Francaisdefrance's Blog

13/08/2012

Quand la famille du chef du Hamas va se faire soigner en Israel

Filed under: Uncategorized — francaisdefrance @ 22:22

 août 10th, 2012  Rub – Europe-Israel.org
ismael haniyehUne nouvelle qui date de 3 jours à peine.
Pour recevoir des soins, il semble que l’on ne soit pas anti-israélien dans la famille d’Ismaïl Haniyeh. En effet, il y a quelques mois la soeur du Premier ministre Hamas à Gaza a accompagné son époux souffrant à l’hôpital Beilinson de Petah Tikva, où il a reçu des soins urgents, révèle ce soir le site Ynet du quotidien Yediot Aharonot. Suhila Abdel Salam est restée une semaine au chevet de son époux dans l’établissement israélien. L’hôpital, tenu par le secret professionnel, était dans l’empêchement de confirmer.Entre les produits de consommation, les soins médicaux, l’électricité gratuite qu’Israel concède au Hamas, on se demande si ils n’occupent pas la bande de Gaza pour être  d’avantage à proximité des infrastructures israéliennes.Source: http://www.guysen.com/

lu sur Facebook
Pendant que Ismaïl Haniyeh, chef du mouvement terroriste Hamas, déclare officiellement à Téhéran
« Le Hamas ne reconnaitra jamais Israël et continuera sa lutte jusqu’à la libération du territoire » son beau frère (mari de sa soeur) s’est fait soigné en urgence à l’hôpital de Petah Tikva en Israël! En un mot: » on voudrait bien vous exterminer mais svp soignez nous d’abord »!!!
Quelle bande de faux culs ces palestiniens!

Claude Fain

[Tribune libre] “L’éducation, otage des idéologies” par Zentropa

Filed under: Uncategorized — francaisdefrance @ 18:39

 
[Tribune libre] "L’éducation, otage des idéologies" par Zentropa

13/08/2012 — 17h00
PARIS (via Zentropa) — L’éducation « républicaine, laïque, et obligatoire » est par naissance un projet idéologique et politique. Contrairement aux assertions véhiculées par l’imagerie d’Epinal dont la naïveté perdure encore aujourd’hui et qui voudrait faire de la construction mise en place par Jules Ferry une noble et désintéressée croisade contre l’ignorance et l’obscurantisme des temps passés (alors que la France était alphabétisée depuis le XVIe siècle et ses « petites écoles »), l’école « moderne » a été forgée pour, en formatant les jeunes esprits, convertir irrémédiablement le peuple français aux vertus de « l’idéal républicain » et aux mérites de la pensée des « Lumières ». C’était d’ailleurs là une entreprise bien loin d’être évidente tant les français n’étaient pas « naturellement » attachés à un système qui, depuis son avènement, n’avait entraîné qu’une suite quasi ininterrompue de guerres civiles ou étrangères plus sanglantes et destructrices les unes que les autres.

ette instrumentalisation idéologique « ontologique » a perduré depuis lors et conditionne encore aujourd’hui presque toutes les analyses et les approches des problématiques de l’éducation.

S’opposent en effet désormais essentiellement deux conceptions de l’éducation dite « nationale ». L’une, « de gauche », consistant à vouloir transformer l’école en une sorte de vaste garderie réduite à l’unique mission de marteler le prêchi-prêcha « antiraciste » et le dogme de « l’égalitarisme » confondu avec une haine quasi épidermique de tout talent et de toute méritocratie. L’autre, « de droite », proposant de muer l’école en réservoir et laboratoire de l’entreprise, entièrement soumise aux besoins et exigences du Marché et produisant à la chaîne les rouages hyper-spécialisés de celui-ci.

Dans les deux cas, il n’est plus jamais question de transmission de savoirs, d’encyclopédisme, d’apprentissages de métiers, d’instruction civique et de culture générale minimale commune… Dans les deux cas, l’éducation doit être « utilitariste », formant à la fois des « bons citoyens » conformes et bien pensants et d’efficaces et empressés petits soldats du capitalisme.

L’aspiration à édifier des « honnêtes hommes » a cédé la place à la volonté de produire des clones sagement soumis à la pensée unique patiemment bâtie, main dans la main, par la gauche sociétale et la droite affairiste.

L’abrutissement comme méthode de gouvernement

Des différents « devoirs de mémoire » » (toujours culpabilisants, la mémoire positive ou la célébration glorieuse étant soit interdite, soit réservées aux « minorités ») à la communautarisation rampante en passant par le catéchisme libéral-libertaire, l’éducation, sous couvert de neutralité et de de laïcité, n’a jamais été aussi idéologisée.

Ainsi, contrairement à ce qu’une vision superficielle pourrait laisser penser, l’actuel extraordinaire effondrement du niveau scolaire, la disparition progressive de toute culture classique, l’illettrisme galopant, le confusionnisme historique, l’abandon de la lecture et des sciences humaines, ne sont pas des phénomènes subis par le Système mais bel et bien voulus et entretenus par lui. Aux naïfs qui s’interrogent sur l’inefficacité des sommes astronomiques investies dans « l’éducation nationale » ou qui s’étonnennent de l’incapacité à « réformer le mammouth », il faut répondre que ce naufrage éducatif, cette école de la médiocrité, de l’inculture, du métissage anomique et de la violence, sont du pain béni pour l’oligarchie libérale qui ne rêve que de régner sur des populations acculturées, ignorantes et conformistes, manipulables et corvéables à l’envie. Au-delà des discours, le Système ne veut évidemment pas de citoyens libres, éclairés et lucides, mais biens des consommateurs soumis et des producteurs pavloviens qui ont toutes les caractéristiques des esclaves, à l’exception de la conscience de leur condition.

La destruction de l’éducation n’est pas un accident de l’histoire, c’est un assassinat.

Patronat comme histrions de la gauche sociétale et médiatique se satisfont pleinement d’une école réduite au double utilitarisme, évoqué plus haut, du politiquement correct et du productivisme libéral.

C’est pourquoi il n’y a désormais plus d’espoir pour l’éducation qu’en dehors de celle dite « nationale », familles et communautés doivent se réapproprier la fonction éducative accaparée par l’Etat, pour faire renaître, en s’appuyant sur des structures alternatives (écoles hors contrats, séminaires, cercles de lecture et de formation ,compagnonnage, réunions corporatives….) une véritable culture populaire, civique et enracinée, base indispensable à toute « décence commune » sans laquelle point de société digne, juste et vivable.

Qu’on lui rende son fils !!!!

