Francaisdefrance's Blog

08/01/2010

Dalil Boubakeur : « Tout un chacun peut s’autoproclamer imam ». Merci du conseil…

Une fois autoproclamé imam, à moi les gonzesses (soumission), à moi le fric (je vous cite les cas?) à moi les logements gratuits ou presque offerts par les municipalités françaises, à moi les bienfaits de la  stigmatisation (et je compte bien en profiter…), et à moi plein d’autres trucs sympas.
FDF

Le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux a indiqué jeudi avoir « procédé à l’expulsion en urgence d’un imam islamiste radical, Ali Ibrahim El Soudany » , de nationalité égyptienne. Un fait qui relance les interrogations autour du rôle et du statut des imams en France. Dalil Boubakeur, recteur de la grande mosquée de Paris et ancien président du Conseil français du culte musulman (CFCM), a répondu aux questions du point.fr.

Qui sont les imams et quel est leur rôle dans la pratique de l’islam ?
À l’origine, l’imam est simplement quelqu’un qui connaît suffisamment le Coran et les rites pour pouvoir prier devant les autres. L’islam n’ordonne pas des imams comme on ordonne des prêtres ou des évêques. Il n’y a pas d’organisation ni de structure qui décerne ce titre. En règle générale, c’est un groupe qui désigne, ou accepte, que l’un de ses membres assume cette charge. Sa seule prérogative est de diriger la prière devant les fidèles et de dire à haute voix ce que les autres écouteront. Sa fonction est celle d’un directeur de prières qui peut être plus ou moins compétent. Certains groupes exigeront, parce que ses membres sont eux-mêmes très instruits, quelqu’un de très compétent. D’autres seront moins regardants.

N’existe-t-il pas de formation qui leur soit destinée ?
Oui, elles existent. À la mosquée de Paris, nous proposons une formation pour les imams. Celle-ci tient compte des données théologiques, de la pratique religieuse, mais dispense aussi des connaissances relatives à la loi française, à la philosophie ou à la pédagogie. Concernant les aumôniers et les aumônières, nous ajoutons même un enseignement sur la vie carcérale et sur la loi pénale. Ce n’est pas n’importe quoi. D’ailleurs, cette formation (lancée en janvier 2008) est organisée avec l’Institut catholique de Paris (les universités Paris IV-Sorbonne et Paris VIII-Saint-Denis ayant opposé un refus). Mais il en existe d’autres tout à fait sérieuses, y compris à l’étranger, notamment en Turquie, en Algérie ou au Maroc. Reste que tout un chacun peut donc s’ériger en imam et, parmi ces directeurs de prières autoproclamés, nombreux sont ceux qui ne sont pas passés par des écoles. Ceux-là, nous nous en méfions.

Pour quelles raisons ?
L’imam autoproclamé s’est formé lui-même et estime avoir acquis suffisamment de connaissances coraniques, quelquefois de travers... Certains orientent leur discours vers des prêches violents, des diatribes, des critiques démagogiques qui semblent plaire à une population. L’assemblée est même captivée par ce jargon. L’individu prend ainsi de plus en plus d’ascendant et est alors persuadé qu’il est dans la bonne voie. Certains de ces imams sortent carrément du cadre de la religion pour prôner des discours revendicatifs, politiques, pour tel pays ou contre tel régime. Dans ce domaine, il n’existe pas de douce France : les deux types d’imams coexistent, il y a de tout et c’est très difficile à contrôler.

Comment peut-on y remédier ?
J’ai été le premier à alerter sur le risque que constituent ces imams autoproclamés, il y a une dizaine d’années. Il faudrait que chaque imam puisse produire un document, une preuve délivrée par un organisme de formation. Mais l’État, à qui nous voulions demander un statut de l’imam, refuse de s’immiscer dans cette affaire. En France, du fait de la loi de 1905 (séparation des Églises et de l’État), ce n’est pas aux pouvoirs publics de distribuer des cartes d’imam. Et c’est tout le problème. Nous, les associations, les mosquées, nous recommandons d’avoir recours à des imams sérieux, formés, contrôlés et également payés. Car les imams autoproclamés sont comme les médecins de Molière : ils vont de ville en ville, de campagne en campagne, attendant des uns et des autres un soutien financier. À l’inverse, quand une mosquée a son imam, celui-ci est identifié et identifiable et il y a une vraie notion de responsabilité.

Re-Identité Nationale: Les amateurs de football français d’origine maghrébine font bloc derrière l’équipe d’Algérie.


Aricle trouvé ici


Le cœur de la communauté française originaire du Maghreb vibrera à l’unisson pour l’équipe de football algérienne, soutenant avec ferveur l’équipe des Verts qualifiée pour les deux prochains tournois de prestige : les coupes d’Afrique des Nations et du Monde.

C’est ce qu’atteste une étude réalisée par le cabinet SOLIS, spécialisé dans les études marketing éthniques, du 1er au 15 décembre 2009, auprès d’un panel représentatif de 1648 personnes, dans les quatre régions qui regroupent près de 70 % de l’immigration en provenance d’Algérie, du Maroc et de la Tunisie : l’Île de France, Rhône-Alpes, le Nord-Pas de Calais et PACA.

Sport roi ici et de l’autre côté de la rive méditerranéenne, facteur d’unité sociale et de fierté d’appartenance, le football, s’il déchaîne les foules, a également des vertus fédératrices uniques, comme l’illustre la mobilisation passionnée qui rassemblera, comme un seul homme, derrière l’équipe d’Algérie la très grande majorité des aficionados sondés.

Parmi les 72 % des personnes interrogées qui suivront assidûment les matchs de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations, 82.9 % palpiteront pour les performances de l’équipe d’Algérie.

Une tendance qui se confirme très nettement avec le Mondial en Afrique du Sud, puisque plus de 80.2 % des supporters seront fidèles au rendez-vous, prêts à s’enthousiasmer pour l’équipe d’Algérie à plus de 88.6 %, tout en encourageant l’équipe des tricolores à 55.8 %. Enfin seulement 17.5 %, applaudiront aux exploits de la Seleção du Brésil.

source : nationspresse.info

La Chapelle-Saint-Luc (Aube) : la langue arabe redore son blason…

Identité nationale, qu’ils disent???

Depuis la rentrée, il est désormais possible d’intégrer une classe bilingue anglais-arabe au collège Camus, avec le plein accord de l’inspecteur d’académie.

