à la France en colère, cette France qui n’arrive plus à vivre !