Filed under: Uncategorized — francaisdefrance @ 18:10

Cri silencieux d’un père qui voit un juge placer son fils dans un foyer où règnent violences, racisme et trafics

Posted on 13 août 2012 by Charles Demassieux – Article du nº 264

Récemment, vous avez évoqué l’abandon de la correctionnelle pour les mineurs récidivistes. Vous avez ainsi pointé une permissivité tacitement  accordée tant par l’Etat que les autorités judiciaires à de jeunes criminels qui, n’en doutons pas, monteront en puissance, ainsi que le révèle d’ailleurs le dossier du journal Marianne (N°798) consacré aux « Nouvelles tribus du crime ».

Voici donc une histoire qui vous montrera à quel point l’impunité des uns, médiatiquement surreprésentés, se transforme en martyre pour les autres, silencieux et quasi transparents.

Un jeune adolescent de douze ans, Maxence, connaissait de graves difficultés relationnelles avec sa mère ; difficultés mises en évidence par des thérapeutes qui invoquaient des souffrances profondes depuis des années que ledit Maxence était suivi en raison de son refus d’admettre la séparation de ses parents. Jamais cet enfant, devenu adolescent, n’avait volé, trafiqué quelque substance illicite, agressé qui que ce fût. Son comportement en milieu scolaire était par ailleurs irréprochable. Mais il était marqué du sceau de l’infamie, comme il devait plus tard le constater à ses dépends : blanc et de culture chrétienne.

Un jour, un conflit plus violent que d’ordinaire l’opposa à sa mère.  Ceci le conduisit devant un juge pour enfants, sur demande des services d’aide à l’enfance. Ce juge, à la lumière des éléments qu’assistantes sociales et psychologues lui avaient transmis, ordonna une AEMO (Assistance éducative en milieu ouvert) ; ordonnance qui ne fut jamais appliquée alors, pendant que les conflits entre Maxence et sa mère allaient crescendo.

Face à une mère intransigeante et à l’occasion agressive, Maxence se rebella une fois trop violemment, entraînant l’intervention des forces de police à la demande de sa mère qui, dans la foulée, déposa plainte contre son fils, en omettant de préciser qu’elle avait elle aussi usé de violence. Après maints rebondissements (retenue judiciaire à la brigade des mineurs, placement provisoire chez ses grands-parents maternels), Maxence fut placé au mois d’avril 2012 dans un foyer d’Ile-de-France par un nouveau juge, le précédent ayant abandonné le dossier pour une raison qui demeure à ce jour plus impénétrable que le secret des Templiers ! Ce juge ne tenta pas d’écouter Maxence et le traita comme s’il eut face à lui un criminel « ordinaire » qui méritait punition.

Le foyer en question était une institution qui accueillait, pour la plupart, des adolescents issus de l’immigration, et où régnaient une violence à peine contenue par les éducateurs sur place, où certains consommaient des stupéfiants sans que nul ne s’en émeuve, un racisme anti-blanc et, particulièrement, un antisémitisme fervent. Maxence fut qualifié souvent de « sale juif », avant que les jeunes du foyer réalisent qu’il n’appartenait pas à la communauté juive. Dès lors, il devint le « sale babtou » (comprenez : le sale blanc). Agressé et menacé, Maxence s’enferma dans un mutisme profond et vécut à l’écart des autres. Son père déposa même plainte pour un lynchage pratiqué sur son fils : sans suite évidemment.

Car éducateurs, intervenants de toute sorte, le juge même, prirent fait et cause pour ces voyous, balayant d’un revers les « petits écarts » de leurs protégés et stigmatisant Maxence pour son refus de se mêler à eux en osant faire ses devoirs, lire et se tenir tranquille, et, bien sûr, se cachant pour aller pleurer sur sa situation qu’il ne comprenait pas. Ce refus provoquait ses « camarades » : il était donc normal qu’ils le lui fassent énergiquement savoir, fit comprendre un jour, à mots à peine couverts, un éducateur au père de Maxence.

Le père de Maxence se révolta face à l’incrédulité générale mêlée au silence des institutions face à ses suppliques. Il se rebella lui aussi, menaça même si l’on continuait de brimer son fils. Puis, comprenant qu’il y allait de la sécurité de son enfant, il décida de ne plus respecter l’ordonnance du juge : au lieu de visiter son fils une journée tous les quinze jours, comme il lui était juste permis sans aucune raison tangible sinon celle de briser son fils, il le récupéra les week-ends et les vacances chez lui, jusqu’à ce qu’une convocation, au mois d’août 2012, lui soit adressée par ce juge qui s’était muré depuis plusieurs mois dans le silence. Des solutions furent avancées, toutes refusées par le juge qui l’exprima ainsi à Maxence : « Je décide seul. »

« Il n’y a qu’un tyran dans cette pièce : c’est moi » énonça même le magistrat à l’attention du père de Maxence. Oui, c’était bien un tyran qui maniait l’ironie en relatant l’insoumission du père à son autorité comme un crime grave et en avançant çà et là des mensonges pour étayer sa mauvaise foi. Il était la statue du commandeur, proclamait-il, le père lui répondant qu’il se sentait la défiance de don Juan.

Vint alors l’opprobre générale, de la part du juge et des représentants de l’aide sociale à l’enfance, car le père avait autrefois déclaré que les pensionnaires du foyer étaient « des hyènes assoiffées de sang ». Le juge proclama même que fumer du haschich dans un foyer financé par l’Etat c’était après tout moins grave que de tels propos. Ce même haschich qui finance le crime organisé ; les armes qui tuent les force de l’ordre et les civils innocents ; les terroristes, enfin, ces tueurs de masse devenus plus tard des héros dans les cités où la justice  vient de poser un voile protecteur contre le reste de la population qui n’a plus qu’à serrer les dents et courber l’échine.

Maxence fut donc puni sévèrement, tandis que le juge Frédéric Cartereau, du tribunal pour enfants de Pontoise, semblait imperméable à ses pleurs pendant que l’adolescent se recroquevillait dans les bras de sa grand-mère, après avoir promis à son père des représailles. Ce juge, faisant fi de toute distanciation, révéla à Maxence que la faute du père c’était en substance à lui de la payer.

Aujourd’hui, si cette mesure de placement dans un foyer va jusqu’à son terme, Maxence passera les fêtes de Noël seul, dans une chambre où il pourra toujours songer qu’il est né au mauvais moment, dans le mauvais pays ; ce pays qui s’enfonce de jour en jour dans la détestation de ses vrais enfants.

Telle est donc la justice d’un pays qui se targue d’exemplarité morale. On y brise un adolescent à peine sorti de l’enfance juste parce que son père clame haut et fort qu’il est un nationaliste et qu’il refuse qu’on haïsse impunément son fils à cause de ses origines ; un père sans passé judiciaire, juste sans emploi, sans fortune, sans rien d’autre que ses nuits blanches à trembler pour son enfant.

