Francaisdefrance's Blog

26/02/2010

Racaille: Nouvelle agression contre Richard Roudier, chef de file de la Ligue du Midi !

vendredi, 26 février 2010

DEHORS LA RACAILLE !!!


25 février 2010

25/02/2010
MONTPELLIER (NOVOPress)

Aujourd’hui à 18 heures, en plein centre ville de Montpellier, alors qu’il sortait de chez lui, Richard Roudier a été agressé par deux « racailles » sans cervelle se prétendant anarchistes qui lui ont craché au visage et ont tenté de lui porter des coups tout en l’insultant : « Tu es Richard Roudier de la Ligue du Midi et on t’enc… »

Richard Roudier, qui conduit la Ligue du Midi aux élections régionales en Languedoc-Roussillon, a réussi à éviter les coups et a pu repousser ses agresseurs. Puis rejoint par son épouse et un militant, ils ont pris en chasse les voyous qu’ils ont rattrapés et immobilisés à quelques centaines de mètres de là.

Les forces de l’ordre prévenues par téléphone sont arrivées très rapidement et ont pris en charge les deux individus qui, comme par hasard, sont bien connus des services de police.

Dans un communiqué, Richard Roudier, qui avait déjà été molesté il y a une semaine – et plusieurs de ses colistiers blessés – lors de la venue de Daniel Cohn-Bendit à Montpellier, « s’interroge sur la mansuétude dont bénéficient de tels marginaux qui mettent en péril la libre expression démocratique dans un état de droit ».

Source: http://ndpherault.hautetfort.com/archive/2010/02/26/dehors-la-racaille.html

Seine-Saint-Denis : rixe entre cités à Pierrefitte.

25.02.2010
Mais qu’on les laisse donc se massacrer entre eux! Ca nous fera toujours ça de moins à éliminer…
FDF

Près d’une centaine de jeunes se sont affrontés mercredi soir à coups de batons et de battes de base-ball à Pierrefitte (Seine-Saint-Denis). La rixe a fait deux blessés légers, deux adolescents de 15 et 17 ans originaires de la cité du Franc-Moisin, à Saint-Denis. Ce jeudi, tous deux étaient sortis de l’hôpital Avicennes à Bobigny.

Selon les premiers élements de l’enquête, il s’agirait d’une bagarre entre des » jeunes » de la cité des Fauvettes à Pierrefitte et des jeunes de différents quartiers de Saint-Denis. L’audition de l’un des mineurs n‘a cependant pas permis de déterminer l’origine du conflit.

Les policiers, alertés par des riverains, ont été la cible de projectiles, cailloux et pavés et une voiture de police a été dégradée. Il n’y a eu aucune interpellation. Les fonctionnaires de police menaient ce jeudi une opération de sécurisation de la cité des Fauvettes, qui devait se dérouler jusqu’en fin de soirée.


Source: leparisien.fr/seine-saint-denis-93

Affaire Besson: Nous n’aurons pas de ministre muzz. Ben tant pis, une autre fois…

Bakchich déboute Besson

vendredi 26 février

Vexé par les révélations de Bakchich sur sa possible conversion à l’Islam, le ministre Eric Besson avait assigné Bakchich en référé devant le tribunal de Paris pour atteinte à la vie privée. Perdu !

Pour une fois qu’un ministre fait ce qu’il dit, la Justice l’a dédit. Le 10 février dernier, après avoir annoncé qu’il réfléchissait à poursuivre Bakchich devant les tribunaux, le citoyen Eric Besson, néanmoins ministre de l’Identité nationale, a franchi le pas.

Une procédure en référé d’heure à heure à l’encontre de notre site d’enquêtes, d’informations et de mauvais esprit. Particulièrement visé, l’article Besson trébuche dans le tapis de prière, qui enfreindrait l’intimité de sa vie privée.

En pleine polémique sur l’identité nationale et ses (d)ébats, Bakchich a révélé que dans son projet d’épousailles avec une jeune tunisienne, le titulaire du maroquin de l’Immigration devrait en passer par la case conversion à l’Islam. Comme le prônent les textes de la religion musulmane. Un ministre de l’Immigration musulman, voilà qui aurait de la gueule et lancerait un tout autre message que ceux matraqués actuellement.

