Et là aussi, on paye pour réparer leurs conneries. C’est est trop!
FDF
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J’ai trouvé ça pas mal et tellement vrai… Vous allez appréciez aussi, je pense. Du moins ceux qui ont tout compris.
FDF
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« Pourquoi je ne t’aime pas, toi qui vis dans mon pays comme chez toi! Imagine:
Je viens chez toi parce qu’un autre m’y a invité…
Je m’installe dans ta maison, mais je ne viens pas seul, je viens avec ma famille, mais aussi mes idées, ma façon de vivre…
Je suis venu chez toi parce qu’on vit mieux, et parce que je viens d’un pays désolé, on t’a obligé à me regarder avec compassion et à tout faire pour que je vive mieux chez toi.
Je ne change pas mes habitudes puisque tu dois t’habituer aux miennes, sinon, tu es intolérant, raciste, xénophobe, populiste, donc honni de ta bien-pensance….
Et comme tout est fait pour que je sois bien accueilli, je ne vois pas pourquoi je ferai l’effort!
Et puis mes traditions, ma religion m’ont toujours habitué à la facilité: si c’est comme ça, c’est parce qu’Allah le veut..
Donc, je laisse Allah guider ma vie, mais, par contre, je respecte sa loi, enfin, quand ça m’arrange..
Et puis je ne change toujours pas et puis me fâche parce que tu ne veux pas que je puisse utiliser ta maison comme si c’était la mienne!
Heureusement que l’élite de ton pays est là pour me protéger, autrement tu me mettrais dehors, pauvre fou inconscient…!
Elle fait tout pour que je puisse respecter mes coutumes, je peux même envahir tes rues pour prier mon Dieu
Et puis je te rappelles que je suis aussi chez moi!
Tu te rends compte que ton attitude n’est pas digne de ton pays qui vante la liberté, et comme je me fous que ta liberté à toi en souffre! Tu dois te plier à ma façon de vivre, et de toutes façons tu le feras, parce que nous sommes les plus nombreux et donc les plus forts.
Donc, tu pars et me laisse ta maison, tu pars pour ré-essayer de trouver ce que tu viens de perdre, mais comme tu n’as plus d’argent, tu deviens miséreux.
Mais pourquoi te faire aider, moi, j’ai plus besoin d’aides que toi et puis, je les mérites plus que toi.
Et puis moi, je suis bien ici, je peux vraiment tout faire comme chez moi, même brûler ton drapeau et y mettre le mien, celui de mon pays où je ne veux surtout pas vivre! Tu n’y penses pas, c’est trop dur, je n’aurais pas les mêmes moyens…
Ici, je peux me servir, te frapper si tu refuses de me donner ce que je veux, ta police ne me fera rien, et si elle le fait, des bien -pensants la puniront..
Ah oui, si je me fais arrêter, effectivement, ce sera dur, mais moins dur que dans le pays d’où je viens.
Et puis, j’ai mes frères dans tes prisons, j’ai même un imam et plein de gens de chez toi qui font comme tu devrais faire: m’aider!
Et puis, il y a tous ces gens qui sont persuadés que le mélange de ma culture et de la tienne sont l’avenir de ce monde sans frontière.
Ces gens sont idiots, mais me rendent service, peut-être que je ne les oublierai pas quand je serai devenu le maître de ton pays..
J’aurai besoin de serviteurs..
Alors, je te regarde avec arrogance et fais attention de me respecter, je vaut mieux que toi, puisque je fais ce que je veux et que je suis ton invité! …………. »
Voilà, c’est comme ça comme ça que je te vois et c’est pour ça que je ne t’aime pas et que je ne veux pas que mes enfants partagent ton avenir.
Martel
vu sur http://www.mediaslibres.com/tribune/post/2011/02/10/Pourquoi-je-ne-t-aime-pas
L’islamisation arrive et il est de notre devoir d’entrer en résistance. Voici un kit de survie régional exemplaire !
