Des faits peu communs. Du moins comme on nous les présente. Et c’est selon les différentes versions.
FDF
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ATTENTION IL Y A 4 ARTICLES CONCERNANT LE MÊME DRAME REGARDEZ BIEN LES PHOTOS :
LES JUMEAUX SEBASTIEN (!!!!!?????)
– ABATTU PAR UN POLICIER APRES UN CAMBRIOLAGE, UNE COURSE POURSUITE,
AVEC UNE AUDI VOLEE – EST PLEURé par son frère jumeau DANIEL (!!!!!?????)
C’EST UN DRAME : LE POLICIER A ETE RELAXé on ne peut plus cambrioler tranquilement,
faire une course poursuite avec les policiers, le tout avec une Audi volée.
DANS QUEL MONDE VIVONS NOUS !!!!!!!
http://www.tdg.ch/depeches/suisse/policier-tue-francais-autoroute-blanchi
http://www.tdg.ch/actu/suisse/daniel-sentais-arriverait-malheur-2010-04-21
http://www.tdg.ch/actu/suisse/voitures-volees-a1-policier-abat-passager-2010-04-18
http://www.tdg.ch/lyonnais-tue-par-policier-a1-autoroute-suisse-tribunal-cantonal-fribourg-classe-affaire-jumeaux-a1-2011-11-14?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+tdg%2Fhome+%28Tribune+de+Gen%C3%A8ve+-+Flux+RSS+Home%29
Drame de l’A1: la famille de Vaux-en-Velin pleure son fils tué par un policier.
La famille de Sébastien, le jeune Français abattu par un
policier vaudois sur l’autoroute, est venue se recueillir sur le lieu du drame.

«Je sentais qu’il allait lui arriver malheur. Je le sentais depuis quelque temps. Je l’ai dit à Sébastien, mais il a préféré rigoler. Et aujourd’hui, il est mort.» Daniel est au bord des larmes. Il cache sa douleur derrière des lunettes noires. Daniel est le frère du jeune Français mort sous les balles d’un policier vaudois sur l’A1, dans la nuit de samedi à dimanche, alors qu’il avait pris place sur le siège passager d’une voiture volée.
Daniel est même plus qu’un frère: il est son jumeau. Avec une septantaine de proches, dont la famille du défunt, il est venu se recueillir mercredi sur les lieux du drame.
Les parents de Sébastien et ses sœurs étaient également du voyage. Pour eux, cela ne fait aucun doute: «Notre fils a été exécuté.» Mais que faisait Sébastien en Suisse dans une voiture volée? «Je n’en ai aucune idée. C’est un malentendu… Il travaillait beaucoup toute la semaine. Le week-end, il se réjouissait de voir ses amis. Il était tout le temps en déplacement», explique Alain, le père de famille.
Sébastien habitait Vaulx-en-Velin, dans la banlieue de Lyon. Avec son jumeau, il habitait toujours chez ses parents. «C’était un jeune homme parfait. Il ne buvait pas. Il ne fumait pas. Il avait obtenu un diplôme dans le bâtiment. Depuis une année, il était chef de chantier dans l’entreprise familiale baptisée «Jumeaux» par son père. Un clin d’œil.»
«Cette entreprise, je l’avais créée pour eux. Sébastien avait un bon salaire. Il touchait 1500 euros par mois. C’était un jeune homme sérieux.»
Sans nouvelles de lui tout le week-end
Le week-end dernier, Sébastien ne devait pas se trouver en Suisse. Il était prévu de longue date qu’il assiste à une pièce de théâtre en famille à Montpellier. C’est en rentrant à la maison, sans nouvelles de lui pendant tout le week-end, que ses proches ont découvert un mot épinglé sur la porte de l’appartement, un mot les enjoignant à contacter la gendarmerie. Au plus vite.
«On nous a expliqué qu’il avait eu un accident de la circulation en Suisse. Et rien d’autre. Mais comme au début les policiers se sont trompés sur son âge, on a pensé qu’il s’agissait d’une autre personne. Nous nous raccrochions à cet espoir en venant identifier le corps. Et on se disait qu’avec de la chance, c’était lui le conducteur qui en était sorti indemne.» Avait-il de mauvaises fréquentations? «Qui n’en a pas?» confie Ilhan, un autre frère.
