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Se présentant tantôt comme une simple fiction romanesque, tantôt comme une contribution au débat historique, le film de Rachid Bouchareb est en réalité une apologie de la guerre civile.
Tout d’abord, il y a la colonisation : son sort est vite réglé, en quelques minutes, qui sont les premières du film de Rachid Bouchareb, film algérien (il représentera ce pays aux Oscars) tourné sur financement à 60 % français, auquel n’ont pas manqué les fonds publics.

Juste une spoliation !
Ce tableau de la colonisation se résume à une expropriation, celle de la famille des trois “héros” du film, dont le père est chassé de ses terres, sur présentation d’un simple papier des autorités, au profit d’un colon français. La colonisation, c’est tout ce qu’on en verra dans le film : pas de dispensaires, pas d’écoles, pas d’hôpitaux, pas de routes, pas de missionnaires : juste une spoliation.
Puis, il y a les massacres de Sétif, qui occupent les dix minutes suivantes. Là non plus, l’histoire n’a pas été le souci de Bouchareb, puisque les massacres de civils européens qui ont été la cause de la répression sont totalement occultés. Ici, on voit des autorités françaises, police et armées mêlées, soigneusement organisées pour transformer sciemment une pacifique manifestation pour l’indépendance en boucherie et en ratonnade.
En deux scènes, voici comment le film a présenté la vision que le colonisateur est censé avoir eue des populations indigènes : des esclaves, taillables et corvéables à merci, puis qu’on extermine quand ils deviennent gênants.
Un parallèle scandaleux
Ces deux scènes n’occupent guère que 15 minutes du film, mais elles sont essentielles. Parce que les mensonges qu’elles présentent comme des évidences lumineuses éclairent et justifient tout le reste : la participation des trois héros (les trois enfants de la première scène), à Paris, au “juste combat” du FLN, et surtout, les méthodes employées pour ce faire : meurtres, chantages, exécutions sommaires au nom d’une légalité fantoche, terrorisme, racket, proxénétisme même, tout est justifié à l’avance puisqu’il s’agit de répondre à la barbarie française, une barbarie qui n’a rien à envier à celle des nazis – le parallèle entre résistants français durant la Seconde guerre mondiale et combattants du FLN étant avancé explicitement à plusieurs reprises.
Laborieux et embarrassant
Le reste du film n’est que la démonstration laborieuse de ce postulat. Laborieuse, parce que Bouchareb joue au cinéaste d’action sans en avoir les moyens ; parce que sa reconstitution d’époque sent la naphtaline ; parce que les acteurs, gênés d’avoir à faire semblant de mal parler un français qu’ils maîtrisent en réalité parfaitement, ânonnent leur texte péniblement (mention spéciale à Djamel Debbouze, aussi peu crédible en proxénète qu’il l’était en militaire dans Indigènes, et qui ferait bien de renouer au plus vite avec le comique où réside son unique et réel talent) ; parce que justement, quoi qu’en dise le cinéaste, ce n’est pas le romanesque qui compte ici mais la démonstration, qui rend le film embarrassant comme tous les films à thèse.
D’autant plus embarrassant que la thèse n’est pas ici seulement historique, mais va contribuer à jeter du sel sur des plaies encore ouvertes.
Car il n’est pas besoin d’être grand clerc pour comprendre la leçon que bien des jeunes spectateurs, de nationalité française mais qui ne perdent pas une occasion de brandir un drapeau algérien qui est pour eux, aujourd’hui encore, l’étendard d’une certaine révolte, vont tirer de ce film : contre une France qui traite si mal ceux qu’elle prétend être ses enfants, tous les coups sont permis.
