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Max PISELLI maire de Draguignan refuse de se laisser intimider par l’association culturelle musulmane de la Dracénie qui utilise des moyens peu élégants pour forcer la main au conseil municipal et à son maire au sujet de leur projet de mosquée comme l’atteste l’article suivant de Var Matin:
Max Piselli a pris connaissance « avec surprise » de notre article sur l’éventuelle construction d ‘une mosquée à Draguignan et apporte des éléments de réponse… très réservés
Dans notre édition du 6 mai, l’association culturelle musulmane de la Dracénie et le conseil régional du culte musulman réclamaient un lieu de culte et culturel digne de ce nom à Draguignan. Selon les dirigeants, dont le président Slimane Hamdaoui, le terrain pourrait être fourni par la mairie et le bâtiment financé par la communauté musulmane.
Seul bémol, si le maire a prêté la MSJ pour la rencontre, il affirme désormais ne pas avoir été tenu au courant du projet de mosquée et dénonce les moyens de pression
Il affirme :
« Je déplore et condamne la pression dont la ville de Draguignan, la seule du Var dans ce cas, fait subitement l’objet de la part de l’ Association Culturelle des Musulmans de la Dracénie et de son président.
Son attitude et ses méthodes ne plaident certainement pas en faveur de la cause qu’il défend.
Par ailleurs, je tiens à préciser que contrairement a ce qui est insinué, je n’ai jamais accordé un rendez-vous le 30 mai, à M. Abderrahmane Ghoul (président du Conseil Régional du Culte Musulman PACA) que je ne connais pas et n’ai jamais rencontré. Je rappelle en outre que la ville n’est nullement responsable de la situation actuelle dans laquelle se trouve le culte musulman.
Ses pratiquants se réunissaient jusqu’alors dans un immeuble de la rue Jean Boyer dont le propriétaire n’a pas souhaité renouveler le bail. Je ne vois donc pas pourquoi on rendrait aujourd’hui la mairie responsable de l’absence d’un lieu de culte musulman et surtout pourquoi on la mettrait en demeure de régler ce problème.
Je tiens en conséquence à préciser et éclaircir plusieurs points pour les Dracénois :
1 – La Ville ne dispose pas aujourd’hui d’un terrain de 3 000 m2 à mettre à disposition de quelque culte que ce soit.
Les seuls terrains disponibles sont aujourd’hui destinés à accueillir des équipements publics, d’intérêt général , qu’il n’est pas question de remettre en cause.
Source : Var Matin
Et si comme moi, vous souhaitez encourager et féliciter Monsieur le maire, rendez-vous sur le site de la ville de Draguignan: http://www.ville-draguignan.fr/
FDF