La justice française est un Etat dans l’Etat, où l’authentique criminel, désormais, pourvu qu’il flatte l’ego des magistrats, sera plus à l’abri que le citoyen révolté ou l’enfant en difficulté familiale. Ce triste juge fera, c’est certain, preuve d’une compréhension toute paternelle quand un « innocent » adolescent des cités se présentera devant lui, avec un casier aussi lourd que des haltères !

Je pourrais philosopher plus avant sur le cas de Maxence mais la force me manque car Maxence est mon fils. Je rappelle simplement aux lecteurs que Maxence coûte à la collectivité environ 194 € par jour, somme qui pourrait être employée, peut-être à d’autres fins.

Je livre ce témoignage tel quel, comme un cri silencieux d’un père qui a mal et qui, s’il en avait les moyens, quitterait ce pays qui ne l’aime pas et lui préfère des fauves qui le dépècent jour après jour avec l’approbation de l’Etat et ses sicaires.

Charles Demassieux

vu sur http://ripostelaique.com/cri-silencieux-dun-pere-qui-voit-un-juge-placer-son-fils-dans-un-foyer-ou-regnent-violences-racisme-et-trafics.html

Traité européen : Gilbert COLLARD dépose une proposition de loi référendaire

Filed under: Uncategorized — francaisdefrance @ 17:42

Publié par legaulois.info
Communiqué de Gilbert Collard, député du Gard.
L’avis rendu, ce jour, par les neuf Sages ne manque pas de m’inquiéter.
En effet, il est probable qu’une fois de plus la coalition UMPS va permettre la ratification du Pacte européen de stabilité. C’en serait, dès lors, fini de toute souveraineté budgétaire et financière de la Nation Française à travers son Parlement.
Comme l’ a écrit Victor HUGO : « La France n’ est pas grande si elle n’ est pas libre » .
Notre fiscalité et nos crédits budgétaires ne doivent pas être soumis aux diktats de Bruxelles.
C’est la raison pour laquelle je vais, prochainement, déposer une proposition de loi référendaire, afin d’empêcher cette forfaiture.
En effet, en vertu de l’article 11 alinéa 1 de la Constitution, la ratification ou a contrario le rejet d’un traité peut être soumis à referendum.
C’est donc au peuple français qu’il devrait appartenir de se prononcer directement sur le maintien de sa souveraineté.

Bientôt des paris possibles sur les courses de dromadaires en France?

Filed under: Uncategorized — francaisdefrance @ 10:42

La campagne sarthoise transformée en champ de course pour dromadaires

Une course peu commune se tient dimanche, dans la Sarthe, au milieu des champs: neuf dromadaires n’ayant jamais vu le désert sont au départ de la première « coupe de France » de la catégorie, montés par des jockeys français plus ou moins confirmés.

Photographe : Jean-Francois Monier :: Des jockeys sur dromadaires le 10 août 2012, à Chartre-sur-le-Loir, dans l'ouest de la Francephoto : Jean-Francois Monier, AFP

« Cherche jockey pour dromadaire. » C’est à ce type d’annonce qu’Elodie Nadeau, 27 ans, a répondu début juillet.

Un mois plus tard, elle participe à la première coupe de France de courses de dromadaire à l’hippodrome de La-Chartre-sur-le-Loir, petit bourg de la Sarthe.

La tête à trois mètres du sol, derrière la bosse de Dalila, cinq ans, elle va parcourir les 1.000 mètres de l’épreuve à une vitesse d’environ 40 km/h.

« J’ai redécouvert les sensations de trot et de galop. C’est simplement un grand, grand cheval », sourit celle qui, il y a quelques années encore, participait à des compétitions d’équitation. Elle s’est ensuite mise au foot, avant que l’envie de monter ne la reprenne.

Elle a donc pris contact avec Olivier Philipponeau, directeur de l’association Dromas, basée à Poitiers, qui cherche à développer les courses de dromadaires en France et à l’étranger.

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  • 11 aoû 13:06La campagne sarthoise transformée en champ de course pour dromadaires
  • 10 aoû 12:56La première Coupe de France de dromadaires

« Il n’y a pas grand monde qui voulait de nous, on leur dit un grand merci », dit-il, en désignant la société des courses de La-Chartre-sur-le-Loir, qui transforme une fois par an un champ en hippodrome tondu de près.

De plus en plus de courses sont organisées en Europe, mais cela reste anecdotique par rapport au Golfe persique, où les technologies de pointe sont utilisées pour améliorer la race des dromadaires, dont le prix peut atteindre des sommes astronomiques. Là-bas, les animaux ne sont d’ailleurs pas montés par des hommes mais par des robots-jockeys, plus légers.

Pas de débauche de moyens pour Olivier Philipponeau, davantage inspiré par le Maghreb.

Son histoire avec les camélidés commence en Tunisie en 2003, lors d’un marathon de dromadaires de 42 km. « J’ai ensuite monté l’association de jockeys puis on a commencé à vouloir dresser des animaux. »

Des amis se joignent à lui, comme Pierre-Benoît Mesrine, 35 ans, qui va participer en décembre à son septième marathon de dromadaires en Tunisie. Avant de devenir jardinier, il a travaillé quatre ans comme professeur d’équitation à Londres.

« Le dromadaire est un animal complètement différent de ceux avec lesquels j’ai travaillé, très intelligent et cabochard », décrit-il.

Un jour, il se rend au domaine où vivent les dromadaires avec un ami, Pierrick Montanes. Celui-ci se prend au jeu et y va désormais plusieurs fois par semaine. « On apprend tout sur le tas et en observant lorsqu’on va à l’étranger », relève-t-il.

Les jockeys apprennent vite depuis l’arrivée de Rabia, un Syrien d’une vingtaine d’années qui a fui son pays fin mars. Chamelier à Palmyre, cité touristique de Syrie, il n’imaginait pas pouvoir continuer à s’occuper de chameaux après son départ forcé.

« C’est comme si j’avais déménagé Palmyre en France, sauf qu’ici c’est tout vert ! » s’amuse-t-il.

Olivier Philipponeau s’incline face au métier du jeune homme: « Je suis passé d’entraîneur à sous-entraîneur. Y’a pas photo entre nous deux. »

Dimanche, les cavaliers s’élanceront avec des tenues de jockeys « à l’Européenne ». Mais, déception pour les turfistes, impossible de parier de l’argent, ces courses n’étant pas réglementées par l’Etat. Pas encore.

 NDLR: Les millions de petrodollars du Qatar et de l’Arabie Saoudite ne doivent pas être étrangers à cet évènement.