C’est le quotidien l’est-éclair du 7/01/2010 qui nous l’apprend.
Après avoir été supprimé pendant quatre ans, l’apprentissage de la langue arabe, retrouve enfin ses lettres de noblesse. Depuis la rentrée 2009, une classe bilingue anglais-arabe a ouvert au sein du collège Albert-Camus à La Chapelle-Saint-Luc, écrit la journaliste (7 janvier 2010). Un choix qui s’inscrit pleinement dans la lignée des orientations proposées en 2008 par le président de la République, Nicolas Sarkozy, à l’occasion des assises de la langue arabe et plus récemment par le député UMP Jean-François Copé, poursuit-elle.
Bien entendu, le journal donne la parole à un professeur d’arabe, Aref Tahan, rattaché au Lycée Marie-de-Champagne de Troyes qui souhaitait retrouver la langue arabe à l’école : « Il m’a fallu monter au créneau pour plaider pour le retour de l’arabe dès le collège. L’inspecteur d’académie, Serge Clément, a entendu notre requête. » Et pour cause. Dans l’Aube, l’inspection académique ne cache pas sa volonté de mettre l’accent sur les langues vivantes dès la 6e. Et ça fonctionne. Avec onze élèves inscrits en arabe cette année, à Albert-Camus, l’enseignant peut se réjouir. « Nos collégiens sont essentiellement des gens d’origine, c’est-à-dire issus des pays arabo-musulmans au sens large dont le Maroc, l’Algérie, la Bosnie, le Sénégal ou encore l’Égypte ».

source: nationspresse info

De quoi « ils » sont capables: sa mère veut la marier de force en Algérie en lui déchirant ses papiers d’identité

Sa mère veut la marier de force, elle porte plainte

Partie cet été dans son pays d’origine, en Algérie, cette femme de 22 ans a été piégée par sa mère,qui lui a déchiré ses papiers d’identité. Mais, à Oran et à Caen, la solidarité a joué.

Radha (1), 22 ans, vit depuis cinq ans à Caen. Cet été, enthousiaste, elle part en Algérie assister à une fête familiale. À peine débarqués, sa mère et son beau-père ¯ qui vivent eux aussi en Normandie ¯, lui proposent de passer quelques jours dans une maison louée à une centaine de kilomètres d’Oran. Et là, elle est piégée : sa mère lui confisque ses papiers, son téléphone portable et l’enferme dans une chambre avec sa cousine.

Radha ignorait qu’elle était promise à un Algérien de 35 ans, qu’elle a tout juste croisé. Montant du contrat : 3 000 €. « Je ne le voulais pas. J’étais affolée. » Avec le portable de sa cousine, elle compose le premier numéro qu’elle a sous la main : celui de son médecin traitant, à Caen, trouvé sur une ordonnance. Celui-ci alerte des éducateurs qui ont déjà soutenu la jeune Caennaise.

À leur tour, ils préviennent la Délégation aux droits des femmes de Basse-Normandie. Le processus de sauvetage de Radha est en route. D’un pays à l’autre, via l’association parisienne Voix de femmes, « on se mobilise ».

La séquestrée réussit à déjouer la surveillance de sa famille. Elle s’enfuit à Oran, où elle est hébergée et conseillée par une bénévole des Fard (Femmes algériennes revendiquant leurs droits). La préfecture du Calvados lui fait rapidement parvenir la copie de son passeport.

Dernier écueil : elle a besoin de nouveaux papiers d’identité. Pour cela, elle n’a pas le choix : elle doit porter plainte contre sa mère. « Jamais auparavant, selon le procureur, une Algérienne n’avait osé effectuer une telle démarche. » En septembre, enfin, Radha peut regagner la France.

« Le prix à payer »

Le 18 novembre, le procès a eu lieu à Oran. Sa mère encourait deux ans de prison et 5 000 € d’amende. « À ma demande, elle n’a été condamnée qu’à 200 €, pour la destruction de papiers officiels. » Un symbole fort. « L’État algérien a sanctionné la manière d’agir de cette mère et a reconnu Radha en tant que victime », se satisfait Véronique Tomas, déléguée régionale aux droits des femmes de Basse-Normandie.

Aujourd’hui, Radha travaille dans la vente et souhaite reprendre des études. « Je vis loin de ma fratrie. C’est un déchirement que d’aller contre les coutumes de la communauté dont vous êtes issue. Mais c’est le prix à payer pour conquérir ma liberté et celle des Maghrébines de ma génération ». Elle est prête à « voler au secours de toutes celles que l’on veut faire taire ».

Source: Ouest-France


Les duettistes de la discrimination positive.

07 janvier 2010

La conjuration des imbéciles


« La Sottise ! » disait Flaubert.

Qu’aurait pensé l’imprécateur de Bouvard et Pécuchet du spectacle attendrissant qu’offrent aujourd’hui les duettistes de la discrimination positive, Richard Descoings et Alain Minc ? Ou faut-il dire le trio, tant les idées — le mot est peut-être un peu exagéré — qu’ils défendent semblent l’écho des propositions de Yazid Sabeg, le commissaire à la diversité, à l’égalité des chances et à l’auto-satisfaction.

J’ai eu la chance inouïe d’assister cette année, au lycée Thiers à Marseille, à une visite de Monsieur Sabeg dans ma classe de SPE-IEP (dont je parlais dans une précédente Note). Eh bien, ces élèves qui arrivent tous de ZEP, et sont presque tous « issus de la diversité » pour parler le langage à la mode, se sont sentis — ils l’ont dit et écrit — animaux de zoo visités par quelque touriste nonchalant, soucieux de parler pour ne rien dire et de ne rien écouter. Yazid Sabeg est arrivé entouré d’une cour de dignitaires empressés. Il est reparti, pressé, en homme important qu’il est, au bout de dix minutes, laissant derrière lui un sérieux sentiment d’inachevé et de stupéfaction. Mais le grand petit homme, comme on dit dans Little Big Man, avait certainement tout compris en deux coups d’œil…

D’ailleurs, il avait compris avant même d’entendre. Il a sur la discrimination positive des idées bien arrêtées — les quotas que revendique aujourd’hui Richard Descoings, futur ministre de l’Education, si j’en crois la loi de Murphy et le Principe de Peter, c’est lui. Et de suggérer que l’on dresse un état précis des « communautés » afin de distribuer dorénavant les postes non en fonction du talent, mais de l’appartenance ethnique — si tant est que le terme ait un sens.

Tiens, la dernière fois qu’on a joué à ça, c’était sous Vichy.

Richard Descoings, donc, s’étonne avec ironie (1) de l’opposition de la conférence des Grandes Ecoles à sa proposition de quotas. Les bonnes œuvres ne suffisent plus au fringant directeur de Sciences-Pô : c’est que dans la société du spectacle, toute surenchère en appelle forcément une autre, si l’on veut rester visible. Ce furent d’abord quelques spécimens pêchés dans des banlieues et importés Rue Saint-Guillaume sous l’œil intéressé des caméras. Puis des quotas — 30% de boursiers, cela sonne sérieux. Puis la suggestion de Valérie Pécresse, que j’ai connue mieux inspirée, que l’on transforme les oraux, afin de moins évaluer sur des savoirs, et davantage sur des savoir-être : le livret de compétences qui doit régler le futur Brevet des collèges, si les profs, fort récalcitrants, acceptent de le remplir, s’invite dans les grandes écoles.