Les parisiens feraient bien de prendre exemple au lieu de pleurer…
FDF
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![]() Et celui-là, on ne vous le volera pas. Tra l’HALAL !!! |
Vous saurez vite faire la relation avec mon billet précédent concernant l’augmentation du prix de l’électricité… Ca continue. Combien de temps, encore???
FDF
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L’état français investit dans l’avenir! La revue Challenge révèle que la France va financer une partie du TGV marocain ainsi qu’une partie du port de Tanger :
L’Etat français va ainsi financer plus de la moitié du TGV Tanger-Casablanca, un projet de 1,8 milliard d’euros. Et l’Agence française de développement a concentré 2,2 milliards d’euros d’engagements, ce qui en fait son plus gros client.
Dans le même article, nous apprenons que Renault ouvrira au Maroc une usine qui produira 400 000 véhicules et créera au total, avec les équipementiers, 36 000 emplois! Tout cela grâce à l’investissement de technologies françaises, d’argent français, d’une main d’oeuvre à bas coût et de faibles impôts…
On notera le cynique de la situation dans cette phrase prononcée par un français au Maroc à propos du port :
« Le port n’a ouvert qu’en 2007 et il dépasse déjà Marseille en nombre de conteneurs »
Pour rappel :
Malgré sa progression de 3% en 2010 par rapport à 2009, le port de Marseille se trouve largement en-deçà de 7,7%, la moyenne de croissance des ports européens. Le port de Marseille-Fos a encore reculé d’une place l’année dernière : il est désormais le cinquième port européen derrière Rotterdam, Anvers, Hambourg et Amsterdam.
la Cour des comptes pointe dans un rapport provisoire, révélé par le Figaro ce jeudi 3 février 2011, une situation de blocage social au Grand port maritime de Marseille, cause essentielle, selon elle, du déclin du premier port français.
La Cour relève que le paysage social est dominé par la CGT, qui n’hésite pas à bloquer tout accord collectif. Elle pointe également la faiblesse du temps de travail des principaux salariés du port, conducteurs de grues et de portiques. Selon le rapport ils ne travaillent de façon effective que 14 heures par semaine à Fos et 12 heures à Marseille, pour une rémunération comprise entre 3 500 et 4 500 euros nets, grâce notamment à des gratifications illégales.
On retiendra donc cette situation schizophrénique où certains syndicats se tirent une balle dans le pied pendant que le gouvernement français investit pour créer de l’emploi à l’étranger…
Quand les principales personnalités politiques françaises vont en vacances au Maroc et font du lobbying pour ce pays au détriment des français, ne soyez pas surpris de l’évolution de la France!
Source: http://www.patriotes-francais.fr/content/la-france-investit-pour-lavenir-et-lemploi
« On » s’appitoye sur le sort des gouvernements (Tunisie, Egypte, etc…) qui s’effondrent suite au racket organisé par ceux-ci à l’encontre du peuple qui croule sous les abus de pouvoir utilisés pour rendre les riches encore plus riches et les pauvres encore plus pauvres… Il ne faut pas se leurrer. Le peuple de France, déjà les poings dans la poche, subit maintenant le même sort. « Je serai le Président du pouvoir d’achat », qu’il promettait, le type qui cause ce soir dans le poste… Les « français d’en bas », dans une précarité alarmante, vont apprécier la nouvelle qui suit… Surtout sur fond de scandales qui secouent nos dirigeants. Il va falloir sérieusement songer à arrêter de nous prendre QUE pour des cons.
Les cantonales, c’est en mars… Les présidentielles, l’an prochain.
FDF
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Il va falloir que l’on prenne tous des noms arabes. Ca marche à tous les coups…
FDF (alias Rachid…)
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Ce Marocain de 46 ans, considéré comme la tête de pont d’un vaste trafic de résine de cannabis entre la France et le Maroc devait être jugé fin janvier, en correctionnelle, à Toulouse. Un procès très attendu qui a finalement tourné court puisque le prévenu, contre toute attente, n’a pas été jugé.