Un Yéménite converti crucifié par des musulmans

Filed under: Uncategorized — francaisdefrance @ 09:22

 

Puisque l’on vous dit que l’islam est une religion d’amour et de tolérance

 

Je vous la communique comme je l’ai reçue ou plutôt vue sur la page facebook de Youcef Amrane avec le commentaire suivant : « Celui que vous voyez n’est pas Jésus-Christ qui fut crucifié il y a plus de 20 siècles, mais juste l’un des convertis de l’islam vers le Christianisme.  Ce Yéménite n’a commis aucun crime que “celui” d’avoir cru en Jésus comme rédempteur et sauveur pour sa vie (croire en Jésus Christ est le plus grand crime sanctionné sévèrement et atrocement par les musulmans selon le commandement de leur charia) ». La mise en ligne de cette photo voici une douzaine d’heures par le titulaire de cette page facebook lui a valu de très nombreux commentaires ulcérés de musulmans. Je ne sais trop ce qu’il faut en penser : le nom du crucifié, la date et le lieu exact de cet événement ne sont pas précisés. Si nos lecteurs arabisants pouvaient tenter le déchiffrer la légende en rouge et, plus difficile encore, le titulus (le motif de sa condamnation) au-dessus de la croix, cela aiderait beaucoup. Donc, avec les réserves d’usage, voici cette photo…

D.H.

Source

 

 

Pour ceux qui douteraient que la crucifixion des chrétiens (ou des musulmans convertis au christianisme) par des musulmans est une invention d’islamophobes, voici une photo, de piètre qualité, de chrétiens (peut-être des Arméniens) crucifiés par des Turcs lors de l’atroce génocide que la Turquie se refuse toujours de reconnaître…

 

 

http://www.christianophobie.fr/breves/une-photo-qui-fait-froid-dans-le-dos?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+Christianophobie+%28Observatoire+de+la+christianophobie%2

 

 

 

 

 

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Le changement c’est maintenant! En bien ou en mal?

Filed under: Uncategorized — francaisdefrance @ 08:55

Conférence d’Alain Chouet (ex directeur de la DGSE) sur les révolutions islamiques en cours

Filed under: Uncategorized — francaisdefrance @ 08:49

Un avis des plus autorisés notamment sur la Syrie loin des clichés habituels délivrés par la médiacratie occidentale à la botte des émirats arabes.