Comment s’étonner que les responsables desdites Grandes Ecoles s’émeuvent de ce discours calibré pour plaire… pour plaire à qui, d’ailleurs ? Le Monde ouvre ses colonnes aux chantres de l’affirmative action (2), et les hauts responsables du Figaro ne leur sont pas hostiles, malgré ce qu’en disent avec talent tel ou tel de leurs collaborateurs (3). Touchante unanimité. Les uns et les autres se sont-ils demandé ce qu’en pensent leurs lecteurs ? Ce qu’en pensent les enseignants ? Ce qu’en pensent même les jeunes — y compris ceux que cela semble concerner (4) ? Croient-ils vraiment que tant de parents ou grands-parents d’élèves veuillent voir passer devant leurs enfants ou leurs petits-enfants des gosses qui se sont donné la peine de naître… de l’autre côté du périphérique ?

J’ai souvent expliqué que le titre de la Fabrique du crétin ne visait pas vraiment les élèves, victimes d’un système qui marche sur la tête (comme le prouve jusqu’à la nausée cette Autopsie du Mammouth (5) qui sort cette semaine). Non : les crétins en chef, ce sont les instances dirigeantes, cette galaxie de gredins grenelliens, d’apparatchiks survivants de tous les régimes, de pédagogues fous et autres fournisseurs de débâcle. Cela fait des années qu’une certaine Droite veut briser l’Education nationale, cela fait des années qu’une certaine Gauche fait chorus. Le collège unique, contre lequel s’insurge aujourd’hui Luc Ferry (6), qui l’a pourtant laissé prospérer lorsqu’il était ministre, est l’exemple le plus frappant de cette massification uniformisante dont on espérait une école égalitaire et qui, à force d’égalitarisme, a eu l’effet paradoxal, mais logique, non seulement de ne pas augmenter le nombre d’enfants issus du peuple dans les Grandes Ecoles, mais, souvent, de le diminuer notablement. D’où l’idée loufoque, mais logique pour ces gens-là, de les réinsérer aujourd’hui — par passe-passe, par passe-droit, au lieu de leur donner, en amont, l’aliment intellectuel qu’ils pourraient réclamer. « Pourquoi ne nous l’a-t-on pas appris avant ? » demandent les élèves des classes prépas aux classes prépas dont je parlais dernièrement. Bonne question à laquelle on n’apporte, encore une fois, que de mauvaises réponses.

Parce que si l’instruction — la meilleure, la plus sophistiquée possible — est un droit, la réussite, elle, ne l’est pas : c’est peu ou prou comme le droit aux soins, qui n’est pas le droit à la santé. Les élites ne se décrètent pas, tant qu’on leur donne l’occasion d’émerger.
Mais voilà : permettons-nous encore aux enfants, aux adolescents, d’aller au plus haut de leurs compétences ?

Poser la question, bien sûr, c’est y répondre. La politique éducative, tant administrative que pédagogique, n’a jamais eu d’autre but, depuis vingt-cinq ou trente ans, que l’écrasement des différences — ce qui n’a jamais fait de bien aux plus fragiles, et découragé ceux qui auraient pu lever la tête. Si les enfants les plus démunis, culturellement parlant, ont besoin de quelque chose, c’est d’une pédagogie qui leur transmette des connaissances, inlassablement, et, ce faisant, leur donne de l’ambition.

Et on ne donne d’ambition qu’en montant la barre, pas en décrétant, comme le fit jadis Jack Lang, que le zéro est hors-la-loi : c’est ne rien comprendre à la relation maître-élève que de penser que les uns ne peuvent avoir d’autorité que par la grâce du bâton, et que les autres ne fonctionnent qu’à la carotte.

Restait à la Bêtise un dernier bastion à conquérir, les classes préparatoires. Une ultime forteresse à raser, les grandes écoles. Nous y sommes presque. On en reviendra d’ici peu à un système d’« entretiens » faussés et de cooptation vraie, un pseudo « mérite » qui ressemblera fichtrement au piston. Seuls des concours anonymes, de haut niveau, où n’apparaissent ni la couleur de la peau, ni les (in)croyances religieuses, peuvent assurer le renouvellement des cadres et l’éclosion des talents — la vie d’une République. Les propositions d’aujourd’hui, outre leur inconséquence pédagogique, marquent la fin d’une certaine… identité française. Quand le communautarisme frappe à la porte et que les démagogues l’entrouvrent, nous pouvons tout redouter — y compris le Quatrième Reich.

PS. Que cette politique de quotas soit absurde, nous sommes quelques-uns à le dire. Même Luc Ferry, décidément ultra-lucide depuis qu’il n’est plus ministre, s’y est mis ce matin : http://www.france-info.com/chroniques-l-invite-du-matin-2…

Notes :

(1)http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/01/04/richard-…

(2)http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/01/06/boursier…

On m’excusera d’utiliser l’anglais pour désigner ces grandes intelligences. Richard Descoings vient de se voir décerner le Prix de la carpette anglaise pour son action en… défaveur du français : http://www.langue-francaise.org/Articles_Dossiers/Carpette_historique.php

(3) http://www.rtl.fr/fiche/5931778443/eric-zemmour-richard-d…

(4) Le Monde, dans une grande crise d’honnêteté (on ne l’y reprendra pas), a demandé leur avis aux jeunes gens concernés. Et c’est très éclairant : des quotas et des passe-droits, ils n’en veulent pas (http://www.lemonde.fr/societe/article_interactif/2010/01/06/quotas-les-eleves-boursiers-ne-veulent-pas-d-un-passe-droit_1288251_3224.html#ens_id)

(5) De Claire Mazeron. Sortie le 14 janvier. Courez le commander !

(6) Dans le Figaro du 7 janvier.

D’après un billet de: http://bonnetdane.midiblogs.com/archive/2010/01/07/la-conjuration-des-imbeciles.html

Débat sur l’identité nationale: Besson dégage en touche contre Marine Le Pen.

Oh, la belle esquive! Vraiment pas sûr de son coup, Eric Besson…

FDF

Le match Le Pen-Besson sur l’identité nationale n’aura pas lieu

Le match Le Pen-Besson sur l'identité nationale n'aura pas lieu

Le ministre de l’Immigration, qui était annoncé à une réunion publique sur l’identité nationale le 13 janvier dans le Nord, a fait savoir qu’il ne pourra finalement s’y rendre, quelques heures après l’annonce de la participation de Marine Le Pen

Quel courage…

Le face-à-face Marine Le Pen-Éric Besson à Liévin (Pas-de-Calais) n’aura pas lieu. Le ministre de l’Immigration, qui était annoncé à une réunion publique sur l’identité nationale le 13 janvier dans le Nord, a fait savoir qu’il ne pourra finalement pas s’y rendre. Quelques heures auparavant, Marine Le Pen avait annoncé sa participation…

Il n’en fallait pas plus à la vice-présidente du Front national Marine Le Pen pour accuser l’ancien socialiste de fuir le débat. « Il fuit un débat qu’il ne maîtrise pas, ni sur le plan intellectuel, ni sur le plan politique », a estimé la responsable frontiste, qui est aussi conseillère municipale d’Hénin-Beaumont, commune proche de Liévin. Reçu sur France info

Mais « le match » aura bien lieu et, qui plus est, devant les caméras. Marine Le Pen et Éric Besson se rencontreront en effet dans l’émission « À vous de juger » de France 2 le 14 janvier. Vendredi matin, Éric Besson a aussitôt rétorqué : « Je ne suis pas connu pour fuir le débat avec qui que ce soit, où que ce soit. Je ne fais pas une fixation sur Marine Le Pen, ce n’est pas elle qui m’intéresse le plus dans ce débat, mais si elle souhaite débattre avec moi je débattrai avec elle. » Le ministre de l’Immigration explique qu’il est tout simplement tenu d’assister mercredi prochain à 18 heures à la présentation des voeux du président de la République aux parlementaires à l’Élysée.