Son avocat, Me Alexandre Martin, a fait voler en éclats toute la procédure, et son client, soupçonné d’alimenter la région toulousaine en résine de cannabis courant 2006, a quitté le tribunal sans la moindre condamnation. Déjà recherché pour les mêmes faits à Béziers, Abdelkrim G., localisé en Espagne, est extradé en France, été 2010 puis écroué, pour les faits commis sur le département de l’Hérault. Ayant eu connaissance de son arrestation, le parquet de Toulouse délivre un mandat d’arrêt européen à son encontre, en août 2010, alors que l’intéressé se trouvait déjà sur le sol français. La défense a fait valoir la nullité du mandat d’arrêt en l’absence des pièces du procès-verbal pour les faits reprochés sur l’affaire de Toulouse. Une procédure, selon Me Martin, entachée d’irrégularité. Fin janvier, Abdelkrim G. est donc reparti du tribunal, direction Béziers où il avait été condamné en septembre à 1 an de prison.
Source: http://www.ladepeche.fr/
Des fourbes… Et pire que des morpions, ce genre d’individus… Et ce n’est que la partie cachée de l’iceberg… On ne médiatise pas trop, ce genre d’info. Ca pourrait les « heurter »…
FDF
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C’est la charia, qui l’impose; oui, la fameuse charia qu’ils veulent faire appliquer chez nous, en Occident… Ils savent « où ça fait mal », ces charognes. Dans le physique et dans le mental.
Attention! Certaines images (des bienfaits de cette « religion » d’amour, de paix et de tolérance) sont particulièrement choquantes…
FDF
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C’est du « Frédéric Mitterrand », ça. C’est une provocation, aussi et une insulte aux Français. Son poste de ministre est déjà en lui-même une provocation. Marine Le Pen, vite !
FDF
Tel est le fond de la pensée formulée par écrit par le Ministre de la Culture et de la Communication dans l’éditorial du catalogue officiel du salon Expolangues qui s’est tenue du 2 au 5 février 2011 à Paris, avec pour invitée d’honneur, la langue arabe.
En ma qualité de professeur de français, je ne peux que m’indigner devant une telle prose ! Je pose la question à Frédéric Mitterrand : le français sera-t-il bientôt, lui, considéré comme une langue étrangère en France ?
Voire peut-être un jour comme une langue morte, à en juger l’acharnement avec lequel des partis politiques comme l’UMP et le PS veulent imposer l’apprentissage de la langue arabe à nos élèves.
Source « Ces profs qu’on assassine » cliquez ici
« Retour au pays ». Ce que beaucoup pensent, souvent… Mais ce genre de « retour au pays » là, c’est de l’économiquement correct…
FDF
Lu sur le blog de Paul Louis Hikoum
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Décathlon s’active pour rapatrier sa production de vélos. Sur 180.000 mètres carrés, l’enseigne regroupe à Lille son usine d’assemblage de B’Twin, l’atelier de conception des prototypes, ses bureaux de R & D, un centre d’essai, un showroom et une école de formation. Ce gigantesque « pôle d’innovation », ouvert en novembre 2010, ne concentrera, en « année 1″, que 10% des ventes de bicyclettes.
Mais c’est déjà une révolution pour ce distributeur, qui avait opté jusqu’à présent pour une délocalisation massive : 80% des cadres et des pièces détachées étaient fabriqués en Chine et l’assemblage était, pour l’essentiel, réalisé en Europe de l’Est. L’enseigne d’articles de sport est loin d’être seule dans son cas : Smoby et Meccano (jouets), Atol (lunettes), Geneviève Lethu (vaisselle), Eugène Perma (produits de coiffage) ou encore Le Coq sportif (vêtements de sport) ont décidé, au cours des derniers mois, de rapatrier leur fabrication en France.
Plébiscité par l’opinion, le “made in France” devient un argument de vente séduisant
Bien que certaines sociétés commencent à relocaliser, il ne s’agit pas là d’une tendance lourde. La balance penche même encore nettement dans l’autre sens. « Pour une entreprise qui revient, une dizaine d’autres quittent le territoire », indique El Mouhoub Mouhoud, professeur à Paris-Dauphine et auteur de « Mondialisation et délocalisation des entreprises » (La Découverte).