08.08.2012
Conférence d’Alain Chouet (ex directeur de la DGSE) sur les révolutions islamiques en cours
« Quand je suis allé pour la première fois en Syrie en 1966, le pays était encore politiquement dominé par sa majorité musulmane sunnite qui en détenait tous les leviers économiques et sociaux. Et les bourgeois sunnites achetaient encore – parfois par contrat notarié – des jeunes gens et de jeunes filles de la communauté alaouite dont ils faisaient de véritables esclaves à vie, manouvriers agricoles ou du bâtiment pour les garçons, bonnes à tout faire pour les filles. »
Invité de l’Association Régionale Nice Côte d’Azur de l’IHEDN (AR29), le 27 juin 2012, Alain Chouet, ancien chef du service de renseignement de sécurité de la DGSE, reconnu bien au-delà de l’Hexagone pour son expertise du monde arabo-musulman, a livré aux auditeurs son sentiment au cours d’une conférence qui a connu un vif succès :
« L’expression « printemps arabe » est censée faire référence au « Printemps des peuples » de 1848. Depuis la révolte de Sidi Bouzid, le 17 décembre 2010, la contagion s’est étendue de la Tunisie successivement à l’Égypte, à la Libye, à Bahrein, au Yémen et enfin en Syrie.
Contrairement à ce qui a pu être dit, ces contestations populaires, d’une ampleur et d’une intensité très variables, n’ont pas été le fait des « réseaux sociaux », dans des pays où l’accès à Internet est réduit à une minorité de personnes « branchées » et où les moyens de blocage du Net sont très développés. Même si les aspirations de ces divers peuples visaient à chasser des dirigeants corrompus pour favoriser l’instauration d’une démocratie, les manifestants en reprenant le slogan « Dégage ! » (« Erhal » en arabe) entendaient réclamer un meilleur partage des richesses pour améliorer leurs conditions de vie, obtenir des emplois et retrouver une certaine dignité (« karama » en arabe). En fait, ces révoltes, révolutions ou encore «réveil arabe » ont en commun d’avoir été financées par le Qatar et d’autres monarchies du Golfe et d’avoir été encadrées par les Frères musulmans. Le résultat ne s’est pas fait attendre : on en voit déjà les effets en Tunisie, en Libye et bientôt en Égypte. La question que l’on est en droit de se poser est : par quel miracle, les européens ont-ils pu soutenir à ce point des mouvements qui vont à la fois à l’encontre des intérêts mêmes de ces populations et aussi des nôtres. Si la démocratisation de ces pays ne nous laisse pas indifférent, les voir retomber dans une nouvelle forme de soumission plus insidieuse n’augure rien de bon pour l’avenir.
Depuis plus d’un an, ce printemps arabe n’en finit pas. La Syrie est le dernier pays à avoir été
pris dans une tourmente qui a mis le pays à feu et à sang.
Les pires conjectures formulées au premier semestre 2011 concernant les mouvements de révolte arabes deviennent aujourd’hui réalité. Je les avais largement exposées dans divers ouvrages et revues [1] à contre courant d’une opinion occidentale généralement enthousiaste et surtout naïve. Car il fallait tout de même être naïf pour croire que, dans des pays soumis depuis un demi-siècle à des dictatures qui avaient éliminé toute forme d’opposition libérale et pluraliste, la démocratie et la liberté allaient jaillir comme le génie de la lampe par la seule vertu d’un Internet auquel n’a accès qu’une infime minorité de privilégiés de ces sociétés.
Une fois passé le bouillonnement libertaire et l’agitation des adeptes de Facebook, il a bien fallu se rendre à l’évidence. Le pouvoir est tombé dans les mains des seules forces politiques structurées qui avaient survécu aux dictatures nationalistes parce que soutenues financièrement par les pétromonarchies théocratiques dont elles partagent les valeurs et politiquement par les Occidentaux parce qu’elles constituaient un ouclier contre l’influence du bloc de l’Est : les forces religieuses fondamentalistes. Et le « printemps arabe » n’a mis que six mois à se transformer en « hiver islamiste ».
En Tunisie et en Égypte, les partis islamistes, Frères musulmans et extrémistes salafistes se partagent de confortables majorités dans les Parlements issus des révoltes populaires. Ils cogèrent la situation avec les commandements militaires dont ils sont bien contraints de respecter le rôle d’acteurs économiques dominants mais s’éloignent insidieusement des revendications populaires qui les ont amenés au pouvoir. Constants dans leur pratique du   double langage, ils font exactement le contraire de ce qu’ils proclament. En, Égypte, après avoir affirmé sur la Place Tahrir au printemps 2011 qu’ils n’aspiraient nullement au pouvoir, ils revendiquent aujourd’hui la présidence de la République, la majorité parlementaire et l’intégralité du pouvoir politique.
En Tunisie, et après avoir officiellement renoncé à inclure la charia dans la constitution, ils organisent dans les provinces et les villes de moyenne importance, loin de l’attention des
médias occidentaux, des comités de vigilance religieux pour faire appliquer des règlements
inspirés de la charia. Ce mouvement gagne progressivement les villes de plus grande importance et même les capitales où se multiplient les mesures d’interdiction en tous genres, la censure des spectacles et de la presse, la mise sous le boisseau des libertés fondamentales et, bien sûr, des droits des femmes et des minorités non sunnites.
Et ces forces politiques réactionnaires n’ont rien à craindre des prochaines échéances électorales. Largement financées par l’Arabie et le Qatar pour lesquels elles constituent un gage de soumission dans le monde arabe, elles ont tous les moyens d’acheter les consciences et de se constituer la clientèle qui perpétuera leur domination face à un paysage politique démocratique morcelé, sans moyens, dont il sera facile de dénoncer l’inspiration étrangère et donc impie.
La Libye et le Yémen ont sombré dans la confusion. Après que les forces de l’OTAN, outrepassant largement le mandat qui leur avait été confié par l’ONU, ont détruit le régime du peu recommandable Colonel Kadhafi, le pays se retrouve livré aux appétits de bandes et tribus rivales bien décidées à défendre par les armes leur pré carré local et leur accès à la rente. L’éphémère « Conseil National de transition » porté aux nues par l’ineffable Bernard Henri Lévy est en train de se dissoudre sous les coups de boutoir de chefs de gangs islamistes, dont plusieurs anciens adeptes d’Al-Qaïda, soutenus et financés par le Qatar qui entend bien avoir son mot à dire dans tout règlement de la question et prendre sa part dans l’exploitation des ressources du pays en hydrocarbures.
Au Yémen, le départ sans gloire du Président Ali Abdallah Saleh rouvre la porte aux forces centrifuges qui n’ont pas cessé d’agiter ce pays dont l’unité proclamée en 1990 entre le nord et le sud n’a jamais été bien digérée, surtout par l’Arabie Séoudite qui s’inquiétait des foucades de ce turbulent voisin et n’a eu de cesse d’y alimenter la subversion fondamentaliste. Aujourd’hui, les chefs de tribus sunnites du sud et de l’est du pays, dont certains se réclament d’Al-Qaïda et tous du salafisme, entretiennent un désordre sans fin aux portes de la capitale, Sanaa, fief d’une classe politique traditionnelle zaydite – branche
dissidente du chiisme – insupportable pour la légitimité de la famille séoudienne.
Seul le régime syrien résiste à ce mouvement généralisé d’islamisation au prix d’une incompréhension généralisée et de l’opprobre internationale.
Avant de développer ce sujet, je crois devoir faire une mise au point puisque d’aucuns croient déceler dans mes propos et prises de positions des relents d’extrême droite et de complaisance pour les dictatures.
Je me rends régulièrement en Syrie depuis 45 ans et y ai résidé pendant plusieurs années. Je
ne prétends pas connaître intimement ce pays mais je pense quand même mieux le connaître
que certains de ces journalistes qui en reviennent pleins de certitudes après un voyage de trois ou quatre jours.
Mes activités m’ont amené à devoir fréquenter à divers titres les responsables des services de sécurité civils et militaires syriens depuis la fin des années 70. J’ai pu constater qu’ils ne font ni dans la dentelle ni dans la poésie et se comportent avec une absolue sauvagerie. Ce n’est pas qu’ils ont une conception différente des droits de l’homme de la nôtre. C’est qu’ils n’ont aucune conception des droits de l’homme…
