Le politiquement correct nous étonnera toujours. On croyait avoir tout lu, tout entendu, sur le débat sur l’identité nationale.
Le plus grotesque, SOS Racisme et Libération, sommant le Président de la République d’arrêter ce débat, au nom de la démocratie, bien évidemment, comme le rappelait Maurice Vidal.
http://www.ripostelaique.com/Au-nom-de-la-democratie-SOS.html
Le plus crapuleux, avec cette comparaison sordide effectuée par le socialiste Jean-Christophe Cambadélis, comparant Eric Besson à Pierre Laval, rien de moins !
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Le plus lamentable avec Eric Besson, qui, sans doute pour donner des gages à la bien-pensance, a osé proférer, à La Courneuve, cette énormité : » la France n’est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c’est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n’y a pas de Français de souche, il n’y a qu’une France de métissage », provoquant les commentaires indignés de Christine Tasin.
eric-besson-insulte-la-france-et-son-histoire-faut-le-virer—42513399.html
Le plus minable, avec cette dérobade incroyable de Vincent Peillon et de tout le Parti socialiste, inventant un prétexte bidon pour refuser de débattre avec Eric Besson, alors qu’il en avait accepté le principe. Quelle pantalonnade !
Mais on ne pensait pas que des syndicats de journalistes d’un service public oseraient, quelques heures avant, demander carrément à leur direction de déprogrammer ce débat !
Le SNJ CGT de France 2 a osé franchir ce pas. Certes, dans ce milieu, la CGT ne pèse pas grand chose, mais quand même !
debat-bessonle-pen-le-snj-est-contre.php
Encore plus fort, le leader de la CGT-journalistes de France 2 ose demander à la direction, en s’appuyant sur le Mrap et le Gisti, de programmer une émission qui aille dans le sens du politiquement correct, c’est-à-dire la vision communautariste du Mrap, qui est une insulte aux principes républicains !
http://www.liberation.fr/medias/06011573-france-2-se-coule-dans-un-debat-qui-fait-honte-a-la-france
Ces gens là osent se prétendre journalistes, et se présenter comme les garants de la démocratie. Mais dans leur tête, ils sont en uniforme, comme ces journalistes polonais qui, au lendemain du coup d’Etat de Jaruzelski contre Solidarnosc, présentaient le journal télévisé en tenue militaire, et relayaient la parole de la dictature. Mais eux, ils n’ont même pas l’excuse du totalitarisme du pouvoir ; la dictature de la pensée, ce sont eux qui l’exercent.

Ils sont presque tous issus des mêmes écoles de journalisme, et viennent presque tous de milieux sociaux très favorisés. Ils sont formatés par ânonner : Identité nationale = Le Pen ! Ils ont un mépris condescendant, mais aussi haineux, du peuple. Ils ont peur de son expression. Ils ne veulent surtout pas de référendum, sur aucune question. Ils sont payés pour véhiculer un discours anesthésiant, qui nie les réalités dérangeantes. Ils servent la soupe au système.
Il est de bon ton de dire que les journalistes sont aux ordres de Sarkozy. C’est souvent vrai pour les grands chroniqueurs, mais c’est totalement erroné pour beaucoup de journalistes du service public. Il suffit d’écouter France Info ou France Inter, de voir comment l’AFP traite les sujets sensibles, pour constater que c’est vraiment la culture gauchiste compassionnelle qui est dominante dans la plupart des médias.
Prenons un Daniel Mermet, qui véhicule ce discours, combat tout projet de loi contre le voile intégral, se prosterne devant Tariq Ramadan, et tient un discours pro-palestinien primaire, faisant fi de la réalité du Hamas. Il est la caricature du journaliste bobo-gaucho qui sévit dans le service public, et sur bien d’autres médias, télévisés, radiophoniques ou écrits. Cette caste médiatique, souvent très imbue d’elle-même, illustre mieux que de longs discours l’interview accordée à RL par la remarquable Malika Sorel.
http://www.ripostelaique.com/Malika-Sorel-Longtemps-anesthesies.html
Ils réussissent à faire peur aux politiques, dont beaucoup nous avouent, dans le privé, qu’ils partagent notre inquiétude sur la montée de l’islam, mais qu’ils n’osent pas l’exprimer, de peur d’être médiatiquement lynchés. Ils haïssent, bien sûr, Internet, qui permet à des sites comme le nôtre de défendre une Fanny Truchelut un Geert Wilders ou les électeurs suisses, qualifiés d’ailleurs de racistes, xénophobes, populistes et bien sûr d’islamophobes !
internet-et-le-peuple-principaux-ennemis-de-cohn-bendit-et-de-fourest.html
C’est tout leur petit pouvoir de caste que la presse Internet met en cause. Alors, bien sûr, comme tous ceux qui risquent de perdre un privilège, ils vont se battre bec et ongles pour le préserver. Pour cela, ils n’hésiteront pas à salir des sites qui, comme RL ou d’autres, ne se laissent pas intimider par leurs vociférations et leurs menaces. Nous nous attendons donc, de leur part, à tout moment, au coup de l’extrême droite et du racisme, nous y sommes préparés. Nous ne serions pas surpris que des pressions s’exercent contre notre hébergeur. Nous ne sommes pas paranoïaques, mais nous sommes préparés à tout.
