C’est ce que l’on pourrait penser à la lecture de la lettre du Préfet interdisant la manifestation du 14 juillet au motif que « demander justice pour les prisonniers politiques » serait provocateur et susciterait une réponse, forcément violente, des « antifas » (dont nous avons souvent montré les côtés fascisants).
L’on avouera avoir du mal à croire aux arguments du Préfet. Prétendre que les forces de police ne seraient pas en nombre suffisant après avoir été capables d’encadrer des centaines de milliers de personnes qui manifestaient contre le mariage unisexe, d’avoir déployé des cars de police à foison pour protéger, partout en France, Valls, Taubira et même Caroline Fourest et prétendre ne pas pouvoir protéger une simple manifestation pacifique face à quelques excités… peu plausible.
Mais surtout, la fin de la lettre m’interpelle : le Préfet « envisage » d’interdire la manifestation des antifas…
Elle n’est donc pas interdite ? N’eût-il pas fallu commencer par cela ? Interdire les contre-manifestants ? Et dans ce cas où eût été le problème ? Il eût simplement fallu obtenir le respect de la loi des éventuels contrevenants.
Or, il n’en est rien… à la lecture de la lettre préfectorale on découvre qu’il n’est pas impossible que les antifas qui demandent à manifester contre la manifestation deRéseaux Identités en reçoivent l’autorisation quand les demandeurs légitimes seraient, quant à eux, interdits de manifestation !
Cela interpelle doublement car cela fait deux fois en deux mois que nous vivons la même chose. Deux fois que le pouvoir en place interdit, au nom de la violence de ceux d’en face, aux patriotes paisibles et respectueux des lois de défiler pour défendre la simple idée de liberté.
Deux fois. Le 22 juin ? Interdit. Le 14 septembre ? Interdit.
Si ce régime n’est pas totalitaire… qu’est-il donc ?
D’autant que les pires ennemis de la liberté, les fascistes que sont les antifas, qui ontcassé à gogo le 23 juin, et les islamistes pro-Morsi, l’ami des Frères musulmans, ont pu manifester aussi souvent qu’ils l’ont voulu tout l’été.
Deux poids, deux mesures. Comment ne pas penser que les antifas sont à la fois la police de la pensée et la milice d’un gouvernement totalitaire ?
Le Préfet est aux ordres. Nul doute que Taubira et Valls s’intéressent de très près à la mouvance patriote, qui dérange, parce qu’elle dit le vrai. Nul doute qu’ils cherchent à nous interdire de parole et d’action, d’existence même, le doigt sur le bouton « dissolution ».
Nous le savons. Mais de plus en plus de Français le découvrent chaque jour. Le supporteront-ils longtemps ? Y aura-t-il encore des fous pour voter PS à l’avenir ? Si les Français se contentent de voter, si la marmite n’explose pas d’ici là…