Source: http://tinyurl.com/33jzu2e
Manifs: photos et comptes-rendus des actes de délinquance commis par des « lycéens »…
Tags: Catherine Guichet, chances pour la France, commentaires, contact@soseducation.com, délinquance, diversité, Education Nationale, France, identité nationale, immigration, insécurité, invasion, justice, Lettre au Recteur d'Amiens, loi, lycéens, manifs, message de soutien, photos, provocation, racaille, racisme anti blancs, résistance, Recteur d'Amiens, SOS Education, soutien@soseducation.com, témoignages des violences
Il ne vous reste sans doute que quelques minutes pour consulter les pages du site Internet des lycées publics Delambre et Montaigne d’Amiens, où le courageux proviseur Catherine Guichet a publié les photos et comptes-rendus des actes de délinquance commis par des « lycéens » :
Perturbations du lundi 11 octobre 2010
Journee du 14 octobre 2010
Autruche autruche
Lundi 18 octobre 2010 Bilan de la situation
Il s’agit du seul exemple en France où un proviseur ait osé briser la loi du silence imposée par l’Éducation nationale.
Mais Catherine Guichet a subi de telles pressions qu’elle a été obligée, hier, de tout retirer du site officiel du lycée.
A l’heure où je vous écris, elles sont encore trouvables mais elles vont être supprimées d’un instant à l’autre. Si vous arrivez trop tard, vous pourrez néanmoins encore les voir sur le blog de SOS Éducation, où nous en avons publié des sauvegardes.
Cette affaire est emblématique de la folle politique menée par l’Éducation nationale, qui consiste à cacher au grand public ce qui se passe vraiment dans les établissements.
Dès le 18 octobre, Catherine Guichet faisait état des pressions qu’elle avait commencé à subir. Un « enseignant » l’accusait de faire « de la publicité pour le privé » en publiant les photos des incendies et des dégradations commises dans son établissement.
Nous avons alors réalisé que l’initiative de Catherine Guichet déplaisait fortement au Rectorat et à certains syndicats enseignants, et qu’elle allait être tuée dans l’œuf.
Nous avons donc immédiatement fait des sauvegardes des pages du site. Et en effet, quelques heures plus tard, les partisans de la chape de plomb avait déjà triomphé !
Nous organisons une « Lettre au Recteur d’Amiens », dans laquelle nous lui faisons part de notre soutien à la démarche de Catherine Guichet, qui seule sauve l’honneur de l’institution. Si vous le souhaitez, vous pouvez co-signer cette lettre en cliquant ici.
Il est important qu’un très grand nombre de personnes signent avec nous, pour montrer au Recteur que notre point de vue est bien celui de la majorité des parents et des professeurs. En tant qu’adultes responsables, nous ne nous voilons pas la face devant la réalité de ce qui se passe dans les écoles.
Nous ne pensons pas qu’étouffer les faits fera progresser les choses. Nous pensons que seule la transparence permettra de s’attaquer à la violence qui mine nos écoles.
Enfin, par principe, nous sommes opposés à toutes les tentatives du pouvoir de balayer sous le tapis les faits qui ne l’arrangent pas. La France n’est pas (encore), une dictature militaire ! Si vous partagez notre désir que le public soit correctement informé sur ce qui se passe dans les écoles de la République, merci de signer notre lettre au Recteur d’Amiens.
Vous pouvez également adresser un message de soutien au proviseur Catherine Guichet en cliquant ici. (Merci de mettre l’association en copie de votre message : vous pouvez utiliser l’adresse électronique suivante : soutien@soseducation.com).
Enfin, continuez à nous envoyer vos témoignages des violences dont vous ou vos enfants avez été victimes ces derniers jours.
Bien cordialement,
Vincent Laarman
Délégué général
Pour signer la lettre au recteur :
SOS Éducation est une association qui oeuvre à la défense de l’école. L’association mène tout type d’actions pour promouvoir une éducation de qualité, fondée sur des programmes cohérents, des méthodes d’enseignement, éprouvées, l’autorité des professeurs, la reconnaissance du travail et du mérite des enseignants, le respect de la neutralité de l’école. SOS Education – 120 boulevard Raspail – 75006 Paris – 01 45 81 22 67 – http://www.soseducation.com – contact@soseducation.com