Las, l’info n’a pas eu l’heur de plaire à l’ancien socialiste.

Le 12 février, Bakchich, en la personne du directeur de la rédaction, Nicolas Beau, et de notre avocat, Me William Bourdon, se sont donc retrouvés confrontés au juge et au conseil de M. Besson. La besace pleine d’arguments apparemment fort convaincants.

Ce 26 février, le tribunal de Paris a estimé que la demande de référé du ministre n’avait pas lieu d’être, que l’article n’avait pas à être retiré de notre site, et a débouté le plaignant de toutes ses demandes.

Jour de berne pour le pavillon Besson.

L’article incriminé

Éric Besson a promis à sa future belle-famille de se convertir à l’islam. Cette information a valu à Bakchich un référé pour « atteinte à la vie privée ». Jugement ce 26 février.

Quick halal: Malgré la discrimination avérée, le maire de Roubaix se soumet… à l’islam!

Et hop! La soumission l’emporte encore. Ca m’étonnait aussi que pour une municipalité de Gauche… Le maire de Roubaix ne plie pas genoux devant la justice, il le plie devant l’islam! Une honte… Mais rien d’étonnant quand on voit les noms des membres de sa liste au conseil municipal (12 sur 42 portent des noms que je qualifierais  « issus de l’immigration »): http://vandie2008.typepad.fr/

FDF

Quick halal de Roubaix: plainte retirée !!!

26/02/2010

Le maire de Roubaix, René Vandierendonck, a annoncé au procureur de Lille qu’il retirait sa plainte pour discrimination contre Quick France dans l’affaire des produits halal, selon Challenges.fr. Lors d’une conférence de presse, le maire a confirmé cette information : « J’ai reçu l’engagement qu’on recherchait une solution technique activement » pour pouvoir offrir dans un même restaurant des plats halal et non halal, a-t-il expliqué, se disant « persuadé que les voix du dialogue vont déboucher sur une solution ».

René Vandierendonck était en négociation avancée depuis plusieurs jours avec la direction de la Caisse des dépôts, principal actionnaire de Quick. Aux yeux de l’élu, la garantie est suffisante pour retirer sa plainte, déposée le 18 février dernier.


Source: lefigaro.fr

Délinquance. Enfin une décision constitutionnelle. Mais sera t’elle appliquée ???

Un peu « hard à lire » (c’est législatif…) mais on dirait que ça bougeotte un peu au sommet de l’Etat Français.

FDF

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Le 25 février 2010, par sa décision n° 2010-604 DC, le Conseil constitutionnel a examiné le recours dont il avait été saisi par plus de soixante sénateurs et plus de soixante députés à l’encontre de la loi renforçant la lutte contre les violences de groupes et la protection des personnes chargées d’une mission de service public.

Le Conseil a rejeté les griefs des députés et sénateurs requérants dirigés contre les articles 1er et 13 de la loi. Il a fait droit au grief soulevé par les sénateurs à l’encontre de l’article 5 de la loi et censuré cet article.

1 – Le Conseil a rejeté les griefs dirigés contre les articles 1er et 13 de la loi.

* L’article 1er insère dans le code pénal un délit nouveau de participation à un groupement constitué en vue de commettre des violences. Cet article est conforme à la Constitution :

– Les éléments constitutifs de ce délit sont définis en des termes ni obscurs, ni ambigus. Le législateur n’a ainsi pas méconnu le principe de légalité des délits et des peines.

– Le délit n’instaure ni présomption de culpabilité, ni inversion de la charge de la preuve, ni responsabilité pénale pour des faits commis par un tiers. La loi ne porte atteinte ni à la présomption d’innocence, ni aux droits de la défense.

– Le Conseil constitutionnel, dont le pouvoir général d’appréciation et de décision n’est pas de la même nature que celui du Parlement, a jugé que ce dernier a pu instituer cette infraction sans méconnaître le principe de proportionnalité des peines.