«Il ne méritait pas ça»
Sur les lieux du drame mercredi, le choc a été rude. Il y avait encore des traces de jantes sur le bitume, à l’endroit où les pneus avaient été arrachés par la herse. Des traces d’une voiture qui s’immobilise sur la glissière. Des traces physiques aussi. «Nous avons retrouvé, dans le gazon, les gants que les secouristes ont utilisé ce soir-là. Avec le sang de Sébastien dessus. Et on nous assure que l’enquête est exemplaire? Nous n’y croyons pas! Je suis désormais persuadé que la police a tiré sur la voiture quand elle était immobilisée», assène le grand frère. Et son jumeau d’ajouter: «Même s’il avait volé cette voiture, même s’il avait tué quelqu’un, Sébastien ne méritait pas ça. Nous voulons la vérité.»
Sébastien avait deux sœurs et quatre frères. D’origine kurde de Turquie, il était né en France. De source autorisée, il était connu des services de police.
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http://www.tdg.ch/policier-tire-coups-mitraillette-2010-04-21
Sept coups de mitraillette, dont quatre sur le pare-brise de l’Audi Break volée une heure plus tôt dans un garage de Lyss (BE)! Sur ces quatre coups, un seul a atteint le jeune Français de 18 ans qui occupait le siège passager du véhicule. Un coup fatal. «Il n’avait aucune chance de survivre», a commenté le juge d’instruction fribourgeois Olivier Thormann, qui s’est refusé, «par décence», d’indiquer la partie du corps qui a été touchée.
Lors de son second face-à-face avec les journalistes en quarante-huit heures, le magistrat fribourgeois a également refusé de retracer le film détaillé des événements ayant conduit au drame de l’A1, dans la nuit de samedi à dimanche, dans le tunnel de Sévaz (FR), à la suite d’une course-poursuite entre policiers vaudois et fribourgeois et des voleurs de voiture. «Je dois auditionner d’autres personnes ayant pris part aux patrouilles», a expliqué le juge, qui a notamment entendu le gendarme (prévenu pour «homicide éventuellement par négligence»), en présence de son avocat, l’autre gendarme qui se trouvait dans le tunnel et le Français de 19 ans qui était au volant de la voiture volée. Le magistrat a également procédé à des auditions contradictoires entre les deux gendarmes vaudois.
Fuyards pas armés
Le voile a ainsi été levé sur quelques pans de cette affaire. D’après les premiers éléments de l’enquête, les deux Français qui occupaient le véhicule volé n’étaient pas armés. Des deux gendarmes vaudois qui se trouvaient dans le tunnel, un seul a fait feu: l’appointé d’une trentaine d’années qui compte huit ans de service. «Il a tiré sept fois avec sa mitraillette — bloquée au coup par coup — qui est une arme plus précise que l’arme de poing qu’il avait à disposition», révèle le magistrat fribourgeois. Le gendarme vaudois a donc utilisé une balle de 9 mm et non une munition à «expansion contrôlée», qui a un effet neutralisant et est moins perforante.
Complices en fuite
A propos de la méprise sur l’âge de la victime – à qui la police fribourgeoise donnait dimanche 20 ans –, le juge a signalé qu’elle est due à «un quiproquo regrettable et involontaire».
La famille de la victime a mandaté un avocat français – qui devra avoir un avocat-relais en Suisse. Olivier Thormann s’est refusé à donner le moindre détail sur le vol des deux autres véhicules (des VW de luxe), dont les occupants seraient toujours en fuite.
http://www.tdg.ch/lyonnais-tue-par-policier-a1-autoroute-suisse-tribunal-cantonal-fribourg-classe-affaire-jumeaux-a1-2011-11-14?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+tdg%2Fhome+%28Tribune+de+Gen%C3%A8ve+-+Flux+RSS+Home%29
A.P.N. | 14.11.2011 | 11:40
Le Tribunal cantonal de Fribourg confirme l’ordonnance de classement du ministère public fribourgeois, rendue en juin dernier, sur l’affaire de l’A1. Un Français de 18 ans avait été tué par un policier vaudois.
Le jeune homme qui venait de Vaulx-en-Velin (F) était le passager d’une des trois voitures de luxe volées à Lyss (BE) par des malfaiteurs de la région lyonnaise. Alors que le véhicule forçait un barrage policier dans le tunnel de Sévaz (FR), sur l’autoroute A1, entre Payerne et Yverdon, un gendarme vaudois a fait usage de son arme à sept reprises. Un tir traversa le pare-brise de l’Audi RS6 avant d’atteindre mortellement le passager.
