Francaisdefrance's Blog

22/09/2011

2012: la candidate du niqab et de la provocation…

(Un petit « coucou » en passant…).

Incroyable! C’est « Alice au pays des merguez »?

On l’attend pour les 500 signatures d’élus nécessaires pour pouvoir se présenter, cette Belphégor des bacs à sable… La candidate masquée (comme le comcombre, pour ceux qui l’ont connu…).

 

FDF

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Une femme intégralement voilée annonce sa candidature à la présidentielle, à Meaux, fief de Copé. Histoire d’un coup médiatique.

 

Elle s’appelle Kenza Drider, elle est d’origine marocaine, habite Avignon et elle est candidate à l’élection présidentielle. Signe particulier : son visage est caché par un voile noir. Elle porte le niqab « depuis treize ans », précise-t-elle. Mercredi, à Aulnay-sous-Bois, elle donnait une première conférence de presse en exclusivité à des médias choisis : Le Point.fr, CNN et l’agence américaine Associated Press.

Pour ceux qui ont suivi le long feuilleton du vote de la loi interdisant de dissimuler son visage dans les lieux publics, Kenza Drider n’est pas une inconnue. C’est même une « star » ! Elle a été la seule femme intégralement voilée à être entendue par la mission parlementaire chargée du sujet, en décembre 2009. Avant cela, elle avait déjà accordé des entretiens au Figaro Magazine, sur RMC, avant d’enchaîner avec RTL, France 5, Paris Première, France 2, et même la BBC. La jeune femme – elle dit qu’elle a 32 ans – a déjà eu plus que son quart d’heure de gloire.

Pas de hasard

Aujourd’hui, jeudi, elle remet ça en annonçant à Meaux sa candidature. Pourquoi Meaux ? Mais parce que c’est la ville dont le député-maire est Jean-François Copé, pardi ! Le secrétaire général de l’UMP fut l’un des artisans du texte honni. Le 5 mai, c’est donc dans cette petite ville de Seine-et-Marne que deux femmes voilées jusqu’aux yeux sont venues lui offrir un gâteau pour son anniversaire. À la clé, deux P-V dressés et une convocation au tribunal de police. La sentence (en l’espèce, l’amende de 150 euros prévue par la loi) devait tomber le 16 juin. Mais l’affaire a été reportée à… aujourd’hui. Le choix de la date, comme celle du lieu, ne doit donc rien au hasard !

Car, derrière la candidature de Kenza Drider, se trouve un comité de soutien dont le président n’est autre que le fondateur de Touche pas à ma Constitution, Rachid Nekkaz. Depuis le vote de la loi, cet entrepreneur qui a fait fortune grâce à Internet avant de se reconvertir dans l’immobilier, ne cesse de s’y opposer par tous les moyens. En juillet 2010, il annonce qu’il va régler les amendes des femmes verbalisées. La stratégie est mise en échec, faute d’amende. Selon lui, une seule contravention a jusqu’à présent été prononcée, à Roubaix. D’où une autre méthode : faire condamner la France par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Mais pour porter le cas à Strasbourg, il faut, selon Rachid Nekkaz, saisir la CEDH dans un délai de trois mois après qu’une amende a été prononcée. Celle de Roubaix ? La personne nous a avertis trop tard, regrette Rachid Nekkaz.

« Les associations féministes sont sectaires » (Kenza Drider)

Lui et son acolyte Kenza Drider attendent donc, non sans gourmandise, que la condamnation tombe jeudi au tribunal de police de Meaux pour faire condamner cette loi qu’ils estiment contraire à la Constitution, et attentatoire à la liberté élémentaire d’aller et venir des citoyennes, « assignées à résidence ». « Si l’amende est prononcée, nous entamons la procédure, dit-il avec délectation. Et cela devrait nous amener en 2017 », année qui pourrait voir Copé se présenter à la présidentielle.

En attendant cette échéance lointaine (et juridiquement pas si certaine !), l’homme a choisi de multiplier les coups d’éclat. Militant au PS, il s’est présenté à la primaire socialiste en juin. L’initiative a fait pschitt. Le voilà donc en président du comité de soutien à « la candidate de la liberté », qui a accepté d’être le porte-drapeau de « la cause de toutes les femmes ». Une initiative que Rachid Nekkaz n’hésite pas à qualifier de féministe, tandis que Kenza, elle, trouve le mot réducteur. « Les associations féministes sont sectaires », affirme-t-elle. Impossible de savoir si, derrière son voile, la jeune femme a souri.

