La tension est encore montée d’un cran ces dernières semaines au Kosovo et en Métochie où de nombreux Chrétiens ont été les cibles d’attaques violentes de la part d’extrémistes albanais.
Alors que Belgrade et Pristina négocient en ce moment même sur le statut du Kosovo, les crimes contre les Serbes se sont accrus de manière exponentielle sur tout le territoire du Kosovo depuis le début de l’année.
* Quelques jours avant Noël, une cinquantaine de pierres tombales orthodoxes ont été vandalisées dans le cimetière de Kosovo Polje, haut lieu symbolique de la chrétienté en Europe.
* Les autorités de Pristina ont interdit au Président serbe NIKOLIĆ, d’assister aux cérémonies de Noël au monastère de Gračanica.
* Le jour même de Noël (le 7 janvier selon le calendrier Julien) des policiers albanais ont pénétré dans le monastère de Gračanica et ont appréhendé 10 jeunes serbes manu militari en pleine cérémonie. Monseigneur Théodose, Evêque du diocèse de Raška et Prizren, a déclaré qu’il s’agissait d’un véritable « raid » en pleine célébration. Ces jeunes ont été mis en garde à vue et brutalisés pendant 48 heures sans autre explication.
* Le 16 janvier, à Kosovska Kamenica, où Solidarité Kosovo était en mission il y a encore quelques jours, des adolescents albanais ont attaqué des jeunes Serbes à la sortie de l’école pour la cinquième fois depuis le début de l’année. Plus tard dans la nuit, une maison serbe a été incendiée.
* Le 17 janvier deux grenades ont été lancées contre des bâtiments serbes dans le Nord du Kosovo.
La population serbe craint une multiplication de ces attaques dans les prochains jours suite à l’incident de Poneš à côté de Gnijlane où un Serbe est accusé d’avoir tiré sur deux Albanais en train de lui voler du bois. Les habitants du village ont appelé les policiers en renfort pour être protégés des représailles.
Cette nouvelle flambée de violence anti-chrétienne au Kosovo maintient la population serbe dans une situation dramatique, en proie à une violence multiforme et permanente.
Rapportant ces faits de violence, nos interlocuteurs locaux tirent la sonnette d’alarme. L’angoisse va grandissante au sein de la population serbe qui craint de voir se renouveler le scénario de l’impunité des coupables doublé de leurs représailles latentes.
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