Faut-il stopper Le procès de Geert Wilders ?
27 janvier 2010
Un article que nous avons traduit du Wall Street Journal, demande l’arrêt immédiat du procès de Wilders. Mais pas comme on pourrait l’espérer, dans l’idée de protéger la liberté d’expression d’un homme politique néerlandais, mais plutôt dans le but de conserver intacts les vilains secrets du Coran et de pouvoir continuer à taire la vérité sur le message de la “Religion de Paix”.
Arrêtez le procès de Geert Wilders Par Leon de Winter
Ce qui devait au départ être un procès contre Geert Wilders accusé d’” islamophobie” a presque été transformé en son contraire : un procès historique sur le message du Coran.
Le tribunal d’Amsterdam poursuivant l’homme politique néerlandais controversé est aujourd’hui obligé de répondre à la question si oui ou non ce livre sacré pour plus d’un milliard de croyants, peut être comparé au livre d’Hitler ”Mein Kampf”, l’une des publications les plus vils dans l’histoire de la civilisation occidentale. Demandez vous ce qui pourrait mal tourner.
Dans ses écrits et discours, M. Wilders a estimé que ces deux œuvres sont semblables en termes d’antisémitisme et d’incitation à la haine, et a donc appelé à une interdiction de publication sur le Coran, similaire à celle mise en place pour Mein Kampf. C’est ce qui a déclenché des poursuites contre M. Wilders, pour propos discriminatoires et injurieux à l’encontre des musulmans et de l’islam. Le politicien néerlandais, cependant, nie avoir insulté les musulmans. Il insiste que lui met l’accent sur l’Islam radical et le Coran, qu’il considère non seulement comme un texte religieux mais aussi un pamphlet politique encourageant les musulmans à discriminer et, si nécessaire, à tuer les juifs, les chrétiens, les apostats et les autres infidèles. C’est pourquoi M. Wilders réclame le droit de critiquer et de condamner l’islam.
Suite aux plaintes déposées par des activistes musulmans pour la plupart, et des radicaux de gauche, le procureur de district d’Amsterdam en 2008 n’avait d’abord trouvé aucune base légale pour entamer des poursuites contre M. Wilders. Mais les procureurs ont été forcés de changer de cap après qu’une cour d’appel partisane a ordonné ces poursuites contre M.Wilders et de fait, a condamné l’homme politique avant tout procès et sans que M. Wilders ait une chance de se défendre. Cette intervention inhabituelle de la cour, illustre la confusion néerlandaise sur le conflit existant entre deux droits essentiels : le droit à la liberté d’expression et le droit à la protection contre la discrimination.
Selon les sondages, le Parti de la Liberté de M. Wilders , un mouvement libertarien-conservateur à tendance populiste, est actuellement le parti politique le plus populaire aux Pays-Bas. Si des élections avaient lieu aujourd’hui, M. Wilders serait un challenger sérieux pour le poste de Premier ministre. Les détracteurs de M. Wilders se trompent s’ils pensent que la condamnation pourrait lui nuire politiquement. Quelle que soit l’issue du procès, il en sortira gagnant : Si le tribunal restreint le droit de M. Wilders à sa liberté d’expression, de nombreux Hollandais vont interpréter cela comme un effort de la classe politique politiquement correcte de limiter la force croissante du Parti de la Liberté, ce qui ne fera qu’attirer vers lui encore plus d’électeurs. Si, à l’invers, le procureur public ne parvient pas à prouver que M. Wilders a délibérément insulté les musulmans en raison de leur religion, l’opinion de M. Wilders sera considérée comme justifiée. Et là encore, il en tirera un gain politique.
Plus important encore, les poursuites contre M. Wilders pourraient au bout du compte, créer sans le vouloir une crise entre les Pays-Bas et le monde islamique. Ce qui se retrouve sur la sellette n’est pas tant Geert Wilders, mais le livre saint de l’Islam. Le 20 janvier dernier, le premier jour du procès, l’équipe de la défense de M. Wilders a présenté à la cour une liste de témoins experts qui révèle ce que sera sa stratégie de défense. Les témoins experts, un groupe d’universitaires de renommée internationale, d’une part et, d’autre part, des islamistes radicaux (dont Mohammed Bouyeri, l’assassin de Theo van Gogh, et Mesbah Yazdi l’influent ayatollah iranien, radicalement anti-sémite et religieux mentor du président iranien Ahmadinedjad), seront appelés à témoigner sur le message du Coran et sur la comparaison faite avec Mein Kampf par M. Wilders. Comme M. Wilders l’a déclaré lors de la première et seule audience à ce jour, si ses déclarations sur le Coran et Mein Kampf s’avèrent correctes, il ne peut pas être condamné pour avoir dit la vérité. Ainsi l’équipe chargée de sa défense se concentrera sur les points violents et extrêmes dans le Coran, en les comparant à des paragraphes dans Mein Kampf.
L’accusation ne s’est pas opposée à l’appel des témoins dans le but de faire la lumière sur le Coran et Mein Kampf mais elle a seulement objecté sur le grand nombre de témoins cités (17 en tout). Donc très probablement la cour devrait permettre à la plupart des témoins sur la liste de témoigner. Sans aucun doute, il y a de nombreuses remarques anti-juives dans le Coran. Selon certains chercheurs, il y en aurait même davantage dans le Coran que dans Mein Kampf. Il est donc tout à fait concevable que le tribunal juge que Geert Wilders était dans son droit lorsqu’il a comparé le Coran à Mein Kampf. Tout est possible dans ce procès absurde.
Les trois juges saisis de l’affaire, sans doute des hommes décents, modestes, hollandais postmodernes avec donc un minimum de connaissances de l’islam, de sa culture et de ses traditions, se voient maintenant obligés de débattre de la nature d’un texte religieux, chose qui ne s’était encore jamais vue dans un tribunal d’une société éclairée. Devant les juges et les caméras de télévision, le texte fondateur de toute une civilisation sera critiqué et mis en comparaison avec l’un des textes les plus inhumains écrit au 20e siècle, ce qui constitue sans aucun doute une insulte profonde pour les musulmans, radicaux ou non.
Mais il y a une porte de sortie. Le bureau du procureur de l’État a respecté l’ordonnance de la cour d’appel de poursuivre M. Wilders. Le procès a commencé. Il devrait maintenant demander au tribunal l’acquittement. Ce procès absurde doit s’arrêter immédiatement.
Source : Wall Street Journal via Atlas Shrugs
Source: http://www.bivouac-id.com/2010/01/27/faut-il-stopper-le-proces-de-wilders/
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