Pour autant, le retour au bercail d’une trentaine d’entreprises n’est pas d’anodin. « Ce mouvement n’existait pas il y a cinq ans », observe Olivier Phalippou, directeur de l’entité supply chain transformation de Capgemini Consulting. Un phénomène nouveau, mais pas isolé en Europe. En Allemagne, où les délocalisations ont été massives, on constate également un retour de balancier. Selon l’institut de recherche allemand Fraunhofer ISI, entre 15 et 25% des départs envisagés en 2010 auraient été annulés.
Deuxième élément significatif : ces relocalisations sont en phase avec l’air du temps. Développement durable, pérennisation de l’emploi, animation des territoires, responsabilité sociale des entreprises… Les grands thèmes qui agitent l’opinion créent un terrain favorable. Un sondage TNS Sofres réalisé en mars 2010 montre ainsi que, pour 88% des personnes interrogées, les entreprises françaises doivent produire prioritairement dans l’Hexagone pour soutenir la croissance et l’emploi.
Neuf Français sur dix considèrent que la fabrication française est à la fois un gage de qualité, une protection pour l’emploi et une garantie de meilleur respect de l’environnement. Une très large majorité (93%) déclare aussi que le made in France pourrait motiver leur décision d’achat. Dès 2009, une étude OTO Research révélait que 87% des consommateurs se disaient prêts à payer plus cher un produit fabriqué en France. Plusieurs marques surfent sur cette vague : Oxibis (lunettes), Bleuforêt (chaussettes) ou Orlait (produits laitiers) mettent en avant leur fabrication 100% hexagonale comme argument publicitaire central.
Des mesures gouvernementales ont été prises pour inciter les entreprises à revenir.
Le made in France s’invite également sur le terrain politique. Le 31 août 2010, Christian Estrosi lançait l’Observatoire du fabriqué en France (lire l’encadré page 104). L’occasion, pour le ministre de l’Industrie, de préciser sa feuille de route : augmentation de la production industrielle française de 25% et création de plus de 50 000 emplois d’ici à 2015. Un fonds de 185 millions d’euros au titre du grand emprunt a été débloqué pour aider les relocalisations sous forme d’avances remboursables.
La cible : les entreprises de moins de 5 000 salariés qui rapatrient des activités installées hors de l’Union européenne. Calculée selon le montant des investissements (les projets doivent dépasser 5 millions d’euros), l’avance pourrait atteindre de 5 à 10 millions d’euros par dossier. Nombre d’observateurs sont toutefois sceptiques sur les effets d’une telle mesure, notamment sur l’emploi : contrairement aux idées reçues, les délocalisations ne sont pas un facteur majeur de destruction des emplois industriels. Selon le cabinet McKinsey, elles ne contribueraient qu’à 4% des suppressions de postes en France.
Les coûts cachés de la délocalisation en diminuent très nettement l’intérêt
« Ce qui guide toute stratégie de délocalisation, c’est la demande du client et l’environnement concurrentiel, souligne Benoît Romac, directeur au sein du cabinet de conseil en stratégie Booz & Company. Il s’agit de gagner en compétitivité et de s’ouvrir de nouveaux marchés. » Autant d’objectifs que la délocalisation ne permet pas toujours d’atteindre. Car une fois sur place, nombre d’entreprises réalisent que l’équation économique de départ ne résiste pas à la réalité.
En cause : les coûts cachés de la délocalisation, autrement dit tous les postes budgétaires soumis aux aléas conjoncturels, déterminés par la donne locale ou tout simplement mal calculés en amont. Beaucoup d’industries ont, par exemple, choisi de délocaliser en croyant réaliser de substantielles économies sur la main-d’œuvre. Or, les différences s’amenuisent. L’augmentation des salaires en Chine et en Inde, mais aussi en Roumanie, a ainsi modifié la structure de coût des activités délocalisées. « Dans les pays en développement, les salaires sont en train d’exploser sur certains profils (techniciens, managers, chefs de projet, ingénieurs…).