* L’article 13 insère dans le code pénal les articles 431-22 à 431-28 destinés à réprimer l’intrusion de personnes non autorisées ainsi que l’introduction d’armes dans un établissement d’enseignement scolaire. Ces dispositions sont conformes à la Constitution : elles ne sont pas constitutives de double incrimination ; elles n’instituent aucune responsabilité collective. Les peines encourues ne présentent pas de disproportion manifeste avec l’incrimination.

2 – Le Conseil a censuré l’article 5 de la loi.

L’article 5 de la loi insérait dans le code de la construction et de l’habitation un article L. 126-1-1. Celui-ci permettait la transmission aux services de police et de gendarmerie nationales ainsi qu’à la police municipale d’images captées par des systèmes de vidéosurveillance dans des parties non ouvertes au public d’immeubles d’habitation. Pour autant, il ne comportait pas les garanties nécessaires à la protection de la vie privée des personnes qui résident ou se rendent dans ces immeubles. Le législateur avait ainsi omis d’effectuer la conciliation qui lui incombe entre le respect de la vie privée et d’autres exigences constitutionnelles, telles que la recherche des auteurs d’infraction et la prévention d’atteintes à l’ordre public. Faute d’avoir opéré cette conciliation, il avait méconnu sa compétence. Le Conseil constitutionnel a donc censuré l’article 5 de la loi déférée. Il s’est ainsi inscrit dans le prolongement de deux jurisprudences constantes veillant, d’une part, au respect de la compétence du législateur (n° 2008-564 DC du 19 juin 2008, n° 2008-568 DC du 7 août 2008, n° 2008-574 DC du 29 décembre 2008, n° 2009-578 DC du 18 mars 2009, n° 2009-590 DC du 22 octobre 2009) et, d’autre part, à la conciliation entre les exigences constitutionnelles (n° 94-352 DC du 18 janvier 1995, n° 2005-532 DC du 19 janvier 2006).

Source: conseil-constitutionnel.fr

Protèger la racaille: ça use, ça use: Fadela Amara déprimée…

Pour ceux qui ont vu le film « Banlieue XIII »*, ne serait-ce pas là une bonne solution??? Au lieu de payer tout un staff ministériel pour essayer de « sauver une cause perdue » à l’avance… la racaille sera toujours la racaille. Jusqu’au jour où… elle sera éradiquée…

FDF

Fadéla Amara, abandonnée ?

24/02/2010

La secrétaire d’Etat à la politique de la ville serait « déprimée, découragée », selon une source gouvernementale.

Fadela Amara continue à connaître une période difficile. « Elle est au fond du trou, déprimée, découragée, rapporte une source gouvernementale qui l’a récemment rencontrée. Elle ne sent plus soutenue. » La secrétaire d’Etat à la Politique de la ville a dû reporter, à la dernière minute, la 3e édition du Forum Espoir banlieues, prévue le 12 février à Nice. Officiellement, son cabinet a jugé le calendrier inopportun, à quelques semaines des régionales. Ce sont, en fait, les critiques qu’aurait pu essuyer le bilan de Fadela Amara de la part des associations qui en seraient la cause. Ce forum devrait avoir lieu le 9 avril.

Source: lexpress.fr

* http://www.paperblog.fr/2200578/banlieue-13-ultimatum-streaming/

Le marché halal est un business énorme!

La certification halal crée un monopole sur la consommation de la viande halal, et les contrôleurs appliquent une taxe religieuse de certification qui fait entrer des millions d’euros dans la caisse des organisations musulmanes.  Rien que pour la France, on cite le chiffre de 5 milliards d’euros pour le « business halal ». En consommant halal, même à votre insu, vous participez au financement de l’Islam en France!

Puisque Le Figaro le dit, vous pouvez diffuser l’information…

Nous avons tous déjà mangé de la viande halal ou casher

Pour des raisons culturelles ou économiques, les musulmans et les juifs pratiquants délaissent certains morceaux des animaux. Ceux-ci sont alors écoulés dans les filières «classiques».

Alors que certains s’offusquent de voir des restaurants Quick proposer uniquement de la nourriture halal, il semble que nous mangions déjà de la viande rituellement abattue sans même le savoir !