Source et vidéo: http://www.lepoint.fr/societe/2012-la-candidate-du-niqab-22-09-2011-1376118_23.php

La Marine qui monte, qui monte dans les sondages

Filed under: Uncategorized — francaisdefrance @ 18:47

Témoignage audio à écouter impérativement

http://www.fdesouche.com/242594-eric-brunet-pense-que-marine-le-pen-peut-arriver-en-tete-au-premier-tour-de-la-presidentielle-en-2012-rmc

Ribery appelle son premier fils « Glaive de l’islam »

Publié le 22 septembre 2011 par Lucette Jeanpierre – Article du nº 217 de Riposte Laïque

Décidément, il faut que ce footballeur se distingue dans toutes les circonstances. Né en 1983 à Boulogne, il se convertit à l’islam en 2006, et devient donc Bilal Yusuf Mohamed. Il décide alors, bien qu’international français, de nous faire profiter de sa dévotion pour sa nouvelle religion, en nous imposant ses prières, de manière très militante, sous le maillot tricolore, avant le coup d’envoi des matches internationaux. On peut penser qu’il n’est pas pour rien dans le fait que les footballeurs français mangeaient parfois halal.

Cela ne l’empêchera pas ce pieux croyant de défrayer la chronique, avec une sombre histoire de prostituée, Zahia, peut-être mineure à l’époque des faits.

Sa femme Wahiba pardonnera, et nous montrera son amour de la France, lors de la dernière coupe du monde de football, en exibant… comme son mari quelque temps auparavant, un maillot… algérien.

Naturellement, Bilal Franck Ribery ne pouvait qu’être en première ligne de la grève des joueurs de l’équipe de France de football, en Afrique du Sud, en 2010. Pensez donc, un encadrement islamophobe avait décidé d’exclure du groupe le frère Nicolas Anelka, autre musulman de l’équipe, parce que ce dernier avait dit au sélectionneur koufar, à la mi-temps du match contre le Mexique : « Vas te faire enculer, fils de pute ! ».

Pourtant, alors que cet attaquant n’a plus marqué un seul but en équipe de France depuis 2009, et qu’il est régulièrement conspué dès qu’il touche un ballon, Laurent Blanc continue à le sélectionner. Peut-être le fait qu’ils aient le même sponsor explique-t-il cette bienveillance que les performances sportives de Franck Ribery ne justifient guère.

Déjà père de deux filles, appelées Hiziya et Shahinez, Franck et Wahiba viennent enfin de donner naissance à un fils. Et là encore, l’ami Ribery ne pouvait que se distinguer. La presse retient qu’il a donné comme prénom à l’héritier Seif el Islam, et que c’est le même prénom d’un des fils de Kadhafi. Comme si cela était l’essentiel. Seif el Islam signifie tout simplement « Glaive de l’islam », comme l’annonce fièrement les sites islamistes. (1)

Deux sentiments dominent, quand on voit qu’un garçon né en France, il y a 28 ans, est capable d’appeler son fils « Glaive de l’Islam ». D’abord, la pitié pour un gamin qui n’a rien demandé, et qui va subir, tel un marqueur, un tel prénom guerrier toute sa vie. Ensuite, la colère devant le fait que Franck Ribery va continuer à être sélectionné, malgré cette nouvelle preuve qui confirme qu’il ne suffit pas d’avoir la nationalité française pour mériter de jouer pour la France.

Si Laurent Blanc était le sélectionneur qu’il faut, il y a longtemps qu’il aurait débarrassé l’équipe de France de football d’un Ribery, qui symbolise à lui tout seul la négation de son pays et de ses valeurs, et surtout la profondeur de l’offensive de l’islam en France. Faudra-t-il que « Bilal » appelle son prochain fils Oussama, pour qu’enfin quelqu’un réagisse, et qu’on vire définitivement ce joueur qui n’amène à l’équipe de France qu’une image désastreuse, qui ne peut qu’éloigner d’elle la majorité de ses supporters.

