Riposte Laïque : Le grand public a commencé à vous connaître l’an passé, quand, durant une année, vous avez fait partie des conseillers de Marine Le Pen, notamment sur les questions d’environnement. Pouvez-vous expliquer à nos lecteurs le parcours qui vous a amené à ce positionnement politique ?
Laurent Ozon : Je ne m’intéresse pas aux « questions d’environnement », mais je suis saisi depuis mon plus jeune âge par la beauté de la nature et heurté par sa dégradation et cette sensibilité m’a poussé très tôt à m’engager d’abord en politique chez les Verts où j’ai milité quelques années, à créer une revue d’écologie que j’ai dirigée pendant 5 ans, et à militer dans des organisations naturalistes notamment dans la vallée du Somport, dans les Pyrénées, qui se trouve aussi être la terre de mes origines familiales.
Je partage tout à fait l’analyse sur l’erreur de l’option «retour au franc». Je confirme, pour l’avoir vécu, que ça en a refroidi plus d’un.
Idem lorsque vous dites «a pour effet de focaliser l’attention des français sur la question de la religion alors que les tensions et revendications religieuses ne sont que secondaires» et plus loin «Si les douze millions d’immigrés … nous n’en serions pas moins confrontés au phénomène de substitution de population, à la même colonisation de peuplement.» La religion pratiquée n’est pour moi pas un problème. C’est leur présence qui en est un avec les conséquences économiques et sociales que cela entraîne.
Commentaire par Edgard Martinenq — 10/07/2012 @ 17:24 |