Ces derniers sont très sollicités par les chasseurs de têtes. En quelques mois, leurs rémunérations peuvent facilement grimper de 30% », confirme Benoît Romac. Frais de transport, de logistique et de stockage, prix de formation de la main-d’œuvre, difficultés de manager les équipes à distance, problèmes de qualité, retards de livraison… Une étude réalisée par McKinsey en 2005 montre que l’intégration des coûts cachés peut diviser par trois ou quatre les gains de productivité escomptés.
Au final, la facture s’avère donc beaucoup plus lourde que prévu, allant parfois jusqu’à remettre en cause la pertinence de la délocalisation. C’est le constat auquel a dû se résoudre Gantois, un fabricant de laques métalliques, parti installer certaines activités à Timisoara, en Roumanie. Productivité de la main-d’œuvre presque deux fois moins élevée qu’en France, encadrement deux fois plus important, taux de déchets atteignant les 20%… En six ans, l’entreprise y a perdu 5 millions d’euros.
Si Gantois n’a pas réussi à transférer un savoir-faire, d’autres enseignes ont pu constater que le leur inspirait la contrefaçon. On imagine la surprise des représentants de Geneviève Lethu, présent en Chine depuis dix ans, lorsqu’ils ont retrouvé l’intégralité de leur collection copiée sur un salon à Shanghai !
Les critères de qualité, de technicité et de délais justifient la relocalisation
Le « made in » serait-il un gage absolu de qualité ? Pour le luxe, assurément. « Ce secteur garde une image européenne. Les Chinois ne se font pas prier pour acheter les produits Louis Vuitton à Paris », observe Olivier de Cointet, directeur chez Booz & Company. Parce qu’il repose sur la rareté, donc sur de faibles volumes, le luxe est aussi moins concerné par la logique productiviste de la délocalisation. Mais le critère de qualité est sans doute le seul qui justifie des relocalisations totales ou quasi totales.
Pour le reste, elles se font plutôt de manière parcellaire. « On rapatrie une activité parmi d’autres, souvent une activité de niche », explique Gilles Le Blanc, économiste, professeur à l’Ecole des mines. C’est pourquoi ces délocalisations s’inscrivent souvent dans des stratégies d’innovation. En 2008, Kindy, leader français de la chaussette, cherche à se concentrer sur la fabrication de ses modèles « techniques » (gamme Bien-être).
L’industriel rapatrie sur son siège historique de Moliens (Oise) la production de cette gamme, fabriquée pour un tiers en Tunisie et en Turquie. Il investit 850 000 euros dans la R&D, et met au point une chaussette pour les diabétiques, commercialisée depuis septembre 2010 en pharmacie. Aujourd’hui, le site produit 1 million de paires de chaussettes Bien-être, l’objectif étant de tripler ce volume dans les deux ans. Pour ce faire, Kindy devrait investir 2,5 millions d’euros supplémentaires.
Mais avant de créer de nouveaux marchés, les industriels doivent satisfaire les leurs. « Dans l’habillement, le mobilier, l’électroménager, où il faut renouveler en permanence les références, la réduction des délais entre la conception, la production et la distribution des produits est devenue un avantage concurrentiel majeur », conclut Gilles Le Blanc. Et la relocalisation est parfois le moyen le plus simple pour raccourcir ces étapes.
Une bonne:
Et ben, on va bien se marrer…
FDF
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La Halde s’est réunie ce lundi matin pour préciser sa doctrine sur le port de signes religieux dans le privé, notamment dans les crèches et les maisons de retraite.
La salariée voilée contre la crèche laïque : l’affaire Baby Loup avait révélé au grand jour des tensions d’ordinaire étouffées dans les prétoires. Les prud’hommes ont finalement approuvé le licenciement et la Halde, qui avait soutenu la salariée en foulard, a senti combien sa « position, fondée en droit, pouvait passer à côté de l’enjeu du vivre-ensemble ». Sous la houlette de son nouveau président, Éric Molinié, elle a réunit donc ce matin son collège pour peaufiner sa doctrine sur les pratiques religieuses dans le secteur privé. Elle a rendu ces dernières années une dizaine de délibérations concernant les signes religieux. « Maintenant, nous devons donner une lisibilité à nos décisions : tracer la ligne rouge entre les accommodements raisonnables et ceux qui vont entamer le modèle français, dégrader la cohésion nationale. Il ne faut pas laisser la question de la laïcité se résoudre uniquement devant les tribunaux », explique Éric Molinié.