Bien sûr, nous savons qu’il y a des journalistes républicains. Mais ils savent, justement, toute la difficulté qu’ils ont, dans une rédaction, à ne pas défendre la régularisation de tous les clandestins, ou le droit de vote pour les étrangers, sans se faire immédiatement qualifier de « racistes » ou de « lepénistes » par le gauchiste de service.
Ce sont ces journalistes qui, par leurs silences complices, ont permis qu’hier, en plein Paris, près de la mosquée intégriste de la rue Jean-Pierre Timbaud, une jeune comédienne, Rayhana, qui osait, dans son spectacle, parler de la conditions des femmes algériennes, soit aspergée d’essence par des agresseurs, qui ont voulu lui mettre le feu, se croyant sans doute au Pakistan. Que pèsent, dans contexte, les protestations horrifiées de Delanoë, quand ce dernier et son complice Daniel Vaillant ont abandonné aux islamistes le quartier de Barbès, leur laissant penser que la République leur cède le terrain, et qu’ils peuvent imposer la charia en plein Paris !
http://www.leparisien.fr/paris-75/la-comedienne-rayhana-agressee-a-paris-13-01-2010-775895.php
Le débat sur l’identité nationale est plus que nécessaire, il est indispensable. Il confirme la déliquescence de toute une partie de la gauche, que Martine Aubry, son communautarisme et sa connivence avec les islamistes, incarne jusqu’à la caricature.
Le débat sur le voile intégral, lui aussi indispensable, montre qu’à droite, le courage n’étouffe pas tous les parlementaires, nous pensons particulièrement au triste président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer, qui donnait encore des leçons à Jean-François Copé, qui réclamait une loi. Que dire d’un président de la République qui prend comme conseiller un Yazid Sabeg, l’homme qui compare notre pays à l’apartheid de l’Afrique du Sud, et milite ouvertement pour que notre modèle s’efface devant le modèle anglo-saxon qu’il appelle de ses voeux ?
Le taux d’écoute de l’émission d’hier soir, sur la 2 confirme que les Français sont demandeurs du débat sur l’identité nationale. Il démontre, comme lors du référendum sur le traité constitutionnel européen, la coupure entre le peuple et le petit monde médiatique, qui entend façonner l’opinion.
Riposte Laïque ne fuit pas ce débat, au contraire, comme l’explique Pierre Cassen dans une interview d’une heure, accordée à la radio toulousaine La Luette.
http://luette.free.fr/spip/spip.php?article271
Mais à quoi bon discuter seulement entre gens convaincus ? Nous savons qu’autour de l’identité nationale, des discours qui ne sont pas les nôtres existent. Certains vont nous dire que l’identité nationale, ce sont nos valeurs chrétiennes, oubliant l’apport de la laïcité et de la séparation du religieux et du politique. D’autres vont défendre une vision régionaliste de la France, tournant le dos à la notion de République une et indivisible issue de la Révolution. D’autres encore vont développer une vision ethnique de l’identité nationale, ou bien une vision multiculturelle, etc.
Sur ce terrain, notre journal est prêt à accepter toutes les confrontations, cela ne nous fait pas peur. Notre collaborateur Radu Stoenescu ne pouvait donc qu’accepter l’invitation à débattre de Radio Courtoisie.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Radio_Courtoisie
Les laïques que nous sommes, souvent mécréants, ne se reconnaissent pas dans les valeurs de Radio Courtoisie. Mais nous nous félicitons de pouvoir défendre nos principes sur une radio qui a la courtoisie de nous inviter. Nous ne partageons pas davantage l’approche des autres intervenants du débat auquel prendra part Radu. Mais dans une démocratie (n’en déplaise à nos maître censeurs), on est censé débattre avec des gens avec qui on n’est pas d’accord.
Il est temps que la presse Internet soit capable d’organiser de vrais débats, de vrais confrontations, chose aujourd’hui impossible.
couverture-du-dictionnaire-des-debats.html
Il est temps que la parole se libère, dans ce pays, et que la page noire de la dictature des maîtres-censeurs soit tournée au plus vite.
Piqué à: RIPOSTE LAIQUE