NDLR: une autre! Une autre!


Source: lepoint.fr

Pour un « ancien » du FN… Orange: Bompard islamise sa ville pour de bon !

Cette fois c’est fait : Jacques Bompard, le maire villiériste d’Orange vient d’officialiser la construction prochaine d’une mosquée dans sa ville. La semaine dernière, Jacques Bompard a offert un terrain de 4700 m² à la communauté musulmane locale. En accordant un terrain (qui plus est gratuitement) à la communauté musulmane, Bompard vient de faire preuve […]

bompardCette fois c’est fait : Jacques Bompard, le maire villiériste d’Orange vient d’officialiser la construction prochaine d’une mosquée dans sa ville. La semaine dernière, Jacques Bompard a offert un terrain de 4700 m² à la communauté musulmane locale. En accordant un terrain (qui plus est gratuitement) à la communauté musulmane, Bompard vient de faire preuve de dhimmitude en cautionnant l’islamisation de sa ville.

La construction d’une mosquée à Orange est à replacer dans un processus commencé depuis déjà six ans. Il y a six ans en effet, Jacques Bompard, comme d’autres élus du système, avait fait le choix du communautarisme islamique. Sa politique islamisante a commencé par la création d’un marché 100% islamique (tous les jeudi matin devant l’espace Alphonse Daudet) puis, par la suite, avec un projet de création d’une grande mosquée (qui va devenir hélas une réalité d’ici quelques mois).

Ce qui est grave dans cette histoire là, c’est que Bompard s’est toujours présenté comme quelqu’un d’attaché à la défense de l’identité française. Si cela fut sûrement le cas pendant de nombreuses années, force est de constater que bien des choses ont changé depuis. Ainsi, depuis 2003, celui qui se veut le « défenseur des valeurs fondamentales » n’est qu’en réalité un ennemi de l’identité française. On ne peut pas prétendre vouloir défendre l’identité française et dans le même temps collaborer au déracinement culturel national en favorisant l’islamisation.

Je constate par ailleurs le silence étrange de certains amis de Jacques Bompard, des amis qui eux aussi se revendiquent comme « défenseurs des valeurs fondamentales ». Pourquoi ceux qui dénoncent la construction d’une mosquée à Bordeaux n’en font-ils pas de même lorsqu’un cas similaire se présente dans la ville d’Orange ? Pourquoi ceux qui ont critiqué le fameux discours de la dalle d’Argenteuil ne critiquent pas la construction d’une mosquée à Orange ?

La lutte contre l’islamisation de la France ne doit pas être un combat mené à la légère. Dans ce type de combat, on se doit de faire preuve d’intransigeance et de fermeté. Les querelles matérialistes ne doivent pas polluer le combat vital de la lutte contre l’islamisation. Il faut cesser de pratiquer les jugements à géométrie variable. La droite nationale doit être unie dans ce combat et non désunie comme cela est malheureusement le cas à cause du comportement de certains qui jouent aux aigris de service car ils ne reçoivent plus leur petit susucre en provenance de Montretout.

Que ça soit à Bordeaux, à Chelles ou à Orange ; partout l’islamisation se doit d’être combattue !


Source : Identita Nostra

 » Mort aux crétiens » sur la cathédrale de Clermont-Ferrand!

Tag : 'Mort aux chrétiens' sur la cathédrale de Clermont-Ferrand

Mort aux chrétiens !
Sinistre tag sur la cathédrale de Clermont-Ferrand…

Depuis mardi 24 novembre 2009, une porte de la cathédrale de Clermont-Ferrand, dans le Puy-de-Dôme, est souillée par un immense tag en lettres rouge sang : « Mort aux crétiens » (sic). L’appel au meurtre, signé de caractères illisibles, n’a pour l’heure suscité aucune condamnation, ni du maire socialiste, Serge Godard, ni même des autorités épiscopales.

Quant aux médias locaux, informés de la dégradation, ils ne l’ont pas portée à la connaissance de leurs lecteurs.

Seuls les Identitaires d’Auvergne, dirigés par Claude Jaffrès, se sont indignés, dans un communiqué, de cet « acte anti-chrétien [qui] s’ajoute à l’incendie criminel de l’église Saint-Joseph». En mars dernier, un incendie volontaire avait nécessité l’intervention de plusieurs dizaines de sapeurs-pompiers qui avaient mis cinq heures à en venir à bout. Une grande partie des boiseries avait été détruite.
Source : Novopress

Un silence quasi total des grands médias…

NDLR : Il faudra que l’on nous explique la raison de ce silence assourdissant des médias (journaux, radios, télévisions…) sur ces évènements, alors que ces mêmes médias sont si prompts à signaler et à fustiger les dégradations commises sur les édifices du culte musulman*, certes tout aussi condamnables. Il est vrai que la religion chrétienne nous demande, quand on reçoit une gifle sur la joue gauche, de tendre la joue droite. Est ce là l’explication ?

  • Nos journalistes sont-ils tous des chrétiens convaincus et soumis à ce point ?
  • Ou alors, ont-ils le souci de ne pas jeter de l’huile (sainte) sur le feu ?
  • Ou peut-être ne sont-ils pas au courant de ces faits ?
  • Ou bien, finalement, est-ce de la lâcheté pure et simple de leur part ?
  • Ne sont-ils pas conscients que leur indignation sélective ne fait qu’encourager ces comportements blasphématoires, indignes, et criminels ?

Merci à JJ pour l’info…

FDF

Mais de quel droit, ces cons d’islamistes se permettent de nous condamner à mort?

Ce kamikaze qui avait menacé Redeker…

08/01/2010

Robert Redeker, auteur d'une tribune sur le Coran publiée par Le Figaro en septembre 2006, a fait l'objet d'une fatwa lancée sur le site Internet d'al Balawi. Depuis, le philosophe vit sous protection policière.
Robert Redeker, auteur d’une tribune sur le Coran publiée par Le Figaro en septembre 2006, a fait l’objet d’une fatwa lancée sur le site Internet d’al Balawi. Depuis, le philosophe vit sous protection policière. Photo : ASSOCIATED PRESS

L’agent double qui a tué sept membres de la CIA animait un site djihadiste à l’origine d’une fatwa contre l’intellectuel français.

Une de ses nombreuses activités avait conduit al-Balawi, l’agent double qui a tué pour al-Qaida dans un attentat suicide en Afghanistan sept agents de la CIA le 30 décembre dernier, à condamner à mort le philosophe français Robert Redeker. C’est en effet le site djihadiste al-Hesba, que dirigeait Humam Khalil Abou-Mulai al-Balawi, qui a lancé une fatwa contre l’auteur d’une tribune virulente contre le Coran publiée par Le Figaro en septembre 2006.

