Rigolez pas, c’est avec votre pognon ! JBJ
Morceau choisi :
[Le contribuable français, qui garantit 21 % du FESF, se trouverait responsable d’un bon cinquième de ces eurobonds subreptices. Comme les cigognes au printemps, les dettes vont migrer du sud vers le nord de l’Europe pour s’installer sur les cheminées de nos ministères des Finances. Et les taux d’intérêt allemands et français ne peuvent qu’augmenter.
Revanche
Derrière cette victoire du Sud, il en est une autre. La « finance sans visage », honnie dans les discours seulement, l’a emporté une nouvelle fois sur le contribuable. C’est ce dernier qui va continuer à payer pour la crise, et non les créanciers. Au début de la crise, les créanciers ont fait alliance avec le nord de l’Europe pour imposer l’austérité au Sud et récupérer tout ce qui pouvait l’être. Cela ne marche plus, ces pays étant exsangues et en récession. Il faut aller prendre l’argent là où il en reste, chez les contribuables un peu gras du Nord, et faire alliance avec les méridionaux. Pas d’ennemis perpétuels, rien que des intérêts éternels…
Bien évidemment, cela ne marchera pas non plus. Ces dettes sont tout simplement trop élevées pour être réglées. Un jour ou l’autre, le contribuable prendra sa revanche et tondra les créanciers, c’est-à-dire les épargnants. Soit avec l’inflation, soit avec la faillite. Ou avec les deux. Et c’est seulement ce jour-là que la crise aura trouvé un début de solution.]
l’intégralité de l’article est sur http://www.lepoint.fr/politique/crise-de-la-dette-la-defaite-provisoire-du-contribuable-05-07-2012-1482586_20.php
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