Et il faut savoir pourquoi… Bien expliqué ci-dessous.
FDF
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Les bouleversements dans les pays proche-orientaux nous donnent quelques inquiétudes légitimes et les dernières informations ne sont pas pour nous rassurer.
La Tunisie, d’abord, où l’état d’urgence n’a pas encore été levé… et pour cause. Plusieurs dizaines de tunisiens se sont rassemblés, ce weekend dernier, devant la Grande Synagogue de Tunis, aux cris de « Mort aux juifs ».
Les tunisiens (qui ne fuient pas encore leur pays) auront ainsi appris que, l’instabilité régnant toujours en Tunisie, le gouvernement provisoire a décidé de prolonger l’état d’urgence – jusqu’à nouvel ordre – « pour éviter tout ce qui peut nuire à la sécurité du pays et assurer la sécurité des citoyens et la protection des biens ».
La France, toujours pressée, avait déjà, quant à elle, levé les mesures de sécurité qu’elle préconisait pour le tourisme. Etait-ce bien raisonnable ?
Quant à l’Union Européenne, son chef de la diplomatie, Catherine Ashton, souhaite bloquer -pas moins de- 2 milliards et demi d’euros de fonds supplémentaires pour soutenir les réformes dans les pays arabes, en Afrique du Nord et au Proche Orient.
Ben, voyons donc ! Deux milliards et demi des fonds européens à destination des pays qui comptent le plus de migrants vers l’Europe !
Mais, comme nous ne sommes pas des politiciens, pas plus que comptables, nous nous posons tout de même cette question simple :
Pour quelle raison, la « représentante de l’Europe » ne va-t-elle pas chercher cet argent « nécessaire à la démocratie dans ces pays » dans les avoirs des présidents déchus ou en instance de déchéance ?
Nous savons tous, grâce aux media, que la famille Ben Ali -Trabelsi – pour ne parler que d’elle – s’est enfuie avec la bagatelle d’une tonne et demie d’or « en barres ». Sans compter toutes les richesses qu’elle a engrangées, en biens immobiliers et autres comptes bancaires dans les paradis fiscaux détenus par tous les membres de la famille.
Idem pour l’ancien dirigeant d’Egypte, dont la Suisse annonçait, dès sa démission, qu’elle bloquait immédiatement les « avoirs » de Moubarak.
En ce qui concerne les prochains pays ou pays potentiellement en passe de renversement, s’il s’agit de l’Algérie, n’ayons pas peur de dire que les algériens, eux-mêmes, ont déjà demandé des comptes à leur président qui détiendrait des sommes fabuleuses dans des comptes en Suisse et ailleurs et qui, de l’avis unanime, partage les produits de la richesse du pays « avec les siens ».
Le roi de Jordanie et ceux des autres pays du Golfe se sont enrichis pareillement en maintenant leur peuple dans la misère.
Pour quelle raison, donc, au lieu de nous saigner encore plus, devrions-nous payer à la place de tous ces gens-là ?
Madame Ashton parle « au nom de l’Europe ».
S’est-elle, déjà, demandé si les « européens » – le peuple européen – est prêt à se sacrifier en versant des milliards d’euros à ces pays totalitaires ?
Milliards d’euros qu’elle viendra puiser dans les caisses des Etats membres qui, eux-mêmes, viendront les chercher dans nos bourses déjà bien légères.
Quand on sait que la France, l’Angleterre, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie (encore, un peu plus, ces derniers jours), la Belgique, le Danemark, la Suède, les Pays bas et d’autres encore, sont envahis par une immigration en provenance des pays arabes difficile à juguler et qui leur coûte excessivement cher.
Si cher, que la France refuse de publier les chiffres exacts de la population immigrée régulière et encore moins des clandestins qui occupent l’Hexagone.
Une France qui, aujourd’hui, se demande comment elle œuvrera pour conserver « aux riches » leur avantage sur l’ISF et augmenter l’impôt que devront payer les travailleurs « déclarés » déjà surimposés.
Il est sûr, qu’à poursuivre cette politique européenne, c’est en France et, partout en Europe, que vont manifester, à leur tour, les populations, pour renverser les gouvernements trop « larges avec l’argent des autres ».
Combien coûtera à la France, la folie tunisienne dont nous commençons à percevoir les premiers retours de manivelles avec les immigrés qui ont déferlé sur les plages italiennes ?
Car, il ne fait aucun doute que c’est bien en France qu’ils viennent chercher refuge.
Ces 350.000 euros que le gouvernement français veut envoyer immédiatement à la Tunisie, pourquoi ne les utilise-t-il pas à renvoyer tous ces gens vers leur pays d’origine qui sera, bientôt, une démocratie, disent-ils, semblable à la nôtre ?
De quel droit devrons-nous souffrir d’un afflux de clandestins qui se sont soulevés pour mieux vivre chez eux ?
Au nom de quelle loi, les pays dits développés et l’Europe en particulier, doivent-ils appauvrir leurs populations pour venir en aide à des gens qui n’ont pas su gérer leurs richesses, leur démographie, leur culture ?
Au nom de l’égalité des chances ?
Mais on s’en fout, nous, de l’égalité des chances.
On veut seulement essayer de vivre sans être asphyxiés par les impôts qui nous submergent et la misère qui nous guette avec l’augmentation du chômage.
Et si l’Europe continue dans cette voie, il nous faudra agir pour nous défaire de cette nouvelle « puissance » prétentieuse et aveugle qu’elle devient, chaque jour un peu plus, à vouloir se mesurer au géant américain.
L’Europe n’est pas un bien, du tout, pour les peuples européens.
Elle n’a fait, depuis son avènement, que fragiliser l’équilibre qui faisait de nos pays des Etats où l’on vivait, à peu près, moyennement.
Oui, c’est vrai. Il n’y a pas que notre porte-monnaie pour le dire. Même dans les sondages et autres statistiques, les français sont moroses. Ils dépensent moins. Ils ne partent plus guère en vacances. Ils profitent moins de leurs RTT – qui devaient leur apporter du temps libre pour leurs loisirs. Au lieu de cela, ils profitent des quelques heures de liberté pour travailler « au noir » qui leur permettra de « mettre un peu de beurre dans les épinards ».
Si tout cela n’est pas reconnu par les hautes instances qui nous dirigent aujourd’hui, alors, mieux vaut s’en séparer.
Mais, toujours est-il, qu’à ce train, nous n’irons pas bien loin.
Source: http://echodupays.kazeo.com/