Lucette Jeanpierre

(1) http://oumma.com/Ribery-baptise-son-fils-Seif-el

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C’est le moment de réactiver ces actions et d’écrire au staff de l’équipe si peu de France et tellement d’ailleurs. Déjà que Karim Benzéma a déclaré « mes parents sont Algériens mon pays c’est l’Algérie! Respect à Karim pour sa franchise mais que fait-il dans l’équipe?

http://sitasecure.wordpress.com/2011/04/29/carton-rouge-pour-laurent-blanc/

Bilderberg dénoncé à la Commission Européenne

http://www.legaulois.info/2011/09/bilderberg-denonce-la-commission.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+LeGaulois+%28le+Gaulois%29

Acheter halal c’est payer la balle qui tuera un soldat français en Afghanistan.

Acheter halal c’est payer la balle qui tuera un soldat français en Afghanistan.


Au cas fort probable où Youtube censure la vidéo vous pourrez toujours la  visionner chez livingscoop, qui lui ignore la censure, à cette page:

http://www.livingscoop.com/watch.php?v=MTEwOA==

Les fonds récupérés par la taxe islamique sur le  commerce halal se retrouvent dans les caisses du culte musulman qui peut très bien le transmettre sous forme de dons au  Comité de Bienfaisance et de Secours aux Palestiniens (CBSP) fortement suspecté de financer le Hamas considéré comme un groupe  terroriste par beaucoup de pays occidentaux. Lisez plutôt ceci:

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/des-fonds-francais-pour-le-hamas_731659.html

Voilà comment une ménagère française non musulmane, en achetant halal, peut payer la balle « halal » qui tuera un de nos soldats en Afghanistan.

Nos gouvernants sont-ils si irresponsables et incompétents pour envoyer nos soldats en Afghanistan se faire tuer par des balles « halal » et puis la larme à l’oeil aller déposer quelque médaille sur le cercueil des défunts?

Exigeons le label « viande casher ou halal  » pour toute viande provenant d’un animal abattu rituellement ce que le  pouvoir refuse avec la dernière énergie pour nous obliger à  « éponger » les surplus de viandes rituelles à notre insu. c’est un scandale absolu. Les  citoyens ont le droit de refuser de subventionner un culte ainsi que de cautionner un abattage barbare.

Qui votent les lois en France? Nos députés. Alors faisons leur savoir que la grande majorité des Français exige l’étiquetage casher/halal de toute viande rituelle. Qu’ils n’oublient pas qu’ils sont les représentants du peuple.

 

La suite est à cette page: http://sitasecure.wordpress.com/2010/11/23/balle-halal/

Réponse à Laurence Parisot qui accuse Marine Le Pen de ne pas condamner son père

Réponse à Laurence Parisot qui accuse Marine Le Pen de ne pas condamner son père

Publié le 19 septembre 2011 par Elisseievna – Article du nº 217 de Riposte Laïque

Laurence Parisot estime qu’il ne serait pas suffisant que Marine le Pen dise ne pas avoir la même vision de la deuxième guerre que son père, qu’il serait scandaleux qu’elle ne les ait pas condamnés. Grosso modo j’ai compris qu’elle insinue que les Pen seraient en somme des négationnistes.

Je tiens à dire à Laurence Parisot, que depuis quelques temps, à force de revenir en arrière sur les informations grâce à la facilité d’internet, à force de voir ce qu’a vraiment dit Le Pen, puis sa fille, j’ai compris qu’ils ne sont pas antisémites, pas négationnistes ( je le montre ci-dessous): voilà donc deux antisémites imaginaires de moins, et j’en suis heureuse, à sauter de joie après des années où j’avais cru le contraire sur la foi de grands médias, des bonnes nouvelles comme cela, on en voudrait tous les jours !

J’ai souvent ressenti les propos de Jean-Marie le Pen, tels qu’ils étaient rapportés par les grands médias, comme correspondant au titre du livre de Boris Vian : « J’irai cracher sur vos tombes ». Mais quand, internet venu, j’ai pu voir les vidéos des interviews dans lesquelles Jean-Marie Le pen s’exprimait, mon impression a été différente, car à chaque interview Jean-Marie affirmait condamner le génocide.

Maintenant, je vais répondre sur le fond à Laurence Parisot.

Littéralement elle parle de condamnation des propos de son père, mais on peut aussi penser qu’elle ou certains voudraient que Marine le Pen condamne son père.

J’ai donc deux réponses à faire à Laurence Parisot.

