L’UMPS à du souci à se faire chez nous en France
LESGISLATIVES AUTRICHE +5% POUR LA DROITE NATIONALE –
LA COALITION DROITE / GAUCHE mise en difficulté, avec des résultats en baisse sensible.
Le scrutin aura été marqué par le bon score de l’extrême droite, renforcée comme principale force d’opposition.
Le FPÖ de Heinz Christian Strache comptabilise 22,4 % des voix.
Davantage que ne le prédisaient les sondages et presque cinq points de plus que son résultat de 2008: 17,54 %.
Celui qui aime à se faire appeler «HC» commentait dimanche soir «un miracle bleu», en référence à la couleur de son parti.
Ce succès électoral permet au parti nationaliste de se rapprocher à nouveau du pouvoir qu’il a déjà exercé aux côtés des conservateurs après son score de 27 % aux législatives de 1999.
A côté des anathèmes récurrents contre l’Europe, la monnaie unique, l’immigration et l’islam, le «Parti libéral» aura aussi ciblé sa campagne sur l’allégement fiscal des PME. Une campagne marquée par son lot de déclarations polémiques, Strache détournant le verset de la bible «Aime ton prochain… à condition que celui-ci soit autrichien». Scandale et succès assurés dans la très catholique Autriche.
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- Par David Philippot
- Mis à jourle 29/09/2013 à 20:55
- Publiéle 29/09/2013 à 20:10
- http://www.lefigaro.fr/international/2013/09/29/01003-20130929ARTFIG00167-autriche-l-extreme-droite-progresse-aux-legislatives.php
La grande coalition des sociaux-démocrates et des conservateurs remporte les élections de dimanche mais recule fortement.
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Sans enthousiasme, l’Autriche a choisi la continuité. De justesse, la «grande coalition» dirigée par le chancelier social-démocrate Werner Faymann est reconduite pour un deuxième mandat mais le SPÖ et son allié conservateur ÖVP ont enregistré leur plus mauvais score historique.
Avec respectivement 26,4 % et 23,8 % des voix, les deux partis accusent une baisse de 2,5 points de leurs résultats en comparaison avec les législatives de 2008. Un résultat en recul mais suffisant pour conserver la majorité absolue au Conseil national, la chambre basse du Parlement. Sur 183 sièges, SPÖ et ÖVP ont obtenu, selon les dernières estimations, 5 sièges de majorité. Les deux partis qui ont exercé le pouvoir ensemble pendant quarante ans ont obtenu un nouveau quitus pour leur bonne gestion de la crise de l’euro. L’Autriche se prévaut du taux de chômage le plus faible d’Europe (4,8 %) et de ressortir indemne de la crise.
Mais les multiples scandales de corruption de ces cinq dernières années, touchant tous les partis sauf les Verts, n’ont pas rendu ce gouvernement particulièrement populaire. Les deux grandes formations du pays ont axé leur campagne – qualifiée de «terne» par la presse – sur la stabilité et l’économie. Au vu des résultats, le secrétaire général de l’ÖVP Johannes Rauch dit avoir «bien reçu le message très clair des électeurs que la grande coalition n’a pas fonctionné de façon optimale». La prochaine session du Conseil national devrait confirmer la réélection de Werner Faymann (53 ans), jugé pragmatique et lisse, au poste de chancelier.
«Miracle bleu»
Le scrutin aura été marqué par le bon score de l’extrême droite, renforcée comme principale force d’opposition. Le FPÖ de Heinz Christian Strache comptabilise 22,4 % des voix. Davantage que ne le prédisaient les sondages et presque cinq points de plus que son résultat de 2008: 17,54 %. Celui qui aime à se faire appeler «HC» commentait dimanche soir «un miracle bleu», en référence à la couleur de son parti.
Ce succès électoral permet au parti nationaliste de se rapprocher à nouveau du pouvoir qu’il a déjà exercé aux côtés des conservateurs après son score de 27 % aux législatives de 1999. A côté des anathèmes récurrents contre l’Europe, la monnaie unique, l’immigration et l’islam, le «Parti libéral» aura aussi ciblé sa campagne sur l’allégement fiscal des PME. Une campagne marquée par son lot de déclarations polémiques, Strache détournant le verset de la bible «Aime ton prochain… à condition que celui-ci soit autrichien». Scandale et succès assurés dans la très catholique Autriche.
En revanche, l’autre parti d’extrême droite BZÖ fondé par le défunt Jörg Haider n’a pas franchi la barre des 4 % nécessaires pour rester au Parlement. Un autre parti eurosceptique, la liste du milliardaire austro-canadien Frank Stronach, a obtenu 6 % des suffrages. Le nouveau parti libéral Neos et les écologistes, à leur meilleur historique (12 %), complètent ce nouveau Parlement autrichien.
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