Protéger les « publics sensibles »
Des questions nouvelles ont surgi, dans une société où les droits individuels ont pris le pas sur les règles collectives. Désormais, ce qui n’est pas interdit est considéré comme autorisé. Pour répondre à ces nouvelles revendications religieuses et combler parfois un vide juridique, la Halde pourrait proposer des modifications législatives, « si elles sont nécessaires ». « Le collège doit encore forger son opinion », insiste Éric Molinié . Lui aimerait élargir l’obligation de neutralité aux personnels qui s’occupent d’enfants, dans les crèches, mais aussi les colonies. « Lorsque le caractère religieux est explicite, comme pour les scouts, les parents font un choix. En revanche, s’ils envoient leurs enfants dans des structures laïques, alors il faut éviter le prosélytisme. »
Le président de la Halde souhaiterait plus largement protéger les « publics sensibles », comme les malades, les personnes âgées. On lui a signalé des difficultés dans les maisons de retraite. Des pensionnaires déstabilisées face à des employées portant le foulard, nombreuses dans ce secteur. « À cet âge, je ne crois pas qu’on puisse leur demander de s’ouvrir à la diversité. » Une femme de service a porté plainte pour discrimination, car la direction lui demandait de porter une charlotte en cuisine et un voile léger pour s’occuper des patients. La Halde n’y a pas vu discrimination. La notion de « public sensible » reste cependant à préciser en droit. La neutralité pourrait concerner les lieux qui accueillent des personnes dépendantes. Comme les maisons de retraite ou encore les instituts de soins privés.
La question des signes religieux préoccupe également les chefs d’entreprise. Vingt représentants réunis à la Halde la semaine dernière ont évoqué la montée en puissance des revendications, notamment ces femmes qui décident de travailler voilées après un congé maternité. Les entreprises réclament des conseils, des éclaircissements. Beaucoup redoutent que « le voile ne trouble les clients ou qu’il nuise à la cohésion interne, qu’il prélude à un engrenage religieux », reconnaît Pascal Bernard, qui mène un groupe de travail sur la diversité au sein de l’Association nationale des directeurs de ressources humaines. Faute d’un droit clair, chacun bricole alors des réponses. Dans un audit étonnant, le cabinet de conseil First & 42nd évoque la disparité des pratiques, voire une certaine improvisation dès qu’il s’agit d’islam. Un tiers des entreprises se montrent laxistes, « cédant à toutes les revendications religieuses pour éviter les complications », selon la consultante Anne Lamour, qui a réalisé l’étude.
Des salariés ont ainsi demandé s’ils pouvaient prier dans une salle de réunion inoccupée. Le chef a obtempéré. Quelques semaines plus tard, la salle avait été transformée en mosquée. « La société s’est demandé quand elle aurait dû intervenir : dès le début, en stoppant toute tentative de prière, ou au premier tapis laissé dans la salle ? » raconte encore l’auteur du rapport.
À côté des entreprises qui aménagent les horaires pour le ramadan et les prières et adaptent les menus de la cantine, d’autres interdisent tout. Elles invoquent notamment le principe de « neutralité » pour prohiber le foulard alors que cette obligation ne concerne que les fonctionnaires ! D’autres s’abritent derrière le « principe de laïcité » pour interdire les signes religieux… Ignorant là aussi la loi sur l’école ne vaut que pour les mineurs, dans le cadre scolaire, pour protéger les consciences de tout prosélytisme. Que la laïcité n’impose guère d’obligation dans le cadre privé. Enfin, un tiers des sociétés privées s’accommodent au cas par cas, ce que recommande d’ailleurs l’association des DRH.
Source : lefigaro.fr