La première, c’est qu’une fille n’a pas à condamner son père. Marine le Pen a donné très clairement son point de vue sur le génocide, récemment dans une interview au « Point », auparavant déjà dans son autobiographie. Il me parait être de la plus grande mauvaise foi de prétendre qu’il y aurait la moindre ambiguïté dans ses propos sur ce sujet. Elle écrit : « lorsqu’on me traite de nazie, c’est pour moi l’incompréhension. Je ne me suis jamais sentie et ne me sentirai jamais de point commun avec une idéologie au nom de laquelle on a envoyé des femmes et des enfants à une mort certaine, pas plus que je ne m’en sens avec ceux qui la défendent. Je ne suis pas naïve. Je peux concevoir qu’on fasse des prisonniers de guerre : je peux concevoir qu’on prenne des hommes et les fasse travailler au bénéfice de la force dont ils sont les prisonniers. Ce sont les aléas de la guerre. Mais déporter des femmes, des vieillards et des gosses dans le but de les exterminer ne peut avoir aucun début de justification et démontre, sans discussion aucune, la barbarie absolue de ce système politique. C’est parce que ce totalitarisme nazi et les horreurs qui l’ont accompagné m’étaient insupportables que je suis devenue très jeune anticommuniste. ». Elle explique très bien le hiatus entre l’époque actuelle, où tout est basé sur l’émotion, et la vision de son père, qui tient compte d’éléments plus concrets : « le World Trade center a fait 2000 morts, le premier jour de la Bataille de la Somme a fait 60000 tués et blessés . Le dire, c’est relativiser. Sans minorer, sans nier. »

La deuxième, c’est que la question de la place des chambres à gaz dans le génocide et dans la guerre, ne peut pas être traitée en deux mots, que c’est même curieusement sacrilège d’être aussi cavalier avec une telle question.

J’ai déjà cité Simone Veil qui pose très bien un des nombreux aspects de cette question, à savoir que les chambres à gaz étaient un moyen technique, l’abominable étant la volonté de détruire tout un peuple, quel que soit le moyen technique, et nombreux furent utilisés : famine dans les ghettos, exécutions par balle, torture, épuisement par les travaux forcés .. et gaz. (http://ripostelaique.com/Quand-Simone-Veil-critiquait-la.html – http://www.ina.fr/art-et-culture/litterature/video/I05003752/simone-veil-a-propos-du-revisionnisme.fr.html ) : Simone Veil dit, sur la difficulté de connaitre le nombre de juifs assassinés, probablement encore sous-estimé et sur les chambres à gaz : « Alors c’est vrai que cinq millions, six millions … avec les archives russes qui viennent de sortir, qui montrent qu’il y a eu en fait des exactions en Russie que l’on sous-estimait, des villages entiers où les gens ont été passés comme cela la mitrailleuse, sans chambre à gaz. Même le débat sur les chambres à gaz est idiot : le fait qui est important c’est cette volonté, qu’ils ne sont pas arrivés à réaliser, parce que d’abord il y a des gens qui ont caché des juifs, et moi je voudrais rendre hommage à beaucoup de familles françaises qui l’ont fait et ont caché notamment beaucoup d’enfants. »

Voici la transcription de l’interview de Jean-Marie Le Pen où il parle de « détail », il dit explicitement que la mort de six millions de juifs n’est pas un détail, mais qu’il parle de détail à propos de la manière dont ils ont été tués :

http://www.dailymotion.com/video/xxiot_jean-marie-le-pen-point-de-detail-1_news

RTL

Transcription :

JM Lepen : « Je me pose un certain nombre de questions. Je ne dis pas que les chambres à gaz n’ont pas existé. Je n’ai pas pu moi-même en voir. Je n’ai pas étudié la question. Mais je crois que c’est un point de détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale.

Journaliste : « Mais vous mettez en doute .. c’est un point de détail , six millions de morts ? »

JM Lepen : « Non mais pardon, six millions de morts, comment,

Journaliste : « Six millions de morts, juifs, pendant la seconde guerre, vous considérez que c’est un point de détail ? »

JM Lepen : « Non. La question qui a été posée c’est de savoir comment ces gens ont été tués ou non »

Journaliste : « Ce n’est pas un point de détail »

JM Lepen : « Si, c’est un point de détail, de la guerre, oui. Enfin écoutez, voulez-vous me dire que c’est une vérité révélée à laquelle tout le monde doit croire, que c’est une obligation morale ? Je dis qu’il y a des historiens qui débattent de ces questions. »

Entre la phrase de Simone Weil : « Même le débat sur les chambres à gaz est idiot : le fait qui est important c’est cette volonté .. » et celle de Jean-Marie Le Pen : « savoir comment ces gens ont été tués ou non » « c’’est un point de détail », il faut toute de une sacrée dose de mauvaise foi pour refuser de voir que le sens est le même, ils disent tous les deux que le mode d’exécution n’est pas ce qui importe essentiellement.

