Me BROCHEN défend : arnaque, des services sociaux etc etc, faux enfants et aux fausses maîtresses

LEUR AVOCAT  (payé par  qui????)  SE NOMME Maître BROCHEN………….  Vous connaissez MARTINE AUBRY-BROCHEN  MAIRE DE LILLE ????

Lille : arnaque aux faux enfants et aux fausses maîtresses:

il prend du sursis, les mères et maitresses  sont relaxées,   mIAS

ET  LES NOMBREUX ENFANTS SONT FRANCAIS    et donc les mères inexpulsables   au Nigéria ou au Congo   –  

Y A BON LES AIDES SOCIALES FRANCAISES

Publié le 02/10/2013

Par Didier Specq

 

À la préfecture du Nord, une petite lumière s’était allumée : Chabert E., un Lillois de 37 ans, avait vraiment une activité sexuelle hors normes puisque, coup sur coup, sept dossiers d’enfants issus des œuvres de sept femmes différentes, mais du même père, étaient arrivés dans les locaux administratifs. Les sept enfants nés de père français – le prévenu effectuait illico scrupuleusement des reconnaissances de paternité – entraînaient la régularisation des sept mères venues pour certaines du Nigeria et d’autres du Congo.

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Les sept enfants s’ajoutaient aux enfants légitimes du Lillois d’origine congolaise, qui par ailleurs était marié. Ce mardi, toute la petite « famille », père et maîtresses supposées, arrivent devant le président du tribunal lillois.

« Soyons clairs », commence le président Bernard Lemaire, qui craint sans doute une absence totale de clarté. « Vous reconnaissez les faits ? Vous les avez d’ailleurs reconnus devant les policiers ? », insiste le président à l’adresse du prévenu, défendu par Me Tiffany Dhuiège.

Rien n’est moins clair, justement, car le prévenu, de façon quelque peu embrouillée, explique qu’il a été soumis à deux pressions irrésistibles selon lui.

« Pour rendre service »

D’abord les policiers durant la garde à vue : « Je ne connaissais pas la garde à vue, j’ai signé tout ce qu’on me disait. » Ensuite son épouse : « Elle est très jalouse », note-t-il. Bref, hier, il ne reconnaît plus que trois authentiques enfants et admet que les quatre autres sont des « reconnaissances de paternité pour rendre service ».

A priori, on aurait versé 5 000 euros au prévenu pour ces reconnaissances bidonnées. Et, bien sûr, le président Lemaire s’étonne que les mères authentiques, selon le prévenu, de ses enfants, ne réclament jamais de pensions alimentaires au père alors qu’elles ne vivent que des aides sociales en France.

Le prévenu, très actif dans une association d’aide aux personnes en détresse, assure avoir rencontré par ce biais-là ses vraies et fausses maîtresses. « J’ai un diplôme en criminologie, un diplôme de droit, je suis conseil juridique dans des associations, je gagne bien ma vie », explique le présumé faux père. « Raison de plus pour payer des pensions alimentaires ! », tacle le président Lemaire.

Pour le procureur Jean-Claude Travassac, « ce sont des actes graves puisqu’il s’agit de tromper la solidarité nationale ». Comme pour les jeunes femmes, poursuivies aussi dans cette affaire d’aide aux séjours irréguliers. Me Michel Lokamba et Me Gildas Brochen montent au créneau. « Nos clientes ne peuvent être poursuivies pour avoir aidé leur enfant, c’est prévu par la loi », plaide Me Brochen. Jugement : 8 mois de sursis pour le prévenu ; relaxes pour les mamans.

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