Leur histoire explique en grande partie cette absence. D’abord, ils puisent leur manière d’être dans quatre siècles d’occupation par les Turcs ottomans, grands experts du pal, de l’écorchage vif et du découpage raffiné. Ensuite, ils ont été créés sous la houlette des troupes coloniales françaises pendant le mandat de 1920 à 1943, et, dès l’indépendance du pays, conseillés techniquement par d’anciens nazis réfugiés, de 1945 jusqu’au milieu des années 50, et ensuite par des experts du KGB jusqu’en 1990. Tout ceci n’a guère contribué à développer chez eux le sens de la douceur, de la tolérance et du respect humain.
Quant au régime syrien lui-même, il ne fait aucun doute dans mon esprit que c’est un régime autoritaire, brutal et fermé. Mais le régime syrien n’est pas la dictature d’un homme seul, ni même d’une famille, comme l’étaient les régimes tunisien, égyptien, libyen ou irakien. Tout comme son père, Bashar el-Assad n’est que la partie visible d’un iceberg communautaire complexe et son éventuel départ ne changerait strictement rien à la réalité des rapports de pouvoir et de force dans le pays.
Il y a derrière lui 2 millions d’Alaouites encore plus résolus que lui à se battre pour leur survie et plusieurs millions de minoritaires qui ont tout à perdre d’une mainmise islamiste sur le pouvoir, seule évolution politique que l’Occident semble encourager et promouvoir dans la région.
Quand je suis allé pour la première fois en Syrie en 1966, le pays était encore politiquement dominé par sa majorité musulmane sunnite qui en détenait tous les leviers économiques et sociaux. Et les bourgeois sunnites achetaient encore – parfois par contrat notarié – des jeunes gens et de jeunes filles de la communauté alaouite dont ils faisaient de véritables esclaves à vie, manouvriers agricoles ou du bâtiment pour les garçons, bonnes à tout faire pour les filles.
Les Alaouites sont une communauté sociale et religieuse persécutée depuis plus de mille ans. Je vous en donne ici une description rapide et schématique qui ferait sans doute hurler les experts mais le temps nous manque pour en faire un exposé exhaustif.
Issus au Xè siècle aux frontières de l’empire arabe et de l’empire byzantin d’une lointaine scission du chiisme, ils pratiquent une sorte de syncrétisme mystique compliqué entre des éléments du chiisme, des éléments de panthéisme hellénistique, de mazdéisme persan et de christianisme byzantin. Ils se désignent eux mêmes sous le nom d’Alaouites – c’est à dire de partisans d’Ali, le gendre du prophète – quand ils veulent qu’on les prenne pour des Musulmans et sous le nom de Nosaïris – du nom de Ibn Nosaïr, le mystique chiite qui a fondé leur courant – quand ils veulent se distinguer des Musulmans. Et – de fait – ils sont aussi éloignés de l’Islam que peuvent l’être les chamanistes de Sibérie.
Et cela ne leur a pas porté bonheur…. Pour toutes les religions monothéistes révélées, il n’y a pas pire crime que l’apostasie. Les Alaouites sont considérés par l’Islam sunnite comme les pires des apostats. Cela leur a valu au XIVè siècle une fatwa du jurisconsulte salafiste Ibn Taymiyya, l’ancêtre du wahhabisme actuel, prescrivant leur persécution systématique et leur génocide. Bien que Ibn Taymiyyah soit considéré comme un exégète non autorisé, sa fatwa n’a jamais été remise en cause et est toujours d’actualité, notamment chez les salafistes, les wahhabites et les Frères musulmans. Pourchassés et persécutés, les Alaouites ont dû se réfugier dans les montagnes côtières arides entre le Liban et l’actuelle Turquie tout en donnant à leurs croyances un côté hermétique et ésotérique, s’autorisant la dissimulation et le mensonge pour échapper à leurs tortionnaires.
Il leur a fallu attendre le milieu du XXè siècle pour prendre leur revanche. Soumis aux occupations militaires étrangères depuis des siècles, les bourgeois musulmans sunnites de Syrie ont commis l’erreur classique des parvenus lors de l’indépendance de leur pays en 1943. Considérant que le métier des armes était peu rémunérateur et que l’institution militaire n’était qu’un médiocre instrument de promotion sociale, ils n’ont pas voulu y envoyer leurs fils. Résultat : ils ont laissé l’encadrement de l’armée de leur tout jeune pays
aux pauvres, c’est à dire les minorités : Chrétiens, Ismaéliens, Druzes, Chiites et surtout Alaouites. Et quand vous donnez le contrôle des armes aux pauvres et aux persécutés, vous prenez le risque à peu près certain qu’ils s’en servent pour voler les riches et se venger d’eux. C’est bien ce qui s’est produit en Syrie à partir des années 60.
Dans les années 70, Hafez el-Assad, issu d’une des plus modestes familles de la communauté alaouite, devenu chef de l’armée de l’air puis ministre de la défense, s’est emparé du pouvoir par la force pour assurer la revanche et la protection de la minorité à laquelle sa famille appartient et des minorités alliées – Chrétiens et Druzes – qui l’ont assisté dans sa marche au pouvoir. Ils s’est ensuite employé méthodiquement à assurer à ces minorités – et en particulier à la sienne – le contrôle de tous les leviers politiques, économiques et sociaux du pays selon des moyens et méthodes autoritaires dont vous pourrez trouver la description détaillée dans un article paru il y maintenant près de vingt ans.[2]
Face à la montée du fondamentalisme qui progresse à la faveur de tous les bouleversements actuels du monde arabe, son successeur se retrouve comme les Juifs en Israël, le dos à la mer avec le seul choix de vaincre ou mourir. Les Alaouites ont été rejoints dans leur résistance par les autres minorités religieuses de Syrie, Druzes, Chiites, Ismaéliens et surtout par les Chrétiens de toutes obédiences instruits du sort de leurs frères d’Irak et des Coptes d’Égypte.
Car, contrairement à la litanie que colportent les bien-pensants qui affirment que « si l’on n’intervient pas en Syrie, le pays sombrera dans la guerre civile »…. eh bien non, le pays ne sombrera pas dans la guerre civile. La guerre civile, le pays est dedans depuis 1980 quand un commando de Frères musulmans s’est introduit dans l’école des cadets de l’armée de terre d’Alep, a soigneusement fait le tri des élèves officiers sunnites et des alaouites et a massacré 80 cadets alaouites au couteau et au fusil d’assaut en application de la fatwa d’Ibn Taymiyya.
Les Frères l’ont payé cher en 1982 à Hama – fief de la confrérie – que l’oncle de l’actuel président a méthodiquement rasée en y faisant entre 10 et 20.000 morts. Mais les violences intercommunautaires n’ont jamais cessé depuis, même si le régime a tout fait pour les dissimuler.
Alors, proposer aux Alaouites et aux autres minorités non arabes ou non sunnites de Syrie d’accepter des réformes qui amèneraient les islamistes salafistes au pouvoir revient très exactement à proposer aux Afro-américains de revenir au statu quo antérieur à la guerre de sécession. Ils se battront, et avec sauvagerie, contre une telle perspective.
Peu habitué à la communication, le régime syrien en a laissé le monopole à l’opposition.
Mais pas à n’importe quelle opposition. Car il existe en Syrie d’authentiques démocrates libéraux ouverts sur le monde, qui s’accommodent mal de l’autoritarisme du régime et qui espéraient de Bashar el-Assad une ouverture politique. Ils n’ont obtenu de lui que des espaces de liberté économique en échange d’un renoncement à des revendications de réformes libérales parfaitement justifiées. Mais ceux-là, sont trop dispersés, sans moyens et sans soutiens. Ils n’ont pas la parole et sont considérés comme inaudibles par les médias occidentaux car, en majorité, ils ne sont pas de ceux qui réclament le lynchage médiatisé du « dictateur » comme cela a été fait en Libye.
Si vous vous vous informez sur la Syrie par les médias écrits et audiovisuels, en particulier en France, vous n’aurez pas manqué de constater que toutes les informations concernant la situation sont sourcées « Observatoire syrien des droits de l’homme » (OSDH) ou plus laconiquement « ONG », ce qui revient au même, l’ONG en question étant toujours l »Observatoire syrien des droits de l’homme.
L’observatoire syrien des droits de l’homme, c’est une dénomination qui sonne bien aux oreilles occidentales dont il est devenu la source d’information privilégiée voire unique. Il n’a pourtant rien à voir avec la respectable Ligue internationale des droits de l’homme. C’est en fait une émanation de l’Association des Frères musulmans et il est dirigé par des militants   islamistes dont certains ont été autrefois condamnés pour activisme violent, en particulier son fondateur et premier Président, Monsieur Ryadh el-Maleh. L’Osdh s’est installé à la fin des années 80 à Londres sous la houlette bienveillante des services anglo-saxons et fonctionne en quasi-totalité sur fonds séoudiens et maintenant qataris.