Jean-Marie le Pen a donné deux jours après une interview au Quotidien de Paris où il disait «

« Cette réponse était claire et, pour des gens de bonne foi, ne laissait planer aucun doute sur ce que je pense du martyre du peuple juif d’Europe par les nazis et sur la condamnation que je porte sur ce crime. Négligeant cela, mes ennemis, et avec quelle fureur, m’ont fait grief d’avoir dit que les chambres à gaz étaient « un détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale », feignant de croire que ce mot était employé dans une acception péjorative. (…).. J’ai perdu mon père « mort pour la France » pendant la guerre, je sais donc le prix du sang et des larmes, je compatis à la douleur de tous ceux qui ont vu disparaître des êtres chers dans la tourmente.Je voudrais dire aux juifs français, mes compatriotes qu’on a tenté d’effrayer par cette campagne men­songère, que je ne les confonds pas avec ceux qui prétendent parler en leur nom. La France a le même amour pour tous ses fils, quelles que soient leur race ou leur religion. »

Il me parait que faire semblant de confondre cette question de la place des chambres à gaz avec du négationnisme c’est-à-dire avec la remise en cause de leur existence et de leur utilisation, est d’une singulière mauvaise foi, à moins que cette confusion soit due à la négligence, parce qu’au fond, cette question n’est qu’un prétexte, un outil politique, et non pas quelque chose qui vous préoccupe vraiment…

Quand j’entends les propos de Laurence Parisot, je retrouve la même impression : « Tiens, cela me rappelle le titre du livre de Boris Vian ».

A propos de la présentation des propos de Jean-Marie Le Pen sur ce sujet en général, je trouve particulièrement cynique et cruel, de jouer sur la peur des juifs, de leur faire croire qu’ils ont des craintes à avoir quand ce n’est pas le cas. Entre un Le Pen qui s’adresse aux juifs « qu’on a tenté d’effrayer » en leur disant « La France a le même amour .. » et tous ceux qui ont et continuent à entretenir, exacerber la peur des juifs : qui les soutient et qui les blesse sans scrupule ?! La cour d’appel de Versailles a condamné au civil ces propos (18 mars 1991), pour « atteinte au souvenir, au respect et à la compassion dues au survivants du génocide et de leurs familles » : ce qui me parait plus certainement porter une telle atteinte, c’est de tenter de vouloir faire croire qu’un homme politique dise ce que le journaliste lui a demandé « alors pour vous 6 millions de morts c’est un détail », là oui, dans cette fausse information là, il y a atteinte à la compassion due aux survivants et à leur famille, parce qu’on joue sadiquement sur nos peurs… Pour ce qui me concerne, ayant entendu ce que la presse rapportait ainsi, incapable de croire qu’elle mentirait sur un tel sujet, j’ai été tellement horrifiée que je n’ai rien écouté de ce que disait Le Pen, black-out total, jusqu’à il y a très peu de temps …

Pour ceux qui veulent vraiment savoir, ne pas se contenter de répéter des mantras sur la « Shoah », ne pas seulement se mettre en scène personnellement comme s’ils étaient des persécutés, alors qu’ils ne font qu’utiliser les morts juifs en récitant quelques phrases au format publicitaire…, pour ceux qui veulent vraiment connaitre l’histoire, voici quelques références :

Raul Hilberg (6 juin 1926 – 4 août 2007) : La Destruction des Juifs d’Europe, 1961 ; éd. Fayard, 1988, Exécuteurs, victimes, témoins, éd. Gallimard, coll. « NRF »-essais, 1994, La Politique de la mémoire, Gallimard, collection « arcades », 1996, Holocauste : les sources de l’histoire, éd. Gallimard, coll. « NRF »-essais, 2001.