Depuis cet appel au meurtre, Robert Redeker vit toujours reclus, sous protection policière.


À peine publiée, cette tribune avait déclenché l’ire du cheikh fondamentaliste Youssef al-Qaradawi, prédicateur vedette de la chaîne de télévision al-Jezira. Plusieurs pays arabes, tel l’Égypte estimant que l’article insultait l’islam, avaient momentanément interdit Le Figaro.

À l’époque, l’Internet n’a évidemment pas manqué de relayer nombre de propos enflammés, ignominieux et violents. Ceux du site al-Hesba, catalogué comme proche d’al-Qaida, ont fini d’inquiéter les autorités policières françaises. Ces dernières ont ainsi fait savoir fin septembre 2006 que « la DST (le renseignement intérieur, actuelle DCRI) et l’unité de coordination de la lutte antiterroriste ont analysé ces menaces et ont conclu à leur dangerosité. Il a donc été décidé de mettre en place une surveillance » pour protéger Robert Redeker d’une attaque inspirée par la mouvance djihadiste internationale.

Agent de la CIA

Il y a fort à parier que les services secrets français ne découvrent qu’aujourd’hui que le responsable du site al-Hesba était un agent connu de la CIA, qui le considérait comme l’un des siens.

Comme toute vie d’agent double, celle d’al-Balawi est complexe. Sous le pseudonyme d’Abu Dujana al-Khorasani, il multipliait sur Internet les diatribes contre l’Occident. Son site al-Hesba expliquait en 2006 «com­ment tuer un croisé dans la péninsule arabique». En 2008, alors que d’autres sites proches d’al-Qaida étaient fermés, al-Hesba postait toujours ses appels à «la guerre contre les juifs», et souhaitait la victoire présidentielle de McCain, le candidat républicain étant jugé plus favorable à la stratégie d’al-Qaida.

À un moment donné, les services jordaniens crurent avoir retourné al-Balawi. C’est eux, semble-t-il, qui le présentèrent à la CIA. Le site al-Hesba poursuivait tranquillement son œuvre. Celle, d’al-Qaida, à laquelle al-Balawi se dévouait. Jeudi l’organisation de Ben Laden a officiellement revendiqué l’action kamikaze de leur activiste. Son attentat suicide a été présenté comme une «vengeance» après les attaques de drones américains au Pakistan, notamment celle contre le chef taliban Baitullah Mehsud. Une version que ne peut croire l’épouse turque d’al-Balawi, Defne Bayrak, qui rédige des commentaires pour la presse islamiste dans son pays. Elle croyait que son mari était au Pakistan pour parfaire ses études de médecine. «Il écrivait parfois ses opinions sur Internet, mais il ne participait à aucune manifestation», a-t-elle confié hier à la chaîne NTV. (NDLR: un saint homme, en fait…).

Source: lefigaro.fr

Pas vrai! Brice Hortefeux a expulsé un imam radical de Seine-Saint-Denis!

Combien de fois faudra t’il rabâcher au peuple Français qu’il n’y a pas PLUSIEURS « islam(s) !!! Il n’y en a qu’un qui obéi au doigt et à l’oeil du coran. L’islam « modéré », ça n’existe pas, l’islam « semi-modéré », non plus, l’islam « light », c’est pour les gogols, l’islam, c’est l’islam, un point c’est tout! Tous les prédicateurs et autres imams qui « prêchent » dans les mosquées ou ailleurs ne font qu’entretenir et monter la pression sur la question de l’islamisation (et pas en douceur…) du monde Occidental. C’est bien d’avoir viré cet imam « radical », ça  apportera ainsi à l’UMP quelques voix en plus de vrais Français qui croient que l’on fait quelque-chose pour eux. Mais le problème est plus vaste. C’est comme Eric Besson avec ses « sans-papiers »: on annonce des reconduites à la frontière et on en fait venir (soit-disant des étudiants, ça passe mieux…) des réfugiés d’Afghanistan. Des allers-retours aux frais de la princesse, quoi. Mais, ce n’est pas UN imam qu’il faut empêcher de nuire, ce sont TOUS les imams!

Mais ON leur construit des mosquées??? Pour y inculquer la haine envers nous???

Le peuple de France ne doit plus rien y comprendre… Mais il pourrait bien se réveiller…

FDF

Brice Hortefeux a expulsé un imam radical de Seine-Saint-Denis

« Notre vigilance doit être absolument permanente », a averti Brice Hortefeux, (chevalier de nouvelle Croisade »).

Brice Hortefeux (NDLR: Grand Pourfendeur d’imam) a fait procéder à « l’expulsion en urgence d’un imam islamiste radical, Ali Ibrahim El Soudany », a-t-il fait savoir jeudi soir dans un communiqué. L’homme, de nationalité égyptienne, qui prêchait dans des mosquées de Saint-Denis, en région parisienne, a été renvoyé dans son pays d’origine, précise le ministre de l’Intérieur, confirmant une information du figaro.fr.

Ali Ibrahim El Soudany, né en Égypte en 1973, officiait dans plusieurs mosquées de l’Est parisien, principalement à Pantin ou à Montreuil (Seine-Saint-Denis), mais aussi dans certaines autres de la capitale, notamment dans les XVIIIe et XIXe arrondissements. Ses prêches constituaient « une apologie du Djihad » (djihad: http://fr.wikipedia.org/wiki/Djihad), selon des sources proches du dossier, et étaient « assez durs », ont-elles ajouté. Il faisait l’objet d’une surveillance particulière depuis 2008.

« Les services spécialisés avaient identifié cet individu dangereux qui se livrait depuis plusieurs mois, dans des mosquées de Seine-Saint-Denis, à des prêches appelant à la lutte contre l’Occident, méprisant les valeurs de notre société et incitant à la violence« , détaille le communiqué. Cette expulsion fait suite au renforcement des mesures de sécurité prises en France, en particulier dans les aéroports, après l’attentat manqué d’un islamiste nigérian dans un avion à destination des États-Unis, le 25 décembre dernier. Mais le procédé n’est pas nouveau : selon le ministre de l’Intérieur, ce sont « 129 islamistes radicaux – dont 29 imams ou prédicateurs – qui ont été expulsés du territoire national depuis 2001 ».

Source: lepoint.fr

Invasion islamique: Les « éclaireurs de l’islam » suscitent la controverse…

jeudi7 janvier 2010

Installé dans un quartier résidentiel, à quelques rues de la gare de Villeneuve-Saint-Georges, dans la banlieue sud de Paris, le collège privé « Educactive » a célébré en toute discrétion sa première rentrée scolaire, en septembre. L’école vient d’être ouverte en France par le réseau de Fethullah Gülen, un penseur turc en vogue dans les cercles musulmans, à la tête d’une confrérie religieuse controversée, souvent accusée en Turquie de favoriser l’islamisation de la société. Déjà présentes dans toute l’Europe, depuis plusieurs années, les écoles de Gülen se sont appuyées sur la communauté franco-turque pour franchir le pas et s’implanter en France.