Je ne prétends nullement que les informations émanant de l’OSDH soient fausses, mais, compte tenu de la genèse et de l’orientation partisane de cet organisme, je suis tout de même surpris que les médias occidentaux et en particulier français l’utilisent comme source unique sans jamais chercher à recouper ce qui en émane.
Second favori des médias et des politiques occidentaux, le Conseil National Syrien, créé en 2011 à Istanbul sur le modèle du CNT libyen et à l’initiative non de l’État turc mais du parti islamiste AKP. Censé fédérer toutes les forces d’opposition au régime, le CNS a rapidement annoncé la couleur. Au sens propre du terme…. Le drapeau national syrien est composé de trois bandes horizontales. L’une de couleur noire qui était la couleur de la dynastie des Abbassides qui a régné sur le monde arabe du 9è au 13è siècle. L’autre de couleur blanche pour rappeler la dynastie des Omeyyades qui a régné au 7è et 8è siècle. Enfin, la troisième, de couleur rouge, censée représenter les aspirations socialisantes du régime. Dès sa création, le CNS a remplacé la bande rouge par la bande verte de l’islamisme comme vous pouvez le constater lors des manifestations anti-régime où l’on entend plutôt hurler « Allahou akbar ! » que des slogans démocratiques.
Cela dit, la place prédominante faite aux Frères musulmans au sein du CNS par l’AKP turc
et le Département d’État américain a fini par exaspérer à peu près tout le monde. La Syrie
n’est pas la Libye et les minorités qui représentent un bon quart de la population entendent
avoir leur mot à dire, même au sein de l’opposition. Lors d’une visite d’une délégation d’opposants kurdes syriens à Washington en avril dernier, les choses se sont très mal passées. Les Kurdes sont musulmans sunnites mais pas Arabes. Et en tant que non-arabes, ils sont voués à un statut d’infériorité par les Frères. Venus se plaindre auprès du Département d’État (Des USA) de leur marginalisation au sein du CNS, ils se sont entendus répondre qu’ils devaient se soumettre à l’autorité des Frères ou se débrouiller tout seuls. Rentrés à Istanbul très fâchés, ils se sont joints à d’autres opposants minoritaires pour démettre le président du CNS, Bourhan Ghalioun, totalement inféodé aux Frères, et le remplacer par un Kurde, Abdelbassett Saïda qui fera ce qu’il pourra – c’est à dire pas grand chose – pour ne perdre ni l’hospitalité des islamistes turcs, ni l’appui politique des néo-conservateurs Américains, ni, surtout, l’appui financier des Séoudiens et des Qataris.
Tout cela fait désordre, bien sûr, mais est surtout révélateur de l’orientation que les États
islamistes appuyés par les néo-conservateurs américains entendent donner aux mouvements
de contestation dans le monde arabe.
Ce ne sont évidemment pas ces constatations qui vont rassurer les minorités de Syrie et les inciter à la conciliation ou à la retenue. Les minorités de Syrie – en particulier, les Alaouites qui sont en possession des appareils de contrainte de l’État – sont des minorités inquiètes pour leur survie qu’elles défendront par la violence. Faire sortir le président syrien du jeu peut à la rigueur avoir une portée symbolique mais ne changera rien au problème. Ce n’est pas lui qui est visé, ce n’est pas lui qui est en cause, c’est l’ensemble de sa communauté qui se montrera encore plus violente et agressive si elle perd ses repères et ses chefs. Plus le temps passe, plus la communauté internationale entendra exercer des pressions sur les minorités menacées, plus les choses empireront sur le modèle de la guerre civile libanaise qui a ensanglanté ce pays de 1975 à 1990.
Il aurait peut être été possible à la communauté internationale de changer la donne il y a un an en exigeant du pouvoir syrien des réformes libérales en échange d’une protection internationale assurée aux minorités menacées. Et puisque l’Arabie et la Qatar – deux  monarchies théocratiques se réclamant du wahhabisme – sont théoriquement nos amies et nos alliées, nous aurions pu leur demander de déclarer la fatwa d’Ibn Taymiyyah obsolète, nulle et non avenue afin de calmer le jeu. Il n’en a rien été. À ces minorités syriennes menacées, l’Occident, France en tête, n’a opposé que la condamnation sans appel et l’anathème parfois hystérique tout en provoquant partout – politiquement et parfois militairement – l’accession des intégristes islamistes au pouvoir et la suprématie des États théocratiques soutenant le salafisme politique.
Débarrassés des ténors sans doute peu vertueux du nationalisme arabe, de Saddam Hussein, de Ben Ali, de Moubarak, de Kadhafi, à l’abri des critiques de l’Irak, de l’Algérie et de la Syrie englués dans leurs conflits internes, les théocraties pétrolières n’ont eu aucun mal à prendre avec leurs pétrodollars le contrôle de la Ligue Arabe et d’en faire un instrument de pression sur la communauté internationale et l’ONU en faveur des mouvements politiques fondamentalistes qui confortent leur légitimité et les mettent à l’abri de toute forme de contestation démocratique.
Que les monarchies réactionnaires défendent leurs intérêts et que les forces politiques fondamentalistes cherchent à s’emparer d’un pouvoir qu’elles guignent depuis près d’un siècle n’a rien de particulièrement surprenant. Plus étrange apparaît en revanche l’empressement des Occidentaux à favoriser partout les entreprises intégristes encore moins démocratiques que les dictatures auxquelles elles se substituent et à vouer aux gémonies ceux qui leur résistent.
Prompt à condamner l’islamisme chez lui, l’Occident se retrouve à en encourager les maneuvres dans le monde arabe et musulman. La France, qui n’a pas hésité à engager toute sa force militaire pour éliminer Kadhafi au profit des djihadistes et à appeler la communauté internationale à en faire autant avec Bashar el-Assad, assiste, l’arme au pied, au dépeçage du Mali par des hordes criminelles qui se disent islamistes parce que leurs rivaux politiques ne le sont pas.
De même les médias et les politiques occidentaux ont assisté sans broncher à la répression sanglante par les chars séoudiens et émiratis des contestataires du Bahraïn, pays à majorité
chiite gouverné par un autocrate réactionnaire sunnite. De même les massacres répétés de Chrétiens nigérians par les milices du Boko Haram ne suscitent guère l’intérêt des médias et
encore moins la condamnation par nos politiques. Quant à l’enlèvement et la séquestration durable de quatre membres de la Cour Pénale Internationale par des « révolutionnaires » libyens, elle est traitée en mode mineur et passe à peu près inaperçue dans nos médias dont on imagine l’indignation explosive si cet enlèvement avait été le fait des autorités syriennes, algériennes ou de tel autre pays non encore « rentré dans le rang » des « démocratures », ces dictatures islamistes sorties des urnes. À défaut de logique, la morale et la raison nous invitent tout de même à nous interroger sur cette curieuse schizophrénie de nos politiques et nos médias. L’avenir dira si notre fascination infantile pour le néo-populisme véhiculé par Internet et si les investissements massifs du Qatar et de l’Arabie dans nos économies en crise valaient notre complaisance face à la montée d’une barbarie dont nous aurions tort de croire que nous sommes à l’abri.
Nice le 27 juin 2012
Alain Chouet
« Our coverage of the Arab Spring was over-excited, admits BBC » : Head of news admits reporters may have failed
to explore both sides of the story. Countries where regimes were not overthrown were ignored, says BBC Trust
report by former UN director of communications. Two thirds of mobile footage and other user-generated content
was broadcast without any caveats
« La sortie de crise au Sahel passe par une refondation de la relation franco-algérienne » de Richard Labévière.
« Une analyse de la crise syrienne » de Frédéric Pichon in Cahiers EPEE, Xenophon n°24, publié le 29.6.2012.
« Les ambiguïtés du « Printemps arabe » : Texte publié sur les site internet de l’association des anciens des services
spéciaux de la défense nationale ( ) (2011) « Où en est Al-Qaida » : Table ronde au Sénat sur le thème : le
29.01.2010.
« L’Association des Frères musulmans : Chronique d’une barbarie annoncée » (2006) — « The Association of
Muslim Brothers »
« Introduction à l’Atlas Mondial de l’Islam activiste » (2006)
« Violence islamique : quels acteurs ? quelles menaces ? quelles réponses ? »
« L’Islam confisqué : Stratégies dynamiques pour un ordre statique » (Texte publié en 1994 in « Moyen Orient :  migrations, démocratisations, médiations » sous la direction de Riccardo Bocco et Mohammed Reza Djalili aux
Presses Universitaires de France).

