Francaisdefrance's Blog

11/10/2010

Ca devient sérieux: des policiers se « forment à l’islam »…

Il est vrai que la formulation “mieux appréhender les familles maghrébines” peut interpeller à la première lecture. Appréhender, en langage policier, on sait ce que ça veut dire… Mais bon. Ne nous arrêtons pas sur le vocabulaire employé, sinon on va droit à la stigmatisation, sport favori des musulmans.

Mais ce genre de formation est à double tranchant, à mon avis. « Mieux connaître l’islam », c’est aussi un risque de s’y intéresser d’un peu trop près. Et pourquoi pas d’y adhérer… Nous avons bien des gendarmes adeptes du coran et un aumônier, au moins… Attention, les gars; ils sont sournois les muzz… En fait, je pense, cette formation est principalement axée sur ce qu’il faut faire ou pas en cas d’arrestation et d’incarcération d’un islamiste, histoire de « respect » pour sa « religion ». Je ne dois pas me tromper de beaucoup…

FDF

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Deux fois par an, les policiers du Rhône peuvent participer à une formation pour “mieux appréhender les familles maghrébines”. Choquant ? Si, de prime abord la formulation interpelle, la formation, elle, semble utile….

 

“Nous avons une forte communauté musulmane dans la région, c’est pourquoi nous avons créé le stage ‘Connaissance de l’Islam’, formation exclusivement proposée aux policiers du Rhône” explique Valérie Robert-Castoldi, commissaire et responsable des formations à la Direction régionale au recrutement et aux formations (DRRF). Mais au commencement, l’idée n’a d’abord pas plu à tout le monde. L’intitulé du stage « Repères pour un comportement adapté vis à vis des familles d’origine maghrébine » a donc vite été changé pour devenir simplement “Connaissance de l’Islam”. “Certains policiers s’étaient plaints du caractère stigmatisant d’un tel intitulé”, explique Valérie Robert-Castoldi.
C’est vrai qu’à brûle-pourpoint, le concept peut choquer. Pourtant, à y regarder de plus près, les policiers qui participent au stage semblent véritablement progresser. “Le but n’est justement pas de stigmatiser une communauté mais au contraire de mieux la connaître pour mieux la respecter”, explique Guillaume, policier dans l’agglomération lyonnaise et stagiaire.

BOUCS-ÉMISSAIRES La formation, qui a lieu pendant deux jours en juin et en septembre, est accessible aux fonctionnaires de police sur la base du volontariat. En moyenne, une quinzaine de stagiaires assiste à ces cours : c’est peu, mais la DRRF ne désespère pas de voir ce nombre progresser chaque année. Interrogés sur leurs motivations pour participer à la formation, les stagiaires répondent tous la même chose : “Nous travaillons dans des quartiers où la communauté musulmane est très représentée, c’est donc important de mieux connaître leur religion”. Étrangement, aucun n’explique être là à cause d’une éventuelle mauvaise expérience. Seul Mathias, fonctionnaire de police à Lyon et stagiaire, avoue que les contrôles de papier se passent “toujours mal” avec les représentants de la communauté musulmane : “Ils sont toujours persuadés qu’on les contrôle simplement parce qu’ils portent des signes révélant leur religion. Ils croient qu’ils sont des bouc-émissaires”.

APPRENDRE: Durant les deux jours de stage, les stagiaires vont apprendre les arcanes de la religion musulmane. “Nous voulons éviter l’ignorance et leur apprendre les bons comportements pour éviter le manque de respect”, explique Luc, formateur à la DRRF. Le stage s’achève par quelques exercices pratiques. “Si vous devez intervenir à l’intérieur d’une mosquée, que faut-il faire ?”, demande Luc à ses stagiaires. “Prévenir l’Imam, se découvrir la tête, évitez le plus possible une intervention à l’intérieur de la salle de prières, etc.”
Guillaume, l’un des stagiaires, explique qu’il a appris mille choses utiles durant ces deux jours : “Je connais toutes les obligations que l’Islam impose. Si un musulman est incarcéré pendant le ramadan par exemple, j’attendrais l’heure définie par lui pour lui apporter son repas”. Le formateur a également tenu à s’assurer que les stagiaires comprennent la différence entre les Islams : “Il faut être clair, dit-il pendant le cours, l’Islam radical, ça n’a rien à voir avec l’Islam”. Les stagiaires apprennent aussi à repérer, “L’Islam de cave”, ces salles de prière souvent gérées par un imam auto-proclamé. Captivés, les stagiaires tentent de comprendre comment distinguer les branches de l’islam officiel et celles qui le sont moins. “Le but ? C’est simplement de savoir s’adapter en fonction de chaque population pour assurer au mieux la sécurité des personnes”, conclut Guillaume. Tout l’inverse de la stigmatisation.

* Les fonctionnaires de police souhaitant garder l’anonymat, tous les prénoms ont été changés.

FORMATION INITIALE
Les policiers qui profitent de ce stage sur la base du volontariat sont en service depuis plusieurs années. En revanche, le stage « Connaissance de l’Islam » est devenu obligatoire, depuis deux ans, pour les jeunes recrues de la police, qui sont en formation initiale et n’ont pas encore exercé leur métier.

Source: http://tinyurl.com/3yvkhyx

Un commentaire »

  1. Cré vingt dieux !
    Te leur en foutrait moi d’apprendre l’islam.
    Feraient mieux de réviser leur catéchisme.
    On y apprend l’amour du prochain,le respect des parents et des femmes de son pays etc…
    Ils feraient bien aussi d’apprendre à shooter :rien de tel que de bons coups de pieds au cul !
    Il y en a tant qui se perdent !

    Commentaire par henri — 11/10/2010 @ 23:07 | Réponse


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