Le démarrage est modeste, avec 64 élèves et cinq classes pour commencer, mais le projet a de grandes ambitions. « L’objectif, c’est d’être le meilleur collège du département du Val-de-Marne, d’ici trois ans « , affirme l’un de ses fondateurs, Nihat Sarier, 35 ans, qui a grandi à Strasbourg, dans une famille d’origine turque. « Mais il faut d’abord lutter contre les préjugés , explique-t-il. La première question qu’on nous pose, c’est : « Etes-vous une école turque ? » On répond que non, nous sommes une école française. » Une école coranique ? « Non, un établissement laïque et républicain. Même l’inspection du travail nous a demandé pourquoi nous n’avions pas ouvert une école musulmane… Notre objectif est différent : nous voulons former de bons citoyens, pas promouvoir l’islam ! » Educactive rejette toute démarche communautariste : « Il y a une cinquantaine d’élèves franco-turcs parce qu’ils nous connaissent, mais nous ne voulons pas nous limiter à cette cible » , précise Necati Kertel, prof de technologie et président de l’association scolaire.

Avant de prendre forme en France, le concept a déjà fait ses preuves. Depuis une vingtaine d’années, des écoles bâties sur le même modèle ont essaimé partout dans le monde. Il en existerait aujourd’hui près de 2 000, réparties dans plus de 110 pays : du Chili au Japon en passant par Soweto, Oslo ou Astana. En Pologne, « notre lycée est devenu rapidement l’un des meilleurs du pays « , note Salih Karakaya, un jeune professeur turc qui est parti y enseigner les mathématiques quelques années. En Afrique et en Asie, une nouvelle élite turcophile émerge de ces établissements, loués pour leur rigueur morale et la qualité de leur enseignement.

Ce réseau éducatif tentaculaire est la vitrine de la communauté musulmane de Fethullah Gülen, un imam et penseur turc âgé de 68 ans, exilé aux Etats-Unis depuis dix ans, dont l’influence ne cesse de s’étendre. Ses disciples seraient plusieurs millions, principalement en Turquie, et constituent « le réseau musulman le plus puissant du monde » , selon la sociologue Nilüfer Göle, directrice de recherches à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), à Paris. Une nébuleuse active dans l’éducation, dotée de solides appuis financiers et politiques et à la tête d’un véritable empire médiatique organisé autour du journal conservateur Zaman .

L’organisation est particulièrement bien implantée aux Etats-Unis, où elle compte des dizaines d’écoles et de fondations et entretient d’étroites relations avec des universités chrétiennes. S ubventionnée par des mécènes aussi généreux que mystérieux, elle disposerait d’une puissance de frappe financière d’environ 25 milliards de dollars à travers le monde, selon un rapport de la justice américaine.

Qu’ils soient étudiants, professeurs, journalistes ou hommes d’affaires, les missionnaires « gülenistes » appliquent les préceptes de leur maître : spiritualité et exemplarité. Ces « jésuites de l’islam », qui érigent des écoles plutôt que des mosquées, forment la base d’un mouvement charismatique moderne qui prétend réconcilier la science et la religion et prône le dialogue interreligieux. Fethullah Gülen a montré l’exemple en rendant notamment visite au pape Jean Paul II, au Vatican, en 1998. Il fut également l’un des premiers, dans le monde musulman, à condamner sans appel les attentats du 11-Septembre.

Mais, en Turquie, son pays d’origine, Fethullah Gülen suscite la méfiance autant que l’admiration. Sous la pression de la justice turque, qui l’accusait, sur la base de sermons enregistrés dans une mosquée, de fomenter un complot islamiste contre le gouvernement de l’époque, le prêcheur a d’ailleurs préféré s’exiler en Pennsylvanie, en 1999. Les tribunaux turcs l’ont blanchi, en 2008, ouvrant la voie à son possible retour en Turquie. Ses écoles et son université installée dans la banlieue d’Istanbul connaissent un succès grandissant.

Mais, pour les élites kémalistes, son influence menacerait la pérennité de la République laïque. Les disciples de Fethullah Gülen sont régulièrement accusés de noyauter la bureaucratie et la police turques et de soutenir de tout leur poids le gouvernement islamo-conservateur de Recep Tayyip Erdogan. « Nous n’avons pas d’agenda politique » , rétorquent-ils. Résolument conservateurs et pieux, leur ferveur religieuse inquiète. Et le mystère reste entier sur les ressources financières et les desseins de la confrérie qui serait, pour certains, un simple pion de la politique étrangère américaine en Asie centrale et au Moyen-Orient.

En France, les missionnaires sont passés à l’offensive après les émeutes dans les banlieues de Paris, en 2005. « Investissez-vous dans l’éducation de cette jeunesse ! » , a commandé, à l’époque, Fethullah Gülen, pointant les lacunes du système français, par l’intermédiaire de l’un des nombreux sites Internet qui assurent la promotion de ses idées. « Nous vivons ici, remarque Mehmet Nam, un membre actif, et nous pensons que les Turcs peuvent contribuer à résoudre certains problèmes d’intégration et d’adaptation à la culture française. »

La France est l’un des derniers terrains à défricher pour l’organisation. Comme ailleurs, elle s’y est installée par étapes. Les étudiants en éclaireurs : formés dans les meilleures facultés turques, certains poursuivent leur cursus en France. Ces universitaires ascètes vivent souvent en communauté, dans des appartements collectifs, les « maisons de lumière » , où l’on travaille, on prie et on débat.

Le deuxième pilier du mouvement, ce sont les hommes d’affaires. A Paris, le groupement des entrepreneurs franco-turcs (Fatiad), affilié à la galaxie Gülen, promeut les échanges entre les deux pays et finance les écoles. Le réseau tout entier s’investit et a pour ambition de créer un pont entre Paris et Ankara. Depuis quelques années, les deux pays entretiennent des relations diplomatiques compliquées et s’opposent sur l’adhésion de la Turquie à l’UE. Pour soutenir le dialogue franco-turc, les gülenistes ont créé la « plateforme de Paris » et ont organisé, en 2007, des rencontres entre intellectuels français et turcs à l’Assemblée nationale, en partenariat avec la revue Esprit .

La présence sur le terrain éducatif a commencé avec des centres d’études et des cours du soir, ouverts à Strasbourg, à Montfermeil ou à Vénissieux. A Pantin, le centre « Etudes Plus » accompagne avec succès une centaine de lycéens. Résultat : 100 % de réussite au bac en juin. « On rend visite aux familles, on leur bâtit un emploi du temps, on leur explique l’importance de la lecture » , détaille la directrice pédagogique, Anaïde Armagan, une Française d’origine arménienne.

