
On ne peut plus faire confiance à quelqu’un. Surtout pas aux muzz. Et dire qu’il y en a qui les adulent encore…
FDF
.
Jusqu’ici c’était un prédicateur neuchâtelois sans aucune histoire. On le rangeait même dans la catégorie des musulmans modérés (même si ça n’existe pas). Et là, stupeur, on découvre un texte de lui sur internet faisant l’apologie du terrorisme. Branle-bas de combat dans les quartiers généraux bien-pensants, il faut impérativement trouver une parade, histoire que le cas n’est pas généralisable.
On a ainsi Stéphane Lathion, coordinateur du groupe de recherche sur l’Islam en Suisse(!!!), qui s’empresse de déclarer: « C’est un cas de double discours que les musulmans eux-mêmes cherchent à combattre, car il justifie les craintes que les non-musulmans peuvent avoir sur une légitimation de l’usage d’une violence aveugle (…) ». Même Yvan Perrin s’en mêle en signalant qu’aussitôt l’affaire sortie, la communauté musulmane l’a contacté pour faire quelque chose « car ils ne veulent pas laisser quelques extrêmistes détruire ce qu’ils ont construit en trente ans »
Tout ça c’est bien joli, mais dans le fond qu’en dit le Coran? Il est un peu trop facile une fois l’affaire dévoilée que de vouloir sauver les meubles. On a peine à croire que le prédicateur en question n’ait pas été connu par ses proches comme un élément dangereux bien avant cette histoire. Et bizarrement, personne ne l’a dénoncé comme tel. Alors que dit donc la religion musulmane sur le mensonge?
De manière générale, l’Islam interdit le mensonge. Mais (car il y a un « mais) dans certains cas, le mensonge est toléré, voir même recommandé. Dans certaines circonstances, l’Islam considère qu’il est profitable de mentir car cela est profitable au bien commun, cela mène à la réconciliation entre les hommes ou cela fait le bien. Jusqu’ici, je pense que nombre de nos lecteurs peuvent accepter ce qui est dit. Néanmoins, posée en d’autres termes, cette équation est beaucoup plus problématique. Certains principes musulmans justifiant le mensonge peuvent être explicités en d’autres termes: a) la guerre est une tromperie b) la nécessité justifie ce qui est interdit c) entre deux maux, choisir le moindre. Par conséquent, il est tout à fait normal de considérer que pour étendre l’influence de l’Islam notamment, les musulmans peuvent mentir. L’Islam étant la vérité révélée pour ceux-ci, quelle cause plus noble peut donc mériter une petite exception à la recommandation de dire la vérité? On vous laisse deviner les implications de tels principes en matière politique notamment.
Il serait peut-être temps de prendre conscience qu’on ne peut pas discuter avec les dignitaires de cette religion comme avec n’importe qui. Et surtout qu’en aucune façon, on ne peut pas les croire sur parole…
Source: http://fouthese.com/