Quelle question idiote! Dans certains coins de France (…), c’est tout simplement les envoyer à l’abattoir. La Police armée a déjà bien du mal pour riposter aux bandes ethniques bardées de « kalas »… Alors désarmer notre police municipale (qui est déjà fort peu équipée) c’est de la tentative de meurtre. Et je pèse mes mots.
Qu’est-ce qu’on peut entendre comme absurdités !
FDF
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La proposition avancée par le socialiste Jean-Jacques Urvoas a provoqué la colère des professionnels.
Jean-Jacques Urvoas, secrétaire national du PS chargé de la sécurité
« Oui, car ils n’ont pas à jouer les supplétifs de la police nationale »
« Je m’attendais à la polémique suscitée par ma proposition de désarmement des polices municipales. En revanche, je déplore le caractère parfois indécent de certains arguments développés par des syndicats professionnels qui parlent d’autant plus fort que leurs adhérents ne sont guère nombreux.
Qu’on cesse en particulier d’instrumentaliser la mort tragique d’Aurélie Fouquet pour justifier la généralisation de l’armement. Cette jeune femme était justement armée, ce qui n’a hélas pas suffi à la sauver !
Je reste fidèle à l’esprit de la loi : ce sont les missions qui doivent déterminer l’armement et non l’inverse. Cela ne me semble donc pas le principal sujet à traiter dans l’avenir.
Depuis 10 ans, la majorité sortante n’a cessé d’augmenter, contre l’avis de l’Association des maires de France (AMF), les compétences des polices municipales pour les transformer en outil toujours plus répressif mais parallèlement, elle n’a procédé à aucune reconnaissance et n’a conduit aucune réflexion globale sur le rôle important qu’elles doivent jouer.
Quant à la relance par le ministre de la Commission consultative des polices municipales à quelques mois de l’élection présidentielle, cela fleure bon l’électoralisme. A mes yeux, ce n’est pas leur rendre service que d’en faire une force supplétive de la police nationale, dont elles viendraient pallier le désengagement.
Elles doivent, au contraire, cultiver leur singularité, qui est leur connaissance du terrain et leur sens du contact avec la population. »
Eric Ciotti, secrétaire national de l’UMP chargé de la sécurité
« Non, ce serait irresponsable face à une violence croissante »
« Les propositions de monsieur Urvoas sont totalement ahurissantes. Elles traduisent une méconnaissance totale du métier de policier municipal et des risques auxquels ils sont exposés. Je partage complètement le point de vue des syndicats.
Comme nous l’a malheureusement rappelé le drame de Villiers-sur-Marne en mai 2010 qui a coûté la vie à Aurélie Fouquet, policiers nationaux et municipaux sont aujourd’hui confrontés aux mêmes menaces.
Au quotidien, les policiers municipaux font face à une violence croissante et exercent leurs missions avec beaucoup de courage. L’arme est pour eux un équipement de protection et de dissuasion. Et, le cas échéant, de légitime défense.
Désarmer les policiers municipaux serait les placer en situation de danger et serait irresponsable. A titre personnel, je suis favorable à un armement obligatoire. Pour certaines communes et dans la mesure où les conditions de formation sont réunies.
Au-delà de cette question, les policiers municipaux doivent occuper une place majeure dans la chaîne de sécurité. Sans eux, le niveau de délinquance serait plus élevé.
Mon souhait est que nous favorisions une meilleure articulation avec la police nationale. La police municipale est un outil supplémentaire pour la sécurité dans le cadre de conventions de coordination, qu’il faut sans doute améliorer, certaines missions pourraient être étoffées en respectant les réserves émises par le Conseil constitutionnel. »
Vive réaction syndicale
La FA-FPT Police Municipale réagit vivement à ce débat paru dans la Gazette des communes : « La démonstration de Jean-Jacques Urvoas trahit une vision angélique de notre société, très loin du pragmatisme que l’on attend d’un responsable politique. Il est pourtant possible d’aller encore plus loin dans ce raisonnement. Monsieur Urvoas pourrait sauver tous les fonctionnaires de police nationale, gendarmerie, douanes, nos militaires et surtout qu’il n’oublie pas les convoyeurs de fond qui en ont très certainement assez d’être attaqués au lance roquette pour de l’argent qui ne leur appartient même pas. (…) S’il veut porter un combat utile à toutes les forces de sécurité et accessoirement aux Français, qu’il s’attache plutôt à trouver une solution pour éradiquer toutes les armes de guerre en circulation chez les voyous et faire qu’elles ne tuent plus ni des policiers, ni des convoyeurs, ni de simples citoyens. »
Désarmer un policier, c’est comme couper l’eau aux pompiers. C’est CRIMINEL et IRRESPONSABLE !
Jean-Jacques Urvoas, secrétaire national du PS chargé de la sécurité, est un DANGER pour la police et par voie de conséquence, un DANGER pour les citoyens NORMAUX.
Cet individu DOIT démissionner de toute urgence, ou alors, il doit être dévissé de son socle de « chargé de la sécurité » et « jeté » dans un carrefour des banlieues à risque, SANS ARME, avec un gros sifflet tout rouge et une grande casquette de policier.
BON VENT ET BON DÉBARRAS, MONSIEUR URVOAS !
Commentaire par Pierre Lesincère — 13/10/2011 @ 12:53 |