Ca se passe encore et encore dans le fief de l’islamisante / islamophile AUBRY / BROCHEN / DELORS – PAR ARRÊTé MUNICIPAL, LA MAIRIE FAIT VIVRE LES ROUBAISIENS AU RYTHME DU RAMADAN –
QUAND ALLEZ-VOUS OUVRIR LES YEUX ??????? QUAND ALLEZ-VOUS VOUS REVEILLER ?????
À Roubaix, les terrasses de cafés du quartier de l’Epeule doivent fermer à l’heure de rompre le jeûne
Publié le 07/07/2013 – Mis à jour le 07/07/2013 à 18:04
Par JULIEN GILMAN
Les débordements à l’Épeule, l’an passé, ont laissé des traces.
Les soirs durant le ramadan, les terrasses de cafés avaient débordé de leur emplacement et les horaires n’avaient pas été respectés. La verbalisation n’ayant pas suffi, la municipalité a pris un arrêté obligeant les patrons de bars du secteur à remballer leurs terrasses tôt dans la soirée.
Une réaction radicale que des commerçants ne comprennent pas.

L’arrêté municipal n’aurait rien à voir avec le ramadan. La preuve ? « Il concerne toute la période du 15 mai au 31 octobre, et n’est pas limité à un événement donné », plaide Catherine Huguet-Buisine, l’adjointe au maire en charge des quartiers ouest. C’est la densité de population dans le secteur de la rue de l’Épeule qui aurait poussé le maire à signer l’arrêté. « Les autres années, nous avons eu énormément de remontés des habitants, assure l’élue. Nous essayons de faire en sorte que tout le monde puisse vivre la période estivale de manière correcte. » Aucun rapport, donc, avec le jeûne musulman ? « La disposition a été prise sans considération de cette période-là, tranche Catherine Huguet-Buisine. Le jour où le ramadan aura lieu en hiver, la même disposition sera prise en été. »
N’empêche, les débordements à l’origine de l’arrêté ont bien eu lieu, l’an passé, à l’époque du ramadan. Des commerçants avaient établi des terrasses bien au-delà des limites imparties et les tenaient ouvertes au-delà de l’horaire légal. Des difficultés qui se répètent d’année en année, selon l’adjointe au maire. Du coup, c’est une solution radicale qui est prise cette année, par arrêté municipal : dans la rue de l’Épeule et ses perpendiculaires (rues des Ogiers, de Brezin, d’Heilman, de Marquisat, de Turenne et des Arts), les terrasses doivent fermer à 20 h 30 en semaine (21 h avec le temps de remballer), 21 h 30 les vendredis, samedis et veilles de jours fériés et jours fériés. La décision vise clairement le secteur de l’Épeule puisque l’arrêté précise que dans le reste de la ville, les terrasses doivent fermer à 23 h en semaine, minuit les vendredis, samedis, veilles de jours fériés et jours fériés.
Alors, forcément, on s’interroge dans les cafés de la rue de l’Épeule où on livre une analyse de texte différente. «C’est un arrêté discriminatoire. Ce n’est quand même pas le quartier où il y a le moins de personnes qui suivent le jeûne, si vous voyez ce que je veux dire », note un patron de bar qui, comme tous ceux qui acceptent de témoigner, souhaite demeurer anonyme. Le problème, pour lui, c’est qu’à partir du 9 juillet et le début du ramadan, sa journée de travail ne commencera qu’à la nuit tombée, vers 22 h. Et sans terrasse, « autant fermer durant un mois ». Mais la décision municipale « n’empêche pas les cafetiers d’accueillir du public à l’intérieur », répond Catherine Huguet-Buisine. C’est un écran de fumée, rétorque le patron de café : « Quand il fait chaud, les gens veulent être à l’extérieur, et il y a beaucoup de grands fumeurs dans ma clientèle. »
Le jeune homme ne nie pas « les dérapages de l’an passé », ni « les utilisations abusives et délibérées du domaine public », mais il regrette que l’ensemble de la profession pâtisse du mauvais comportement de quelques-uns. « Il aurait pu y avoir une concertation », estime-t-il. Lui pense que la mairie pourrait prendre la situation en main. « La rue de l’Épeule pourrait être fermée de 22 h à minuit, lance-t-il à la volée. De toute manière, il y aura du monde dans la rue, il vaut mieux l’encadrer. » « On va faire quoi ? On va se retrouver dans la rue ou sur le parking et squatter, confirme un habitant du quartier. Ce sera pareil, il y aura du bruit et ce ne sera pas la faute des cafés… » La concertation, pourtant, l’élue affirme qu’elle a bien eu lieu. « On a organisé une rencontre avec les commerçants et l’adjointe à la sécurité, seuls quatre commerçants sont venus », déplore Catherine Huguet-Buisine. « Mais c’était une réunion d’accompagnement, l’arrêté était déjà pris ! », dénonce de son côté le cafetier dans ce qui a tout l’air d’un dialogue de sourds.
Pourtant, le ramadan est « une période de festivités », tient à rappeler un habitant du quartier. « Les gens ont besoin de se retrouver et les cafés sont des lieux symboliques de rencontre et d’échange », poursuit-il. « C’est dommage, il y a quelque chose à faire ici. Ça peut devenir un petit Wazemmes », estime un patron de bar qui ne se battra pas contre l’arrêté. Faut dire que les contrevenants risquent une amende pouvant aller jusqu’à 1 500 €. Plutôt dissuasif.
http://www.nordeclair.fr/info-locale/a-roubaix-les-terrasses-de-cafes-du-quartier-de-ia50b0n241930