Me concernant, le choix est fait depuis longtemps; depuis le temps où j’ai compris ce qui se cachait derrière ces constructions de mosquées et tout ce qui va autour…
FDF
mercredi 13 janvier 2010
De la peur de stigmatiser l’islam
La véritable peur de critiquer l’islam, qui a saisi notre société peu habituée aux ingérences d’une religion agressive dans l’espace public, nous empêche de dire la vérité et de voir la réalité en face.
Dans le cas de la burqa, on invoque la « sécurité » pour ne pas « stigmatiser » une religion, mais c’est cette religion qui se stigmatise toute seule en affublant certaines de ses fidèles d’un sac à patates même pas transparent. Et des constitutionnalistes tout à fait républicains comme Guy Carcasonne sont prêts à adapter la société française à la lutte contre la burqa, en interdisant le port de masques ou de cagoules dans l’espace public. Le problème ne s’était jamais posé avant l’arrivée de la burqa, en quoi la burqa change-t-elle quoi que ce soit aux problèmes de la cagoule et des masques ? La vérité, celle qu’on n’ose pas dire de peur de « stigmatiser », c’est que la burqa est un cas d’espèce unique, venant de l’islam (même si cette tradition lui est antérieure, l’islam se l’est appropriée), et qu’elle est une tradition à bannir de nos sociétés, sans le moindre débat possible. Pas de débat sur la burqa, sinon demain pourquoi pas un débat sur l’excision ?
Le débat sur les minarets qui pointe (le débat, pas les minarets) suite à la votation suisse de fin 2009 est du même acabit. Des arguments hallucinants du genre « faire taire les clochers » sont pronés par des gens sincères mais complètement à côté de la plaque, qui ne se rendent même pas compte qu’ils offrent là à l’islam sa plus belle victoire, à savoir gagner sans combattre. Les minarets ne seront jamais interdits, mais en plus on commence à vouloir interdire les clochers, alors qu’ils font partie de notre culture et de notre civilisation (contrairement aux minarets, je le précise pour les plus islamomanes).
Quand nous aurons admis que les problèmes viennent de cette religion et qu’elles nous font remettre en question toute notre société, on aura fait un grand pas. N’ayons plus peur de désigner l’islam comme responsable, et de demander aux musulmans qui veulent montrer qu’ils sont intégrés de le faire aussi. La situation actuelle de flou juridique et artistique sur l’islam joue contre eux, car il crée de la suspicion et le malaise chez les non-musulmans. L’islam doit faire son aggiornamento laïc, ou ce sera la guerre. Pour l’instant c’est déjà une guerre mais de basse intensité, médiatico-politique. Quand les citoyens commenceront à se taper sur la gueule, il sera trop tard. Il faut choisir son camp : la République, ou l’islam. Mais les deux ne sont pas compatibles, sauf à devenir une République islamique.
Source: tatamis.blogspot.com