
Et si ça fait vendre, notamment des livres, c’est que le sujet intéresse… Et si le sujet intéresse, c’est qu’il y a un public curieux et certainement anxieux quant à ce phénomène qui est absolument incompatible avec notre système de vie, occidental ou pas. Victimes de l’islamisme est un état de fait barbare. Ce mépris de la femme, ce mépris de l’incroyant, cette non-tolérance nettement affichée, cet esprit guerrier et sanguinaire, etc… De toutes façons, l’islam, c’est quoi? Une idéologie. Et comme toute idéologie, ça fait couler beaucoup d’encre; et de sang…
FDF
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Femmes voilées ou jeunes filles mariées contre leur gré, musulmans convertis au christianisme : de nombreux éditeurs donnent la parole à des victimes de l’islamisme
« Ce n’est pas à cause du Christ que j’ai souffert mais du fait de l’absence de liberté qu’impose la société musulmane. » Prison, tentative de meurtre, condamnation à mort prononcée par l’ayatollah Mohammed Sadr, autorité suprême chiite en Irak, et, aujourd’hui, une vie en France en liberté très surveillée : c’est le « prix à payer » pour Mohammed Moussaoui, converti au christianisme sous le nom de Joseph Fadelle et désormais installé en France, dont le témoignage paru en mars est en tête des ventes de livres religieux.
Sa publication est un beau succès pour la jeune éditrice Marjolaine de Latour, également chargée de la communication de la petite maison d’édition de L’Œuvre. « Nous avons dépassé les 25 000 exemplaires et nous partons allègrement vers les 30 000 », se réjouit-elle.
Les tribulations de Joseph Fadelle ne sont pas les seules à occuper les rayonnages des libraires. En plein débat sur la loi contre le voile intégral, le récit de « Zeina », jeune femme née dans une banlieue française, élevée dans une famille musulmane traditionnelle et à qui son mari a imposé « le hijab, puis le jilbab et enfin le niqab », a été abondamment relayé par journaux et télévisions.
«Critiques vis-à-vis de l’islamisme, non de l’islam»
La liste s’est enrichie tout récemment de deux témoignages venus de l’étranger : celui de Sabatina James, jeune Pakistanaise venue vivre en Autriche et que ses parents ont voulu marier à un cousin et inscrire dans une école coranique, menacée de mort pour s’être convertie au christianisme, et celui de Djemila Benhabib, née d’une mère chypriote grecque et d’un père algérien, qui – dans Ma vie à contre-Coran – raconte son enfance en Algérie sous la pression des islamistes et comment « les revendications du fascisme vert contaminent le Canada » où elle vit désormais.
Son livre y a connu un certain succès (8000 exemplaires vendus, et déjà 4500 en France) contribuant à alimenter le débat sur les « accommodements raisonnables » qu’a accordés le pays aux croyants des différentes religions. Celui de Sabatina James, déjà paru dans plusieurs pays dont l’Autriche, s’est vendu « à plus de 500 000 exemplaires » en Europe, assure Philippe Héraclès, le président-fondateur des Éditions du Cherche-Midi.
Manifestement, aucun des éditeurs de ces ouvrages n’a le sentiment de contribuer à cette « stigmatisation » de l’islam dont se plaignent de nombreux musulmans. « Ils sont critiques vis-à-vis de l’islamisme, non de l’islam », assure le président du Cherche-Midi. D’ailleurs, tient-il à préciser, sa maison a également tenu à « donner la parole » à l’imam de Drancy, Hassen Chalghoumi, « parce qu’il défend un islam d’ouverture et prône le rapprochement entre les religions, le respect des uns et des autres ».
«Son point de vue a d’autant plus d’autorité qu’il vient de l’intérieur»
Installé à Montréal, responsable des essais chez VLB éditeur, Robert Laliberté avoue « n’avoir pas vraiment de sympathie à l’égard des islamistes » mais beaucoup plus pour les musulmans qui font souvent office de « boucs émissaires »…
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