Et c’est là qu’est tout le problème. Ca peut se résumer en trois mois que l’on entend fréquemment: « la délinquance baisse« … Rectifions: les CHIFFRES que l’on nous balance montrent que la délinquance baisse; en outre, il s’agit de la délinquance routière.
L’art et la manière de savoir lire entre les lignes… Françaises, Français: dormez tranquille et « votez bien », surtout.
FDF
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RENDONS UN HOMMAGE APPUYé A TOUS NOS POLICIERS ET POLICIÈRES QUI FONT UN TRAVAIL REMARQUABLE, SOUVENT AU PÉRIL DE LEURS VIES, dans le mépris et l’ignorance voule…
JC JC…
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Le grand malaise des forces de l’ordre
Nos forces de l’ordre grondent dans l’ombre depuis des années mais les événements se succèdent, les décisions sont mal reçues par des femmes et des hommes de bonne volonté, mal rémunérés et sans pouvoir, face à une société dont l’évolution fait peur.
Problème de réduction d’effectifs, manque d’une réelle considération, manque de moyens, manque de pouvoirs surtout…
Au total, ce sont près de 10 000 postes qui ont été supprimés des effectifs des forces de l’ordre en France au cours du dernier mandat présidentiel.
Fonctionnaires non remplacés, escadrons de gendarmerie dissous, écoles de police fermées, et bientôt, plusieurs Compagnies Républicaines de Sécurité connaitront le même sort.
A l’heure où les « incivilités » se multiplient et alors que chacun voit bien les difficultés que devra affronter le pays dans les années qui viennent, le dispositif de sécurité, lui, n’est pas à la hauteur des enjeux.
Mais l’amertume des hommes et femmes en charge de notre sécurité ne s’arrête pas là. Le recrutement aussi pose problème puisqu’à des gardiens de la paix formés et motivés, on préfère engager des « cadets de la république », et autres « Adjoints De Sécurité », personnels peu qualifiés, véritables « policiers à moindre coût ».
En dehors des soucis d’effectifs et de ressources humaines, les forces de l’ordre sont confrontées à un véritable mal-être au regard de leur emploi.
A quoi peut bien servir une police sans pouvoir ? Trop souvent, nos fonctionnaires ont la désagréable impression d’être passé du statut de « Gardien de la paix » à celui de collecteur d’impôts, tant la pression est grande de faire du chiffre et du timbre-amende auprès des automobilistes encore solvables pour remplir les caisses sempiternellement vides d’un Etat trop dispendieux.
Autre exemple, est-il du ressort des forces de police de faire le pied de grue au bas des immeubles pour simuler un semblant sérénité dans tel ou tel quartier, ne faisant par là que déplacer momentanément la délinquance et ses auteurs trop souvent récidivistes et impunis ?
Lorsqu’il ne s’agit plus que de donner l’apparence de la sécurité, c’est que l’on ne croit plus possible de rétablir durablement l’ordre et que l’on se promet des lendemains difficiles…
Enfin, nos institutions souffrent d’un manque évident de pouvoir et de considération. La peur du gendarme n’existe plus pour une part croissante de la population.
Il suffit pour s’en convaincre de mesurer l’évolution de l’intensité des confrontations dans les zones dites sensibles. De plus en plus souvent ce sont de véritables embuscades qui sont tendues aux véhicules de police, scènes de guerre civile, événements d’une violence inouïe complètement passés sous silence par des médias aux ordres.
Imaginez que les Français sachent, ils risqueraient de mal voter !
JF Kennedy avait dit un jour pour justifier des crédits attribués au renseignement national des Etats-Unis : « Il est quelque chose qui coûte plus cher que le renseignement, c’est l’ignorance ». Peut-être cet adage s’applique-t-il assez à la situation de notre sureté publique. A force de voir dans ces services une variable d’ajustement budgétaire et un instrument du pouvoir, la facture pourrait s’avérer plus lourde que prévue…
Gérard HARDY
Source: http://www.rpf-site.fr/