Simone Veil : « Une vie »

Geneviève de Gaulle-Anthonioz La traversée de la nuit, Éditions du Seuil, Paris, 1998

The Russian Academy of Science Rossiiskaia Akademiia nauk. Liudskie poteri SSSR v period vtoroi mirovoi voiny:sbornik statei. Saint-Pétersbourg 1995 (ISBN 5-86789-023-6).,

Vadim Erlikman, Poteri narodonaseleniia v XX veke : spravochnik, Moscow, 2004 :

« Vadim Erlikam a détaillé les pertes soviétiques qui s’élèvent à plus de 26,5 millions. Les pertes militaires de 10,6 millions incluent les 7,6 millions de tués ou disparus, les 2,6 millions de prisonniers de guerre et les 400 000 partisans morts. Les pertes civiles atteignent un total de 15,9 millions. Ce chiffre inclut 1,5 million de morts liées aux combats, 7,1 millions liées à la politique brutale et aux représailles allemandes, 1,8 million déportés en Allemagne pour le travail forcé et 5,5 millions de morts liées à la faim ou aux maladies. La Biélorussie perd par exemple un quart de ses habitants. Le total de 26,5 millions n’inclut pas les famines de 1946-1947 et les victimes des répressions soviétiques. »

http://fr.wikipedia.org/wiki/Front_de_l’Est_(Seconde_Guerre_mondiale)

Ce qui m’alarme pour ma part, aujourd’hui, c’est de trouver si souvent dans des livres distribués en France, sous la plume de « savants » de l’islam, des textes se référant au Coran et le citant, et expliquant que les juifs sont les ennemis de Dieu, les ennemis du genre humain, et des parasites à éliminer : c’est-à-dire exactement le discours de Mein Kampf.

Cela oui, Laurence Parisot, c’est un danger auquel vous devriez prêter une grande attention, si jamais vous vous souciez des juifs VIVANTS !

Elisseievna

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Pourquoi n’interroge-t-on jamais Martine Aubry sur l’oeuvre de son père ?

Pourquoi n’interroge-t-on jamais Martine Aubry sur l’oeuvre de son père ?

Publié le 19 septembre 2011 par Pierre Cassen – Article du nº 217 de Riposte Laïque

On demande fréquemment à Marine Le Pen de se démarquer de certains propos passés de son père. Régulièrement, quand elle vient sur le plateau de Canal Plus, elle n’échappe pas à un montage – souvent le même – de plus spectaculaires « dérapages » du fondateur du Front national. On n’est pas responsable du parcours politique de son père, mais si on se réclame de son mouvement, et de son œuvre, il est parfaitement légitime qu’on ait à s’en expliquer.

Mais dans ce cas, il est curieux que ce qu’on exige de Marine Le Pen ne le soit pas pour Martine Aubry. Certes, son père, Jacques Delors, n’a pas la réputation sulfureuse du président d’honneur du Front national. Ce catholique pratiquant, qui vient du syndicalisme chrétien de la CFTC, et a fait un début de carrière chez Jacques Chaban-Delmas, n’a jamais eu recours à des provocations douteuses. Pour autant, il a exercé, dans le gouvernement Mauroy, puis à la tête de l’Union européenne, un rôle capital dans l’évolution de notre pays, et il ne serait pas illégitime, à l’heure où l’Union européenne prend l’eau de partout, où les jours de l’euro paraissent comptés, où chacun craint une grave crise financière, voire la faillite d’une course folle au surendettement, de dresser le bilan de l’œuvre de Jacques Delors, et de lui demander des comptes. Il ne serait pas plus incongru d’interpeler Martine Aubry, fidèle fille à son père tout au long de sa vie : défend-elle encore, aujourd’hui, l’œuvre de son père, et en juge-t-elle le bilan globalement positif, comme disait Georges Marchais en évoquant les pays de l’Est ?

