Francaisdefrance's Blog

28/08/2011

Emeutiers: et si l’exemple venait d’Outre-Manche ?

Cameron les avait prévenus. Il avait promis les expulsions des participants aux émeutes. Promesses tenues; ça change. Fini les logements sociaux pour les casseurs! La délinquance devrait baisser d’un cran…

FDF

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Les expulsions d’émeutiers britanniques ont commencé.

Plusieurs municipalités anglaises ont engagé des procédures pour pénaliser leurs résidents arrêtés durant les émeutes.

Maite de Calva est devenue le symbole de la politique de fermeté des autorités britanniques après les émeutes de début août. Cette mère célibataire de 43 ans, immigrée espagnole, résidente de Battersea, sur la rive sud de la Tamise à Londres, a été la première à recevoir, voici une semaine, une notice d’expulsion de son logement social de deux pièces après les faits reprochés à son fils de 18 ans durant les événements. Ce dernier, Daniel Sartain-Clarke, a été arrêté pour vol dans un magasin d’électronique de Clapham Junction le 8 août et maintenu en détention provisoire en attendant son jugement, prévu le 6 septembre. Les élus locaux de Wandsworth n’ont pas jugé utile d’attendre pour lancer la procédure d’expulsion. «La mairie va faire tout ce qui est possible pour s’assurer que ceux qui sont responsables payent le prix de leur comportement. Ce qui peut aller jusqu’à l’expulsion», a prévenu le chef conservateur de la municipalité, Ravi Govindia. Si le prévenu est acquitté, la procédure sera toutefois annulée, précise un porte-parole.Plusieurs municipalités adoptent une réponse sans pitié aux émeutes, encouragée par David Cameron. Alors que les tribunaux condamnent lourdement les fauteurs de troubles – avec des peines 25 % plus lourdes comparé aux pratiques habituelles – les sanctions ne s’arrêtent pas à la prison. «Assurons-nous que si des gens causent des troubles et enfreignent la loi, ils soient éjectés de leurs logements sociaux», a déclaré le premier ministre. L’opinion applaudit. Une pétition pour priver les émeutiers de tout avantage social a déjà recueilli plus de 220 000 signatures. «Aucun contribuable ne devrait subventionner ceux qui ont détruit des biens, volé leurs voisins et montré le mépris pour ce que le pays leur apporte», justifient les auteurs du texte.

«dDouble peine»

Au sud de Londres, le Council de Southwark a envoyé cette semaine 35 lettres d’expulsion. «Sur 120 résidents locaux arrêtés pour leur implication dans les émeutes, nous avons identifié ces 35 cas, explique Ian Wingfield, élu de Southwark en charge du logement. Nous nous appuyons sur une loi de 1985 qui permet à la municipalité d’expulser un résident coupable d’un délit. Mais nous regardons la situation au cas par cas, de façon raisonnable et proportionnée. On ne va pas mettre dans la rue quelqu’un qui a volé une bouteille d’eau, des personnes âgées ou des enfants. Certaines familles vont peut-être même avoir besoin d’une aide sociale accrue. On peut aussi supprimer la sécurité du bail du locataire pendant un an avant de l’expulser. La procédure va commencer par des entretiens en face à face avec ces gens. Seulement quelques-uns seront expulsés au bout du compte.»

La pression politique pour une réaction ferme et rapide aux casseurs entraîne parfois un peu de précipitation. Les expulsions souhaitées par les mairies devront être validées par un juge. Selon un sondage du magazine Inside Housing, 27 bailleurs de logements sociaux sur 36 interrogés dans le pays envisagent de telles mesures tandis que neuf s’y refusent. Ces décisions échappent aux clivages politiques : les municipalités de gauche comme Southwark, Manchester, Nottingham ou Greenwich se sont prononcées pour, comme celles de droite de Westminster, Hammersmith, Fulham ou Wandsworth. «Bien sûr cela a fait débat mais le conseil municipal est en vacances, nous en reparlerons à la rentrée», précise le travailliste Ian Wingfield. D’autres municipalités préfèrent ne pas se hâter. À Westminster, au cœur de Londres, sur 34 résidents condamnés, 19 occupent des logements sociaux. «On va prendre le temps d’étudier les options appropriées», tempère une porte-parole. À Greenwich, «on réfléchit à des expulsions, mais la priorité est d’abord d’aider les victimes des destructions».

Des voix s’élèvent pour dénoncer cette «double peine». Lord Ken Macdonald, conseiller de la reine, ancien procureur général, a déclaré que les juges risquent d’être «très mal à l’aise» avec de telles sanctions. «Cela sonne bien dans les médias, mais je ne suis pas sûr que mettre d’anciens émeutiers avec leur famille à la rue sans ressources nous aide à restaurer l’harmonie sociale et à éviter de nouveaux désordres», estime ce haut magistrat. «C’est à la justice de punir les criminels, pas aux municipalités», martèle Stephen Bubb, patron de l’Association of Chief Executives of Voluntary Organisations. À Wandsworth, une pétition pour défendre Maite de Calva a réuni 2737 signatures et une manifestation a été organisée devant la résidence du maire. Un élu travailliste local a pris sa défense. Pour calmer le zèle répressif, le secrétaire d’État aux Communautés, Eric Pickles, a annoncé une consultation de douze semaines sur le sujet.

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Source: http://www.lefigaro.fr/

4 commentaires »

  1. Tous les délinquants d’origine étrangère et leurs familles doivent être expulsés du pays. Un point c’est tout. La racaille doit être renvoyée d’où elle vient, ce qui est valable en Grande Bretagne est valable aussi bien en France et partout ailleurs.

    Ceci vaut également pour les fils d’immigrants, ils ne se sentent pas français ou anglais ou autres, alors qu’ils partent. Avez vous remarqués ces voyous morts dans un accident de moto volée, ou électrocutés, ils ont été enterrés dans leur pays d’origine, Maroc, Algérie, Sénégal. C’est bien la preuve qu’ils n’ont jamais été français, quand bien même ils sont nés en France. Bon débarras.

    Commentaire par Alain — 29/08/2011 @ 04:25 | Réponse

  2. Les gens qui les défendent sont-t’ils prêts à les prendre en charge ? Je suis sûr que non ! Comme d’habitude ils sont généreux avec l’argent des autres…

    Commentaire par nicolasgenare — 29/08/2011 @ 06:41 | Réponse

  3. Ca expulse vers quelle direction au juste, parce-que la France est juste au Sud de l’Angleterre et c’est pas trop loin donc pas trop cher pour les rosbeefs . Qui c’est qui va se récupérer la merde dont les autres ne veulent plus ?

    Commentaire par Juggernaut — 29/08/2011 @ 09:05 | Réponse

  4. (…) Nous nous appuyons sur une loi de 1985 qui permet à la municipalité d’expulser un résident coupable d’un délit. (…)

    Ca n’est absolument pas une solution. Les expulser du logement social qu’ils occupent au détriment d’un autochtone civilisé n’amènera que PLUS DE VOLS de la part de ces gens. La solution, c’est l’expulsion DU TERRITOIRE NATIONAL.
    Je dis -> Retour au bled en confisquant leurs biens pour financer les billets d’avion, histoire que ça ne soit pas encore les citoyens qui paient !

    Commentaire par BVK — 29/08/2011 @ 09:23 | Réponse


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