Cette expérience a mis sur orbite le collège Educactive de Villeneuve-Saint-Georges. Discret sur son origine, l’établissement met l’accent sur le projet pédagogique pour se faire connaître : des effectifs limités à une quinzaine d’élèves par classe, un effort sur les langues et les sciences, un programme densifié et une implication totale des enseignants. « Nous essayons de développer une « ingénierie éducative » pour la France, en reprenant de bonnes méthodes parfois abandonnées. Par exemple l’uniforme, qui est un moyen de faire respecter égalité et discipline. L’enfant a besoin de cadres » , estime Nihat Sarier. Au moindre écart de conduite – fumer, cracher, insulter, téléphoner -, les sanctions tombent.

Les familles, qui déboursent 4 500 euros par an, sont tenues de s’intéresser de près aux résultats de leur progéniture : « On apprend aux parents à être des parents d’élèves » , explique Ilhan Dogan, le principal adjoint. Les enseignants rendent visite aux parents, inspectent les chambres, pour mieux suivre l’élève dans son parcours « extrascolaire ». « Nous n’avons jamais vu ailleurs de telles conditions de travail » , constate Walter Pacelat, le professeur de musique. Les enseignants et le proviseur recruté dans un collège catholique ont dû s’adapter. « Pour eux aussi, c’est un gros effort à fournir. Ils étaient habitués à une méthode plus laxiste, estime Ilhan Dogan. L’enseignant doit être noté et payé à la performance . Il doit être un modèle. C’est lui qui porte l’image de l’école. »

« Le but est de monter un groupe scolaire, étendu à l’école primaire et au lycée », précise Necati Kertel. « Ce serait bien d’avoir des dizaines d’écoles en France. Nous allons démarcher des municipalités, mais pour le moment, nous apprenons » , complète Nihat Sarier. Les responsables du collège ont multiplié les rencontres avec les élus locaux et se sont heurtés, parfois, à leur méfiance, comme à la mairie communiste de Villeneuve-Saint-Georges. La plus grande discrétion reste de mise sur la source d’inspiration du mouvement et les idées de Fethullah Gülen. « C’est une inspiration personnelle , poursuit Nihat Sarier. Mais notre approche est locale, car les préjugés restent nombreux contre les Turcs. La France n’est pas tout à fait prête : d’ici un an ou deux, il sera temps de mieux faire connaître le mouvement. »

Source: Guillaume Perrier LE MONDE Article paru dans l’édition du 30.12.09

La mosquée n’est pas essentielle en islam.


LA MOSQUEE N’EST PAS ESSENTIELLE DANS  L’ISLAM

NON AUX MOSQUEES

prieresrue

L’islam sunnite  n’a pas de clergé et  le croyant peut très bien limiter sa pratique à la sphère privée par un contact direct, sans intermédiaire humain, avec sa divinité (Allah). Si des musulmans se réunissent dans un sous-sol (eux disent “cave” pour jouer davantage les victimes) personne ne les y oblige car ils peuvent prier chez eux. Le pieux croyant n’a aucune raison de manifester ostensiblement sa foi aussi le rassemblement d’un grand nombre de musulmans en posture de soumission totale à Allah évoque moins une pratique cultuelle que la démontration de force de la oumma (communauté des musulmans) si caractéristique du prosélytisme par intimidation de l’islam, c’est dire la conotation politique d’une telle pratique à défaut d’être cultuelle! Il n’est que de se rappeler les rues de grandes villes comme Paris ou Marseille interdites de circulation par la présence de pieux musulmans en posture de soumission totale à Allah ce qui constitue un trouble à l’ordre public manifeste  qui mériterait d’être dispersé par les forces de l’ordre. C’est une vielle technique de pression largement utilisée et caractéristique du prosélytisme par intimidation des musulmans pour faire plier les municipalités lasses de les voir occuper illégalement les chaussées et les trottoirs et n’ayant pas le courage de les en chasser.

NON la mosquée n’est pas l’EGLISE des musulmans. C’est le lieu où se manifeste la soumission collective à Allah.

NON la mosquée n’est pas QUE le lieu où se manifeste la soumission collective à Allah.

En 1998 Le premier ministre Turc actuel, M Erdogan, ne disait-il pas : Les mosquées sont nos casernes, les coupoles nos casques , les minarets nos baïonnettes et les croyants nos soldats.” Drôle de lieu de prières que ces mosquées-là, pas très CULTUELLE comme déclaration, non? Rappelez-vous la mosquée “rouge” au Pakistan où  l’armée a mis des  semaines pour déloger  des habitués de la mosquée armés jusqu’aux dents au prix d’une centaine de morts.

Nous ne disons pas que toutes les mosquées sont ainsi mais que, vu le risque encouru, nous nous devons d’appliquer le principe de précaution car qui sont susceptibles de diriger une telle mosquée, les Frères Musulmans de l’UOIF , le Milli Görüs turc ou d’autres associations fondamentalistes?  Croyez-vous que les dirigeants de la mosquée vont revendiquer ouvertement une telle filiation? Sans compter que l’ Arabie Saoudite refuse toute église à des centaines de milliers de travailleurs Philippins, esclaves chrétiens des temps modernes en terre d’islam et que plus près de nous l’Algérie en pleine période de réislamisation étatique ne cesse de harceler les autres cultes notamment chrétiens alors pourquoi devrions-nous offrir notre tolérance irénique à tant d’intolérance?

Dans la région française d’Alsace des églises servent alternativement aux cultes catholique et protestant pourquoi les musulmans n’en feraient-ils pas autant au lieu de réclamer une mosquée pour ceux qui parlent turc, une autre pour ceux qui parlent arabe et demain une autre encore pour ceux qui parlent albanais ou kosovar? Il faut dire NON à ces incessantes réclamations.

Vu le nombre de mosquées dèjà construites chez nous on a largement fait preuve de notre tolérance, c’est maintenant aux états islamiques de l’OCI (Organisation de la Conférence Islamique formée des
pires dictatures islamiques) de manifester la leur en acceptant la construction d’églises sur leurs sols.

PAS D’EGLISE EN ARABIE SAOUDITE DONC PAS DE MOSQUEES EN FRANCE

CHRETIENS DE TURQUIE HARCELES, SPOLIES, PARFOIS ASSASSINES DONC PAS DE MOSQUEES EN FRANCE

CHRETIENS D’ALGERIE SOUS HAUTE SURVEILLANCE DU POUVOIR DONC PAS DE MOSQUEES EN FRANCE

WIKIPEDIA est de notre avis quand il donne sa définition d’une mosquée:

Mosquée : “(…) Une mosquée est devenu plus qu’un lieu de culte ; elle sert d’institution sociale, éducative et politique : elle peut, ainsi, être accompagnée d’une médersa(ndlr mdersa=école coranique où on apprend aux plus jeunes à haïr l’Occident et ses valeurs), d’un centre de formation, voire d’une université. Elle sert aussi de lieu de rencontres et d’échanges sociaux.”

LA MOSQUEE N’EST PAS ESSENTIELLE DANS  L’ISLAM
(Article de Michel Janva du site lesalonbeige.blog.com)

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2006/07/la_mosque_nest_.html

Refuser la construction de mosquées ce n’est pas empêcher les musulmans de pratiquer leur culte car ils peuvent très bien le faire chez eux dans leur logement.


