BREIZATAO – ETREBROADEL (28/08/2014) Lors d’une rencontre officielle avec les ambassadeurs hongrois, le premier ministre Viktor Orban a déclaré que l’objectif principal de son nouveau mandat serait de “stopper l’immigration”.
“Le but est de stopper l’immigration quelle qu’elle soit… Je pense que la conception libérale en matière d’immigration, qui est considérée comme évidente et moralement justifiée, est hypocrite” a déclaré Viktor Orban.
Lundi dernier, lors de la réception officielle des ambassadeurs hongrois en poste à l’étranger, Viktor Orban a repris une partie de son discours donné à Ypres où se sont retrouvés les premiers ministres européens lors de commémorations de la Grande Guerre. Là-bas, le chef du gouvernement hongrois a indiqué qu’il avait tenté de faire mentionner dans la déclaration commune finale la nécessité pour l’Europe de faire cesser l’immigration. Sans succès.
“Il y a eu deux types de réactions. Certains m’enviaient parce qu’ils ne peuvent pas dire ce genre de choses même s’ils aimeraient beaucoup. Les autres n’étaient pas d’accord parce qu’ils ont échoué à inverser leur courbe démographique faute de politique familiale, rétribuent les chômeurs et ne sont pas inquiets de voir la base ethnique de leur nation brisée” a-t-il dit.
Le chef du gouvernement hongrois a insisté sur l’importance cruciale pour la Hongrie de s’assurer que l’on parle la langue nationale dans le pays et que la religion chrétienne demeure la clef de voûte de l’ordre social.
Plutôt que de financer l’immigration, M. Orban a indiqué que les états membres de l’Union Européenne devraient s’occuper de leur natalité interne.
En mai dernier, Viktor Orban avait déjà évoqué l’importance qu’il accordait à ce sujet :
“L’histoire a prouvé que les civilisations qui ne sont pas capables de se préserver biologiquement sont vouées à disparaître. Notre civilisation, l’Europe n’en est pas capable aujourd’hui. Cependant l’immigration de masse, que certains présentent comme une solution, ne créé que des tensions qui mènent à des conflits et au risque de séisme politique en raison de différences culturelles, religieuses ou de mode de vie. Le bon sens indique que l’Europe préférera régler ses problèmes démographiques de façon naturelle, en respectant et récompensant la maternité et la famille” (source).