On ne rappellera jamais suffisamment que, nommé ministre de l’ Économie et des Finances du premier gouvernement Mauroy, en 1981, il incarnera le courant le plus droitier de ce gouvernement, qu’il fera tout pour freiner toutes les avancées sociales de la gauche, notamment la 5e semaine de congés payés et la 39e heure. Avec son complice de la deuxième gauche, Michel Rocard, il combattra de toutes ses forces le fait que cette heure gagnée par les salariés leur soit automatiquement payée. 39 heures payées 40, c’était trop social pour lui. Il se consolera en 1982, en prenant cette mesure honteuse contre le monde du travail : la fin de l’échelle mobile des salaires. Par des luttes syndicales, le salariat avait en effet obtenu une revalorisation automatique des indices salariaux (qui leur étaient toujours défavorables). Ainsi, dans ma profession, quand les indices gouvernementaux officiels (qui étaient bien éloignés de ceux de la CGT) annonçaient que les prix avaient augmenté de 3 %, le salaire augmentait, lui, de 3,3 %. Cela peut paraître anecdotique, mais j’ai fait rapidement un calcul, sans doute un peu simplifié. Dans mon milieu professionnel, le salaire de 1981 a été multiplié, par 150 %, ce qui ne compense pas, loin s’en faut, les vraies augmentations de la vie. 6000 francs de salaire en 1981 correspondent à peu près à 15.000 francs en 2011, soit à peine 2300 euros. Grâce à Delors, mes employeurs successifs ont donc économisé, tout au long de ma carrière professionnelle, une  valeur salariale de 15 %. Je me permets d’ajouter, pour mieux illustrer la suite de ma démonstation, que les cotisations sociales, qui étaient de 15,5 % du salaire, en 1981, sont passées à 26,5 % aujourd’hui.

Mais l’œuvre de Jacques Delors est exposée beaucoup plus nettement dans une revue de 130 pages de Rawi Abdelal, professeur à Harward, spécialiste d’économie politique. (1) Dans un essai intitulé « Le consensus de Paris, la France et les règles de la finance mondiale », il démontre, de façon impitoyable, que c’est la gauche française qui a œuvré le plus, dans les années 1990, en faveur de la dérégulation des marchés financiers. Il cite trois hommes, dont Jacques Delors, évidemment, et Michel Camdessus (autre chrétien assumé), président du FMI de 1987 à 2000, et Henri Chavranski, président des mouvements de capitaux à l’OCDE de 1982 à 1994.

Revenant, dans cet ouvrage, sur le tournant de la rigueur, en 1983, l’auteur démontre que c’est encore sous l’influence de Jacques Delors, aidé par Laurent Fabius et Pierre Bérégovoy, que François Mitterrand – qui n’y connaissait rien en économie – accepta les règles du Système Monétaire Européen, et de toute la rigueur qui allait avec. Serge Halimi, journaliste du « Monde Diplomatique », résumait cette politique : « Une ambition de faire ses preuves sur le terrain même de l’opposition, ce qui se traduit par une politique encore plus brutale que celle de la droite quand il s’agit d’appliquer des politiques économiques orthodoxes ». Ne faudrait-il pas plutôt dire que la social-démocratie est un pilier du système économique, et que Jacques Delors, toute sa vie, a été un fidèle serviteur du système, tout comme Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI, ou cet autre « socialiste » qu’est Pascal Lamy à la tête de l’OMC ? Ce sont ces militants, issus de la deuxième gauche, souvent d’obédience chrétienne, qui mettront en place le concept de « social-libéralisme », pour en finir avec ce qu’ils appelaient, de manière très religieuse, « L’Etat-providence ».

Delors a été envoyé à Bruxelles par Mitterrand, pour construire une union européenne dont l’objectif premier était de détruire les États-Nations, ses systèmes solidaires, ses services publics, de casser toute barrière douanière, toute idée protectionniste, et de mettre en place un grand marché économique de concurrence libre et non faussée. Dix ans auparavant, dans ce même esprit, une loi appelée Pompidou-Giscard avait interdit, en France, à l’ État d’emprunter à la Banque de France, et lui avait imposé de le faire sur les marchés financiers mondiaux. L’ampleur de la dette française vient de cette décision, que jamais un Delors et ses amis de gauche n’ont voulu remettre en cause. Delors a été un artisan essentiel de la reconquête patronale de ce que les marxistes appellent la plus-value. L’imposture de l’Europe sociale qu’ils ont toujours fait semblant de vouloir construire n’était qu’un leurre, pour mieux tromper les masses. Cet homme ne cache pas se reconnaître dans la doctrine sociale de l’Eglise. (2) Il affirmait encore en 2006 que l’Europe aurait besoin de 20 millions d’immigrés supplémentaires. La fille dit-elle autre chose ? Elle a complété la doctrine sociale de l’Eglise du père par une complaisance ahurissante pour l’islam. Quoi d’étonnant à ce que Delors père et fille aient toujours été choyés par les milieux patronaux, qui savent récompenser leurs loyaux serviteurs. N’oublions pas que ce sont les grands patrons français, qui ne juraient que par « Jacques », qui ont mis le pied à l’étrier de Martine Aubry, en lui finançant son association humanitaire « Face », et que Jean Gandois, patron du Medef de l’époque, le CNPF, la prit comme adjointe, trois durant, à la tête de Péchiney.