Pressions politiques des musulmans sur Hollande

Filed under: Uncategorized — francaisdefrance @ 08:25

Les émirs du Moyen-Orient se croient tout permis.

Filed under: Uncategorized — francaisdefrance @ 08:07

Chères amies, chers amis,

Les émirs du Moyen-Orient sont sur le point de chasser jusqu’à 48 000 personnes de leurs terres en Tanzanie pour faciliter leurs grandes chasses commerciales. Mais le président de Tanzanie Jakaya Kikwete a déjà montré qu’il pouvait s’opposer à de tels accords quand ils ternissent la réputation du pays dans les médias. Cliquez ci-dessous pour alimenter la tempête médiatique et pousser le président Kikwete à stopper l’accaparement des terres et à sauver les Masaï.

Signez la pétition

À tout moment, une grosse entreprise spécialisée dans les chasses commerciales pourrait signer le contrat qui chassera de leurs terres ancestrales jusqu’à 48 000 membres de la fameuse ethnie Masaï, afin de permettre à de riches émirs du Moyen-Orient de chasser lions et léopards. Les observateurs nous disent que le président de Tanzanie pourrait donner son accord d’un moment à l’autre, mais si nous nous mobilisons maintenant, nous pouvons stopper la vente de la plaine du Serengeti.

La dernière fois que cette même entreprise a contraint des Masaï à quitter leurs terres pour le plaisir de riches chasseurs, plusieurs personnes ont été battues par la police, des maisons ont été réduites en cendres et des troupeaux sont morts de faim. Mais suite à la controverse médiatique, le président Kikwete avait annulé le contrat et rendu leurs terres aux Masaï. Cette fois, la presse n’est pas encore au rendez-vous mais nous pouvons changer le cours des choses et amener Kikwete à annuler ce contrat si nous unissons nos forces et nos voix.

Si nous sommes 150 000 à signer, nous envahirons les médias en Tanzanie et dans le monde entier, de sorte que le président Kikwete comprenne qu’il doit mettre un terme à ce contrat meurtrier. Signez la pétition et envoyez-la à vos contacts:

http://www.avaaz.org/fr/sauvons_la_terre_des_masai/?bJiTfdb&v=17076

Les Masaï sont des chasseurs semi-nomades qui vivent en Tanzanie et au Kenya depuis des siècles, jouant un rôle essentiel dans la préservation des écosystèmes fragiles. Mais pour les familles royales des Émirats Arabes Unis, ils sont juste un obstacle à l’établissement de concessions pour leurs luxueuses chasses aux animaux sauvages. Un contrat visant à évincer les Masaï de leurs terres pour faire de la place aux riches chasseurs aura de graves conséquences tant pour la nature que pour les communautés qu’il détruirait. Alors qu’auprès des élites favorisées le président Kikwete tente de présenter l’accord comme bon pour le développement, la grande majorité des gens veulent juste garder la terre que le président pourrait saisir un simple par décret.

Le président Kikwete sait que ce contrat susciterait la controverse auprès des touristes prêts à visiter la Tanzanie — le tourisme y est une source importante de revenus — et c’est pour cette raison qu’il essaie de détourner l’attention du grand public. En 2009, un accaparement de terres similaire, par la même entreprise, avait provoqué un tollé médiatique qui avait permis de le stopper. Si nous pouvons générer le même niveau de pression médiatique, alors ce contrat pourrait lui aussi être annulé.

Une pétition signée par des milliers d’entre nous peut attirer l’attention des antennes des grands médias internationaux en Afrique de l’Est et en Tanzanie et ainsi compromettre cet accord controversé. Signez la pétition pour appeler Kikwete à enterrer cet accord:

http://www.avaaz.org/fr/sauvons_la_terre_des_masai/?bJiTfdb&v=17076

Les représentants de la communauté Masaï ont demandé à Avaaz de tirer la sonnette d’alarme au niveau mondial pour sauver leurs terres. À chaque fois, la réponse de notre extraordinaire communauté a pu transformer des causes perdues en succès durables. À nous de protéger les Masaï et de sauver ces animaux sauvages que l’on préfère voir en photos qu’en trophées!

Avec espoir et détermination,

Sam, Meredith, Luis, Aldine, Diego, Ricken et toute l’équipe d’Avaaz

Pour plus d’informations:

Des Maasai expulsés et incarcérés pour faire place à des concessions de chasse (Survival France)
http://www.survivalfrance.org/actu/4887

Chassés de leurs terres, les Masaï sont menacés (Rue89)
http://www.rue89.com/2010/06/27/chasses-de-leurs-terres-les-masai-sont-menaces-156143

La culture Masaï en péril, vous ne partirez plus en safari (Courrier International)
http://www.courrierinternational.com/article/2010/02/11/vous-ne-partirez-plus-en-safari

Voices of Loliondo: court-métrage tourné à Loliondo sur l’impact de l’expulsion des Masai (en anglais)
http://vimeo.com/35311385