«Sur trois animaux abattus rituellement, c’est-à-dire sans étourdissement préalable, presque deux seront en fait consommés par l’ensemble des consommateurs, toutes confessions confondues», assure l’OABA (Œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs), une association impliquée dans la filière depuis 1961. Pourquoi ? Car les musulmans n’apprécient pas tous les morceaux de bœuf ou d’agneau. Pour des raisons culturelles et économiques, ils préfèrent les abats et les pièces à bouillir. Résultat : pour obtenir la quantité des morceaux halal désirée, bien plus de bêtes sont tuées que celles qui sont consommées par des musulmans. «Les filets et les entrecôtes, qui sont chers, sont donc souvent vendus dans le circuit classique», reconnaissent les professionnels. Dans la filière casher, plus restreinte, l’arrière des animaux n’est pas consommé. Seule une bête sur quatre abattues selon le rite juif serait finalement vendue dans le circuit casher.

Dès 2005, le Coperci (Comité permanent de coordination des inspections, qui regroupe l’inspection générale de l’administration, l’inspection générale de l’agriculture et le conseil général vétérinaire) soulignait la «part non négligeable» des animaux égorgés selon le rite musulman ou juif «vendue dans le circuit classique sans mention particulière». Le rapport ne fut jamais rendu public. Le sujet reste sensible. Les producteurs de viande comme les industriels craignent « de voir les clients se détourner d’une viande abattue rituellement, reconnaît-on à la Fédération nationale de l’industrie et du commerce en gros des viandes (FNICGV), alors qu’elle présente exactement les mêmes qualités alimentaires et gustatives que les autres. Seule la méthode d’abattage diffère» .

Débat européen

En 2008, la Direction générale de l’alimentation estimait que 12 % des bovins et 49 % des ovins étaient tués rituellement. Alors que les pratiquants musulmans et juifs ne représentent au plus que 7 % de la population française. «Le nombre d’animaux abattus selon un rituel religieux dépasse très largement les besoins intérieurs des minorités religieuses concernées», a d’ailleurs conclu une enquête de la Commission européenne .

> En clair, l’abattage sans étourdissement préalable est généralisé dans certains abattoirs. Car il ouvre plus de marchés : celui des religieux, que ce soit casher ou halal, et celui «classique» où cette viande est écoulée sans étiquette particulière, «sans parfois même que les détaillants soient informés», selon l’OABA . Le goût ne différerait pas, même si souvent les meilleures races, vendues sous label, restent, elles, dans les boucheries traditionnelles.

Ignorée du grand public, la présence de viande halal et casher dans le circuit classique fait l’objet d’un débat au niveau européen, au nom du bien-être animal. Une directive européenne impose l’étourdissement avant l’abattage et n’accorde qu’une dérogation aux cultes. La France, qui rassemble les plus importantes communautés musulmane et juive d’Europe, a plaidé avec succès pour préserver l’abattage rituel.

> Mais la polémique a rebondi en 2009. Les Autrichiens ont établi une norme halal nationale et souhaiteraient qu’elle soit généralisée dans l’UE. Elle proscrit la mort sans étourdissement. Tandis que des députés européens insistent pour que les produits soient étiquetés, afin que les consommateurs sachent ce qu’ils achètent. Certains ne souhaitent pas manger un animal tué rituellement et craignent de financer à leur insu les cultes. Pour la viande casher, la confusion n’est pas possible, puisque la taxe religieuse est versée en bout de chaîne, par le consommateur qui achète labellisé. Dans le cas du halal, les abattoirs rémunèrent des sacrificateurs musulmans, agréés auprès de trois mosquées. Ceux-ci ne reversent aucun pourcentage à ces structures, mais acquittent une cotisation pour leur carte professionnelle (mon oeil !!!). « On ne peut pas dire que le halal finance le culte», assure Mohammed Moussaoui, le président du Conseil français du culte musulman.

Les pays de l’UE doivent décider s’ils souhaitent une norme générale halal, auxquels les fabricants pourraient adhérer. Les religieux, juifs ou musulmans, refusent l’étourdissement préalable et assurent qu’il n’abolit pas la souffrance de l’animal. Ils redoutent également que l’étiquetage spécifique «ne stigmatise» les communautés concernées.