Certes, il serait trop simple de faire porter sur le dos d’un seul homme, Jacques Delors, l’ensemble des problèmes qui se posent aujourd’hui au peuple de France. Mais il en porte une responsabilité écrasante, par la politique qu’il a menée, et impulsée, au plus haut niveau de l’ État. Il serait donc normal qu’il ait des comptes à rendre quant aux conséquences de son action publique et surtout pour ces propos : «L’ Europe est une construction à allure technocratique et progressant sous l’égide d’une sorte de despotisme doux et éclairé». (2)

J’attends donc avec impatience quel sera le journaliste qui interpellera Martine Aubry, pour juger du bilan de son père. Ce serait d’autant plus intéressant qu’alors que Marine Le Pen s’est démarqué à plusieurs reprises (notamment sur l’holocauste) de certaines provocations de son père, jamais Martine Aubry n’a remis en cause l’œuvre politique de Jacques Delors. Et pour cause ! Cette Union européenne dont nous subissons au quotidien les méfaits, c’est l’œuvre de Delors père et de tous leurs complices socialistes français et européens, dont Delors fille. Voilà ce qu’osait dire Aubry, pour nous convaincre de voter Maastricht : « C’est principalement peut-être sur l’Europe sociale qu’on entend un certain nombre de contrevérités. Et ceux qui ont le plus à gagner de l’Europe sociale, notamment les ouvriers et les employés, sont peut-être les plus inquiets sur ces contrevérités. Comment peut-on dire que l’Europe sera moins sociale demain qu’aujourd’hui ? Alors que ce sera plus d’emplois, plus de protection sociale et moins d’exclusion.» (3)

Et vingt ans après avoir proféré de telles inepties, elle ose encore, sans vergogne, nous parler d’une autre Europe, suscitant ces justes commentaires de François Asselineau.(4)

En 1995, la gauche avait échappé à la candidature de Delors, lors d’un feuilleton passionnant qu’il est bon de rappeler. Les médias, dès 1994, avaient décidé que celui que j’appelais dans mes conversations  »le curé de Bruxelles » devait être le candidat de la gauche, face à Edouard Balladur, que tout le monde avait déjà intronisé candidat de la droite. Un duel Balladur-Delors, il y avait vraiment de quoi faire vibrer la France ! Les socialistes venaient de faire un congrès, à Lievin, sur le thème « A gauche toutes ! » Henri Emmanuelli avait été élu secrétaire du Parti. Et, dans son discours de clôture, il n’avait vu aucun problème à se tourner vers Delors, et à l’encourager à présenter sa candidature, avec ces mots : « Jacques, fais ton devoir ! ». Le PS nous vendait sans vergogne un gauchissement verbal, et osait présenter le plus droitier de ses candidats pour la prochaine présidentielle ! Mais, bien que chrétien, Delors n’eut pas le sens du devoir suffisamment développé. Après avoir ménagé un long suspense, il annonça, un dimanche soir, qu’il renonçait à sa candidature, se dérobant piteusement. J’avoue que, pour la première fois de ma vie, je n’aurais pas, en 1995, suivi les discours de Gérard Filoche, ce talentueux militant socialiste qui faisait vibrer les foules en disant que la pire des gauches serait toujours mieux que la meilleure des droites. Voter Delors en 1995, pour moi, n’était pas davantage concevable, en 1995, que voter Royal en 2007, ou voter Aubry en 2012, des fois que… !

J’avoue même que quand Delors avait été entarté, à Grenoble, (5) j’avais eu énormément de mal à réprimer une formidable crise de fou rire… Ce qui n’est pas charitable, je sais !

Pierre Cassen

(1) http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20110916.OBS0537/la-gauche-francaise-pionniere-de-la-deregulation-financiere.html

(2) http://www.europaforum.public.lu/fr/actualites/2008/09/journees-sociales/index.html

(3) http://ripostelaique.com/aubry-et-hollande-deux-bebes-jospin-delors-une-chance-inesperee-pour-sarkozy.html

(4) http://www.lepost.fr/article/2011/07/28/2558587_piqure-de-rappel-de-francois-asselineau-a-l-egard-de-martine-aubry-ps.html

(5) http://www.ina.fr/divertissement/betisier/video/CAB97106147/entartage-delors.fr.html

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