On ne nous a pas donné le choix. On n’a pas tenu compte de l’opinion et de l’avis des peuples. Maintenant, nous allons devoir nous battre… Quel gâchis!
FDF
Une date, sera certainement retenue par les historiens pour désigner l’éclipse de la démocratie en France : le 8 février 2008 – jour de la ratification du Traité de Lisbonne par le Parlement.
Dès 1957, à la veille de la signature du Traité de Rome, Pierre Mendès France prévenait : « L’abdication d’une démocratie peut prendre deux formes, soit elle recourt à une dictature interne…, soit à la délégation de ses pouvoirs à une autorité extérieure. », nous y sommes. Un pouvoir supranational a dépossédé le peuple souverain, avec la complicité active ou passive des élites du pays.
Désormais, la personnalité juridique est accordée à l’Union Européenne, l’autorisant à s’autoproclamer État. Cela lui permettra, bientôt, d’occuper le siège de la France au Conseil de sécurité des Nations unies, comme c’est déjà le cas à l’O.M.C (Organisation Mondiale du Commerce).
La nébuleuse du “droit européen”, fatras volontairement obscur de plusieurs milliers de pages, concentrant l’autorité dans les seules mains des oracles de Bruxelles, a de graves conséquences pour nos compatriotes. Voici, entre autres, deux des aspects les plus dangereux :
1) Les décisions à la majorité qualifiée sont élargies, englobant presque tous les domaines (agriculture, commerce, industrie, énergie, mais aussi, diplomatie, police, justice, etc..). Une décision adoptée à la majorité devra s’appliquer dans tous les cas. Un État ne pouvant plus s’y opposer, sous peine de sanctions (ex.: malgré leur refus, les français consommeront des denrées contenant des OGM).
2) Le dogme de la “concurrence libre et non faussée“, est imposé. En clair, c’est le démantèlement des services publics, toujours au détriment des usagers puisqu’ils sont transformés en monopole privé ou entente commerciale, souvent moins performants et toujours plus chers. Mais aussi, le bouleversement du droit du travail avec la directive Bolkestein. Autorisant en la matière, l’application des lois du pays d’origine. C’est le retour du fameux plombier polonais, pouvant exercer son métier en France aux tarifs et selon les critères sociaux en vigueur en Pologne.
Aujourd’hui, le Parlement français est réduit à une misérable chambre d’enregistrement de directives européennes, 80% de son activité s’y résume[1]. Pour piéger le peuple français, il a fallu bafouer le vote du 29 Mai 2005. Le Traité de Lisbonne étant la copie du projet de Constitution Européenne alors rejeté. Les européistes les plus zélés, s’en réjouirent.L’un d’eux, Jean-Louis Bourlanges, dira[2] : « Toute la Constitution est là, il ne manque rien. ». Choisir la voie parlementaire était une manœuvre délibérée pour contourner le peuple. Méprisant, ici, ce que l’on appelle le “parallélisme des formes”. Autrement dit, une décision prise par référendum, ne peut être modifiée que par un autre référendum. Le système UMPS foulant aux pieds les principes élémentaires.
Le combat à venir, n’est rien moins que la reconquête de la démocratie. Ou plus fondamentalement encore, notre liberté, dont le nom en politique est : La souveraineté.
[1] confirmation de Bruno Lemaire (alors secrétaire d’Etat aux affaires européennes), le 15 Avril 2009 lors d’une conférence à la fondation Robert Schuman[2] Le 24 juin 2007 sur France Culture
Vu sur http://www.enquete-debat.fr/archives/ratification-du-traite-de-lisbonne-la-fin-de-la-democratie
Source: le courant Souverainiste
c’est le boxon.
Un retour en arrière est-il encore possible ?
Commentaire par henri — 14/09/2010 @ 08:24 |