L’Afnor (Association française de normalisation), chargée d’organiser la consultation en France, a déjà voté contre la mise en route d’une norme européenne. Mais la discussion se poursuit à Bruxelles.

Béthune: et une mosquée, une!!!

Sortez vos mouchoirs…

FDF

Une mosquée digne de ce nom pour les fidèles musulmans

jeudi 25.02.2010

 L'AMAB et de la mairie ont trouvé un... terrain d'entente au bout de la rue Lebas.
L’AMAB et de la mairie ont trouvé un… terrain d’entente au bout de la rue Lebas.

Une mosquée, une vraie, à Béthune : des années qu’ils attendent la nouvelle. Les musulmans de Béthune ont pris l’habitude de prier à l’étroit dans une salle qu’on ne saurait baptiser de mosquée, au Mont-Liébaut. Quelques mètres carrés, bien insuffisants, ne serait-ce que parce qu’ils ne permettent pas aux hommes et aux femmes de faire chaque jour leurs prières dans des conditions idéales. Pas forcément pratique non plus de se garer sur le boulevard des États-Unis.


D’ici trois semaines, l’Association musulmane de l’agglomération de Béthune (AMAB) devrait avoir en main le permis de construire pour un projet défini comme « une mosquée digne afin de servir les intérêts des musulmans et contribuer à l’essor de la société ». Cette phrase est extraite d’une plaquette qui lance un appel à souscription. Parce qu’un tel projet, qui doit mêler des salles de prières, des salles de cours, un centre culturel et une rangée de petits commerces coûte cher.

Le terrain a été trouvé : acheté pour 150 000 E en juin 2009, il se situe au bout de la rue Lebas, à côté de l’école de musique. Un emplacement qui satisfait aussi bien l’association que la mairie, qui se sont rencontrées à plusieurs reprises durant ces derniers mois. Il facilitera notamment le stationnement des fidèles. L’avant-projet a été confié à un architecte qui n’en est pas à sa première mosquée et qui planche sur un projet respectueux de son environnement – en incluant par exemple des matériaux typiques de la région. L’édifice religieux sera repérable dans le paysage, mais sans minaret à proprement parler.

Reste à réunir des fonds pour le lancement du chantier, d’où la souscription lancée par l’AMAB, essentielle avant d’envisager de poser la première pierre.


Source: lavoixdunord.fr

Insolite: Wagon-mosquée à Landivisiau…

Le ridicule ne tue pas… Quoique là, « ILS » n’em….. personne en bloquant les rues des villes pour la prière… Ah oui, au fait: et le minaret, on le met où???

FDF


25 février 2010

Mohamed prie avec ses collègues musulmans dans un wagon aménagé en mosquée, stationné ici à Landivisiau (Bretagne).

Ici, la poussière du chantier n’a pas le droit d’entrer. Et comme dans toutes les mosquées du monde, on se déchausse avant de pénétrer dans celle des ouvriers du rail, aménagée dans un wagon stationné pour l’heure à Landivisiau, près de Morlaix.

Mohamed, l’imam, a troqué son casque contre un turban. Chaque jour, ce sexagénaire au visage mangé par une barbe blanche lit le Coran à ses collègues musulmans.

Sur le chantier, c’est un homme rude à la tâche et pointilleux sur les normes de sécurité. Comme son grand-père avant lui, Mohamed répare les chemins de fer de l’Hexagone. Il a achevé celui qui relie Brest à Morlaix, vendredi soir.

Mohamed a laissé il y a longtemps femme et enfants à Cheliff, entre Oran et Alger, pour suivre le chemin de nombreux Algériens venus travailler en France.

Il nourrit sa famille à distance depuis des dizaines d’années, et compte prendre sa retraite dans cinq ans. « En France ou en Algérie, je ne sais pas encore. »Personne ne sait qui se chargera alors de mettre à l’heure les six petites horloges du wagon-mosquée.