Si vous êtes d’accord avec ce texte ne le gardez pas égoïstement pour vous mais transmettez-le à vos connaissances  , amis, collègues de travail et membres de votre famille  et si vous souhaitez soutenir la lutte anti-mosquées visitez nos sites d’actions SITA: http://www.geocities.jp/plateforme_sita_1/index.html , http://sitamnesty.wordpress.com, http://sitasecure.wordpress.com et tant d’autres qui figurent dans les liens des trois blogs qui viennent d’être cités.


Source: SITASECURE    via: http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2006/07/la_mosque_nest_.html

Génocide arménien: Le tribunal relaxe J.P. Bret et condamne Sirma Oran.

Filed under: invasion,islam,islamisation,musulmans,racisme — francaisdefrance @ 03:48
Tags: , , , , ,
LYON
mercredi 6 janvier 2010

Ce qui aurait pu être une tentative de salir la réputation de Jean-Paul Bret, l’un des principaux artisans de la loi sur la reconnaissance du génocide arménien, en le faisant condamner pour discrimination a échoué. Après deux mois de délibéré, le tribunal de grande instance de Lyon, qui rendait hier son verdict dans le procès Oran contre Bret, a en effet totalement donné raison au maire de Villeurbanne. Dans un jugement qui fera date, ce dernier est non seulement relaxé, mais Sirma Oran, qui avait engagé contre lui une plainte pour discrimination raciale, se voit elle-même condamnée à une peine de 1500 euros pour procédure abusive, auxquels devront s’ajouter 1500 euros de dommages et intérêts qu’elle devra verser à Jean-Paul Bret.

Le tribunal ne s’est en effet nullement laissé pièger par la plaignante qui, jouant sur le registre de la victimisation, entendait démontrer que Jean-Paul Bret avait fait preuve de discrimination à son égard, en lui demandant si elle reconnaissait le génocide des Arméniens. Une question qui lui avait été posée dans le contexte des élections municipales de 2008, alors que Jean-Paul Bret conduisait une liste d’union et que Sirma Oran y figurait en tant que candidate des Verts. Elle avait refusé de répondre, estimant que cette question était déplacée, et qu’elle ne lui était posée qu’en raison de ses origines.

Le jugement rejette cette version et reconnaît au contraire la légitimité de la demande de J.P. Bret qui, compte tenue de ses engagements, était fondé à s’assurer que ses colistiers soient en cohérence avec lui sur ce point fondamental de son combat politique. Il retient également que c’est bien l’implication de Sirma dans un milieu associatif turc, dont on peut craindre la vulnérabilité aux thèses négationnistes propagées par Ankara, et non son origine, qui a justifié l’interrogation quant à son positionnement personnel. Et que la suite de l’histoire a donné raison au Maire de Villeurbanne, puisqu’il est établi que Sirma Oran a participé à la manifestation du 18 juin 2006 contre l’édification d’un monument à la mémoire des victimes du génocide des Arméniens. Et que ses propos dans diverses interviews révèlent les ambiguïtés de certaines de ses positions à l’égard du crime, « reconnu publiquement par la France », a martelé le président du tribunal.
Quelques nationalistes turcs avaient promis que cette affaire serait un deuxième Orly pour les Arméniens, c’est-à-dire un événement qui ferait reculer leur cause et ternirait leur image. En l’occurrence, force est de constater que la manoeuvre a fait choux blanc.

Mais l’affaire Oran-Bret, n’a pas été la seule a occuper le terrain devant cette cour qui avait également à juger au fond la plainte de Maxime Gauin, étudiant en histoire contre Movses Nissanian, conseiller municipal à Villeurbanne. Maxime Gauin, qui collabore à différents sites turcs, dont le site Turquie-News, estime avoir été injurié par les propos de Movses Nissanian, qui lors d’une réunion à Villeurbanne, le 15 février 2008 à propos justement de l’affaire Oran-Bret, l’avait comparé « à la milice, à ceux qui envoyait les Juifs à Auschwitz ». Il visait là notamment un article de Maxime Gauin, paru sur le site « Turquie européenne », cherchant à crédibiliser les thèses négationnistes.

Le conseiller municipal a expliqué qu’il avait prononcé ses propos pour montrer que la cause arménienne n’était pas un combat entre les « Turcs » et les « Arméniens ». Qu’il existait des Turcs courageux, prenant des risques pour défendre les droits de l’homme et qu’il pouvait y avoir aussi des Français se situant dans le mauvais camp. Il a toutefois regretté ses propos de tribune qui n’étaient pas suffisamment maitrisée.

Maxime Gauin a de son côté a plaidé sa propre cause en expliquant qu’il s’était senti injurié par le fait qu’on l’ai traité de milicien, lesquels ont non seulement joué un rôle actif dans l’exécution de l’holocauste, mais ont trahi la patrie française. Affirmant se sentir menacé par les propos du docteur Nissanian, il s’est ensuite lancé dans un « descriptif » du « terrorisme arménien ». Mettant en cause la FRA, dont Movses Nissanian est adhérent, il a rappelé pèle-mêle les actions de l’ASALA, des Justiciers du Génocide, de l’Ara etc. Le but étant apparemment de dresser le portrait d’une hyperviolence arménienne, et de pointer les conséquences que les propos de Movses Nissanian pourraient entrainer sur sa personne dans un tel contexte…

Cité comme témoin par la défense, l’historien Philippe Videlier a procédé à un remarquable exposé sur les contours de la question arménienne et du négationnisme, établissant des comparaisons entre la Shoah et le génocide des Arméniens, montrant les similitudes dans les mécanismes du négationnisme et la charge de violence intrinsèque à ce fléau.Il a notamment rappelé à ce propos les ouvrages de Pierre Vidal Naquet qualifiant les négationnistes « d’assassins de la mémoire », d’ « Eichman de papier », « sans que personne n’y trouve à redire ».

Maître Charles Morel, avocat de Maxime Gauin s’est employé à contesté l’ »excuse de provocation », attribuée par la défense à l’article de son client dans Turquie Européenne, et a plaidé la disproportion entre ce texte et l’insulte qu’il aurait provoquée. Sans vouloir s’impliquer dans le débat historique, il a toutefois tenu à dénoncer l’usage galvaudé du concept de négationnisme, qui, selon la définition du dictionnaire, renvoie à la négation des chambres à gaz et qui serait désormais employé à tort et à travers.

Enfin Maître Varhamian pour la défense, après avoir fait un détour pour évoquer à son tour les données de la question arménienne, a au contraire plaidé la provocation que constituaient les articles de M.Gauin, lui reprochant de plus de ne pas assumer ses écrits, contrairement à d’autres souteneurs des thèses turcs comme Reynald Beaufort.

Le tribunal, qui avait ouvert l’audience en affirmant qu’il allait juger l’affaire sur le fond mais qu’elle serait probablement prescrite en raison du dépassement des délais requis pour porter plainte, ainsi que l’a souligné le procureur, rendra son verdict le 2 mars.

A.T.