Le ministère public fribourgeois avait retenu que l’usage de l’arme était le dernier moyen pour arrêter les fuyards. Le frère jumeau de la victime et le conducteur du véhicule volé avaient interjeté appel contre cette ordonnance. Ils viennent d’être déboutés par le Tribunal cantonal fribourgeois.
Contacté par 24 heures, Me Jean-Pierre Garbade, l’avocat genevois qui défend le plaignant dont le frère jumeau a été tué, a indiqué qu’il allait recourir auprès du Tribunal fédéral pour atteinte au droit à la vie.
Drame de l’A1: la famille de Vaux-en-Velin pleure son fils tué par un policier
La famille de Sébastien, le jeune Français abattu par un policier vaudois sur l’autoroute, est venue se recueillir sur le lieu du drame.

De gauche à droite: Claire Dagan, la sœur; Alain, le père; Adeline, la mère; Estelle, la sœur, et Daniel, le frère.

«Je sentais qu’il allait lui arriver malheur. Je le sentais depuis quelque temps. Je l’ai dit à Sébastien, mais il a préféré rigoler. Et aujourd’hui, il est mort.» Daniel est au bord des larmes. Il cache sa douleur derrière des lunettes noires. Daniel est le frère du jeune Français mort sous les balles d’un policier vaudois sur l’A1, dans la nuit de samedi à dimanche, alors qu’il avait pris place sur le siège passager d’une voiture volée.
Daniel est même plus qu’un frère: il est son jumeau. Avec une septantaine de proches, dont la famille du défunt, il est venu se recueillir mercredi sur les lieux du drame.
Les parents de Sébastien et ses sœurs étaient également du voyage. Pour eux, cela ne fait aucun doute: «Notre fils a été exécuté.» Mais que faisait Sébastien en Suisse dans une voiture volée? «Je n’en ai aucune idée. C’est un malentendu… Il travaillait beaucoup toute la semaine. Le week-end, il se réjouissait de voir ses amis. Il était tout le temps en déplacement», explique Alain, le père de famille.
Sébastien habitait Vaulx-en-Velin, dans la banlieue de Lyon. Avec son jumeau, il habitait toujours chez ses parents. «C’était un jeune homme parfait. Il ne buvait pas. Il ne fumait pas. Il avait obtenu un diplôme dans le bâtiment. Depuis une année, il était chef de chantier dans l’entreprise familiale baptisée «Jumeaux» par son père. Un clin d’œil.»
«Cette entreprise, je l’avais créée pour eux. Sébastien avait un bon salaire. Il touchait 1500 euros par mois. C’était un jeune homme sérieux.»
Sans nouvelles de lui tout le week-end
Le week-end dernier, Sébastien ne devait pas se trouver en Suisse. Il était prévu de longue date qu’il assiste à une pièce de théâtre en famille à Montpellier. C’est en rentrant à la maison, sans nouvelles de lui pendant tout le week-end, que ses proches ont découvert un mot épinglé sur la porte de l’appartement, un mot les enjoignant à contacter la gendarmerie. Au plus vite.
«On nous a expliqué qu’il avait eu un accident de la circulation en Suisse. Et rien d’autre. Mais comme au début les policiers se sont trompés sur son âge, on a pensé qu’il s’agissait d’une autre personne. Nous nous raccrochions à cet espoir en venant identifier le corps. Et on se disait qu’avec de la chance, c’était lui le conducteur qui en était sorti indemne.» Avait-il de mauvaises fréquentations? «Qui n’en a pas?» confie Ilhan, un autre frère.
«Il ne méritait pas ça»
Sur les lieux du drame mercredi, le choc a été rude. Il y avait encore des traces de jantes sur le bitume, à l’endroit où les pneus avaient été arrachés par la herse. Des traces d’une voiture qui s’immobilise sur la glissière. Des traces physiques aussi. «Nous avons retrouvé, dans le gazon, les gants que les secouristes ont utilisé ce soir-là. Avec le sang de Sébastien dessus. Et on nous assure que l’enquête est exemplaire? Nous n’y croyons pas! Je suis désormais persuadé que la police a tiré sur la voiture quand elle était immobilisée», assène le grand frère. Et son jumeau d’ajouter: «Même s’il avait volé cette voiture, même s’il avait tué quelqu’un, Sébastien ne méritait pas ça. Nous voulons la vérité.»
Sébastien avait deux sœurs et quatre frères. D’origine kurde de Turquie, il était né en France. De source autorisée, il était connu des services de police.
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Ouf; c’est fini. On recolle les morceaux. Prévoyez une aspirine…
FDF