Il y a vingt ans, l’ancien compartiment de train était plein à l’heure de la prière. Aujourd’hui, seules une quinzaine de personnes y assistent, sur une équipe de quarante. Des Français, des Portugais et des Roumains ont rejoint cette communauté d’hommes qui travaillent et vivent sur des rails, dans des wagons-logements et des caravanes stationnés près des travaux.

« Il y a vingt ans, il n’y avait pas un chrétien », se rappelle Djilali. Un des cadres de l’entreprise précise : « Il n’y avait pas non plus beaucoup de lieux de culte pour les musulmans en France, contrairement aux églises et aux synagogues, C’est pour ça qu’on en a aménagé un dans un wagon, à côté de ceux où logent les ouvriers. » La mosquée a pris place dans un train corail délaissé par les voyageurs.

Usés par le travail, les croyants du chantier n’en oublient pourtant jamais les cinq prières qui ponctuent la journée d’un musulman. « Sauf celle du midi quand on est encore au travail, corrige Djilali. Il n’y a pas de quoi se laver et il faut être propre pour la prière. »


source : Ouest France

Merci à FDS…

Mosquée de Toulouse: donnez des sous, plein !

On ne va quand-même pas lancer un emprunt national, non?

FDF

La mosquée de Toulouse échappe à l’hypothèque.

Les musulmans toulousains seront une nouvelle fois sollicités ce soir pour financer le chantier.

Après avoir un temps envisagé d’en hypothéquer le 3e étage pour financer la fin des travaux, les responsables de la future Grande Mosquée de Toulouse, à Empalot, ont tranché : « L’éventualité de cette hypothèque a suscité beaucoup de réactions parmi les fidèles, et nous nous sommes rendu compte que si cette solution est légalement possible, elle est incompatible avec nos principes religieux », explique Mohamed Tataï. Du coup, l’imam du quartier, qui dirige depuis 2005 la construction de l’édifice pour le compte de l’association culturelle du cercle du dialogue civilisationnel, en revient aux méthodes éprouvées de l’appel à la participation financière des fidèles. Ces derniers seront sollicités pour la cinquième fois ce soir à l’occasion des cérémonies qui marquent l’anniversaire de la naissance du prophète. Habitué depuis l’achat du terrain à composer avec des financements qui arrivent au compte-gouttes, l’imam a choisi de s’en remettre à la grâce de Dieu et à la générosité des fidèles et des États qui acceptent de financer sans contrepartie les 4,5 millions d’euros de la construction de la mosquée pour finir les travaux.

Le 4 décembre dernier, il a passé un contrat de 780 000 € avec la société Delta-Elec pour la pose de la VMC, la plomberie, l’électricité, le chauffage et le système d’alarme. Viendront ensuite les plaquistes et les menuisiers avec qui les discussions sont engagées, en attendant l’arrivée des artisans marocains et tunisiens qui seront chargés des sculptures et de la pose de la monumentale porte plaquée de feuilles de cuivre. Avec 2,5 millions d’euros déjà réalisés et payés, la construction de la mosquée est au milieu du gué. Et même s’il prie pour que l’ouverture de l’édifice déjà repoussé à plusieurs reprises ait bien lieu à la fin de l’année, Mohamed Tataï, refuse de composer avec ses principes. Les collectes publiques sont limitées aux deux soirées de la fête du 27e jour de ramadan et de l’anniversaire du prophète. Mais pas questions d’aller quémander le vendredi sur les places, et dans les commerces. « Personne n’a le droit d’utiliser la construction de la Grande Mosquée de Toulouse pour solliciter des dons », prévient d’ailleurs l’imam. Et lorsqu’il regarde en direction du Koweït et de l’Algérie qui ont versé 131 000 € et 213 000 € en 2007 et 2009, Mohamed Tataï qui a déjà refusé l’aide d’un pays musulman qu’il jugeait insuffisamment désintéressé, est sans concession. Il reste confiant en ce qui concerne l’achèvement des travaux, mais il est en revanche plus réservé sur la future gestion au quotidien de la mosquée. « Il faudra impérativement maintenir la ligne que nous avons toujours suivie pour que la mosquée garde son indépendance face à tous les courants et aux États. C’est désormais cela le plus important. »

Source: ladepeche.fr